Chapitre III — La Troisième Ronce

Notes de l’auteur : TW — Mention de pédophilie

« Et si le rapport entre l’homme et le mal était celui qui unissait l’océan et l’iceberg ? Deux énormes masses faites de la même matière, à cette différence près que l’iceberg se distingue plus facilement que l’océan. » 

— Le problème à trois corps, Liu Cixin

 

Une goutte de plus dans le vase craquelé de Wayan : l’adresse de Vanessa Miller, l’ex-femme de la victime, se trouvait à quarante-cinq minutes en voiture du commissariat. Après qu'il eut précautionneusement noté le numéro et la rue sur son GPS, l’écran indiqua à Wayan le sud de Sheepshead Bay. Il était seize heures ; rouler jusqu’à l’océan Atlantique, en pleins bouchons, lui prendrait au moins deux heures. Entre soupirs de soulagement et lassitude, Wayan laissa son dos rencontrer le cuir du dossier. La quiétude de sa voiture calmerait pendant un temps la tension dans ses épaules, mais le trajet finirait malgré tout par l’ennuyer.

Un coup vif contre la vitre le fit sursauter. Ses yeux verts se portèrent immédiatement sur son adjointe, dont le visage rayonnait d’un grand sourire. Wayan balança la tête en arrière et enclencha l’ouverture de la fenêtre. Avare de paroles, il la gratifia d’un salut bref.

 — Vous avez pu interroger la famille de la victime ? interrogea-t-elle.

Iris redressa ses épaules carrées et lui offrit un sourire plus cordial. Même après deux mois de service ensemble, Wayan ne réussissait toujours pas à la cerner : sa bonne humeur était-elle à toute épreuve ou faisait-il face à une hypocrite hors pair ? Au fond, il ne s’en était jamais vraiment préoccupé. 

Avant qu’il ne puisse répondre, Iris fit le tour de la voiture pour se glisser sur le siège passager. Elle attacha sa ceinture, et Wayan, étouffant un soupir, tourna la clef.

— Alors ? insista Iris. 

Wayan grogna légèrement.

— Rien.

— Vous n’avez rien pu en tirer ?

Iris haussa un sourcil, resserrant son emprise sur les dossiers qu’elle gardait fermement en main. Wayan rectifia :

— À part une adresse pour aller parler à son ex-femme.

Iris ouvrit la bouche, mais resta silencieuse. Comment ça, rien ? Son regard se promena sur les rétroviseurs. Ce n’était pas rien. Wayan lui lança un regard sceptique ; il ne lui laisserait pas l’opportunité d’exprimer ses réflexions, quand bien même elle en ait eu envie.

— C’est parti ? souffla-t-elle tout de même, la tête tournée vers la vitre.

Il obtempéra. La circulation les emporta rapidement au sud de Manhattan. Les deux collègues restèrent muets pendant le premier quart du voyage, jusqu’à un feu rouge. Iris profita de l’arrêt pour feuilleter le carnet de notes de Wayan. Après sa lecture, elle se tourna vers lui :

— Alors, on a affaire à quel genre d’homme ? Parce que moi, quand on me dit que quelqu’un est aimé de tout le monde, c’est qu’il cache quelque chose !

— Ou il a vu quelque chose qu’il aurait jamais dû voir, répondit Wayan sans conviction.

Il posa son coude sur le rebord de la fenêtre, l’autre main encore sur le volant.

— Hm, commença Iris, mauvais endroit au mauvais moment ? Et on se serait débarrassé de lui ensuite, plouf, dans le lac !? 

Elle se tourna dans un petit bond vers Wayan. 

— Moi je pense qu’il cache un truc ! Qu’il ait vu quelque chose qui lui a valu la mort ? OK, soit. Mais… la Rose a pas forcément l’habitude de travailler en équipe, et si elle était seule, j’imagine qu’on la reconnaîtrait pas si facilement ! Non, je pense plutôt que la Rose a découvert quelque chose sur lui. Ils sont trop parfaits, ces gens tout gentils. Y a forcément un truc qui cloche quelque part ! Une part sombre de Claude. Quelque chose d’inavouable, peut-être…

— Cooper, gronda Wayan.

