Chapitre I - Où Hyriel est jugé par un vil sieur en rouge (1/3)

Notes de l’auteur : [Version mise à jour le 08/11/2022 après les premiers commentaires. Merci pour vos lectures et nous vous souhaitons, à vous qui arrivez, bon chemin du repentir ~]

« Nous aurions ordonné qu’il serait établi des Hôpitaux dans toutes
les villes de notre Royaume, pour y enfermer les pauvres mendiants,
les faire instruire à la piété et les divertir du libertinage
 »

Déclaration du Roi, portant règlement pour
l’Hôpital général de Toulouse, 1681

 

« Laisse-moi te dire que mon passé ressemble aux événements
d’aujourd’hui, plein de monstres et d’horreurs
que personne ne veut entendre. »

Madeline Miller, Circé

oOo

Le petit tribunal de La Barthe faisait salle comble. Cinq brigades missionnées en renfort aidaient à ceinturer une foule particulièrement nombreuse, bavarde et houleuse. Ce n’était – Dieu merci – pas tous les quatre matins qu’il fallait canaliser tant de campagnards venus des environs en plus des curieux du hameau. L’éternel succès d’un procès pour sorcellerie se donnait une fois encore à voir, à ouïr. Des semaines qu’on en parlait à travers le diocèse ! Les monitoires* prononcés en chaire avaient mandé quiconque détenait une information importante. Ces témoins se massaient là, apostrophés, alpagués, protégés tant bien que mal par les lanciers.

Le clair-obscur de la fin du jour quadrillait les boiseries. Les ombres projetées par les croisées des fenêtres barraient les centaines de visages agités. Sous les regards des statues de Justice érigées aux quatre coins de la Chambre, on remuait, on pointait l’accusé, on commentait le long des gradins. Le parquet gémissait sous les sabots. Au gré des mouvements pressés pour discerner au mieux la Cour et l’inculpé, les bancs craquaient, membres d’un corps usé par tous ces jugements que les ans avaient vus là se succéder.

La forêt des robes rouges et noires venait de réapparaître derrière les pupitres après délibération. Sur la sellette, en contrebas de leurs rigides silhouettes, point central vers lequel convergeait l’immense canevas que traçaient les ombres portées : l’homme. Des épaules charpentées, mais voûtées par des semaines de cachot et de tourments. Des jambes rachitiques serrées dans des attelles de fortune, tandis qu’une paire de béquilles reposait sur le côté. Le dos d’un habit usé et une épaisse chevelure brune en désordre, c’était là tout ce que pouvait voir le public derrière lui. Il releva la tête ; on devina son regard haut venant affronter celui de ses juges alors que l’un d’eux se préparait à proclamer le verdict. Ce simple geste eut, pour les spectateurs les plus investis, l’allure d’un vent mauvais soufflant son impudence. Il généra d’autres ruades encore parmi l’assistance. Un vieux grommela dans sa barbe. Une voisine se signa. Il s’envola de-ci de-là des :

— Qu’ils le fassent donc rôtir ! Et qu’on dorme boudiu d’nouveau en paix !

— Y f’rait mieux d’avoir peur de l’Enfer que d’jouer son fiérot, dia !

— Chien d’poisonneux, à mort !

Les brigadiers calmèrent la foule. Une perruque blanche édicta enfin :

— Par la grâce de Dieu, remis à la Cour le procès criminel constitué par le bailli ; vu l’accusé, ici déclaré coupable de sorcellerie, de déloyale concurrence à la médecine, d’usage de fausse identité, de vagabonage** et trouble à l’ordre public : nous, Parlement venu siéger à La Barthe dans le cadre de la présente affaire, prononçons la sentence ci-après. Ledit Hyriel, sans famille connue, bénéficie de la clémence de la Cour, prête, avec l’aval de l’Église, à œuvrer au repentir de son âme. Condamnons icelui, ce lundi vingt-neuf décembre de l’An de Grâce 1664, à l’enfermement entre les murs de l’Hôpital général le plus proche, pour le restant des jours qu’il plaira au Créateur de lui accorder. Nous avons dit. Charge au bailli de faire publier et exécuter le présent arrêt. La séance est levée.

Le marteau résonna dans la salle, dans les oreilles d’Hyriel. La frappe claqua contre son crâne devenu enclume. Le condamné tressaillit, comme à chaque fois qu’un son trop soudain le perçait. Éreinté, il peinait à intégrer que cette grave logorrhée judiciaire mettait à elle seule un terme à des jours et des jours d’agonie, celle de l’attente incertaine – un supplice qui valait bien la noyade ou le fer rouge. Sa conscience commençait à admettre qu’enfin, elle cesserait d’étouffer, balancée tel un pendule entre un maigre espoir de survie et la terreur d’une exécution. Hyriel comprima ses mains moites tandis que bourdonnaient autour de lui les mécontents de la sanction qui venait d’être fixée. Des poings cognaient les rambardes, des talons bottaient le plancher, des huées tombaient comme grêle le long des gradins. Il fallut un rappel à l’ordre, des apostrophes militaires et quelques poussées de lance pour tasser la colère.

— C’est beaucoup trop clément ! récrimina une dernière voix.

Hyriel les ignora, ces déçus qui auraient préféré le voir mort. Il laissa derrière son dos s’assourdir les remous du parterre : la pesanteur du spectacle se diluait sous l’effet du soulagement relatif qu’apportait la sentence. Cela avait mis le temps, mais à présent il apprivoisait l’information. Sa tension redescendit. Il échappait au bûcher ou au fouet. Cependant, il troquait une prison pour une autre. L’Hôpital général n’était en effet pas renommé pour offrir une grande liberté et, de toute manière, il y était condamné à perpétuité.

Hyriel prit soin d’adresser un bref regard reconnaissant à ceux à qui il devait de rester en vie – quelques courageux témoins à décharge venus déposer pour lui – puis tout s’enchaîna rapidement. Le départ des magistrats, la dispersion du public qui n’avait pas fini de bruire, l’encerclement du captif ramené manu militari à l’ombre de son cachot pour y préparer son transfert. La soldatesque dut empêcher qui que ce fût d’approcher pour lui parler. Hyriel contempla avec un air absent ces quatre murs contre lesquels, au cours des dernières semaines, il avait parfois frappé… quand bien même la plupart du temps, il s’était contenté de ne les occuper que de corps, adossé sans âme, laissant celle-ci flâner dans les bois au gré d’un rêve. Les pelures à ses paumes et le pus à ses ongles cassés gardaient mémoire de ses moments de désespoir. Sa geôle, désormais, achevait de lui apparaître étrangère. Il se préparait à la quitter bientôt comme on quitte une nuisible compagnie.

Ces Honneurs croyaient que d’ici peu, le calme reviendrait sur la campagne : le sorcier vagabond disparaîtrait, destiné à appartenir aux registres de l’Hôpital général. Que l’affaire classée allait s’éteindre dans les esprits aussi vite que s’y étaient allumées la peur du Diable pour les uns, la tentation de s’acoquiner avec cet être maléfique pour les autres. Un brin de malice qui renaissait dans les idées du condamné le poussait à espérer qu’au contraire, sa réputation pleine de mystère lui survivrait pour continuer de taquiner cette Justice si sûre d’elle. Et peu lui importait à l’avenir que cette renommée fût bonne ou mauvaise, réelle ou fictive : seule comptait la légende.

oOo

Après une dernière nuit au fond de sa cellule glaciale, Hyriel fut assis dans une charrette et menotté, prêt à partir vers son enfermement perpétuel. Il s’était laissé charger sans histoires. À quoi bon résister ? Cela ne ferait qu’empirer les choses et, pour l’heure, il n’en avait pas la hardiesse. Trop de vieilles fêlures le long de ses os. Trop de fatigue accumulée par ses muscles engourdis. Trop de nuits blanches dans le bleu de ses cernes. Et ses poumons froissés en tous sens par les supplices lui donnaient le souffle court. Il se savait incapable de lutter contre les soldats, alors au moins pouvait-il s’éviter de énièmes coups en présence des badauds amassés autour du véhicule. Un cordon de gardes veillait à ce que le convoi quittât sans remous le giron du hameau, pour s’engager sur les routes blanchies qui allaient le mener à la bonne ville de Toulouse.

Une demi-journée de cahots, de boue chuintante sous les roues, de lorgnades jetées à l’enchaîné comme à un de ces pestiférés qu’heureusement on croisait bien moins souvent depuis la dernière vague, dix ans en arrière. Chacun de ces examens hostiles descendait avec peine jusqu’aux tripes d’Hyriel, à la manière d’une glaire trop douloureuse dans sa gorge si sèche. Il puisait néanmoins en lui assez de ténacité pour les avaler, à force de se répéter que cette fois-ci, au moins, c’était une simple carriole qui le conduisait et non pas la cage à bestiaux utilisée au moment de son arrestation. Quel luxe, sourit-il in petto, on lui faisait la fleur de le voiturer !

Le froid de décembre était sévère à darder les peaux jusqu’aux os. Gadoue et neige flasque gisaient dans les creusets le long des sentiers de campagne. Ciel livide, rares voyageurs, arbres dépenaillés s’y reflétaient en fragments éclatés. Jusqu’à ce que le chariot vînt y brinquebaler de tout son poids pour laisser de profondes tranchées au fil de son chemin.

En silence, le petit détachement de soldats emmitouflés, leur prisonnier grelottant et la voiture de Justice traversèrent le bout de nature entre La Barthe et les remparts de la grande cité. Les vastes forêts des environs, chères au cœur d’Hyriel, se retiraient à sa vue. Les yeux dans le vague, un triste soupir lui échappa. Il ne les admirerait sans doute plus jamais, elles qui l’avaient pourtant hébergé tant de fois. La gorge nouée, il leur accorda un dernier regard. Un adieu.

Enfin, avec l’entrée dans la ville aux briques foraines, les secousses du pavé prirent le relais. Une traînée de bourgeois égrena à chaque coin de rue son lot de chuchotis curieux, affligés ou inquisiteurs. Hyriel, las, résigné, s’efforçait d’y répondre par l’indifférence. Ce moment devait finir par arriver, le guérisseur en avait conscience depuis longtemps, et il pouvait déjà se vanter d’avoir repoussé l’échéance de six bonnes années. Malgré tout, certains de ces coups d’œil de la part de Sieur ou Dame de Tout-Venant faisaient mal. Il en avait secouru tant de semblables à travers la campagne ; si ceux-là avaient eu besoin de ses services, ils l’auraient jugé bien différemment. Ils auraient oublié la sorcellerie et les diableries qu’on lui lançait à tout va. À présent, ils ne voyaient que cela.

