« Today of all days, see
How the most dangerous thing is to love
How you will heal and you’ll rise above
Crowned by an overture bold and beyond
Ah, it’s more courageous to overcome »
— Achilles Come Down, Gang of Youths
Plusieurs flocons de neige virevoltaient dans les airs, balancés par le vent glacial de janvier. L’assassine les observa en silence, subjuguée par leur beauté. La nature avait un charme inné qu’elle ne cessait d’admirer, comme les routes courbées devant les tapis glacés de neige. Ses pas la portèrent lentement le long du chemin pavé. Un manteau sombre camouflait son corps. Une gélule était innocemment nichée entre ses dents et sa gencive.
Devant un immeuble érigé de briques rousses, l’assassine s’arrêta. Son toit en tuiles noires penchait dangereusement au-dessus de sa tête. Des grandes vitres s’échappait une lumière vive et chaude. La Rose s’approcha de la porte d’entrée, sur laquelle elle frappa trois coups. Son regard se promena sur les plantes, endormies sur le rebord de la fenêtre, avant qu’il ne soit détourné par la femme élancée dans l’embrasure. Ses cheveux bruns et bouclés retombaient sur ses épaules ; son sourire chaleureux accueillit la nouvelle venue. Des bijoux dix fois trop grands pour elle pendaient à ses poignets. Dans un rictus crispé par la température, l’assassine lui rendit son sourire.
— Oui ? lança-t-elle d’une voix forte et assurée.
Lentement, le manteau glissa de l’épaule de l’assassine. Ses yeux ne lâchaient pas ceux, encadrés par de légères rides, de son interlocutrice. La tueuse se racla la gorge.
— Vous êtes madame Mary Roberts, c’est bien ça ?
Madame Roberts croisa ses bras contre sa poitrine, puis huma l’air. La Rose reprit :
— Je cherche du travail, j’ai entendu dire que vous pourriez m’aider.
— Quel genre de travail ?
La Rose, inclinant légèrement la tête, dévoila son cou et son bras dénudés à la lumière. Sa langue lécha ses gerçures.
— Je me trompe peut-être, hésita-t-elle, mais le genre de travail dont on ne parle pas à l’extérieur…
Madame Roberts l’observa pendant quelques secondes, avant de se décaler pour la laisser entrer. La porte refermée derrière elle, la Rose jeta un coup d’œil distant aux meubles. Les pas de la femme maigre retentirent dans son dos ; elle lui proposa à boire. La tueuse refusa poliment d’un hochement de tête, puis sa veste glissa contre ses bras. Un sourire de madame Roberts répondit au mouvement.
— J’aurai aucun problème à te trouver du travail.
La tueuse se mordit la lèvre inférieure dans un geste débauché et sensuel. Quand elle pivota sur ses talons, elle prit un malin plaisir à laisser le tissu chuter à terre.
— Vous trouvez ? susurra-t-elle.
Madame Roberts opina, un sourire carnassier au bord des lèvres. La Rose sourit, une main dans sa nuque.
— Merci…
Madame Roberts glissa ses doigts habillés de bagues sur la joue gelée de la Rose. La Rose étouffa un mouvement de recul ; si elle n’avait pas été la Rose, elle lui aurait donné la chair de poule.
— Ne me remercie pas maintenant, petite beauté…
La Rose croisa ses doigts, les entortilla.
— Faut pas être intimidée, tu sais, je vais pas te manger.
La Rose opina à nouveau. Bien sûr que Mary Roberts n’allait pas la manger : elle se ferait bouffer de l’intérieur. L’acide la rongerait bien avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit ; il suffisait que la Rose réussisse son coup. Mais avait-elle déjà échoué ?
— Je vais bien m’occuper de toi, continua madame Roberts.
Alors la tueuse feignit la reconnaissance, humidifia ses yeux et plongea dans ses bras.
— Merci ! gémit-elle, son souffle frappant le cou de la femme.
