Après Barjols, ils avaient traversé Pontevés puis Cotignac. Le large flux d’insurgés coulait vers l’est, grossi à chaque hameau par de nombreux affluents. Le pays entier bouillonnait et se préparait à la confrontation . Ce n’était plus une troupe, c’était une véritable migration. La foule, sûre de son bon droit, confiante en sa force, savait qu’elle pouvait et allait renverser son adversaire. Ainsi ils avançaient vers Draguignan, un pied après l’autre. « Talon, plante, orteils. Talon, plante, orteils. », scandaient les lourds godillots en une mélodie lancinante. « Oliviers, vignes, chênaie, pinède », répondait le paysage. La mécanique répétitive de la marche laissait la pensée libre de vagabonder.
Jean-Thomas, l’esprit un peu embrumé, avait encore sur la langue une petite réminiscence de prune. Il n’était plus sur cette route qui, lentement, déroulait son interminable tapis de poussière. Il flânait sur une longue plage de sable battu par le ressac d’un océan lointain. Le mistral glacial devenait une brise côtière, chargée d’effluves de fruits inconnus. Des mots exotiques résonnaient dans sa tête : Yerba-Buena, San Francisco, Eldorado…
Alors qu’il rêvassait, béat, une bourrade dans les côtes le tira de ses pensées. Victorin, inquiet, s’était porté à sa hauteur.
- Il ne fallait pas reprendre de la prune. Tu le sauras pour la prochaine fois.
- Tu, tu te trompes, bégayas Jean-Thomas, rougissant. Je ne suis pas ivre. Ce n’est pas ça du tout. Mère m’a donné une lettre… Auguste-César a écrit.
À ces mots, le visage de son frère se crispa. Le plus jeune connaissait l’animosité de Victorin envers leur aîné ; il n’avait jamais vraiment su d’où elle venait, même s’il se doutait qu’elle avait été en partie causée par le départ soudain d’Auguste-César. Jean-Thomas hésita à poursuivre, mais un mouvement de la tête de son interlocuteur lui fit reprendre la parole.
- Il est en bonne santé, du moins à l’heure où il a écrit cette lettre. Il était à Paris pendant la Révolution de février 1848. Tout ne s’est pas passé tout à fait comme il voulait. Il a fui la capitale. Il devait prendre un bateau au port du Havre en novembre, pour aller en Californie chercher de l’or. La navigation dure plusieurs mois, il doit être en mer…
-Espérons qu’il ne soit pas au fond de l’eau, cracha Victorin. Tout cela ne m’étonne pas, il a toujours été un utopiste. Il courait après des légendes et des chimères. Il lisait trop . Son parrain, Mathieu, le soutenait et l’encourageait, même dans ses folies. Papa entrait parfois dans des rages folles ! Mère, calmait toujours la discussion. Elle protégeait son Augustin ! Elle l’excusait continuellement !
- Maman m’a demandé de parler de tout ça à père. Je lui ai donné ma parole. Il faut que tu m’aides, tu le comprends mieux que moi, supplia Jean-Thomas.
- Je ne crois pas que ce soit le bon moment, répliqua Victorin. Et puis de toute façon, il ne lui pardonnera jamais. Auguste n’a jamais eu le courage de s’opposer à lui. Je m'en doutais qu’il partirait un jour, il détestait trop les conflits. Il a préféré fuir lâchement, siffla-t-il, en colère. Père, n’a jamais accepté, il ne l’acceptera jamais. Pour lui, c’est comme s’il avait déserté et nous avait tous trahi. Tu n’aurais pas dû faire cette promesse à notre mère.
Sur ces derniers mots, Victorin s’éloigna , signifiant ainsi que leur discussion était terminée.
Jean-Thomas tenta de se replonger dans ses rêves paradisiaques. Taraudé par les doutes, il n’y parvint pas. Le temps avait changé ; il s’en apercevait maintenant. Les bourrasques étaient moins violentes , ce n’était pas bon signe. De lourds nuages noirs cascadaient depuis les Alpes. Quand le Mistral s’arrêterait, la neige pourrait alors tomber.