_______________________________
* Sommation faite aux fidèles, par la voix des autorités ecclésiastiques, d’aller renseigner la justice dans le cadre d’un procès criminel sous l’Ancien Régime.
** Orthographe d’époque. « Vagabondage » n'est attesté qu'à partir de 1767.

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Paul Genêt
Posté le 06/02/2024
Je trouve toujours très fertile l'idée de renouveler la langue académique en la croisant avec des formes plus vivantes du langage, ici un français moins corseté qu'il ne l'est aujourd'hui, contrairement à l'idée fausse qu'on pourrait se faire du français classique. Je pense néanmoins qu'on pourrait davantage mêler la syntaxe du XVIIème au lexique contemporain. Cela dit, je comprends qu'il faille aussi penser à la lisibilité du récit. Au-delà de cet aspect lié au style, j'aime beaucoup ce début et je rejoins les autres commentateurs qui insistent sur la qualité de l'écriture. Je trouve intéressante l'idée d'évoquer la crainte d'un verdict de mort mais je crois qu'il aurait été plus percutant de faire intervenir la description de cette peur (et d'en développer la description) avant l'énoncé dudit verdict. Je suppose que c'est un choix de ne pas adopter le point de vue d'Hyriel avant mais, en tant que lecteur, je trouve cela un peu frustrant. Je pense, dans un tout autre contexte, que le début d'Un Condamné à mort s'est échappé de Bresson est extraordinaire de ce point de vue, quand Fontaine dit, au moment où il arrive à la prison Montluc, qu'il s'est habitué à l'idée de la mort et qu'il aurait préféré une exécution immédiate plutôt que l'attente. Toutefois, cela n'enlève rien à la force de ce premier chapitre et à l'intérêt qu'il suscite.
JeannieC.
Posté le 07/02/2024
Salutations !

Ravies de te retrouver par ici et tes impressions sur cet incipit nous font très plaisir (point de "nous de majesté" ! Je m'exprime au nom d'Helasabeth et moi-même après que je partage à ma camarade de plume les commentaires).

C'est très juste ce que tu dis - une part volontiers baroquisante de nous deux aurait poussé les décalages de langues et raffinements syntaxiques encore plus loin... mais nous souhaitons un roman qui reste large public tout en ayant une certaine exigence de plume. Et nous sommes bien d'accord avec toi, on se fait une si triste image du français ancien ! Il est infiniment plus joueur que beaucoup de gens ne le croient et quelque part, je trouve pas mal de livres contemporains bien plus "sages" stylistiquement que des ouvrages du XVIIe siècle ou certaines œuvres des XIXe et début XXe.

Ah et quant au verdict, oui on voit très bien ce que tu veux dire autour de cette "perte". Il nous a fallu faire un choix, et on a opté pour un resserrement de la focale progressif vers Hyriel, avec ce côté théâtral d'introduire le lecteur à l'intimité du personnage après seulement le verdict et le retentissement du maillet - presque comme les coups de canne sur les planches du théâtre vu que c'est un thème qui va parcourir le roman : les masques, la fausseté, l'hypocrisie au sens commun et étymologique. Puis effet de zoom vu que notre narration est davantage omnisciente et baladeuse qu'uniquement rivée à Hyriel.
Mais oui, je comprends complètement cette brève frustration. Cela dit, Hyriel ne va pas manquer d'occasion d'angoisser par la suite ahah !

Je ne connais pas "Un Condamné à mort s'est échappé" - j'en prends bonne note ! J'apprécie assez fort les livres et films autour de ce genre de thèmes - condamnations, enfermements... - dont certains d'ailleurs ont inspiré ce roman comme le célèbre "Vol au-dessus d'un nid de coucous".
Merci encore pour ta lecture aussi fine qu'enthousiaste ! Cela fait vraiment plaisir. On espère que la suite des mésaventures d'Hyriel te plaire.

Et quant à moi je ne manquerai pas très prochainement de me rendre du côté de tes textes ! Un recueil, des vers, et le tout introduit par un extrait de Cyrano, je ne peux que dire oui !
À bientôt, donc !
JeannieC.
Posté le 07/02/2024
*te plaira
Saintloup
Posté le 25/10/2023
Bonjour !
Je prends enfin le temps de commenter ce début. Il se trouve que je l'ai lu il y a un moment (mais je n'étais pas allé plus loin dans l'histoire) et j'ai une petite anecdote à raconter à ce sujet. À l'époque, j'avais longuement discuté de cet incipit avec un ami. Comme moi, il avait reconnu la maîtrise du style et salué la richesse du vocabulaire, mais nous avions tiré du chapitre des impressions complètement différentes. Lui avait jugé l'ambiance très sombre et sérieuse tandis que j'avais trouvé dans le ton quelque chose de burlesque, ou en tout cas d'ironique. Finalement, peut-être ces deux aspects cohabitent-ils, le décalage entre eux rendant le texte d'autant plus grinçant !
JeannieC.
Posté le 26/10/2023
Salutations, Saint Loup !

Nous sommes ravies de te croiser sur ces étonnants chemins ! Pas de "nous de majesté" rassure-toi, je me fais juste la voix de ma co-autrice et moi pour te remercier et te répondre.

Comme tu l'as très bien senti, vous avez tous les deux raison dans le sens où le parti-pris quelque baroque est assumé : d'un côté des passages véritablement obscurs et sérieux... et de l'autre une tonalité volontiers décalée, frôlant le loufoque.

On souhaite une tonalité un peu à la "La Vie est belle", avec une teinte d'humour sur des sujets pourtant lourds, l'incarcération, la violence face aux marginaux. D'ailleurs j'y pense mais ce n'est sans doute pas pour rien que Shakespeare compte parmi mes plumes favorites, avec ces grands écarts qu'il joue entre des moments qui n'ont rien à envier à de la tragédie, et des scènes bien plus drolatiques.

En tout cas, ça nous touche que ce texte suscite ce genre de discussions - et nous sommes très contentes de lire que ton ami et toi ayez apprécié le travail stylistique.

Merci encore !
On espère que la suite de ces chemins te plaira. À bientôt !
Carmen
Posté le 23/05/2023
Bonjour !

Enfin je me lance dans la lecture de votre roman, et que de bonnes surprises ! Je vous dirais que le choix de vos titres et de la couverture donne déjà un aperçu assez juste de l'atmosphère que j'ai ressentie à la lecture de ce premier chapitre. Mais alors, d'un point de vue littéraire, qu'est-ce je vous admire ! La spécificité du vocabulaire, des tournures et des nuances que vous employez, c'est du pur plaisir.

"Ces témoins se massaient là, apostrophés, alpagués, protégés tant bien que mal par les lanciers."
Echo évident à ta voix poétique, Jeannie, on retrouve par moment les jeux de rythme et de sonorités qui ne manque pas de nous plonger davantage dans l'ambiance littéraire de l'époque.

"Le clair-obscur de la fin du jour tapissait les boiseries et quadrillait le parterre. Les ombres projetées par les croisées des fenêtres barraient les centaines de visages agités."
Je souhaitais juste relever cette phrase car j'adore l'image que vous créez ici, des jeux de lumières et de nombreux personnages, une description très "vitraillée", c'était très joli. Oh et bien sûr dans cette même veine :
"....point central vers lequel convergeait l'immense canevas que traçaient les ombres portées : l’homme." L'effet de rupture qui mimique le mouvement de la vision, impressionnant.

Enfin bref, un roman sur le Moyen-Âge digne de ce nom ! Qui sort (enfin) des romans de fantaisie d'Europe médiévale, des histoires de royauté mais qui s'empare d'éléments centraux de l'époque (beaucoup de personnes l'ont dit, les chasses aux sorcières, le fond d'inquisition, les hôpitaux..) Je trouve que l'esthétique est très réussie, autour d'images "dures" ou de personnages imparfaits : les jambes rachitiques, les ongles cassés pleins de pus, la boue, le patois, les exécutions... Et derrière tout cela un fond de sublime, de santé, de sorcellerie, de repentir, d'élévation !

Je ne sais pas si mes commentaires sont claires et pertinents mais en tout cas un très beau moment de lecture, merci beaucoup à toutes les deux, j'ai hâte de lire la suite <33
JeannieC.
Posté le 24/05/2023
Owww re-bonjour ! Comme je suis contente de te croiser par ici <3 Alors, je réponds seule aux commentaires, mais c'est évidemment au nom de nous deux - nous nous sommes entendues comme ça avec Helasabeth.

Du coup, un grand merci d'elle et de moi pour ta lecture - nous sommes ravies que tu aies apprécié cet incipit, cette ambiance et l'univers qui se dessinent te plaisent <3

Héhé ouiii, côté titre on cherchait quelque chose qui fasse à la fois "ancien" mais décalé. Idem pour nos titres de chapitres, on a repris la formule des titres à la Rabelais sur le mode "Où il se passe bla bla" x) Quant à la couverture, merci là aussi pour ton retour - je l'ai dessinée il y a un an et demi maintenant quand on a commencé à poster notre roman sur PA.

Ah je te rejoins pour les romans d'époque ! Cela me gonfle assez fortement de livre 20 000 fois le même type d'histoire, sois de la fantasy, soit des trucs de royauté / noblesse etc. Helasabeth et moi voulions explorer un tout autre pan du XVIIe siècle, bien loin de Versailles et des salons. xD Et pour ma part j'aime beaucoup écrire sur les cabossés, les pauvres, les marginaux ou simplement les travailleurs. Il y a une phrase de Zbigniew Herbert qui me touche énormément, il parle "d'écrire les peuples qui n'ont pas réussi".

C'est chouette aussi que tu aies été sensible à l'ambiance très clair-obscur et vitrail qu'on essaie d'installer dans ce roman <3 Bref, un grand merci ! Et nous espérons (haha, ça fait Nous de Majesté, mais je parle pour nous deux xD ) que les mésaventures d'Hyriel dans l'Hôpital te plairont <3
ClementNobrad
Posté le 28/02/2023
Bonjour,

J'ai beaucoup aimé cette introduction, très immersive, sur fond d'inquisition et de chasse aux sorcières. La vindicte populaire est bien retranscrite et mon cœur a directement eu de la peine pour ce pauvre malheureux. A la manière d'un John Coffey, dans la ligne verte, on sent que cet individu a voulu venir en aide à quelqu'un, mais que ses particularités l'ont condamné aux yeux de tous !