La Rose la serra fort. Ses doigts longèrent le dos de la quarantenaire, puis sa nuque. Elle sentit les mains de la femme forcer leurs corps l’un contre l’autre. Quand elle se détacha de leur emprise, l’haleine de sa cible ricocha sur ses lèvres. Elles se contemplèrent en silence. Grotesque. C’était ridiculement simple. Quand madame Roberts caressa à nouveau sa joue, la tueuse ferma les yeux et épousa la forme de sa paume. Le sourire de madame Roberts devint moins chaleureux, plus sombre. Une hyène riant devant son futur repas.
Quelques secondes plus tard, leurs corps s’entrechoquèrent, brûlants. La Rose répliqua aux attaques de plaisir du mieux qu’elle le pouvait. Madame Roberts griffa la mâchoire de l’assassine, puis la ligne de son cou. Des frissons désagréables naquirent dans les reins de la jeune femme. Leurs lèvres se frôlèrent ; elle inspira les effluves qui se dégageaient des boucles de la quarantenaire, une délicieuse odeur qu’elle ne parvenait pas à nommer. Madame Roberts attira son attention avec un long soupir, une expiration d’envie. Elle passa sa langue sur ses propres lèvres, prête à lancer une attaque encore plus sauvage. Ses mains glissèrent sous le haut de la Rose, la poussèrent vers le canapé qui trônait contre un mur de la pièce. Leurs bouches se rencontrèrent encore une fois et l’assassine en profita pour déposer le bonbon sur la langue de madame Roberts. Elle l’enfonça le plus loin possible.
— Qu’est-ce que…
Un hoquet de stupeur. Madame Roberts eut à peine le temps de vouloir reculer ; la tueuse la maintint fermement en place et planta ses doigts toujours gantés dans la gorge de la proxénète.
Ses yeux s'écarquillèrent, sa glotte se souleva.
La jeune femme recula, ramassa son lourd manteau alors que madame Roberts l’observait, le regard exorbité.
— Qu’est-ce que tu m’as fait avaler ? réussit-elle à articuler.
Un voile de sueur se déposa sur son front, comme chez tous les autres. L’assassine sourit. Madame Roberts voulut inspirer une grande bouffée d’oxygène, en vain. Ses mains griffèrent son cou ; ses ongles s’enfoncèrent dans sa chair. Elle ouvrit et referma la bouche comme un poisson qui se noyait dans l’air. De chien du désert, elle était devenue biche égarée… Son corps se tordit violemment vers l’avant, puis vers l’arrière. Elle tendait ses muscles pour contre-attaquer, or ils l’abandonnèrent tous les uns après les autres.
Elle finit par s’effondrer. Tous réagissent pareil face à la mort, pensa l’assassine. D’abord, ils ont envie de crier, de pleurer, ensuite ils s’abandonnent. La Rose porta ses yeux sur la chevelure emmêlée de madame Roberts et osa se demander comment elle, elle réagirait. Elle pouffa. La question n’avait pas lieu d’être.
La Faucheuse, c’était elle.
Elle observa les environs. Du canapé en velours au parquet lustré, tout respirait la richesse. Où pouvait-elle ajouter son bouquet final ? Elle sortit un flacon d’une des poches de sa veste et s’approcha du corps. Le liquide coula sur les lèvres pulpeuses de madame Roberts, sa langue. Ses propres traces devaient être effacées jusque sur les doigts du cadavre et chaque parcelle de peau qu’elle avait touchée. Elle ajouta sa touche personnelle, son style, sa signature d’artiste, accompagnée d’un sourire en coin. Avant de se redresser, elle aspergea le corps du parfum emblématique de la reine des fleurs. Le torse bombé, elle inhala une grande bouffée d’air. La Rose quitta la scène, la poudreuse qui tombait du ciel camouflant ses traces dans une complicité malsaine.
