Chapitre I : Le train des nuages (Première partie : Réminiscences)

Le Soleil venait à peine de se lever. Et ses rayons avaient toutes les difficultés du monde à atteindre la surface du long bras de mer qui s’infiltrait à travers les falaises de l’Epine Dorsale. Visiblement, la soirée avait été chargée et il leur était à présent bien difficile de sortir du lit. D’autant que la brume matinale et ses millions de petites gouttelettes en suspension agissaient comme une couette qui refusait de les laisser sortir alors même que le réveil venait de sonner.

La présence humaine était rare, le climat, les vents faibles, les courants, des volcans sous-marins… Personne ne savait pourquoi, mais par ici se formait de curieux récifs de sucre. Des plaques cristallines, dont la densité faible leur permettait de flotter sur l’eau, se cognant inlassablement dans de grands bruits sourds, suivis de crissements empressés lorsque les fragiles structures se désagrégeaient en une multitude de plus petits morceaux sucrés. C’était dangereux de naviguer ici, les gros récifs pouvaient transpercer la coque, mais surtout les oses qui saturaient les eaux s’aggloméraient inéluctablement sur les parois du navire, se glissant dans chaque interstice, cristallisant sur chaque défaut pour faire échouer l’embarcation, voire la faire couler corps et bien.

Gaelyn et Marco observaient ce paysage sucrier en constante évolution depuis une plage de sable gris et humide, à l’abri dans une petite crique, havre de paix connu seulement d’une poignée de pirates.

La joueuse qui faisait trembler Mirova était recroquevillée sur une petite couverture, les genoux repliés sous le menton, fermement maintenus en place par ses deux bras. Elle avait les yeux rouges et les cheveux encore plus ébouriffés que d’habitude, raidis par des cristaux de sucre irisés. Difficile de voir en elle le monstre qui servait à faire manger leur soupe aux enfants rebelles de la cité pâtissière…

A ses côtés, le danseur, debout, les mains dans les poches, observait la brume plus que la mer et ses îles flottantes à faire pâlir d’effroi un diabétique. Il regardait ce voile triste qui peu à peu refluait sous l’effet des rayons pâlots de l’aurore.

Tout autour d’eux régnait une activité frénétique, ça hurlait, courait, portait, ou tirait toutes sortes de choses, dont un navire à tête de morse qu’on avait assaini récemment, au prix d’une de ces dents, trop fortement touchée par la carie.

Malgré leur volonté d’aider, on avait strictement refusé à Gaelyn et Marco de participer aux manœuvres, et on évitait soigneusement de les déranger. Hormis le capitaine pirate :

— Hey les deux rigolos ! lança-t-il armé d’un grand sourire, Il y a encore quelques membres de mon équipage que je ne vous ai pas présentés je crois bien !

La joueuse et le danseur se tournèrent dans sa direction sans faire de commentaires.

— V’là deux de mes camarades qui ont préparé le terrain par ici pour qu’on puisse dormir à l’aise…

— Et sans vouloir être vexant, qu’est-ce qui a été préparé au juste ? demanda Marco après avoir balayé la plage du regard et en ne voyant rien qui promettait un accueil agréable pour passer le temps, de jour comme de nuit.

Monsieur Morse parut gêné : 

— Ben… Sur ce coup-là, j’avoue, c’est moi qui me suis mal organisé… Disons que ce n’étaient pas les meilleurs éléments pour préparer un camp alors ils ont fait ce qu’ils ont pu. Je le reconnais, c’est limité.

— Désolé patron, intervint d’une voix rayée un colosse aux bras aussi épais que des jambons, couverts de tatouages entrelacés, Assour avait bien géré et puis j’ai voulu participer… Il a bien voulu m’en dissuader mais vous le connaissez…

— C’est pas ta faute Osan, répondit d’une voix lasse le capitaine de navire, voyez ces deux-là, c’est pas qu’ils sont pas compétents, mais j’aurais pas dû les associer… Si on veut c’est un peu comme les mots « sensuel » et « salsifis », en soi ce sont deux mots fort sympathiques, mais associés l’un à l’autre ça sonne mal…

— Désolé patron…

Monsieur Morse fit un signe de la main pour signifier que l’affaire était close.