— Oui ?

— Gardez vos réflexions pour vous.

Il avait besoin d’espace pour réfléchir, et Iris bouffait la moindre de ses pensées. 

Le silence envahit immédiatement le petit habitacle. 

Depuis que les meurtres de la Rose avaient débuté, la police n’avait trouvé aucun lien entre les victimes. La première : un prêtre accusé de détourner les donations de sa paroisse au centre même de Manhattan. Pour la deuxième, ce fut différent, la victime faisait partie d’un petit gang qui sévissait aux abords du Bronx ; on avait d’abord pensé à un règlement de compte.

Pour l’instant, rien ne les liait, rien ne les rapprochait. Pas de parents, pas d’amis, pas même l’âge, la couleur de peau, l’ethnie, les yeux. Le genre, peut-être, et encore… Les trois hommes n’avaient rien en commun, hormis les affaires sombres. Claude venait s’ajouter comme un cheveu sur la soupe. Un dealer, un prêtre, un professeur. Pourquoi avoir choisi ces victimes-là, et pas d’autres ? Wayan tapota nerveusement des doigts contre le cuir du volant. Le motif des trois meurtres restait complètement insaisissable, comme une énigme difficilement soluble. Finalement, il arrêta de tourmenter son esprit fatigué pour se concentrer sur le trafic new-yorkais. Ils mirent encore un quart d’heure à se faufiler parmi les buildings, les passants et les voitures avant d’atteindre l’adresse désirée.                         

Quand ils sortirent, leurs pas furent accueillis par un froid mordant, digne d’un mois de janvier. Avant de s’avancer sur le perron de l’immeuble aux briques brunes, Wayan fixa un bref instant sa collègue, silencieuse. Trop silencieuse. Il sonna deux fois, recula, puis jeta un coup d’œil inquiet vers le ciel qui ternissait déjà. Il fallut quelques secondes avant qu’une voix robotisée ne réponde à l’interphone :

— Oui ?

— Bonsoir, c’est la police. Nous aimerions parler à madame Vanessa Miller.

On toussa, on se racla la gorge. Le silence s’éternisa. Wayan manqua de s’impatienter alors qu’Iris le dévisageait du coin de l’œil. Finalement, la sonnerie d’ouverture de la porte retentit et ils poussèrent le battant.

— Quatrième étage, troisième porte à droite, articula la voix robotisée.

Les deux policiers n’eurent pas besoin de se concerter, ils empruntèrent l’escalier au fond du hall et montèrent toutes les marches jusqu’à une porte entrouverte. Une grande femme aux cheveux délavés gardait solidement les pans de sa robe de chambre contre sa peau pâle. Ses joues et son nez rouges trahissaient un rhume naissant. Ils s’approchèrent d’elle, insignes bien visibles sur leurs ceintures.

— Détective Wayan Cahaya-Dharma, et voici mon adjointe, Iris Cooper. Vous êtes bien madame Vanessa Miller ?

— Oui, c’est moi. Que me voulez-vous ?

— On peut entrer ? Ce sera plus simple de discuter à l’intérieur.

L’autorisation de madame Miller reçue du bout des lèvres, les deux policiers déclinèrent la boisson ensuite poliment offerte par la femme. Au salon, la lumière diffuse qui traversait les fenêtres caressait d’innombrables plantes vertes. Une grande horloge en bois massif, au fond de la pièce, les jaugeait d’un air paisible. Vanessa les invita à s’asseoir sur un sofa en cuir blanc, presque intact, si ce n’était les quelques marques de griffures qui se révélaient parfois. Elle les imita en prenant place face à eux, les jambes croisées.

— On aimerait vous parler de votre ex-mari, commença Wayan.

— Claude ?

— Son corps a été découvert ce matin aux alentours du lac Deforest.

Elle cligna des yeux quelques secondes, déchiffrant sur les visages des policiers ce qu’elle semblait redouter inconsciemment.

— Son…

— Nous pensons que votre ancien mari a été tué par la Rose. Vous en avez déjà entendu parler, de la Rose ?