La neige s’était enfin tue lorsqu’Alessia se glissa hors du centre commercial. Un discret souffle de dépit s’échappa de ses lèvres. Sur son téléphone, l’heure la réconforta : il n’était pas encore trop tard pour rentrer sous la lumière faiblarde du jour. Elle se dirigea vers l’allée commerçante la plus proche, se promena devant quelques magasins. Encore un peu de lèche-vitrines ne tuerait personne. Les vives lumières orangées se reflétèrent dans ses fins cheveux bruns, éparpillés sur ses épaules. Le rai lumineux au-dessus de son crâne, qui marquait fortement la commissure de ses lèvres, la força à détourner le regard.
Elle s’arrêta finalement devant l’enseigne d’une petite librairie : coincée entre deux grands immeubles, elle se contorsionnait pour se trouver une place dans l’espace restreint. Son teint rougeâtre et chaud invita Alessia à délester le froid pour pousser les portes en verre. À son sourire cordial répondit la trille de la sonnette, accompagnée par le sourire angélique du vendeur. Ses grands yeux presque noirs aux cils longs déployaient toute l’expression de son visage fin. Ses cheveux ébène bouclaient sur son front, et son aura solaire finit d’attirer Alessia. Elle observa le reste de la petite boutique, puis plongea dans un rayon. Elle s’y perdit pendant quelques minutes silencieuses. La voix du vendeur s’éleva, plus douce que ce qu’avait imaginé sa cliente.
— Je peux peut-être vous aider ?
Alessia déclina poliment la proposition et continua sa recherche. Quelques romans l’absorbèrent, mais ses yeux bleus furent particulièrement attirés par la couverture superbe d’un livre dont le nom lui était inconnu. Elle s’attarda sur la quatrième de couverture avant de le feuilleter. L’esprit envahi par le résumé envoûtant, elle finit par s’approcher du comptoir et posa délicatement sa trouvaille sur le meuble. Il lui restait un billet de dix dollars après les courses de la veille… elle pouvait se permettre ce petit écart. Pas vrai ?
Le vendeur sourit, observa la reliure puis la caressa.
— Ça fera neuf dollars, déclara-t-il.
Il ajouta, tandis qu’Alessia fouillait son porte-monnaie :
— Vous allez l’adorer, vous verrez. Je l’ai dévoré.
La cuisinière plongea son regard dans celui, sombre, de son interlocuteur et inclina légèrement la tête sur le côté. Rares étaient les personnes qui prétendaient connaître les goûts des étrangers du premier coup d’œil. Nombreux étaient les imbéciles qui se le permettaient. Elle ne s’en insurgea pourtant pas, presque aussi sûre que le vendeur de la petite perle devant ses yeux.
— Vous avez lu tous les livres que vous vendez ?
— Oh non, pas tous. Une grande partie par contre, oui.
Elle balaya la pièce du regard.
— C’est beaucoup.
— J’aime lire, rit-il.
Son rire était tout aussi doux que le reste : sa voix ou la petite mèche qui bouclait sur son front. Alessia caressa distraitement sa nuque, effleurant son undercut.
— Vous en avez d’autres à me conseiller ?
Le vendeur huma l’air, songeur, et observa à nouveau la reliure du bouquin.
— Si vous aimez la science-fiction, je peux vous en conseiller un incontournable, mais je ne crois pas que je l’aie encore en boutique. C’est mon préféré, ajouta-t-il.
— Est-ce que ce serait possible de le commander ?
— Bien sûr !
Son visage rayonnait. Il lui tendit le livre, l’échangea avec le billet qu’elle lui délivrait, puis se pencha vers l’écran. Alessia le dévisagea sans bruit. La lumière bleue ricochait sur ses iris et épousait ses pommettes hautes. Elle se détourna brutalement de sa contemplation et rangea le livre dans son sac. Le vendeur la coupa de ses pensées en s’exclamant :
— Ah ! Il est là. OK, je vous le commande. Votre nom ?
— Alessia Gardella. Je peux… je peux payer une fois que je le récupère ou je dois vous le régler maintenant ?
— Oh, plus tard, ça ira très bien. Gardella, c’est italien ?
Un énième éclat de joie naquit sur son visage face au hochement de tête silencieux d’Alessia. Il poursuivit et lui demanda son numéro de téléphone ainsi que son courriel.