— Bref… Je vous présente donc Osan Petit-Bras ! dit-il en désignant le premier homme, celui aux bras disproportionnés, déformés par des muscles boursouflés qui ne lui permettaient plus de contrôler totalement sa force.

Il avait reçu les longs tatouages sur ses bras afin de les renforcer, de décupler leur force et le développement de leurs muscles. Mais l’effet permanent des lettres sous sa peau avaient rendu sa force démesurée et imprévisible. L’homme, incapable désormais de travailler comme manutentionnaire, s’était engagé comme malandrin des mers. Après diverses aventures, il avait croisé la route du capitaine Morse, et c’est ce dernier qui avait œuvré pour briser l’effet de ses tatouages qui, avec le temps, commençaient à distordre ses muscles, ses tendons, lui causant de vives douleurs. 

Mais le mal était fait. A présent ses bras étaient trop puissants, malhabiles et seraient déjà inopérants sans l’aide des mirovans et de leurs masseurs.

— Petit bras ?! demanda Marco après avoir salué l’homme à la peau sombre et partagé un regard incrédule avec Gaelyn.

— Oui, lui répondit l’homme, on m’appelle comme ça, on réfléchit, on se dit qu’ya un problème et on ne me demande pas de faire des tâches trop délicates. 

— Pas bête non ? Ça évite les déconvenues, reprit le Morse en tapant sur l’épaule puissante de l’homme, l’immense bras aux ligaments surtendus réagit dans l’instant et fit un tour sur lui-même. Le Morse manqua de se faire assommer et le propriétaire du bras fut projeté en arrière.

— Désolé Osan, haha, décidément j’ai la tête ailleurs en ce moment. En tout cas les amis, ce type là il est champion pour transporter des trucs, comme tout le matériel que vous voyez là-bas. Et quand il met des claques, j’aime autant vous dire que vous gardez un moment la forme de sa main incrustée dans votre joue. La Guilde des Arts et des Lettres aurait pu en faire son tatoueur officiel… Et sinon lui, c’est Assour le négociateur…

L’homme désigné salua d’un bref mouvement de main, nerveux. 

— Enchantée, intervint Gaelyn, vous êtes vraiment négociateur ?

L’homme rit nerveusement et haussa les épaules : 

— C’est un surnom, rien de plus… Désolé au fait pour la fois sur l’Archipel de Ja, hein. J’étais un peu contre la manœuvre mais on m’a pas écouté… Croyez-moi je regrette. On fait la paix ?

Gaelyn le fixa avec un regard dur, celui qu’elle gardait en permanence : 

— Non.

L’homme baissa la tête, il avait l’air sur le point de pleurer.

— Assour ne déprime pas comme ça, d’accord personne ne t’écoute jamais mais t’es conciliant, c’est important dans un équipage déjà.

— Ouais pis t’as d’autres qualités aussi ! intervint son acolyte tout en bras, franchement pour dormir t’es le meilleur, jamais vu un type qui dort aussi bien !! Allez viens on va aider un peu.

Les deux hommes s’éloignèrent en saluant à nouveau les deux voyageurs.

Monsieur Morse les regarda s’éloigner en soupirant : 

— Vous avez été un peu dur quand même là…

— On est dans le même bateau, de là à vous considérer plus que ça... Dites… C’est normal que ce soit tous des bras cassés vos hommes là ?

— Ils ont des qualités et des défauts, l’important c’est de savoir se servir de ses cartes avec soin… En tant que joueuse vous devriez être d’accord, non ?

— Je vous l’accorde, mais quand on a un jeu pareil franchement…

— Eh ! Grâce à eux j’ai pris tout un archipel quand même ! Et on a vécu bien plus vieux que la plupart des boucaniers du coin !!! Regardez la petite Tamelhanos par exemple, eh bien…

— Celle que vous appelez la téméraire ? le coupa Marco.

— Oui c’est elle !

— Mais elle est totalement hypocondriaque, râla Gaelyn, c’est n’importe quoi !!

Monsieur Morse ricana : 

— Justement, elle est tellement persuadée qu’elle va mourir à chaque instant, qu’elle fonce au-devant du danger comme une damnée, c’est un sacré avantage !