César-Auguste le disait dans sa lettre. En Californie, le printemps était éternel. Ni le vent, ni le froid, ni la pluie ne perturbaient le climat. Les sauvages y vivaient libres et nus. Qu’en savait-il, il n’y était pas encore allé ! Il fabulait, c’était sûr ! De tels pays n’existaient pas, il avait raison, Victorin, pouvait-on faire confiance à ce frère qui les avait abandonnés !
Surpris par la nuit qui tombait vite en ce début d’hiver, ils furent contraints de s’arrêter à Sillans . Le gros du groupe était arrivé sur la place principale. Le village n’était pas très grand et ne pouvait loger cet afflux de combattants. Granges, greniers, tout était pris d’assaut. Ils s’organisaient comme ils pouvaient et certains s’apprêtaient à bivouaquer sur l’esplanade ou des braséros étaient allumés.
Le prêtre de la paroisse, un brave curé, laissa ouverte son église à qui voulait s’y réfugier. Personne ne désirait passer la nuit dans ce bâtiment. Ils préféraient camper dans les intempéries plutôt que de dormir avec ce dieu des nobles et des bourgeois. Bien peu étaient athées, seulement, le Christ des paysans n’était pas le même que celui des capelans.
Jean-Baptiste, lui, accepta l’hospitalité de l’abbé. Militaire, il en avait connu des bivouacs épouvantables ! Le gel, les orages, il s’était juré, de ne plus jamais vivre cela ; ni pour lui, ni pour ses compagnons.
Malgré les draps les couvertures et les toiles cirées que le prêtre avait pu trouver et la paille qu’ils avaient répandue pour les isoler du dallage glacé. Le froid, dur à supporter dans cette vaste salle mal isolée, les empêcha de dormir. Mais au moins, ils eurent un toit sur la tête.
****
Après une nuit trop courte et un petit déjeuner plus que frugal, ils reprirent la route. Heureusement, Salernes, le lieu de rendez-vous fixé par Camille Duteil, n’était qu’à quelques kilomètres. Cela représentait une grosse heure de marche, deux en flânant. Malheureusement, Jean - Baptiste n’était pas en forme au réveil, une forte douleur à la jambe le clouait au sol. Le mollet gauche était anormalement enflé. Le temps que Victorin déniche un charreton et un âne, pour le tirer, le soleil était déjà haut dans le ciel.
La ville de Salernes était une véritable fourmilière, tout un peuple en armes y avait campé. C’était un joyeux capharnaüm, bruyant et coloré comme un jour de marché. Le bourg était prospère, on y fabriquait du bon vin et une huile d’olive exceptionnelle. Mais l’opulence du lieu venait de son industrie et de ses carrières d’argile de qualité supérieure. Salernes était la capitale de la tomette ; ces carrelages hexagonaux en brique rouge que l’on trouvait dans pratiquement toutes les maisons provençales.
Une sentinelle arrêta l’équipée à l’entrée de la rue principale. Seul le chef pouvait passer. Un gradé, un instituteur probablement, accompagna Victorin chez le citoyen Cotte, un riche salernois. Dans cette demeure cossue, le général Camille Duteil était entouré de son état-major : Arrambide, Campdoras, Giraud, Constant, Alter, Guichard… La moustache gauloise, le sabre à la ceinture, il avait l’allure martiale des conquérants. Il pérorait devant un parterre de beaux messieurs, un verre de liqueur dans son poing ganté de soie . Il devait avoir les mains fines et douces, des doigts d’intellectuel qui n’avaient jamais touché d’outil. Son oncle et son père adoraient ce personnage. Victorin s’en méfiait ! D’emblée, il n’aima pas ses airs hautains de notable. Pour lui, cet homme n’était qu’un journaliste qui parlait bien, rien de plus.
Il en était certain. Un jour les ouvriers et les paysans se réveilleront. Ce jour-là, le peuple n’aura plus besoin que de beaux messieurs en habit leur montrent quel chemin ils devraient prendre. Mais pour l’heure, il devait respecter les choix et les idées des aînés.