— Et voilà ! Je vous contacterai quand vous pourrez venir le chercher.
— Merci.
— Tout le plaisir est pour moi. Au revoir, Alessia.
— Au revoir.
Elle se permit de lui offrir un petit sourire avant de quitter l’établissement. Le ciel était entièrement noir mais sec, criblé de lueurs blanches. Comme éternels, les lampadaires rayonnaient dans la ville qui ne dort jamais. Alessia rapprocha son écharpe de son menton face au vent qui lui griffait le visage. Elle disparut dans le brouillard nocturne.
Ouh, tu aimerais voir quoi ? Hésite pas !
Merci si fort ;; <3
J’aime beaucoup le fait que la Rose choisisse des victimes qui ne nous attendrissent pas, je suis même contente qu’elle les tue en fait. Cette sorte de justice qui plane mystérieusement au dessus de chaque meurtre, c’est intrigant !
Le rythme est bien choisi, les détails sont bien placés, c’est encore une fois un chapitre réussi. Je cours lire la suite ! La petite Alessia m’intrigue aussi...
En tout cas, merci énormément pour tous tes commentaires, ils nous font chaud au cœur !
Et Alessia……… tu verras hihi
J'avais trouvé le démarrage un peu long, mais maintenant je suis à fond dans ce roman. J'aime beaucoup Iris, son duo avec Wayan, mais aussi la Rose qui semble bien cibler ses victimes (des personnes horribles, c'est jouissif).
Difficile de prendre un parti entre ces deux protagonistes qui empoignent la justice à leur manière, entre les procédures légales et les actions moins nettes. Je les apprécie sans faire de différence pour l'instant.
Bon, je lis la suite :3
Désolée pour le temps avec lequel on a mis à te rep <3
Merci beaucoup pour ton retour, il nous fait super plaisir et on est contente si notre histoire te plait ;; <3
Est-ce que d'après toi, c'est une mauvaise chose que le démarrage soit long ? Tu penses que pour une probable réécriture il faudrait penser à changer ça ?
Merci d'avance <3
J'ai beaucoup aimé le fait qu'on passe du point de vue de La Rose à celui de Wayan, par contre le point de vue d'Alessia m'intrigue et je me demande ce qu'elle va apporter à l'histoire 👀
Alors, je constate que tu changes de point de vue souvent dans un même chapitre ou tu fais une ellipse, et parfois le simple retour à la ligne ne permet pas de se rendre tout de suite compte. Peut-être une petite étoile ? je suis une personne très visuelle, et j'ai souvent des beug en lisant donc c'est sûrement moi ahaha
Et pour la librairie… et bien tu verras ! x)
Ah, désolée si ce n'est pas assez clair pour toi ! On n'est pas très fan des étoiles, c'est pour ça qu'on a préféré seulement passer par un saut de ligne :(
Je suis toujours autant subjuguée par vos descriptions, elles sont tellement belles, tellement poétiques... dans chaque chapitre il y a une ou deux phrases qui me marquent réellement, cette fois-ci je pense que c'est la métaphore "De chien du désert elle était devenue biche égarée, bientôt un cadavre oublié", je la trouve juste incroyable, c'est vraiment super beau...
Ensuite Wayan, franchement il se comporte comme un petit con depuis le début mais j'ai de la peine pour lui, il n'est clairement pas dans une ambiance sereine, entre le boulot qui de base n'est pas très joyeux et la pression de ses supérieurs.. c'est assez déroutant, et je peux comprendre qu'il se soit formé une carapace.
Et enfin, Alessia (j'adore ce prénom) et le vendeur. Vous avez réussi à attirer l'oeil sur ces deux personnages, j'avoue que je ne sais pas lequel m'intrigue le plus.. Rien n'est là au hasard, je suis curieuse de voir si on en apprendra davantage sur le fameux livre et puis plus généralement sur ce vendeur. Je doute fortement qu'il ne s'agisse que d'un personnage de background :)
bref, super taf, franchement votre histoire m'absorbe à chaque chapitre, c'est très plaisant à lire, même lorsqu'il s'agit de scène dérangeante ou de meurtre etc..
sur ce, je continue, bisou c:
Je suis contente de te retrouver sous ce chapitre ! On est super super heureuses que notre histoire continue à te plaire et à t'intriguer !!