La joueuse se retourna d’un bloc et serait sûrement partie si les vagues ne venaient pas s’échouer à quelques centimètres de ses pieds. Elle se retourna à nouveau en soufflant bruyamment et regarda Marco qui avait un sourire en coin.

— Tout le monde ne peut pas être la Valfreyja, ni être un génie comme toi Gaelyn, poursuivit le Morse, et la vie n’est pas toujours tendre… N’est-il pas profitable à tous que chacun trouve sa place et fasse valoir au mieux ses compétences ? Avec les mêmes caractères on peut écrire les mots « proies » ou « espoir », lequel préfères-tu ?

— Bon… D’accord… Vous avez peut-être raison.

— Oh joie !! J’ai réussi à faire changer d’avis la gardienne des Chimères ! Sacrée victoire ! Bon les ptits loups ! J’ai encore du travail, vaut mieux que je surveille mes troupes, elles sont vaillantes mais une erreur est si vite arrivée…

Le calligraphe fit un clin d’œil à Gaelyn et partit insulter ses hommes.

— C’est un drôle de type quand même, déclara Marco en regardant le pirate se faire obéir, on dirait un chef de famille plus qu’un capitaine… Une famille étrange, mais une famille quand même.

— Je ne les comprends pas, ils ont perdu onze camarades sur l’archipel de Ja et le pire qu’ils fassent envers nous c’est d’être distant…

Marco inspira profondément, avant de bailler en s’étirant : 

— Ils te craignent c’est pour ça qu’ils sont distants, sinon je crois que certains s’excuseraient, comme le négociateur, comment il s’appelle déjà ?

— Assour.

— Oui voilà. C’est eux qui nous ont attaqué en premier lieu, c’est nous qui pourrions leur en vouloir ! Et puis nous n’avons pas vraiment eu un rôle dans leur mort… J’ai bien relâché le venin de Bacilla Cornis, mais aucun membre d’équipage n’en est mort. Apparemment ils picolent tellement que leur organisme a supporté le coma éthylique sans problème…

Gaelyn bailla à son tour et frissonna : 

— C’est vrai, mais tout ce qu’ils ont fait ou subi, on dirait qu’ils s’en fichent, comme si ce n’était qu’un jeu.

— Je ne crois pas qu’ils s’en fichent mais vu leur mode de vie, effectivement ce genre de drame doit être assez commun… Et puis grâce à Ancénata la plupart d’entre eux sont en vie. Le Morse était sur le point de partir faire un dernier tango avec la mort. Même leur navire aurait dû être démantelé voilà des années… 

Gaelyn ne répondit rien. Elle bailla à nouveau et resserra son poncho contre elle.

— A propos de famille et de risques… continua le danseur, ça va aller pour la tienne ?

— L’accord qui me lie à la Guilde stipule qu’ils doivent veiller sur mes proches. Et puis je n’ai plus qu’un frère, et ma mère qui l’a rejoint après mon départ. Dans un lieu qui n’est pas si simple à atteindre pour les Grandes Guildes…

— Où ça ?

— Calendara, l’ancienne capitale des Îles de l’Ouest.

Marco hocha la tête : 

— Je suppose que ça ira alors.

Sur un signe du danseur, les deux voyageurs partirent vers le bord de la plage.

— J’avais une question moi aussi et…

— Si c’est à propos de ma famille, je l’ai abandonnée il y a longtemps. Je suis donc plutôt tranquille de ce côté-là, la coupa Marco brusquement.

— Euh… Non ce n’était pas ça… Contente que tu n’ais pas de contrainte à ce niveau là… Enfin ce n’est pas ce que je voulais dire mais…

— C’est bon Gaelyn, quelle est ta question ?

— A Mirova le triumvirat a dit que les activités militaires de la Guilde des Jeux leur étaient connues et si j’ai bien tout compris, tu as toi-même eu affaire aux joueurs, alors… J’aurais voulu en savoir plus…

Le danseur et la joueuse avaient atteint les roches sombres du bord de la petite anse qui les protégeaient des éléments et ils cherchèrent un coin où s’installer, si possible ni trop humide, ni trop gluant. Ils se rendirent compte qu’ils avaient laissé la couverture sur laquelle la jeune femme s’était assise sur la plage et Marco se proposa pour aller la chercher.