Wayan laissa le temps à Vanessa de digérer les informations. Pendant un instant, il croisa le regard de sa collègue, mais celle-ci ne disait rien. Elle gardait son dos droit, sans toucher le dossier, et ses mains fermement ancrées l’une dans l’autre, suspendues entre ses deux genoux. Vanessa observait le plancher avec intensité, comme si les réponses qu’elle voulait entendre y apparaîtraient.

— Attendez ! (Le silence s’écarta pour laisser place au son clair de sa voix.) Pourquoi… pourquoi cette Rose aurait tué Claude ?

— On est ici pour le savoir, madame. Que faisiez-vous le 7 janvier, aux alentours de minuit ?

— Qu… Vous pensez que j’ai tué Claude ?

Vanessa fusilla le détective du regard.

— On n’écarte aucune possibilité, déclara-t-il en s’adossant au canapé.
Pour autant, il ne se détendait pas. Bras croisés contre son torse, il reprit :

— Il me semble que votre rupture avec Claude s’était très mal passée. La rancœur peut à nouveau éclater, même des années après les événements.

Un silence ponctua ses paroles, mêlé de colère et d’amertume. Vanessa finit par plonger en entier dans son fauteuil, posa son coude sur un des accoudoirs et son front dans sa main. Elle renifla. Toutefois, Wayan n’était pas dupe : il ne s’agissait pas de tristesse.

— Le 7 janvier ?

Wayan acquiesça, puis après un long moment d’hésitation, Vanessa se releva pour disparaître dans le couloir. Quelques secondes plus tard, elle revint, calendrier en main pour l’ouvrir devant eux. Elle balança ses lunettes de lecture sur son nez.

— À minuit ? railla-t-elle. Je dormais.

— Et avant ?

— Je mangeais chez des amis dans le New Jersey, à Middletown.

— Leur nom et adresse exacte ? coupa Iris en se redressant.

L’adjointe sortit son téléphone de service et chercha le temps de route qu’il fallait pour atteindre le lac depuis l’adresse que Vanessa leur donna. Elle se gratta l’arrière du crâne :

— À quelle heure vous les avez quittés ?

— Comment voulez-vous que je m’en souvienne ? grinça Vanessa. C’était il y a deux semaines. Tard, en tout cas, même si je ne dépasse jamais minuit quand je sors.

— Vous pouvez nous donner leur numéro ? poursuivit la détective adjointe.

Vanessa obtempéra. Iris les délaissa quelques instants pour téléphoner dans le couloir. Vanessa garda son regard braqué sur l’absence fantomatique qu’avait laissée l’adjointe en fermant la porte. Après s’être redressée dans son fauteuil, elle décroisa les jambes et plongea dans les yeux verts de Wayan. Il ne l’avait pas lâchée un seul instant.

— Je n’ai pas tué Claude, affirma Vanessa.

Il haussa les épaules.

— Pour l’instant, on n’écarte aucune piste. C’est la procédure, madame.

— Je ne l’ai pas tué ! répéta-t-elle.

— Alors qui aurait pu le faire ? Ça aurait été quoi, le motif de la Rose ?

Elle se tut, les lèvres sèches et le regard noir. Il arqua un sourcil devant son mutisme évident. Pour désamorcer la tension, il allait recommencer à parler, mais Iris ouvrit la porte et s’installa à nouveau aux côtés de son collègue.

— Elle était bien présente le 7 au soir chez eux. Ils l’avaient invitée à manger et elle a dû les quitter aux alentours de vingt-trois heures. Environ.

Wayan enfonça ses molaires dans la chair de sa joue. Les corps noyés étaient les pires : ils pouvaient mettre un temps fou à remonter à la surface pour peu que la température ait été glaciale. Les laps de temps entre le crime perpétré et la découverte du corps étaient toujours trop longs. La piste devenait un terrain glissant, et la trace du criminel se refroidissait bien trop vite. Les médecins légistes n’avaient pu leur donner qu’une heure approximative. Mais qu’en savait-on réellement ? La mort aurait pu survenir plus tôt, peut-être plus tard. Le détective passa sa paume près de sa tempe, à la naissance de ses cheveux, et les ramena en arrière. Malgré son alibi, il avait l’impression angoissante que Vanessa ne leur disait pas tout. Celle-ci toussa dans son coude et se racla à nouveau la gorge. Ses yeux rougeâtres se perdirent dans ses rideaux, derrière les policiers. Elle serra brièvement les paupières, puis finit par couper le silence :

— Il y a bien… Il y a bien quelque chose que je pourrais vous dire.