Merci énormément pour le compliment sur nos métaphores ;; <3
Oui ! On est toustes un peu triste pour Wayanou ;;
(On adore le prénom d'Alessia aussi hihi)
Merci de nous lire, ça nous touche tellement <3
Comme d'habitude, c'est bien écrit, très fluide, sans se lis sans interruption, je n'ai vraiment rien à relever !
Quand a ce qui se déroule, j'aime bien comment on commence par l'action, le meurtre, pour ensuite passer a une sortie de vie "normale" , plus calme.
J'ai l'impression que dans ce chapitre vous commencez a développer un peu plus la psychologie de vos personnages. Meme si on en sait pas beaucoup de La Rose, elle s'est un peu ouverte a nous, mais vraiment Un peu XD C'est plus visible chez Wayan et son parcours, sa vision sur le monde et sur les atrocités de l'homme. Je le plains un peu le pauvre :c
J'ai plutôt envie de m'axer sur la dernière partie et Alessia. Ou en fait non, pas Alessia, mais le vendeur.
J'ai l'impression qu'avec cette vous n'introduisez pas 1 nouveau perso mais 2 ... 👀 La théoricienne en moi est de retour, et je ne sais pas, mais je me dis que ce vendeur va non seulement avec un rôle important, mais ... quelque chose me fait me demander : Et si c’était la Rose ?
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai cette impression, et si ce n'est pas la Rose alors c'est une personne proche de ce monde. Mais je pense tout de même que c'est la Rose XD
Il a eu trop d'importance pour n'etre qu'un perso lambda, et étrange il a l'air globalement doux ... tout comme le serait une personne qui peut se faire passer pour une femme ou un prostitué.
Sinon j'aime bien ce début de présentation d'Alessia, je me demande qu'elle role elle jouera !
Bref, très bon chapitre !
Désolée pour le temps que j'ai mis à te rep <3
On est super heureuse de te voir sous nos chapitres et de savoir que notre roman te plaise à ce point, ça nous touche tu sais pas à quel point !!!
Je ne répondrais pas à tes théories tu penses bien mais sache qu'on adore les lires mouhaha !
Encore merci et j'espère que la suite te plaira tout autant ! <3
Que dire ? L'écriture est fluide et très agréable ! Chaque phrase écrite est poétique et dansante, fidèle à l'image du titre « La Valse du Chaos » ! Les actions s'enchaînent et surprennent le lecteur dans un rythme intense
Ce n'est que le début de l'histoire, mais les personnages sont terriblement
mystérieux et intrigants, on sent qu'ils sont tous profondément bien écrits et c'est toujours plaisant de se rendre compte que l'écrivain accorde beaucoup d'importance aux histoires de chaque personnage
De plus, l'idée d'opposer le point de vue de La Rose et de Wayan est une excellente idée ! Je me demande bien qui peut être ce nouveau personnage prénommé Alessia et quelle sera son importance d'ailleurs...
J'aime particulièrement les romans policiers, alors je ne peux qu'aimer votre œuvre ! Et même si j'ai toujours éprouvé un certain mal-être en lisant des scènes de cadavres ou de décomposition, les passages précédents ne m'ont pas dérangé et je peux même dire que c'était un plaisir de vous lire c;
Bon courage pour la suite !
Je m'attendais pas à te retrouver sur le dernier chapitre qui était sotie mais ça nous fait super super plaisir de te voir sur notre roman ! On est heureuse qu'il t'ai plus jusque là !!
Et que de compliments ! t'es adorable, merci beaucoup, tu sais pas comme ça nous touche ! Merci !!