A son retour, il installa la couverture déjà imprégnée d’eau sur un roc plat  à l’abri du vent et proposa de lui-même de parler de son passé : 

— Tu as déjà entendu parler d’Aedor le territoire des nuages ?

— Oui évidemment. Surtout de son train en fait, je rêverais de le voir !!

— Ah oui le train, j’aurais dû me douter que ça te plairais. Eh bien moi je l’ai pris !! dit-il en se redressant fièrement.

— Ouah la chance !!! Comment c’était ? Tu as pu voir le système de propulsion ? Et la mise en neige ? J’ai entendu dire que le système de compensation ondulatoire était particulièrement au point, alors qu’est-ce que ça donne ? C’est vraiment aussi performant qu’on le dit ?

La jeune femme s’était pratiquement agrippée au danseur et dans ses yeux dansait une lueur d’avidité que Marco n’avait jamais vue auparavant. Et il trouvait ça inquiétant.

— Gaelyn ! Gaelyn !! Calme-toi ! Je t’expliquerais aussi cette partie, mais s’il te plait calme toi ! C’était une expérience originale c’est sûr mais ce n’est pas exactement ce que je voulais te raconter ! Je me suis rendu à Aedor pour une mission que m’a confiée la Guilde, j’ai donc pris le train des nuages pour m’y rendre. C’est là que je me suis frotté aux ambitions de la Guilde des Jeux pour la première fois. C’est là aussi que j’ai rencontré Ancénata. D’ailleurs ça pourrait être utile que je t’en parle, tu comprendrais dans quelle ronde terrible tu t’es lancée à Mirova…

La lueur enfantine d’émerveillement dans les yeux rougis de la jeune femme reflua et fut remplacée par un mélange de curiosité et de perplexité. Elle s’assit sur la couverture, croisa les jambes et posa ses mains dessus.

— D’accord racontes moi.

— Un instant, il faut que je me rappelle.

Le danseur se plongea dans ses souvenirs, dans un lieu où les nuages s’accrochaient désespérément à la montagne, un monde de brume perpétuelle. Il était à nouveau au plus profond de cet univers monochrome, observant un paysage fait de brouillard. Non pas un paysage maquillé par le brouillard, mais un décor uniquement constitué par les différentes couches de brume, dessiné par les contrastes de luminosité, d’opacité et de blancheur de ces voiles en suspension dans l’air. 

A la limite de son champ de vision, il apercevait des silhouettes noires à l’allure biscornue, en partie rongées par la brume. Elles avaient de larges têtes rondes, certaines avec des trompes rigides, d’autres de gros ventres cylindriques. Et au-delà du voile nuageux, Marco savait qu’il y en avait d’autres, ceux de la bande de Tyco.

Aucune chance de s’échapper.

En face de lui, un homme était beaucoup mieux défini. Grand, très mince, il portait un gilet bien ajusté, un pantalon de lin noir et un chapeau à larges bords d’où pendaient plusieurs petits pompons rouges. 

Tyco Bracco, danseur et chef de bande.

L’homme gardait la tête penchée, le visage dissimulé sous son grand chapeau, et avança lentement. Chacun de ses gestes étaient étudiés, chaque pas claquait contre la pierre dans un bruit métallique.

A cinq pas de Marco, il s'arrêta en faisant claquer ses talons l’un contre l’autre. 

Il releva lentement la tête, puis d’une pichenette, redressa le bord de son chapeau pour pouvoir fixer Marco dans les yeux.

Son visage était anguleux, dur, mal rasé. Ses traits tirés, ses paupières fatiguées. Seuls ses yeux, d’un bleu profond d’une grande pureté, avaient quelque chose de doux, de beau.

— C’est la fin de la route cette fois faux frère…, dit-il d’une voix rauque.

Marco ne répondit rien, fixant l’homme sans ciller.

— T’auras fait un foutu de chemin, faut dire… T’es presque une légende ! Je ne pouvais pas passer à côté de l’occasion de danser avec toi.

— Si je peux te faire plaisir…

Tyco rit, un rire forcé : 

— T’inquiètes pas, t’es recherché mort ou vif, mais je préfère vif. T’imagines le truc, dit-il en écartant les bras, moi qui te ramène vivant à la Nova ! Toi la fausse étoile !!!