Bref que du bon, c'est prenant et on a envie de remonter le fil de tous ces mystères et découvrir ce qu'Hyriel a à nous raconter.

Bravo
JeannieC.
Posté le 28/02/2023
Bonjour !
Bienvenue à toi sur ces étonnants chemins <3

Je réponds en notre nom à toutes les deux, Helasabeth et moi te remercions pour ta lecture et tes enthousiastes impressions.

C'est très juste pour "La Ligne verte" - qui fait d'ailleurs complètement partie de nos inspirations pour ce roman.

Ravies que l'immersion ait su t'embarquer - et que le personnage d'Hyriel t'ait donné ces sentiments.
On espère que la suite continuera de te plaire !
Isapass
Posté le 14/11/2022
Je n'ai pas lu le résumé et ne savais donc pas du tout à quoi m'attendre. Très heureuse surprise ! J'aime cette accroche sur le procès, l'ambiance de haine facile à l'encontre de plus malheureux que soi et de la différence.
Et j'aime beaucoup cette langue très riche qui en laisse plein la bouche (tout en restant très agréable à lire) et qui plonge tout de suite dans l'ambiance.
Je poursuis volontiers !
JeannieC.
Posté le 16/11/2022
Helloooow !
Ravies de te croiser ici, Isapass <3 (je réponds au nom de Helasabeth et moi ^^ )

Nous sommes très contentes que tu accroches à cette ambiance de sorcellerie et de bouc-émissaire. Merci également pour tes retours très enthousiastes concernant le style - que nous tentons de rendre immersif sans pour autant faire vieillot ahah.
Liné
Posté le 14/11/2022
Hé ben, un vrai régal ce premier chapitre !

La plume est particulièrement belle. On se sent à cheval entre "l'époque" et le maintenant, comme un pont linguistiques entre les deux styles. L'énoncé du procès-criminel est particulièrement fort, j'imagine que c'est inspiré de vrais documents historiques ?

Ces effets de langue sont doublement efficaces : non seulement c'est beau, quasi du travail d’orfèvrerie, et en plus ça nous permet de visualiser le décor alors même qu'il y a peu de descriptions (du coup je sens qu'on gagne en immersion et en fluidité).

On ressent bien toute la violence, ou en tout cas la conception de la justice il y a quelques siècles : la mort, le cachot et la torture, youpi. On ne sait pas encore pourquoi Hydriel est condamné, exactement. Mais comme on ne connait pas (encore) les détails et qu'il est question de sorcellerie, pour l'instant je suis en grande empathie avec lui.

Ah, et cette citation d'intro... ignoble !

A très vite pour la suite !
JeannieC.
Posté le 16/11/2022
Hello, Liné ! =D

Helasabeth et moi sommes ravies de te trouver sur nos étonnants chemins. Et comme je le disais sur Discord, je suis d'autant plus touchée par tes mots que ta plume compte parmi mes préférées de PA *_*

La sentence est effectivement inspirée de documents judiciaires d'époque, que j'ai pu consulter. Et cette idée de rencontre entre la langue classique et une certaine modernité, ça nous fait particulièrement plaisir (je dis "nous", oui je réponds au nom d'Helasabeth et moi, point de "nous" de Majesté ahah).
Même chose pour la citation en introduction : véritablement trouvée dans un édit sur la fondation des Hôpitaux généraux. C'est sidérant, bien d'accord avec toi. Et dire qu'il y a encore de nos jours ce genre de mentalité à base de "les pauvres sont fainéants / les chômeurs sont des profiteurs etc"... Sacrée archéologie du sujet de la pauvreté à faire à travers l'Histoire.

Merci beaucoup pour ta lecture et ton enthousiasme !
MildredWilkins
Posté le 13/11/2022
Hello !

Quelle superbe histoire que vous nous avez posté. J'aime énormément les introductions, quand le cadre est véritable posé et qu'on sait à quoi s'en tenir. Je me souviens des nombreux romans que j'ai parcouru et dès la deuxième page je me disais "punaise, j'y comprends rien", et là ce n'est pas le cas !

On ressens un véritable travail de recherches qui fait plaisir à lire, vous savez de quoi vous parlez et ça c'est top. Il y a de belles images que nous sont dépeintes.

Il me manque (sans avoir lu la suite pour le moment) des questionnements que je pourrais le poser, qui me donneraient envie de tourner la page (cliquer sur la flèche) de suite :)
JeannieC.
Posté le 13/11/2022
Coucou !
Merci pour ta lecture et tes impressions =) Et ravies alors de ne pas avoir produit un roman d'époque qui largue au bout de la deuxième page ahah.
Toujours un juste milieu à trouver entre l'immersion dans l'époque et la compréhension ~
Bonne soirée !
Nanouchka
Posté le 08/11/2022
◊ Le personnage m'a semblé attachant et intrigant. J'aime bien qu'il ne soit plus dans la provocation inutile mais qu'il ait encore de la colère en lui. Et que ce soit un guérisseur, bien sûr.
◊ Ce prologue constitue une bonne mise en place, mais à l'instinct, je ne suis pas convaincue que tu en aies besoin — après, c'est difficile à dire sans avoir lu la suite, donc je verrai. J'ai le sentiment que tu te prives de questions qu'on pourrait se poser à la suite de "pourquoi est-il arrivé là", "qui est-il".
◊ "Il n’accorda donc que de brefs regards, plutôt simples" -> Qu'est-ce qu'un regard simple ?
JeannieC.
Posté le 08/11/2022
Bonjour Nanouchka,
Merci beaucoup pour ta lecture ! Helasabeth et moi - oui, nous sommes deux à écrire ce roman, je réponds en notre nom commun - sommes contentes que tu aies apprécié l'ambiance.
Nous avons préféré prendre le temps de poser un peu l'atmosphère et le personnage d'Hyriel avant de le faire véritablement rentrer dans l'Hôpital général. Mais oui, on comprend tout à fait ton point de vue - à voir. Pour ce qui est des questionnements sur les détails qui ont amené Hyriel devant les juges, le roman révélera tout ça petit à petit ;)
Bien vu pour les "brefs regards" ! En effet, "simples" reste assez flou, on voulait dire que c'est un regard neutre et non appuyé. On va reprendre ce petit détail.
Ravies en tout cas que tu te soies attachée au protagoniste. Nous espérons que la suite te plaira. :)
Bonne soirée !
Contesse
Posté le 07/11/2022
Hello vous deux !
Comme promis à Jeannie, me voici enfin sur cette histoire que j'ai dans ma PAL depuis... oh, trop longtemps ^^

Ce fut un bonheur de découvrir cette histoire, vraiment ! Pour tout le monde je crois, et encore plus pour moi qui suis spécialiste de la peine en particulier, et de la réclusion à perpétuité par la même occasion ! Votre histoire m'offre une splendide occasion de me replonger à nouveau dans ma passion, et dans son histoire que je connais bien et qui me fascine.
Je vois tout le travail de recherches historiques et juridiques que vous avez pu faire et ça me fait sourire tant ça me fait plaisir !
Je sens déjà que votre intrigue et votre univers qui tournent autour de la peine, de la liberté (de la folie peut-être ?) et du repentir (ouais j'ai bien lu le titre vous avez vu xD) vont me passionner !

Hâte de découvrir la suite, à tout bientôt ;)
JeannieC.
Posté le 08/11/2022
Coucou Contesse !

Hela et moi - je réponds au nom de nous deux - sommes heureuses de te croiser par ici <3 Et d'autant plus touchées par tes compliments, du fait que tu connais très bien apparemment cette période et ce sujet. Si tu trouves dans notre roman de quoi replonger dans ces thématiques qui te sont chères, alors tu nous en voies ravies :D

En effet, le roman va traiter de l'emprisonnement / liberté, un peu de la folie, mais aussi et surtout des thématiques du masque, de la théâtralité, de la religion. Et également de la résilience - l'imagination, l'humanité et l'humour pour survivre dans la rudesse quotidienne.
Haha, on voit ça oui pour le repentir, tu as étonnamment bien cheminé vers notre titre :-P

Encore merci et à tout bientôt !
Louison-
Posté le 29/10/2022
Coucou !

Je viens vous découvrir avec les HO et c'est en vrai plaisir d'enfin plonger mon nez dans votre histoire *-* Ca fait longtemps que je la vois passer sur PA et à chaque fois je me suis retrouvée à lire d'autres plumes mais voilà c'est l'occasion de vous lire et je suis si peu déçue <3 Déjà que les thématiques (incarcération, la justice, et tout le reste qui découle de votre résumé) me parlent archi, là je me suis laissée entraîner par votre plume riche et précise. On sent que vous maitrisez votre sujet et ça fait du bien de se lancer dans une histoire dont on sent toutes les subtilités dès les premiers paragraphes. Donc voilà, ce début est un grand wow pour moi !
Hyriel (si joli prénom, de même que Estienne hihi) m'a l'air très calme comme ça, mais rempli de souffrances intérieures, doublé d'un sentiment de résignation, j'ai hâte de voir comment vous avez exploré son intériorité.