On espère de tout coeur que la suite de notre histoire te plaira et merci encore une fois ;; <3
Merci pour ton commentaire, il est adorable ! On est contentes et super heureuses que notre histoire te plaise pour le moment :3
C'est vrai que les personnages et leur psychologie sont quelque chose qu'on travaille beaucoup avec Moon. On est heureuses d'arriver à montrer leur profondeur :3
On espère que la suite te plaira ! <3
En tout cas, j'espère que vous allez bien et que vous profitez bien du cadeau tourangeais !
On va déjà mettre de côté l'aspect "forme". Vous avez une excellente BL et un travail de correction qui est propre ! L'écrit est fluide, vous alternez entre différentes longueurs de phrases ce qui, même avec des gros paragraphes, ne rend pas somnolente la lecture. Bref, de ce côté-là, soyez fières de votre boulot.
J'ai beaucoup apprécié la petite introspection de Wayan. Arrivé à un certain âge, on se pose tous cette question, on se demande si on a vraiment accompli quelque chose. D'autant plus que lui a l'air d'être passé au travers d'un racisme institutionnel bien ancré (et même si vous n'en faites pas des caisses, le simple fait de parler des regards de travers et suffisant).
Le traitement psychologique de Wayan aussi, est très intéressant. Je me demande encore comment il va évoluer, mais pour l'heure, ça m'a plus l'air d'être le flic désabusé qui ne s'étonne même plus des horreurs humaines. T'façon y'a deux camps : ceux qui se détachent et ceux qui pètent un câble dans ce monde là. Et la frontière entre les deux est bien souvent mince.
Le personnage de La Rose reste toujours, pour l'heure, égal à lui-même et c'est toujours un étrange régal que de lire ses passages (les scènes de meurtres sont toujours aussi bien menées, j'aime beaucoup !)
Le dernier personnage m'intrigue un peu plus. Son arrivée est aussi étrange qu'innopinée mais je n'ai pas la sensation que ce soit quelque chose qui n'ait pas été mûrement réfléchi.
Bref, un chapitre qui ne fait que confirmer le coup de cœur que j'ai eu pour votre histoire ♥
C'est cool que cette fois tu as pu l'envoyer sans déconnexion ! ;;
J'espère que tu vas bien aussi et nous on est mega mega heureuses donc on profite a fond krkr !
Merci beaucoup pour la forme, ça nous touche beaucoup que tu aimes et que tu trouves notre travail qualitatif, alors merci ;;
Et yes ! Merci beaucoup pour Wayan, ça fait plaisir que ça marche et que le racisme soit bien ressentit malgré tout (on a pas de sensitive reader d'un inspecteur indonésien aux états-unis alors c'était un peu notre petit stress de faire n'importe quoi !) Et par rapport à son traitement psychologique, c'est un aspect dont on est très fière (on l'était déjà dans la V1 de la VDC) alors on est heureuses de savoir que ça marche, et que ça te plaise ! Pour ce qui est de son évolution tu verras :eyes:
Et malheureusement pour les deux camps c'est totalement vrai :c
La Rose ! Haha, perso c'est un personnage que j'adore, ça me fait plaisir que ses passages plaises (et sache que c'est aussi un régal étrange que d'écrire ses passages en réalité) ! (Merci pour les scène de meurtres T-T)
Et pour finir, j'imagine que c'est normal que le personnage t'intrigue, mais tu en sauras plus bientôt héhé ~
On est super heureuses de savoir que notre roman te plaise et que tu aies un coup de coeur pour notre univers ! Alors on espère que la suite continuera de te plaire tout autant krkr
Merci encore pour ton tout gros commentaire, il nous touche tellement tu sais pas ! Bref merci ;; <3
Merci pour ton retour Anya, il nous fait extrêmement plaisir ;-;
Merci pour la forme !
On est contentes de montrer un peu plus de Wayan à chaque chapitre x) C'est vraiment un personnage que j'apprécie énormément !
Merci pour les passages de meurtre hihi !
Et pour le personnage, tu verras hihi x)
Encore merci pour ton com ! On espère que la suite te plaira <3