Il rit à nouveau : 

— C’était quoi ton petit nom déjà ?

— Du Berger…

— Ah oui ! Le danseur étoile Du Berger !!! L’étoile du soir ! Celui qui voulait briller devant tout le monde pour cacher sa véritable nature…

Marco se racla la gorge et cracha au sol. A cause du vent, le projectile suivit une trajectoire sinueuse avant d’atteindre la rocaille. Le danseur renégat nota l’information soigneusement.

— Dis moi, dit-il en desserrant à peine les lèvres, on danse ou on cause ? 

Tyco tapa dans ses mains et sourit comme un dément : 

— Eh t’as raison, place au show ! Tu as une musique préférée pour ta dernière danse ?

Marco fit claquer sa langue : 

— Pas une chanson paillarde en tout cas…

Le visage de son adversaire se froissa, son sourire disparut pour laisser place à une grimace de colère profonde : 

— Ce n’était pas…, il s’arrêta brusquement en pleine phrase et éclata de rire, tu m’auras pas comme ça traître… Tu as remarqué ? Ici le vent souffle fort, avec la falaise pas loin, je ne jouerais pas au pied tendre si j’étais toi… 

— J’ai remarqué, ne t’inquiètes pas. Je te ferais mordre la poussière quand même.

— T’as les chevilles qui enflent le dandy… Place à la musique alors… Numéro 5 !! hurla-t-il en claquant des doigts. Les silhouettes sombres s’agitèrent et la musique démarra, une musique rythmée, faite de percussions et de cuivres, une musique joyeuse, frénétique, piquante.

— Par chez moi, c’est la musique qu’on joue le jour de la fête des morts, et on danse jusqu’à ce que nos jambes lâchent ou que les musiciens en perdent le souffle. Ca te convient ?

Marco ne répondit pas, il fléchit les genoux, se coula dans le vent et…

Non ce n’était pas à ce moment-là qu’il fallait débuter son histoire. Il repartit en arrière, réinvestit son corps. Devant ses yeux, quelqu’un claquait des doigts en l’appelant par son prénom.

— Ouhou !! Marco tu es là ? Ouhou !!! Ici la base, major Marco nous recevez-vous ? Combien est-ce que j’ai de doigts ?

Le danseur repoussa brusquement la main qui lui désignait le chiffre trois.

— C’est bon, c’est bon je suis là… Je cherchais juste à me rappeler les événements comme il faut, à m’imprégner de l’ambiance… Par contre je te préviens ça va être un peu long.

— J’ai assisté à un certain nombre de congrès scientifiques tu sais… Écouter des explications pendant des heures, je maîtrise.

Le danseur hocha la tête avec un air de pitié pour la jeune femme.

— Alors c’est parti pour un tour…

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Camille Octavie
Posté le 21/08/2025
Bonjour :D

Je trouve que tu prends juste suffisamment de temps pour ré-introduire tes personnages en ce début de deuxième livre. Le flash-back permet aussi de poser les prémices de peut-être l'intrigue de ce tome ?

Je retrouve avec plaisir le Morse et son équipage haut en couleurs (et en glycémie) et j'ai hâte de savoir comment ils sont arrivés là et surtout ce qu'ils vont faire ensuite.
Plume de Poney
Posté le 21/08/2025
Salut!

Oui le flash back s'inscrit complétement dans ce que va raconter ce tome, ou au moins donner le ton ambiance western/monde perdu. Donc on va parler du passé et à peine de l'avenir (et donc très peu du Morse mais beaucoup de Marco).

Honnêtement je ne sais pas si c'est bien de faire ça comme ça, si ça vaut la peine tout ça, mais j'ai déjà écrit des trucs alors je partage ce que j'ai. Et il y a quand même des éléments que je voudrais introduire qui ne sont pas censés être anodin pour la Grande Histoire \o/

Et puis il y a un train des nuages quand même...

Merci pour ton retour!
Camille Octavie
Posté le 21/08/2025
*_* Je suis comme Gaelyn, je veux tout disséquer
Plume de Poney
Posté le 21/08/2025
Tu auras des infos sur cette merveille de la technologie féérique, ne t'inquiètes point!
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