C’est Pierre Arrambide finalement qui le reçut. Jean-Thomas avait du mal à comprendre l’accent rocailleux du Pyrénéen.Victorin s’avança, essaya un garde-à-vous et se présenta.
- Citoyen Victorin Icart pour vous servir ! Je représente la commune insurrectionnelle de Saint-Martin.
- Bien, Icart, attendons le départ du général Camille Duteil, et ensuite nous nous dirigerons vers Tourtoux ou Tourtour. Répondit Arrambides. Je suis en charge de l’arrière-garde . Nous protégerons les flancs de notre belle armée . Repos Icart !
Jean-Thomas savait Tourtour pas très loin, ils pourraient s’y reposer. Cela le rassura un peu, il n’avait jamais vu son père alité. Même le dimanche, il était debout avant tout le monde. Il était vrai que la veille, ils avaient beaucoup marché. Jean-Baptiste n’était plus tout jeune, cela l’avait surement fatigué. Il en était certain. Demain, leur chef sera rétabli.
Salernes se vidait enfin. La ville redevenait la bourgade endormie ou jamais rien ne se passait. La grande armée des paysans varois, telle une nuée de criquets, s’abattant sur les récoltes laissait la terre nue et les réserves pillées.
Mais elle avait eu sa gloire, le temps d’une nuit ou deux, elle avait été la capitale éphémère des Montagnards varois.
Duteil, général de fortune, adorait les parades. Flanqué de Spahi, son aide de camps improvisés, il jouait les stratèges. Il était fier de sa légion, de cet immense troupeau . Tous ces braves défilaient au pas, comme de vrais militaires .
Ils étaient tous là, les bouchonniers de Collobriéres, les marins de Saint - Tropez, les ouvriers de l’arsenal de Toulon, les maraîchers de Solliés, les vignerons de Gonfaron… Ils partaient au combat la fleur au fusil, mal armés, mal chaussés, mais pleins de courage d’entrain et d’espérance. Ils n’allaient pas changer le monde, ils ne voyaient pas aussi loin, ils étaient juste maîtres de leur destin.
Dans un coin, Campdoras en tête, quelques chefs doutaient de la stratégie de ce Caesar de pacotille, Draguignan était à portée de main, a l’est . À midi on pourrait y être. Alors pourquoi prenait-on la direction d’Aups, au nord du département ? Il avait pourtant été dit qu’on fusillerait le préfet du Var avant de rejoindre les amis bas-alpins. Duteil, avait il encore changé d’avis ?
* * *
À Tourtour, le moral était au beau fixe malgré le froid mordant et la bataille imminente. Jean-Thomas, assis par terre et adossé à un muret de pierres sèches, avait relu pour la énième fois la lettre d’Auguste-César. Il la connaissait déjà presque par cœur et imaginait les lieux que son frère énumérait. La Californie, l’océan Pacifique, les Indiens et les rivières charriant des tonnes d’or… qu’y avait-il de vrai là-dedans ?
Plongé dans ses pensées, il n’avait pas entendu Victorin arriver. Ce dernier lui sourit ; complice, lui ébouriffa les cheveux.Jean-Thomas ne s’était jamais senti proche de lui; il le trouvait un peu trop rugueux et fermé, trop terre à terre. Il était trop semblable à leur père. Il le comprenait maintenant : la disparition d’Augustin avait dû être une terrible blessure.Ce soir, pour la première fois depuis très longtemps, Jean-Thomas était en compagnie d’un Victorin fraternel. Assis dans le thym, les jambes recouvertes par une couverture, ils profitaient des derniers rayons de chaleur et du moment présent, sereins. Ils ne savaient pas ce qui arriverait le lendemain, mais cela n’avait pas d’importance à cet instant. Ils discutaient de tout, et surtout d’Auguste-César. Les deux frères se demandaient où pouvait bien se trouver le troisième en ce moment même. Était-il toujours en mer ? Avait-il accosté sur cette terre qu’il nommait dans sa lettre, Yerba Buena ? Où étaient ces lieux qu’il décrivait, la Californie, le Sierra Nevada ? Jean-Thomas doutait. Pourrait-il honorer la promesse qu’il avait faite à sa mère ? Cette incertitude le taraudait. Son frère lui conseillait de ne pas trop s’inquiéter de cela. Il aurait dans sa vie d’autres soucis bien plus graves à régler !Petit à petit, la conversation glissa sur l’existence d’Auguste-César avant son départ. Jean-Thomas ouvrit grand ses oreilles, curieux ; c’était le moment d’en apprendre plus sur ce frère qu’il croyait connaître.