Le détective fronça les sourcils, mais personne ne l’interrompit ; sa collègue et lui se contentèrent de la scruterdans un silence religieux.

— Si j’ai quitté Claude il y a quatre ans, c’est parce que… Eh bien… Il possède une sorte… Comment dire ? 

Elle s’arrêta, coula un regard hésitant vers eux, le détourna à nouveau. 

— Une sorte d’attirance. Mais une attirance un peu spéciale.

Comme si elle souhaitait étirer le temps au maximum avant que le fil n’éclate, elle attrapa un mouchoir dans sa poche, essuya son nez. 

— Une attirance ? demanda Wayan d’une voix plus douce.

— Il… bafouilla-t-elle en passant une mèche derrière son oreille. Il aime les enfants plus que de raison.

La fin de sa phrase avait été murmurée, comme un vent léger, presque imperceptible. Wayan fronça les sourcils ; Iris lâcha un hoquet de surprise.

— Les enfants ? C’était un pédophile ?

Vanessa ferma les paupières, le visage crispé, mais elle acquiesça tout de même. Elle les rouvrit quelques instants plus tard, une lueur nouvelle dans les yeux. Elle se sentait prête à tout dire.

— Il m’avait avoué avoir abusé de la fille d’un de nos anciens amis. Je ne sais toujours pas si les parents sont au courant, mais la fillette n’avait pas plus de huit ans. Je n’ai pas pu supporter de continuer à vivre avec lui. Alors je l’ai quitté.

La tension qui irradiait du corps d’Iris attira l’attention de Wayan. La bouche retroussée, elle gardait ses prunelles braquées sur Vanessa. Cette dernière caressait, de ses doigts moites, les mailles de son gilet :

— Claude… Claude ne voulait pas me laisser partir, mais je l’ai menacé de tout raconter à la police s’il ne me laissait pas m’en aller. Il m’a… menacée, lui aussi, alors je lui ai promis que…

La voix de Vanessa mourut dans sa gorge. En silence, les policiers la laissèrent retrouver le contrôle d’elle-même jusqu’à ce qu’elle reprenne, plus distincte : 

— Je lui avais promis que je ne dirais rien s’il me laissait tranquille. Et je l’ai fait.

— Mais attendez, intervint Iris. Claude était professeur des écoles. Il s’occupait d’enfants en permanence. Personne n’a jamais rien soupçonné ?

— Je… (Elle hésita.) Je ne me suis jamais assurée de ce qu’il faisait à son travail. Ce que j’aurais pu découvrir… Je préfère ne pas savoir. 

Wayan plongea dans son regard, le soutint quelques secondes.

— Vous avez dit qu’il vous avait menacée ?

L’interrogée hésita quelques secondes, puis opina lentement. Ses yeux s’embuèrent.

— Comment ? insista Wayan.

Elle parut surprise, mais elle ne répondit pas. Un long soupir saccadé s’échappa de sa gorge ; elle détourna le regard.

— Madame Miller, murmura Iris. Nous pouvons vous aider. S’il vous a menacée, vous êtes une victime.

Vanessa releva les yeux vers eux, les lèvres blanches. Wayan reprit : 

— On a besoin que vous nous donniez plus d’informations, sinon…

Iris lança son coude dans les côtes de Wayan.

— On vous croit. On vous croit, répéta Iris, un sourire rassurant au bord des lèvres. Nous sommes là pour vous aider.

Elle marqua une pause, tenta de croiser le regard de son interlocutrice. 

— Vous voulez bien nous dire ce qu’il vous a dit ou fait ? Vous êtes la victime, ce n’est pas votre faute. 

Après de longues secondes de silence, Vanessa finit par acquiescer. Elle se releva. 