Je poursuis ma lecture avec grand plaisir :D
JeannieC.
Posté le 30/10/2022
Hey coucouuuu !
Comme nous sommes contentes de te croiser sur nos étonnants chemins. À plus forte raison après t'avoir lue - et être émerveillée par son style <3 Comment dire que venant de toi qui as cette plume magique, ces compliments nous touchent tout particulièrement ~
(Je réponds au nom de Helasabeth et moi, elle s'associe à mes messages évidemment)
Héhé, j'ai cru comprendre en effet que nous partagions un goût pour des thématiques comme la marginalité, la justice, l'enfermement... mais avec cette approche par la poésie et un fond d'humour :3
Quant à Hyriel, en effet c'est un homme renfermé et peu enclin à laisser paraître ses émotions - ou alors il les dissimule derrière l'insolence et le cynisme. Mais comme tu le dis très justement, sous cette façade il y a de la souffrance. C'est quelqu'un d'assez écorché, et qui l'a tellement été au fil de sa vie qu'il en est presque résigné au moins en apparence.
JeannieC.
Posté le 30/10/2022
*"émerveillée par ton style" je voulais dire, oops xD
Baladine
Posté le 24/10/2022
Quel plaisir de vous lire ! J'aime beaucoup ce style teinté d'un français d'époque, qui contribue à recréer l'ambiance. Il n'y a rien d'évident à écrire un roman historique, et vous le faites avec une virtuosité experte ! Le personnage se fait légèrement attendre et éveille l'intérêt du lecteur par tout ce qui est dit de lui, et tout ce qu'on ne sait pas.
J'aime beaucoup l'image et les sonorités : "Le froid de décembre était sévère à darder les peaux jusqu’aux os."
Bref, très chouette début ! Bravo à vous deux!
JeannieC.
Posté le 25/10/2022
Bonsoir, Claire ! Comme je suis contente de te croiser par ici ! Je réponds en notre nom à toutes les deux, Helasabeth et moi te remercions pour ta lecture.
Nous confirmons, pas simple le roman historique - cela demande pas mal de recherche et un gros sens de la précisions. Aussi sommes-nous ravies que tu trouves ce soin de l'ambiance et du vocabulaire dans notre texte !
Quant à Hyriel, il est en effet totalement silencieux dans cette première section - présent mais absent à la fois. Il décroche sa première phrase dans la prochaine section, dès son arrivée dans l'Hôpital.
Encore merci et nous espérons que la suite te plaira.
A bientôt !
ZeGoldKat
Posté le 17/10/2022
Salut,
Je me suis laissé guider vers votre histoire par les suggestions aléatoires de PA et woah, là j’ai l’impression d’avoir mis la main sur un petit bijou, je le retourne comme ci comme ça pour m’imprégner, après quoi je le range au fond de mon sac avec déjà l’impatience d’y revenir.
C’est incroyable comme projet. Le thème, les personnages. J’ai adhéré dès le résumé.
Ensuite votre plume est un délice. On sent le travail derrière, la documentation, le cisèlement des phrases, l’atmosphère. J’ai direct plongé dans cette salle de tribunal, on s’y croirait. J’ai eu l’impression de me ré-immrger des grands romans d’époque, genre Ken Follett, Dumas, Teulé, Robert Lindon. Vous nous semez en plus plein de petits détails d'un réalisme à retourner le foie, les ongles cassés, le pus, la boue des routes, yeeeerk !
J'ai aimé le moment où la focalisation glisse en finesse vers Hyiel et j’ai très vite eu la connexion avec lui. Sans le connaître encore bien, quelque chose se passe. Sa vulnérabilité est palpable, à cette place de bête de foire. Dans sa fragilité néanmoins on le voit garder un fond de vaillance. On ne peut que craindre pour lui : comment sa dignité va-t-elle réussir à tenir le coup dans cet asile où on l’emmène ? Je redoute déjà les épreuves qui l’attendent. Bref, un héros très humain, dont on devine le bon cœur et le courage vue sa profession de soigneur. Je lui trouve aussi un sympathique petit goût pour la représentation et la provoc’, je pense au moment où il espère que les gens vont garder une légende (vraie ou fausse) de lui. Tout ça en fait un personnage avec des jolies nuances. C’est comme si je venais de rencontrer un pote et là je m’inquiète pour lui.
Beaucoup de questions sans réponses (la nature exacte de ses « crimes » ? L’histoire qui l’a conduit dans ce guêpier) mais je ne doute pas qu’on va découvrir le passé d’Hyriel au fil du récit. Pour l’instant, l’essentiel est là : j’ai grave envie de le soutenir.
Pour ce que je disais plus haut, je sens que ce roman va avoir quelque chose d’unique. Je n’avais jamais entendu parler de ce volet de l’histoire, c’est tellement cool de voir des textes aborder des univers qui nous emmènent loin des trucs archi connus ! Avec une écriture aussi qualitative et un personnage principal qui sort des cadres.
Bravo à vous deux quoi (si j’ai bien compris vous co-écrivez ? Ça doit être incroyable comme expérience !). J’ai hâte de repasser par là pour dévorer la suite de cette histoire.
JeannieC.
Posté le 17/10/2022
Wow, juste wow. De la part de Helasabeth et moi, un merci du fond du cœur pour ce magnifique retour.
Tu as tout à fait bien compris : nous coécrivons ce roman ;) Et c'est en effet une expérience très stimulante où on ne s'ennuie pas, où on peut compter sur l'autre et sa créativité. Bon, en revanche ça demande d'avoir une absolue confiance en la partenaire, beaucoup de franchise et de rigueur.
Tous ces petits détails que tu as relevé nous font plaisir et tu as vu juste : l'intention avec ce récit est de porter un peu l'attention sur des marginaux et de grands oubliés de l'Histoire. Voir certaines périodes par d'autres regards.
Merci également pour tes compliments à Hyriel... mais il faut qu'on te dise quelque chose à son sujet : c'est un gentil ours grognon et on me murmure dans l'oreillette qu'il a bougonné dans sa barbe au relevé de sa vulnérabilité :-p
Blague à part, c'est le personnage d'Helasabeth, et la proximité que tu as senti avec lui nous a touchées l'une et l'autre.
On espère que la suite te plaira !
Merci encore
Peridotite
Posté le 30/09/2022
Je viens de lire ton jdb et de découvrir ton premier chapitre. Malgré la présence de gros blocs de texte, je trouve l'écriture fluide. On sent Hydrel très calme, malgré sa condamnation, comme résolu à endurer son sort. Je me demande ce qui l'attend et j'ai hâte de lire la suite,
JeannieC.
Posté le 02/10/2022
Hellow !
Helasabeth et moi te remercions pour ta lecture <3 Et nous sommes contentes que tu apprécies ce début. Très descriptif en effet, mais tant mieux si le rythme y est quand même ^^ Quant à Hyriel, il est plutôt résilient oui mais ce ne sera pas vraiment un prisonnier modèle on va dire -
A une prochaine ! :D
Feydra
Posté le 24/09/2022
Je suis admirative de votre écriture. Ce premier chapitre nous fait entrer dans le roman avec grâce. Je trouve vos mots bien choisis, les phrases bien construites. Vous avez su recréer l'ambiance du XVIIe siècle . Votre texte a une qualité de réalisme très forte. Cela a dû demander de sacrée recherche. J'aime beaucoup aussi votre façon de nous faire comprendre les sentiments d'Hyriel. Je l'avais déjà vu dans les illustration mais de le voir mis en scène dans ce chapitre, cela lui donne encore plus de présence. Merci pour ce moment de lecture.
JeannieC.
Posté le 26/09/2022
Hello Feydra !
Helasabeth et moi sommes contentes de te croiser par ici - je réponds au nom de nous deux. Et ravies que ce début te plaise, tant l'ambiance que le personnage d'Hyriel =)
On a fait pas mal de recherches oui dans le cadre de la préparation de ce roman. Super si ça se ressent ! Merci à toi pour ta lecture et on espère que la suite des (més)aventures d'Hyriel dans sa prison te plaira !
A très bientôt - et de mon côté je passe commencer de lire tes contes dans la semaine :D
Danae Debalneb
Posté le 01/08/2022
Bonsoir à vous deux!
Votre histoire était dans ma PAL depuis que je me suis inscrite sur PA il y a quelques mois. Le titre avait piqué ma curiosité, et le synopsis m'avait convaincue. Depuis quelques semaines je n'avais plus la tête à rien, ni même la force de lire, mais aujourd'hui je trainais sur le discord de PA et je suis tombé sur un extrait de votre histoire. C'était tellement beau, chantant et mystérieux à la fois. Ça m'a rappelé le plaisir qu'on a quand on lie, lit et relit des mots qui sonnent juste. C'était un extrait de trois lignes et ça m'a fait tellement de bien! J'ai eu tout de suite envie de lire et d'écrire. J'ai pu ajouter quelques mots à mon histoire, et même si ce n'est pas grand chose j'ai enfin avancé. Donc merci pour ça, déjà!

Et me voilà à lire ce premier chapitre réellement immersif. Tout est impeccablement à sa place, comme dans un travail d'orfèvre. Et pourtant il n'y a pas ce côté rigide, c'est même plutôt vivant, organique. Là je ne sais pas si je délire complètement mais je dois avouer que ce seul chapitre m'a beaucoup touchée, sur plein d'aspects différents. Le ton, les mots, l'idée, le personnage. Je rejoins ce que beaucoup ont déjà dit sur l'idée de prendre un homme du peuple pour ce genre de roman d'époque où généralement on n'a le droit qu'aux tracasseries des nobles ou bien à la chasse aux (femmes) sorcières. Ce choix de l'homme du peuple, qui renvoie à tous les oubliés et effacés de l'Histoire, est plus vrai, plus sensible. Associé à tout le travail de recherche que vous avez fait, car c'est évident, on se sent dans un univers authentique.
Mais bien sûr pour moi le plus beau dans tout ça c'est ce choix de mots si travaillé et soigné. C'est un bel écrin pour une histoire comme celle-ci, car à lire c'est simple, doux, liquide. Et pourtant c'est parfois si compliqué de laisser voir du naturel quand il y a eu tant de labeur.
Il y a tellement de bonnes histoires sur PA, mais peu sont aussi bien écrites je crois.

Aussi, je me souviens que j'avais déjà stalké les commentaires il y a un moment, et que la co-écriture m'avait intriguée, mais encore plus le fait que vous travaillez en RP. C'est franchement génial, et ça doit être aussi très stimulant!

Je continue ma route pour le prochain chapitre :)
À très vite

(en relisant mon commentaire je me suis demandé si j'avais pas un peu l'air d'une allumée et si mon brownie n'était pas en fait un spacebrownie... mais c'est peut-être juste le lot des groupies!)
JeannieC.
Posté le 01/08/2022
Bonjour Danae !
Je réponds au nom de nous deux - comme nous sommes touchées et heureuses de tout ce que tu nous dis là <3 Un immense merci à toi pour l'enthousiasme que tu adresses à notre roman !
Un plaisir que d'apprendre que l'extrait a eu le mérite de te stimuler à reprendre la plume. C'est ce qu'il y a de plus beau, quand un texte "agit", qu'il se passe quelque chose entre ses lecteurs et lui. Et si notre histoire a pu faire ça, alors ça nous fait chaud au coeur.
Grand merci également pour tes retours sur notre écriture. Pas simple de rendre des époques anciennes et des ambiances pesantes sans être didactiques ni sclérosées. Et Hyriel lui aussi nous fait signe qu'il est touché par ton empathie à son endroit héhé. Comme tu le dis très bien, on a voulu sortir des sentiers battus - il y en a un peu assez des princes et princesses, des histoires de noblesse etc. Il y a tellement d'autres choses à explorer !