-Tu ne sais pas grand-chose d’Auguste, souffla Victorin. Il n’était pas… Il n’est pas… Se rattrapa-t-il, maladroitement ; il n’est pas qu’un garçon rêveur. C’est aussi un fameux pistachier . Toutes les filles étaient amoureuses de lui, il paraît que son regard en rend folle plus d’une. Les rumeurs disaient qu’il s’amusait avec des femmes mariées ; cela n’est pas mon affaire, je n’ai jamais voulu savoir, cracha-t-il. Il était fiancé à Aurélie… »
Sur ces mots, sa voix se brisa légèrement. Jean-Thomas se rappelait qu’Aurélie avait été la promise d’Auguste-César avant d’être la compagne de Victorin. À présent, il comprenait mieux l’animosité de son frère envers leur aîné. Pourquoi avait-il abandonné une femme si aimante et gentille ? Jean-Thomas ne gardait que de beaux souvenirs de sa belle-sœur. Son décès avait profondément marqué leur famille. Elle était morte du choléra l’année dernière comme de nombreuses autres personnes de Saint- Martin .
- Aurélie, reprit Victorin. Elle était en miettes. Le départ de cet imbécile l’avait brisée. J’ai dû la consoler ; j’ai été content de le faire, même si j’aurais préféré qu’elle ne subisse pas cela. Elle ne méritait pas... Auguste-César n’avait pas tous les droits cracha-t-il. Elle a été bien plus heureuse avec moi. Je n’étais pas son premier choix, mais je suis certain qu’elle m’a aimé. Elle me manque cruellement. Alors, qu’Auguste trouve son bonheur autre part ou qu’il ne le trouve pas, cela ne m’intéresse pas. Ce qu’il n’a pas jugé suffisant m’a comblé au-delà de mes besoins. À ta place, je n’irais pas le chercher ; qu’il y reste en Californie, nous vivons bien mieux sans lui.
Le silence remplit l’air après cette tirade. Jean-Thomas se taisait, sous le choc. C’était donc lui, l’Auguste-César dont il gardait de si beaux souvenirs. Cet aventurier jouait avec le cœur des femmes avant de les abandonner au bord de sa route ! Il avait la nausée rien qu’à y penser. Il ne savait plus s’il voulait le retrouver malgré le serment fait à sa mère. Peut-être était-il mieux là-bas, loin de sa famille et du village trop exigu pour ses envies de grandeur ? Son esprit était partagé entre colère et tristesse, celle de dire adieu à l’image si joyeuse qu’il avait d’Auguste. À l’évidence, ce n’était que chimères, un portrait déformé par la candeur de l’enfance. Victorin vit le désarroi sur le visage de son cadet et lui apporta son soutien à sa façon.
« Demain, fait attention à toi mon petit Thomas. J’ai fait une promesse à maman, moi aussi ; je lui ai juré qu’on rentrerait tous les trois à Saint-Martin. Elle a besoin de nous ; même si Auguste-César a fui, elle sait que nous sommes là et c’est tout ce qui compte. »
Il était rare que son frère l’appelle Thomas, releva-t-il silencieusement avec joie. Cette soirée les avait vraiment rapprochés, ils n’avaient jamais parlé comme ça. Le soleil s’était couché ; ils se levèrent pour rejoindre leur père, en grande conversation avec Arambide. Jean-Thomas se sentait heureux ; il avait l’impression d’enfin trouver sa place dans cette famille où il était le plus jeune.
« C’est le bon moment pour parler de la lettre à père, tu ne penses pas ? suggéra-t-il. »
Le visage de Victorin se ferma.