— J’ai gardé ses mails, je peux vous les montrer.

 

 

 

La porte claqua derrière les deux policiers. Ils descendirent les marches en silence, Iris devant.

— Si jamais il avait réitéré son viol avec des élèves à lui, commença Wayan en foulant le trottoir, il a dû menacer ceux qui l’ont découvert comme il l’a fait avec Vanessa. Et si la menace a pas été suffisante…

— Alors peut-être qu’un des parents est passé à l’acte pour venger son enfant, acheva Iris.

— Peut-être.

 Wayan ouvrit la portière de la voiture sous le regard de faucon d’Iris, qui l’observait par-dessus le toit.

— Mais quel rapport avec les autres victimes de la Rose ?

Dans un silence de plomb, ils se dévisagèrent. Quel putain de rapport liait les victimes ? C’était toujours la même question qui revenait en boucle dans leurs esprits. Wayan détourna le regard pour pénétrer dans la voiture. Il fixa le bâtiment. Un dealer, un prêtre et un probable pédophile. Quel lien entre ces trois morts ? Que cherchait réellement la Rose ?

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
CM Deiana
Posté le 03/09/2021
Hm, Rose serait-elle/il un vigilente ? (je viens de passer deux semaines à regarder Esprits criminels, ça aide)
J'aime beaucoup la paire de Wayan et Iris. Pour Wayan on sent bien qu'il n'en peut plus de ne pas avancer sur cette affaire, et que l'enthousiasme d'Iris peut lui porter sur les nerfs. La dynamique fonctionne bien.
Merci pour cette lecture :)
akasdraawr
Posté le 19/05/2022
Je sais pas du tout ce que c'est un vigilente :o

Merci encore à toi hihi <3
ClineNana
Posté le 22/07/2021
Euh bah entre nous l’inspecteur Wayan est un sacré connard. « Iris ta gueule ! » Non mais ! Mec, ton adjointe elle a plus de jugeote et elle sait mieux y faire avec les victimes que toi ! Et elle a un bien meilleur instinct -.-´
akasdraawr
Posté le 19/05/2022
Oui c'est un trouduc au début, mais on aime bien les trouducs qui deviennent moins trouducs par ici oupss (Duncan, tu nous entends ??)
Et clairement Iris >>>> Wayan mdr
Pouiny
Posté le 12/03/2021
Y a un peu une dynamique "good cops / bad cops" c'est vraiment agréable d'être dans ce genre là, genre un peu film noir, tout en osant parler de choses graves comme pédocriminalité. J'aime bien Wayan, même s'il est vraiment pas dans la finesse y a quelque chose qui me dit que y a un bon fond quand même, c'est le genre de personnage que j'aime bien, dans une nuance de gris. Je lis la suite dès que je peux :D
drawmeamoon
Posté le 20/04/2021
Wayanouuuu
Trop heureuxses que tu l'aimes ! Je pense que nuance de gris ça caractérise pas mal bien Wayan c'est vrai sksks
Merci pour ton retour ca fait mega mega plaisir ;; <3
Licia
Posté le 06/02/2021
Mais pauvre Iris, Wayan c'est un méchant pas beau avec elle è.é
J'aime bien la dynamique entre les deux, j'espère que Wayan sera plus sympa avec elle à l'avenir. Et si toustes les flics pouvaient être comme Iris se serait quand même bien.
Franchement je dis ça à chaque chapitre mais votre histoire est vraiment prenante, à chaque fois j'ai envie d'enchaîner de suite avec le chapitre suivant!
drawmeamoon
Posté le 07/03/2021
Oui Wayan est violent è_é
En tout cas ton retour nous fais mega plaisir, merci beaucoup, on est heureuxses que ça te plaise !!!!! <3
EmelineDony
Posté le 27/01/2021
Bon, maintenant que je suis lancée dans la lecture de la Valse, je crois que je vais y passer la soirée tellement c’est prenant ! Je suis déjà accro à votre histoire !

J’aime beaucoup Iris, c’est une perle ! D’ailleurs, je comprends pas trop pourquoi Wayan est désagréable avec elle, la pauvre !