On espère que la suite continuera de te plaire !
Au plaisir de te recroiser, ici ou sur ton texte - qui figure aussi dans ma PàL d'ailleurs (très jolie couverture au passage)
Bonne journée, à bientôt !
Margerie Kremer
Posté le 22/07/2022
Élisabeth et Jeannie,

Le résumé m’a tout de suite happée, et je suis admirative de ce premier chapitre.

On est plongé dans des descriptions tout en étant emporté dans le flot de l’histoire. Certains moments semblent figés dans le temps et ça donne une atmosphère lourde et sentencieuse, tout en passant naturellement d’un tableau à l’autre.

Le langage est manié très élégamment, le vocabulaire riche, nous offrant un univers complexe qui se traduit par plein d’images mentales et de ressentis.

Je vais tout à fait lire la suite.
JeannieC.
Posté le 23/07/2022
Bonjour Margerie,
Je réponds en notre nom à toutes les deux - nous sommes très touchées par ton enthousiasme pour notre pitch et le début de notre roman. Cette idée de tableau notamment, car nous voulons en effet quelque chose de très pictural - un peu à la manière des scènes de genre du XVIIe - et ensuite de théâtral en avançant dans le récit.
Merci beaucoup pour ton intérêt et nous espérons que la suite te plaira !
Au plaisir
Larsenac
Posté le 21/06/2022
Comme je suis d'un naturel curieux, j'ai voulu moi aussi découvrir ton univers et j'ai tout de suite accroché dès les premières phrases. Un style indéniable, une connaissance littéraire (toujours délicat de s'attaquer à un récit historique et rester crédible) et surtout un thème qui est passionnant. J'ai plusieurs références qui me viennent à l'esprit en vous lisant (j'ai cru comprendre que vous écriviez à quatre mains) Frère Cadfael et les piliers de la terre. En tous cas ça donne envie de connaître la suite. Je vais donc empiler... lol
JeannieC.
Posté le 22/06/2022
Bonjour et bienvenue par ici !
En effet, nous sommes deux aux manettes de ce roman - et mon amie et moi sommes ravies de tes retours ! Comme tu dis, pas simple de rester immersifs dans un roman à exigence historique, mais on aime le défi.
J'ai guigné un peu ton site - tu as un parcours très riche et intéressant ! Scenarii, théâtre, cinéma. Voilà qui promet de riches lectures.
"Les Piliers de la terre", c'est formidable ! Je ne connais pas "Frère Cadfael" en revanche, il faudra que je lise ça :D
Encore merci, et à bientôt dans les parages et sur tes pièces alors !
Larsenac
Posté le 22/06/2022
Frère Cadfael est un personnage de fiction, moine bénédictin gallois et ancien croisé vivant au Moyen Âge. L'auteur Ellis Peters. Je l'avait d'abord découvert par une série télé avec l'excellent Derek Jacobi avant de lire les livres. A la fois roman historique et policier, c'est un délice.
JeannieC.
Posté le 11/02/2023
Oh j'avais oublié de te répondre, mais entre temps j'ai découvert Frère Cadfael et en effet ça m'a beaucoup plu. J'ai retrouvé une petite touche "nom de la Rose" et beaucoup d'aspects très riches du Moyen Âge.
M. de Mont-Tombe
Posté le 02/03/2022
Bonjour ! j'ai enfin eu le temps de venir voir ce que vous faisiez avec cette histoire, qui m'a interpelée dès que je l'ai vu sur la page d'accueil du site. Il faut dire que les romans historiques sont assez rares ici ! D'ailleurs, si vous en connaissez d'autres, je serai ravie d'avoir vos suggestions.
Pour en revenir à votre texte, c'est vraiment très bien écrit et très bien rythmé. On ne s'y attend pas, d'ailleurs, quand on voit les long paragraphes se succéder. On a hâte d'en découvrir plus sur Hyriel et l’hôpital où il se rend.
J'ai un petit doute, cependant, sur l'usage du terme "icelui": est-il encore utilisé au XVIIe siècle ? Ayant la tête dans le guidon avec l'agrégation, j'ai un petit doute là dessus.
Hâte, en tout cas, de découvrir la suite !
JeannieC.
Posté le 03/03/2022
Coucou !

Helasabeth et moi sommes très contentes de te croiser par ici =D Un grand merci de notre part à toutes les deux, ravies que cette histoire et le personnage d'Hyriel te plaisent <3
Pour "iceluy", on a été surprise de le trouver encore, en vérité, dans des textes juridiques du XVIIe siècle même si c'est clairement un archaïsme et reste d'Ancien Français... j'ai des souvenirs d'agrégation qui remontent là xD

Courage d'ailleurs pour l'agreg ! Pour être passée par là, je sais à quel point c'est sportif. Et tiens on est curieuses, c'est l'agreg de quoi ? Histoire ? Lettres classiques ? Lettres modernes ?

Quant aux romans historiques, c'est vrai qu'il y en a très peu et c'est bien dommage u_u Je pourrais te recommander "Les Hommes bons" de Yannick, mais il n'y a que le début parce que l'auteur s'est auto-édité en livre depuis. Et autrement, je lis "Orazio & Eskandar" sur PA, c'est de la fantasy mais quand même avec une belle teinte antique.
M. de Mont-Tombe
Posté le 04/03/2022
Je passe l'agrégation de Lettres modernes. Mais honnêtement, je ne suis toujours pas sûre d'être admissible. ^^' On verra bien. Je passe le CAPES en même temps. Merci pour les autres histoires ! Je vais d'abord continuer la vôtre, dès que j'ai un peu de temps.
JeannieC.
Posté le 04/03/2022
Oh, l'agreg de lettres modernes, celle que j'ai passée aussi =3 Que de souvenirs... Je croise tous les doigts des mains (et des pieds) pour toi !
Deslunes
Posté le 31/01/2022
Bonsoir, j'avais pas eu le temps de passer lire ton récit comme promis, jusqu'à maintenant.

C'est plutôt bien rythmé, bien écrit, et on sent que tu as des bonnes connaissances historiques (surtout lorsque des personnages s'expriment ou qu'un lieu doit être décrit). D'autant plus que le grand siècle est assez loin de nous, surtout en matière de langage ou de mentalités (plus que le 19ème ou le 20ème en tout cas).
En fait, je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est des encouragements pour un livre déjà bien avancé (je n'ai lu qu'un chapitre ce soir, mais j'ai vu que vous étiez déjà au septième). A la limite, j'aurais bien aimé voir Hyriel en tant qu'herboriste, dans une journée classique avant son arrestation. Mais je me doute que le cœur du récit porte sur son incarcération et ce qu'il y vivra, plutôt que son travail en forêt (c'est peut-être "impertinent" comme avis).

Je pense que la suite sera plaisante, et je vous souhaite bon courage à toutes les deux (d'autant plus qu'écrire à deux ne soit pas être aussi simple qu'on ne le pense). Je passerais lire la suite prochainement.
Deslunes
Posté le 31/01/2022
enfin, je passerai*, plutôt (mais il est un peu tard pour l'orthographe irréprochable).
JeannieC.
Posté le 01/02/2022
Bonjour Deslunes,
Helasabeth et moi te remercions pour ton passage par ici ! Nous sommes heureuses que tu aies apprécié ce début de roman. Merci également pour tes encouragements, ce projet avance bien.
La rédaction de ce récit nous a en effet demandé pas mal de recherches autour du Grand Siècle, à plus forte raison que nous sommes allées explorer ses recoins bien moins connus - le "Grand Renfermement", les hôpitaux généraux...
Hyriel apparaîtra bien dans ses fonctions de guérisseur à plusieurs occasions dans l'histoire, que ce soit lors d'analepses ou de certaines péripéties lors de son enfermement.
Au plaisir !
Lohiel
Posté le 08/11/2021
Bonjour... 🐦
Je suis venue te lire après avoir vu que tu avais fait de même chez moi... Et Plume d'Argent est définitivement trop riche, j'étais passée à côté de ce texte extrêmement prometteur ! Vraiment impeccable, moi qui suis une infernale chercheuse de petite bête, je n'en déniche pas la queue d'une !

Les enjeux sont clairs, le personnage principal immédiatement touchant, la langue recherchée - c'est un choix mais il y a un public pour ça, aucun problème - et brillamment maîtrisée.

Je vais essayer de le lire à la suite, dès que cela me sera possible, pour mieux sentir l'architecture générale, la conduite de la narration, etc. Bref, là où un regard extérieur est souvent utile pour ajuster le tir (y compris aux meilleurs d'entre nous).

Et c'est donc un texte à quatre mains ? J'avoue être *très* intéressée, parce que je réfléchis à l'exercice, en ce moment (que j'ai même proposé à une plume hier soir ^^). La plupart du temps, ce genre d’œuvres me paraissent d'une consistance et d'un fini impressionnants ; je relis "The Expanse" en boucle, par exemple, tellement la finesse des notations émotives me fascine. Quelle méthode de travail employez-vous ? Aviez-vous des similitudes de style, au départ, pour vous décider à travailler ensemble ?

Voilà, à bientôt j'espère ! 🙂
Lo
JeannieC.
Posté le 08/11/2021
Bonjour Lohiel,

Ah oui en effet, voilà un petit moment que je vois passer ton projet et qu'il m'intrigue. Je m'y suis plongée hier sans avoir eu le temps encore de laisser un retour, mais ça ne saurait tarder ! Et un immense merci de Helasabeth et moi pour ta venue sur ces chemins du repentir =D

Ton avis nous a fait vraiment très plaisir, c'est un bonheur que de te trouver enthousiasmée par ce début, touchée par la situation d'Hyriel et les thèmes de ce projet. Nous sortons des sentiers battus du "Grand" XVIIe siècle pour plonger du côté des gueux, du méconnu "Grand Renfermement", et des procès en sorcellerie.
Ah, toujours une gageure en historique que de rendre un style d'époque sans que ce soit incompréhensible ou trop pompeux, nous voici donc rassurées !

Je comprends, pour une lecture plus "à la suite", c'est vrai que les plateformes de publications comme ça en ligne n'aident parfois pas - avec une certaine exigence de concision des sections - à se rendre vraiment compte d'un rythme d'ensemble, d'une longueur de chapitre, etc. Globalement, ici sur PA nous coupons nos chapitres en deux ou trois sections et on indique ça en titre.

Projet à quatre mains, ci fait ! C'est un bel exercice qu'on te recommande, pour peu qu'on trouve la bonne personne. Nous sommes ravies de l'expérience pour notre part =D Je note, pour "The Expanse", merci pour la ref !
Quant à notre méthode, notre premier jet prend la forme d'un "rôle play" où nous nous échangeons à l'arrache les répliques et réactions des personnages - que nous nous sommes répartis, c'est Helasabeth qui "fait" Hyriel par exemple. Nous avons notre plan, notre trame narrative, mais le détail des scènes se fait donc à l'impro pour nous laisser surprendre par les répliques de la co-autrice et de "ses" personnages.
Ensuite, nous passons sur google doc, où là nous intervenons toutes les deux pour mettre tout ça en belle forme et gommer l'effet "rôle play", sans hésiter à nous signaler ce qui peut être changé dans les rédactions de la camarade. Et à côté de ça, nous avons plein d'autres docs partagés (le plan, des playlists inspirantes, un bloc notes pour tenir le calendrier de l'intrigue et mettre nos idées...). Tantôt nous nous faisons des sessions d'écriture en vocal, tantôt chacune passe compléter le texte quand elle a le temps et prévient l'autre qu'elle a mis des ajouts.

Nous avons surtout des centres d'intérêt communs. Nous nous sommes connues par le jeu de rôles historique et par un autre forum d'écriture. Nous avons commencé à faire du jeu de rôle, et l'idée de faire un roman avec l'aventure de nos deux personnages s'est imposée petit à petit... surtout quand les deux Messieurs sont tombés amoureux alors que ce n'était même pas prévu à l'origine ! Les choses se sont imposées, nous avons écoutées nos personnages et la tournure des choses.
Côté style, Helasabeth a un rythme très enlevé, une grande propension à l'ironie, un beau sens du dialogue. Pour ma part, je suis davantage descriptions, lyrisme, travail des ambiances - on se complète énormément donc.

Au plaisir ! :D
Lohiel
Posté le 09/11/2021
Merci 🌸 de cette réponse et de toutes tes explications.
C'est vraiment la méthode de travail qui m'intrigue et ça me donne du grain à moudre...

En fait, *Katel* est un roman que j'écris... pour me reposer (une comédie romantique, parce que le genre m'amusait), dérivé du diptyque que j'ai publié et dont l'argument comme la structure sont beaucoup plus ambitieux. J'approche du point final, puis je le laisserai reposer ici de six semaines à deux mois, avant les ultimes révisions. Après quoi, ça sera l'archivage pour publication. J'ai un petit lectorat qui aime mes histoires, donc ça va, je sais en gros où je vais ;-)
En fait, ce qui me plairait bien, c'est de démarrer le suivant ici, dans l'intervalle... Je voudrais explorer plusieurs genres à la suite, mais toujours dérivés du diptyque de base. Bref, une œuvre raisonnée pour laquelle je me donne une dizaine d'années. Et je suis une fichue perfectionniste au point de vue fini éditorial, donc les révisions sont toujours longues (et assez pesantes).

Il m'arrive aussi de travailler sur des manuscrits à titre amical, et là, bien sûr... en les analysant comme un ensemble. Le problème, ici, c'est qu'on lit en pointillés... et que ce qu'on discerne surtout, c'est la maîtrise de la langue - et le style s'il y a un travail spécifique de ce côté-là. Sans même compter la difficulté de la lecture sur écran. Or, un bon bouquin, c'est aussi une bonne histoire, bien architecturée, bien documentée, avec des surprises et un regard neuf, singulier... Bref, capable de retenir le lecteur, y compris celui qui ne te connaît pas (donc n'ayant aucun *a priori* positif), puisque c'est celui qu'il faut toucher, à terme.

On en retire quand même des trucs très intéressants (sinon, je ne mettrais pas mes textes ici), et puis des amitiés... mais pour la finalisation du texte, il faut voir plus loin. Lire le tout à la suite peut néanmoins aider à aplanir l'obstacle.

Voilà, à bientôt et merci encore 🌸
Lo
Lohiel
Posté le 09/11/2021
Merci 🌸 de cette réponse et de toutes tes explications.
C'est vraiment la méthode de travail qui m'intrigue et ça me donne du grain à moudre...

En fait, *Katel* est un roman que j'écris... pour me reposer (une comédie romantique, parce que le genre m'amusait), dérivé du diptyque que j'ai publié et dont l'argument comme la structure sont beaucoup plus ambitieux. J'approche du point final, puis je le laisserai reposer ici de six semaines à deux mois, avant les ultimes révisions. Après quoi, ça sera l'archivage pour publication. J'ai un petit lectorat qui aime mes histoires, donc ça va, je sais en gros où je vais ;-)
En fait, ce qui me plairait bien, c'est de démarrer le suivant ici, dans l'intervalle... Je voudrais explorer plusieurs genres à la suite, mais toujours dérivés du diptyque de base. Bref, une œuvre raisonnée pour laquelle je me donne une dizaine d'années. Et je suis une fichue perfectionniste au point de vue fini éditorial, donc les révisions sont toujours longues (et assez pesantes).

Il m'arrive aussi de travailler sur des manuscrits à titre amical, et là, bien sûr... en les analysant comme un ensemble. Le problème, ici, c'est qu'on lit en pointillés... et que ce qu'on discerne surtout, c'est la maîtrise de la langue - et le style s'il y a un travail spécifique de ce côté-là. Sans même compter la difficulté de la lecture sur écran. Or, un bon bouquin, c'est aussi une bonne histoire, bien architecturée, bien documentée, avec des surprises et un regard neuf, singulier... Bref, capable de retenir le lecteur, y compris celui qui ne te connaît pas (donc n'ayant aucun *a priori* positif), puisque c'est celui qu'il faut toucher, à terme.

On en retire quand même des trucs très intéressants (sinon, je ne mettrais pas mes textes ici), et puis des amitiés... mais pour la finalisation du texte, il faut voir plus loin. Lire le tout à la suite peut néanmoins aider à aplanir l'obstacle.

Voilà, à bientôt et merci encore 🌸
Lo
Lohiel
Posté le 09/11/2021
Zut, page d'erreur "gateway time out", puis message qui apparaît en double... désolée ! 🙄
JeannieC.
Posté le 09/11/2021
Pas de soucis, ça m'arrive souvent aussi, le double post malencontreux suite à des erreurs de connexion ou autre xD

Wahou, félicitations pour "Katel" si tu arrives au bout ! Et yes j'ai été faire un petit tour curieux sur ton site, pour en savoir plus sur ton diptyque, tu sembles avoir un bon lectorat, c'est super ! Bravo d'ailleurs pour ce gros récit aussi !
Eh bien concernant l'archivage, je ne sais pas quand tu vas mettre le point final, mais d'ici là je vais commenter un peu - et continuer ma lecture tranquillement sur PA pour commencer.

Je vois ce que tu veux dire oui, pour la lecture en pointillés / fragmenté. Comme toi, je fais pas mal de lecture / commentaire / critique bénévole - Helasabeth aussi d'ailleurs, nous sommes sur des plateformes comme celle-ci et des forums. Après, nous restons des commentatrices "amateurs" contrairement à toi qui, si j'ai bien compris, fais de la correction pro. Mais c'est en effet très enrichissant déjà, la pratique du commentaire sur ces plateformes en ligne, pour avoir des avis sur le style, les thèmes, la qualité de l'univers, l'attachement aux personnages etc. Pour sympathiser avec d'autres plumes aussi =D
En revanche pour la suite, je suis bien d'accord, une bêta-lecture complète et de qualité se fait avec le manuscrit dans son entier pour qu'on puisse le juger comme livre in extenso. Helasabeth et moi l'avons eu fait pour des camarades auteurs en herbe. Nous-mêmes nous attellerons sûrement à confier "Les Étonnants chemins du repentir" dans leur entier à du monde quand on aura terminé le bébé pour, peut-être, selon nos envies et la tournure, tenter de le faire publier on aimerait bien.

C'est vraiment intéressant, ton idée de rester dans le même univers, celui de ton diptyque, mais d'en varier les tons et les genres pour les différents récits additionnels. Projet ambitieux ! Je suis admirative car ce n'est pas rien que d'arriver à maîtriser plusieurs genres littéraires ! Sacré exercice

Merci à toi et au plaisir =D
Lohiel
Posté le 09/11/2021
.../...

Précision : je ne fais *plus* de révision pro. Aujourd'hui, je m'occupe juste de ma propre écriture, il est temps -- et de temps en temps, je prends les manuscrits d'ami.e.s à titre gracieux, parce qu'ils m'intéressent. C'est infiniment plus agréable de le faire juste par plaisir, d'ailleurs. Et si je peux donner un coup de main à l'éclosion de textes qui feront la différence, j'en suis contente. Les livres, quoi qu'on en pense, ne sont un travail solitaire que dans la première phase.

Merci pour tes belles réflexions, si riches. Et à très bientôt !
Aramis
Posté le 18/10/2021
Hellloooo, me voici enfin sur ce premier chapitre très intriguant.

Bon déjà comme il a été beaucoup dit, c'est un plaisir de trouver de l'historique et cette focalisation sur des personnages "en marge." On sent effectivement les recherches ce qui rend le texte crédible, particulièrement le verdict (je dis ça mais je n'y connais absolument rien en formulation juridique, en tout cas pour moi c'est passé comme une lettre à la poste.) Le personnage d'Hyriel est à peine esquissé mais son handicap et les caractéristiques qu'on lui prête, vues par la foule et la justice, le rendent déjà attrayant. J'ai hâte de le découvrir !

Quelques petites choses pour pinailler, of course :

- Dans la description de la foule, j'ai eu du mal à sentir la vague vrombissante, peut-être à cause de l'effet tamisé des lumières avec ces grandes projections d'ombres, ou simplement parce que le texte a un vocabulaire assez riche qui rend tout cela très coulant mais je ne me suis pas représenté une situation de brutalité dans l'ambiance (je ne sais pas si c'est exactement ça que vous avez cherché à transmettre, cela dit...) Du coup les images sont belles et les phrases bien formulées, mais peut-être qu'elles ne vont pas toutes dans la même direction et se gênent du coup les unes les autres pour créer un effet d'ambiance plus fort (je ne sais pas si je suis claire, si ce n'est pas le cas je tâcherai d'être plus explicite !)