Pour ce qui est de ce chapitre, j’aime beaucoup le fait qu’on suive l’enquête et qu’on découvre des éléments comme si on était nous meme enquêteur. Et honnêtement, je me doutais que Claude était louche mais de là à imaginer qu’il était pédocriminel... en fait, la Rose a eut raison de le tuer !
akasdraawr
Posté le 28/01/2021
Ooh mais t'es adorable ;;

Et ouiii, Iris est adorable et supeeer forte, on l'aime trop et je crois qu'elle fait cet effet chez tout le monde krkr
Pour Wayan… c'est plus compliqué, il est un peu au bout du rouleau alors rien qu'un regain d'énergie (qui n'est pas le sien), ça peut faire serrer quelques dents x)

Et c'est cool si ça te plait de suivre l'enquête ! Quant aux motifs de la Rose, j'ai envie de dire que chacun a ses propres opinions sur la justice à rendre x)

En tout cas, merci pour ton commentaire encore une fois !
Charlie L
Posté le 20/12/2020
Faudrait que Wayan se calme un peu dans son rôle de mauvais flic, c'est pas cool de parler comme ça aux gens XDD (le "ta gueule" à Iris, là, j'ai cru que j'allais le taper au travers de l'écran :') )

Par contre Iris je l'aime de plus en plus, mais je m'inquiète pour elle, parce que les persos doux comme elle ils survivent jamais longtemps T^T

Quant à Claude, j'ai zéro pitié pour lui. Si c'est La Rose qui l'a tué, elle a mon soutien x)
drawmeamoon
Posté le 12/01/2021
LE FRAPPER À TRAVERS L'ÉCRAN MDRR
On pense que tout le monde aime Iris, mais ça fait très plaisir de le lire, merci beaucoup pour ton retour encore, Charlie ;; <3

(Tu nous a fait rire pour le soutient à la Rose mdrrrr)
FleurdeViolette
Posté le 17/11/2020
Dit donc Wayan est pas très cool avec Iris ! Alors qu'elle essaye d'être de bonne humeur et tout.
J'ai l'impression que La Rose essaye de rendre une sorte de justice, ce qui rend le personnage bien plus compréhensible. Et quelle horreur cette situation pour l'ex femme. Elle doit presque être soulagée de sa mort.
drawmeamoon
Posté le 17/11/2020
Heyaa ! On est heureuses de te voir sous ce chapitre hihi
mdrr non Wayan est pas très cool c'est sûr, alors que notre Iris est un sucre T-T

On ne dira rien pour la Rose hihi
Oui pour Vanessa on est bien d'accord ;;
koya1709
Posté le 05/11/2020
Chapitre toujours tout intéressant qui nous révèle un peu plus la personnalité de l'inspecteur et d'Iris ! Et effroyable révélation de ce professeur pas si gentil ! Ton écriture est magnifique, et toujours aussi fluide ! Si je me permets une critique, qui n'est que question de goût et chaque personne a sa propre plume donc ne le prends par forcément en compte, c'est que il manque de description verbale. Que je m'explique, les dialogues sont bien structurés, mais on a peu d'infos sur leur manière de parler, et parfois comment les personnes parlent ajoutent des indices sur qui ils sont, leur état d'esprit etc. Voilà voilà !
akasdraawr
Posté le 13/11/2020
Coucou Koya ! Ravies de te retrouver en commentaires !

Pour la critique, on va essayer d'y réfléchir, merci ! On avait l'impression de donner assez mais peut-être pas ! Est-ce que tu voudrais bien développer ou donner des exemples pour que ce soit un peu plus clair ? :3

Merci pour ton temps !
Eurys
Posté le 26/08/2020
J'adore le caractère d'Iris, ce genre de personnes c'est celles qui me donnent du peps XD

Par contre Wayan il n'est pas forcement de bonne humeur le mec hein , le "ta gueule" etait assez dur T_T

C'est un chapitre plein de tension, je me suis retrouvée happée comme jamais, penchée en avant sur ma table, je ne l'ai remarqué qu'a la fin XD
On est pendues aux lèvres de son ex femme autant que Wayan et Iris, et là on apprend qu'Iris avait bien raison : ces gens trop "parfaits" cachent quelques chose. Y aura t-il un " je l'avais dit" prochainement ? XD

Vraiment un très beau chapitre, ci c'est comme ca des le debut, je sens que je vais etre plus que captivée par la suite !
drawmeamoon
Posté le 27/08/2020
Coucou Euurys !
Très heureuse de savoir que tu aimes Iris ! C'est un peu notre bebou donc on est contente qu'elle soit apprécié !