- Le parquet gémissait sous les sabots. Au gré des mouvements pressés pour voir au mieux la Cour et l’inculpé, le bois craquait tels les membres d’un corps usé par tant de jugements que les ans avaient vus là se succéder. >> Ici j'ai eu l'impression de lire deux fois la même information à la suite, je pense qu'une seule suffirait.

- Le dos d’un habit usé et une épaisse chevelure brune en désordre, c’était là tout ce que pouvait voir le public derrière lui. Il releva la tête ; on devina son regard haut venant soutenir celui de ses juges alors que l’un d’eux se préparait à proclamer le verdict. >> Ici j'ai l'impression que l'effet de surprise est contredit : dans la première partie, on suppose une silhouette relativement dissimulée, donc le personnage de l'accusé s'imprègne d'un certain mystère, et crée pour moi le suspens de la révélation de ses traits où d'une précision sur ce qu'il est. Mais aussitôt construite cette attente, elle est brisée parce qu'il relève la tête, seulement pour moi ça manque un peu d'emphase, je crois que j'aurais aimé lire quelque chose de plus long sur ce passage, et peut-être pas tout de suite, à la manière d'un voyageur qui découvre quelque chose qu'il a attendu pour la première fois. Donc soit l'emphase de la description pour récompenser le mystère, soit supprimer le mystère et tout de suite discerner le regard du personnage.

- la dispersion de la foule >> Comme elle est présentée comme très véhémente, je m'attendais à ce que le jugement ne soit pas satisfaisant et soulève des réactions (deux des répliques sur trois demandent quand même sa mort illico hahaha) alors qu'ici elle rentre chez elle tranquillement.

- Le froid de décembre était sévère à darder les peaux jusqu’aux os. Gadoue et neige flasque gisaient dans les creusets le long des sentiers de campagne. >> Globalement je trouve tout ce paragraphe très beau, on sent bien le froid, l'humidité, le cahot des roue sur la route, c'est top !

Voilà mes retours, j'ai en tout cas hâte d'en lire plus et de découvrir où va mener ce nouveau quotidien assez spécifique de l'hôpital général pour ce personnage qui a déjà des particularités qui donnent envie de le suivre !
JeannieC.
Posté le 18/10/2021
Hey Aramis ! =D
Je réponds au nom d'Helasabeth et moi ^^ Contente de te voir par ici, et ravie que le projet t'intéresse <3

Pour tes petites remarques ponctuelles d'abord ^^
En fait, comme tu le soulignes justement, la pénombre de la salle participe à estomper le remous de la foule. Et ce n'est pas une foule si en délire que ça, elle est quand même canalisée par les soldats. Quant à Hyriel, le truc c'est que les spectateurs sont derrière lui, il est tout le temps de dos alors on découvre son handicap, ses béquilles, une esquisse déjà de sa fierté et de son insolence dans son geste de tête haute... mais on ne peut difficilement dévoiler davantage de ce point de vue à ce moment. Cela dit, on garde ta remarque dans nos tablettes et on va y réfléchir tout de même, voir si on peut "intensifier" :D
En revanche, tu as tout à fait raison pour "le parquet / le bois" ça fait redondant, mais c'est nous qui nous sommes mal exprimées, on veut parler du sol dans la première occurrence et des bancs et boiseries dans la phrase suivante, pour englober toute la salle. On va corriger ça. ^^ Et très bonne remarque aussi, pour la sentence ! On va ajouter du remous des spectateurs déçus et un d'eux qui pourrait lâcher "C'est trop clément !" ou quelque chose de ce genre ahah.

Pour ton avis général, nous sommes très contentes que les thématiques et le personnage d'Hyriel t'enthousiasment =D Je te transmets un grand merci aussi de la part d'Helasabeth. Héhé, on espère qu'Hyriel te plaira dans la suite de ses aventures... et surtout de ses mésaventures x) Son caractère bien trempé n'a pas fini de faire des siennes. Et oui tu seras servie dans ce roman, niveau personnages marginaux / cabossés / atypiques xD

Encore merci, et au plaisir de te recroiser :)
JeannieC.
Posté le 18/10/2021
Ah et PS !
Nous sommes très touchées de tes retours sur notre écriture, et sur le vocabulaire / immersion dans l'ambiance d'époque :3
Etienne Ycart
Posté le 13/10/2021
Et bien voilà,
une persécution du temp de Louis le 14eme
J'adore lorsque l'histoire s'occupe des petites gens
des oubliés....des à la marge....
J'aime déjà....
JeannieC.
Posté le 13/10/2021
Salut Etienne !
Nous sommes bien d'accord, comme toi je trouve très intéressant de traiter les pages plus méconnues de l'Histoire, ainsi que les gens du peuple voire les marginaux. En l'occurrence le "grand renfermement des pauvres". Et les persécutions de sorciers et sorcières qui ont eu bien davantage lieu sous l'Ancien Régime qu'au Moyen Âge -
Helasabeth et moi te remercions pour ton intérêt pour notre récit =D On espère que la suite continuera de te plaire :)
Etienne Ycart
Posté le 03/03/2022
je ne sait si tu verras mon post
mais c'est magnifique !!!!
JeannieC.
Posté le 04/03/2022
Oh ! Contentes de te recroiser par ici =) Et merci beaucoup !
Etienne Ycart
Posté le 06/03/2022
Bon j'ai descidé de tout relire depuis le début
c'était déja pas mal écrit, mais la c'est....ouf !
je connais le début de l'histoire
mais là, c'est juste par plaisir
que dire, tout s'imbrique à merveille, le procés pour sorcélerie, le verdict assez clément (Pourquoi, on le saura peut être plus tard)
Puis le tour du village
les habitants deçus
et l'approche de la grande ville
Toulouse, il me semble !
JeannieC.
Posté le 08/03/2022
Yep, Hyriel va à Toulouse et effectivement, on raconte un peu, plus tard, ce qui a mené à son procès et à ce verdict qui lui épargne le bûcher
Etienne Ycart
Posté le 09/03/2022
Oui j'avais déjà tout lu, en plus c'est dans la présentation de l'oeuvre Toulouse....c'était juste pour appuyer sur le fait que le texte de ce premier chapitre avait été travaillé et que c'était de la belle ouvrage !
Edouard PArle
Posté le 09/10/2021
Bonjour à vous deux,
Suite à ton gentil message sur le forum je suis venu voir ce que tu faisais Jeannie.
C'est une très belle découverte, j'aime beaucoup les récits historiques surtout quand on a pris le temps de faire des recherches avant. Là ça transparaît aisément car vous retranscrivez super bien l'ambiance du 17e (enfin comme je le vois en tous cas). Ce n'est pas forcément l'époque la plus visitée par les auteurs donc c'est doublement intéressant. Et comme l'ont fait remarqué d'autres lecteurs, c'est intéressant d'avoir ici un sorcier et non une sorcier.
Tant sur la forme que sur le fond c'est de très haute volée, j'ai envie d'en savoir plus sur Hyriel qui a l'air très intéressant.
Juste une petite proposition :
"réelle ou fictive : l’important était la légende." -> seule comptait la légende
Un plaisir à lire,
A très vite (=
Helasabeth
Posté le 10/10/2021
Bonjour à toi ! :D
Merci beaucoup pour ton adorable commentaire, il nous fait très plaisir ! Effectivement, nous nous documentons pas mal pour ne pas faire d'anachronismes alors tant mieux si ça porte ses fruits dans l'ambiance. ^^
Hyriel se trouve flatté de ton intérêt et nous espérons qu'il continuera de t'intéresser, lui et Estienne également, que tu croiseras un peu plus tard :D
Pour la suggestion de forme, tu as raison, ça rend mieux ainsi, nous avons changé.

Encore merci à toi et à très vite ! :D
Edouard PArle
Posté le 10/10/2021
Pressé d'en apprendre plus sur Estienne et bravo pour votre travail (=
JeannieC.
Posté le 10/10/2021
Hello Edouard,
Un petit mot pour te remercier moi aussi ! Quant à Estienne, j'ai justement pensé à certains aspects de son passé hier en lisant ta nouvelle, il y a des thématiques communes ^^
A très vite ! =)
Yannick
Posté le 29/09/2021
Bonjour à toutes les deux,
Un super chapitre, pour le coup vraiment pas grand chose à y redire, ni sur le fond ni sur la forme !
Ma seule accroche a été sur la phrase "...que traçaient les ombres portées : l’homme." J'ai trouvé ça un peu impersonnel ("l'homme"), je l'aurais directement appelé "l'accusé", ou "le (présumé) sorcier", ou ...
Mais bon, qq chose me fait croire que ça a déjà été débattu...

On se sent tout de suite proche d’Hyriel (bravo pour le nom, je ne sais pas d’où il sort mais j’ai accroché de suite), on comprend très rapidement son passé sans besoin de grandes explications, son soulagement en même temps que son désespoir, sa résignation.
Au milieu du décor soigneusement détaillé, j’ai adoré les « basses » reflétions des passants.
Hâte de lire la suite.
JeannieC.
Posté le 29/09/2021
Bonjour Yannick,
Un immense merci pour ta lecture et pour ce retour qui nous fait vraiment très plaisir ! <3

Nous nous sommes en effet posé la question sur cette période qui se conclut sur "l'homme" mais comme tu le soulignes, ça a été pensé : nous avons voulu donner un petit côté "ECCE HOMO" pour commencer à esquisser, avec une pointe de décalage, deux des thèmes que seront le repentir et la foi.
Ravies aussi que tu aies apprécié ce premier contact avec Hyriel tout en le cernant déjà en tant qu'individu - et une partie de son passé avec lui - derrière son silence résigné et ses chaînes de condamné. Mais une résignation qui n'a pas dit son dernier mot héhé ;)

Hyriel est un ancien prénom très rare. Trouvé sur un site dédié. Ce serait une variante de Uriel, archange des science et de la connaissance de Dieu ~

Encore merci, et on espère que tu apprécieras tout autant la suite =D
A bientôt !
Louis.W
Posté le 25/09/2021
Hello, début d'histoire plutôt sympathique, curieux également car assez rares sont les récits historiques parlant de sorcier et non sorcière lol. De plus, vous semblez parfaitement documentées sur le sujet et c'est bien écrit.