Merci beaucoup pour tes compliments ça nous touche ;; On est heureuse de savoir que tu était happé par notre chapitre ! T'es beaucoup trop chou T-T
Et peut-être, peut-être hihi

Et encore merci omg tu sais pas comment ça nous touche ! Merci !!
Yeo
Posté le 14/08/2020
Je me suis sentie moi-même agressée par le "ta gueule" de Wayan... je m'y attendais pas ! Pauvre Iris, elle a l'air toute mignonne, toute gentille :c

Sinon, on commence à en apprendre un peu plus sur la Rose et j'avoue que son personnage m'intrigue de plus en plus, comment en est-elle arrivée à faire ce travail ? pour qui ?

bref encore un très bon chapitre qui ne fait qu'augmenter le compteur de mes questions, hâte de lire la suite comme toujours <3
drawmeamoon
Posté le 14/08/2020
Mdrrr, oui, c'était violent, même nous on a mal pour Iris, on avoue, c'était pas la pour paraître gentil T-T Oui pauvre Iris ;;

Hihi, tu imagines bien que tu n'auras pas les réponses que tu veux maintenant ~ Tu verras :33

Merci de nous lire Yeo et merci pour ce commentaire ça nous fais super plaisir ! Et on a hâte d'avoir tes retours sous les prochains chapitres <3
drawmeamoon
Posté le 14/08/2020
Mdrrr, oui, c'était violent, même nous on a mal pour Iris, on avoue, c'était pas la pour paraître gentil T-T Oui pauvre Iris ;;

Hihi, tu imagines bien que tu n'auras pas les réponses que tu veux maintenant ~ Tu verras :33

Merci de nous lire Yeo et merci pour ce commentaire ça nous fais super plaisir ! Et on a hâte d'avoir tes retours sous les prochains chapitres <3
AislinnTLawson
Posté le 14/08/2020
Hello vous deux ♥ J'aurai pu faire un commentaire en direct live, mais forcément, j'suis pas arrivée au bon moment pour ça, alors je vais le faire maintenant !

Vous avez un petit truc pour les enquêtes, je l'admets. Même le profil de la victime de la Rose se dévoile peu à peu, montrant que ce n'était pas un saint. Mérite-t-il pour autant d'être tué pour ça ? Vaste question et vaste débat auxquels je ne répondrais pas, that's pas le sujet. Mais du coup, vous amenez votre lecteurice à s'interroger, à se poser des questions, d'ordre éthique, morale.

On a de l'empathie pour l'ex-femme du mort, on a de l'empathie pour toutes les victimes dont on n'a pas le nom. On sent que vous êtes affirmées dans votre style et dans votre manière d'écrire

On sent aussi que vous vous amusez, et des auteurices qui savent transmettre autant, ce sont des pépites !

J'attends la suite avec une impatience non feinte ♥
drawmeamoon
Posté le 14/08/2020
Coucou toii ~
Ah oui pour le direct du coup on a été happé :((

Oui c'est un bon débat, mérite-t-on la mort ? Même quand on est un sombre méchant ? Je ne sais pas, mais c'est pas le sujet ici comme tu le dis xD
En tout cas je suis contente que ça t'interpelle ! Et on est contente qu'on pousse nos lecteurices à se poser des questions c'est cool de ouf ;;

Et merci pour ton compliment ça nous fait super plaisir ! Ça nous touche tellement que tu dises qu'on est des pépites ;;

Et on est si heureuses que tu nous lise ! Merci beaucoup pour ton retour j'ai hâte de voir tes réactions pour la suite !
Vous lisez