Pour le fond, je ne peux hélas rien dire pour l'instant.
Pour la forme par contre je peux pinailler héhé :

"Au moins, il était vivant. Après toutes les souffrances des derniers jours, c'était tout ce qui comptait pour lui. Toutefois… l’Hôpital Général n’était pas renommé pour offrir une grande liberté et, de toute manière, il y était condamné à vie. Quelle joie… Mais, quand bien même il troquait une prison pour une autre, il échappait au bûcher ou au fouet."

Les deux premières phrases et la dernière signifiant à peu de choses près la même idée, sonneront répétitions pour des lecteurs éclairés ahah.

Au moins il était vivant = quand bien même... il échappait au bûcher ou au fouet (car si je comprends bien il parle bien de mourir ici).
JeannieC.
Posté le 25/09/2021
Hello Louis,
Merci beaucoup pour ton intérêt et ces retours =) Ahah oui effectivement, Helasabeth et moi avons eu envie de sortir de la zone déjà très très fournie des histoires de sorcières. L'écrasante majorité des victimes étaient certes des femmes, mais on a eu envie de s'intéresser à une cible masculine - et surtout à la problématique du handicap, qui pouvait aussi être un facteur de superstition et de méfiance avec les superstitions de l'époque ^^
Contentes que l'écriture te plaise =D Et yes, légère redondance en effet, on va voir à réaménager ces passages pour l'éviter tout en gardant la mention des peines auxquelles Hyriel a échappé. Le bûcher, ou dans une moindre mesure le fouet - théoriquement pas jusqu'à la mort mais qui pouvait quand même tuer si aggravation des blessures x)
Hortense
Posté le 23/09/2021
Bonjour Jeannie et Helasabeth,

Je n'avais pas lu de récit historique depuis un certain temps. Un procès en sorcellerie ne pouvait que titiller ma curiosité, d'autant que le contexte est original.
Que l'on ne connaisse pas les tenants et aboutissants qui ont précédé la condamnation ne me choque pas, j'imagine qu'on en découvrira plus tard les raisons. L'histoire démarre donc par le verdict.
Le début d'une histoire est toujours un moment délicat car il doit capturer le lecteur. Comme dirait "Zultabix", il doit le prendre aux tripes. Ici, je reste spectateur, je ne plonge pas dans la foule pour partager sa terreur ou son indignation, je ne m'identifie pas (pas encore) au condamné.
Le vocabulaire est riche, ce dont je ne me plaindrai pas. J'adore les mots et je suis toujours désireuse d'apprendre.
Mais le style gagnerait force et en fluidité en étant plus direct, parfois moins travaillé.
Par exemple :
"Pour réponse : une mine qui s’efforçait de rester indifférente, résignée."
Hyriel, résigné, se forçait à l'indifférence.
ou
"Malgré tout, certains de ces coups d’yeux faisaient mal, de la part de Monsieur et Madame Tout-le-monde semblables à ceux qu’il aidait à travers la campagne."
Malgré tout, ces coups d'œil blessaient, il en avait secouru tant des individus semblables à ceux-là.
En conclusion je trouve que c'est un bon début mais qui demande à être un peu allégé.
A bientôt
JeannieC.
Posté le 23/09/2021
Bonjour Hortense, et merci beaucoup pour ton passage par ici ! Tu as raison, maintenant que tu les pointes, ce début a quelques lourdeurs. Les toutes premières phrases, que je m'étais occupée de rédiger, étaient un peu bancales et pas assez immersives, j'ai donc déjà reprisé ça ! Concernant le autres petits passages que tu pointes, on va se pencher dessus avec Helasabeth.
Pour le reste, ça fait très plaisir que tu apprécies l'ambiance, les thématiques et le contexte abordés =)
A bientôt !
Eryn
Posté le 23/09/2021
Coucou ! Me voilà par ici !

Une entrée en matière assez visuelle dans le premier paragraphe, c’est cool et les enjeux de cette première scène sont tout de suite là : on est à un procès.

Très bien aussi le discours du procureur avec ce vocabulaire très spécifique, j’ai une simple remarque : « à l’enfermement entre les murs de l’Hôpital Général le plus proche » : moi j’aurai nommé l’hôpital, « hôpital le plus proche » ça fait un peu vague, comme si le juge savait pas trop où il allait le mettre alors qu’en général la justice est plutôt dans la précision.

Le prénom Hyriel est un beau nom, par contre je sais pas pourquoi pour moi ça fait direct connoté « personnage gentil », j’attends de voir pour la suite…

«  renommé pour offrir une grande liberté » en même temps on le condamne à l’enfermement… peut être formuler autrement ou préciser ?

Le trajet nous donne un petit aperçu du paysage, ça nous plonge doucement dans l’ambiance, c’est bien aussi. Le début du dernier paragraphe est très bien écrit je trouve.
La fin de cette première partie nous donne quelques indications sur ce que faisait Hyriel avant, en plus du discours « indigeste » du juge : il est donc médecin, mais pas vraiment « conventionné », vu qu’on l’accuse plus ou moins de sorcellerie ?
Bon en tout cas ça va être un nouveau départ pour lui.
Remarque sur le style : je trouve que c’est agréable à lire et plutôt bien maîtrisé, c’est cool ! J’attends d’en lire un peu plus du coup. A toute !
JeannieC.
Posté le 23/09/2021
Hello ! :D
Merci beaucoup pour ta lecture et pour ces retours enthousiastes, notamment sur l'ambiance et les paysages <3
Alors sur l'appellation "Hôpital Général", c'est l'appellation consacrée en fait, on disait "l'hôpital général de Paris", "l'hôpital général de Toulouse" etc, donc je pense que ce n'est pas incohérent de laisser ainsi ~
Ooow c'est gentil pour le prénom d'Hyriel ^^ Et effectivement, il est herboriste / guérisseur, mais pas du tout médecin diplômé, ce qui lui a valu quelques soucis héhé
Alice_Lath
Posté le 21/09/2021
Hello hello ! Comme dit, je viens me perdre un peu sur cette histoire haha
"un procès pour sorcellerie ne manquait jamais son franc succès" -> J'ignore si la tournure est exacte, elle me paraît un chouïa étrange haha, mais c'est peut-être moi
J'ai trouvé également que le premier paragraphe, surtout les deux premières phrases à vrai dire, assez compliquées à lire dans leur structure.
Sinon, très chouette introduction ! Contrairement à Ella en-dessous, j'ai beaucoup aimé la description, notamment celle de la campagne, lors du voyage en charrette. Les imprécations du public également ont été très immersives, je les entendais à mes oreilles comme si j'y étais
Je suis curieuse d'aller voir la suite, notamment comment va se développer la psychologie des personnages, leur complexité et leur singularité, car pour le moment, le détachement de Hyriel en fait un objet un poil flou pour moi, mais je suppose que l'Hôpital général va, malheureusement pour lui, changer ça :')
JeannieC.
Posté le 22/09/2021
Hey hey Alice ! Très contente de te voir dans le coin, ça fait plaisir <3 Et merci beaucoup pour ton retour et tes bonnes impressions qui nous font chaud au cœur -
On prend note pour les deux premières phrases héhé. Le "manquer son franc succès" voulait surtout souligner le côté ironiquement théâtral de la choses mais en effet, à vérifier, pour la tournure ~
Au sujet d'Hyriel, Helasabeth pourra mieux te répondre, c'est "son" personnage ^^ Mais oui, il se fait souvent distant et détaché dans l'adversité.
Helasabeth
Posté le 23/09/2021
Hey hey ! Merci beaucoup pour ton retour !
Je précise donc pour Hyriel mais effectivement, il est très détaché dans ce début surtout parce qu'il a tellement dégusté avec le procès qu'il se laisse juste balader, impuissant (je vais voir à clarifier ça peut-être) mais pour la suite, il va aussi passer par tout un panel d'émotions, pas de souci là-dessus x)
Ella Palace
Posté le 19/09/2021
Bonjour,

je vois que vous êtes en co-écriture, c'est interpellant car je ne lis jamais de livres co-écrits. Vous me diriez quelques mots sur votre méthode? Oui, je suis curieuse lol
Sinon... ce chapitre est très bien écrit et très riche en vocabulaire, détails et donc en images. C'est du lourd, chapeau!
A présent, c'est aussi une question de préférence. Personnellement, j'ai beaucoup de mal avec les longues descriptions mais ce n'est, encore une fois, qu'une question de goût. N'y voyez aucune critique car il n'y en a pas ;-)
Je verrai donc, par la suite, si je peux m'y intéresser de plus près lol Grâce à l'histoire, à peut-être la psychologie des personnages etc.

Au plaisir
JeannieC.
Posté le 19/09/2021
Bonjour Ella !
Un grand merci pour ta lecture et pour ces impressions qui font chaud au cœur <3
Effectivement cette section et la suivante sont assez descriptives, mais j'espère que l'univers et les psychologies des personnages qui vont se mettre en place te plairont - Vrai que même Hyriel est silencieux pour le moment ~

Sur la co-écriture, en effet c'est assez rare mais j'ai lu quelques romans écrits en duo. Notamment la grande saga historique des "Angélique", écrite par un couple - Anne et Serge Golon. Et c'est une chouette expérience que d'expérimenter l'écriture en duo :3
Je ne sais pas comment pratiquent les autres co-auteurs, mais pour ce qui nous concerne, le premier état du texte, sa version la plus "brute", est sous forme d'un RP. Ainsi, on se laisse surprendre au gré des réponses de l'une à l'autre par les interactions des personnages, même si on a un plan de l'intrigue pour driver tout ça.
Ensuite nous passons sur un google doc partagé, pour un gros travail de toilettage, d'écrémage aussi de ce qu'il peut y avoir comme redondances dans le premier état de l'histoire. Et tout au long, on communique beaucoup par tchat à côté pour se faire des suggestions. Chacune de nous n'hésite pas à repasser sur le texte de l'autre si une idée vient, ou si elle repère une maladresse à corriger, etc. Nous partageons également un pad où on inscrit les idées qui nous viennent et nous tenons à jour concernant le plan.

Encore merci et à une prochaine =)
Vous lisez