« Je pensais avoir été clair hier, pourtant. Ce n’est pas le moment. La marche l’a fatigué, il n’est plus tout jeune. Il avait mal à la jambe ce matin. Nous aurons tout le loisir d’en parler, quand nous serons revenus à la maison. D’abord, le temps du combat, celui des conciliabules vient après. Il ne faut pas tout mélanger. »
Victorin s’éloigna. Il rejoignit les chefs qui conversaient entre eux. Jean-Thomas en était sûr maintenant : un jour, Victorin serait le patriarche. Il cheminait sur les pas de son père, son héros.
J’ai apprécié que tu parles un peu plus de ce frère idéalisé ! On comprend tout doucement les failles familiales, leur dynamisme un peu bancal. J’ai également aimé le passage où les deux frères se rapprochent grâce à ces confidences. J’ai hâte de savoir ce qu’il en est de ce César-Augustin. Qui il est vraiment, où il se trouve etc.
Quelques remarques :
-« De tels pays n’existaient pas, il avait raison, Victorin, pouvait-on faire confiance à ce frère qui les avait abandonnés ! », j’aurais plutôt utilisé cette ponctuation : De tels pays n’existaient pas, il avait raison Victorin. Pouvait-on faire confiance….. ?
-« et certains s’apprêtaient à bivouaquer sur l’esplanade ou des braséros étaient allumés », où.
-« Malgré les draps les couvertures et les toiles cirées que le prêtre avait pu trouver et la paille qu’ils avaient répandue pour les isoler du dallage glacé. Le froid, dur à supporter dans cette vaste salle mal isolée, les empêcha de dormir », j’ai encore un souci de ponctuation ici . J’aurais mis : « Malgré les draps, les couvertures, les toiles cirées que le prêtre avait pu trouver et la paille qu’ils avaient répandue pour les isoler du dallage glacé, le froid les empêcha de dormir ». Et du coup je retire un morceau de phrase afin qu’elle ne soit pas trop lourde et parce qu’on a bien compris qu’il faisait froid.
-« Jean-Baptiste n’était plus tout jeune, cela l’avait surement fatigué », sûrement.
-« Draguignan était à portée de main, a l’est », à l’est.
-« Où étaient ces lieux qu’il décrivait, la Californie, le Sierra Nevada », la Sierra Nevada.
Je prend bonne note de tes remarques
elles me paraissent judicieuses
un jour viendra la réécriture
pour l'instant
j'essai de finir
je ne me doutais pas que ce serait si
compliqué !
J'apprécie le passage où l'on en apprend plus sur le frère idéalisé par Thomas. Cela permet de mieux comprendre les rancunes familiales.
Je trouve que tu reconstitues bien l'ambiance de cette époque et c'est vraiment chouette (je l'étudie en ce moment même à la FAC d'histoire donc je ne suis pas trop dépaysé).
Il y a quelques moments où j'ai été un peu gêné par certains temps verbaux (futur à la place de conditionnel par exemple) ou par la ponctuation (virgules mal placées). Faudrait faire une petite relecture à ce niveau-là pour que la lecture soit encore plus agréable (=
Quelques remarques (tu prends ce que tu veux) :
"se sont-ils disputés, le pére et lui," -> le père
"Quand le vent s’arrêterait, la neige pourrait alors à tomber." -> commencer à tomber
"Il fabulait, c’était sur !" -> sûr
"Malgré les draps les couvertures et les toiles cirées que le prêtre avait pu trouver. Le froid dur à supporter dans" Il faudrait une virgule à la place du point "son oncle et son père, adorait ce personnage." -> adoraient + enlever la virgule
"C’est Pierre Arrambide finalement" -> c'est finalement pierre (ca serait plus naturel)
"’était plus tout jeune, cela l’avait surement fatigué." -> sûrement
"ils étaient juste maitres de leur destin." -> maîtres
"Thomas, releva-t-il silencieusement avec joie." pas de silencieusement vu que c'est une pensée
Toujours un plaisir de te lire,
A très bientôt !
je vais relire attentivement tout celà
et corriger
merci de me le signaler...
Et oui cette époque me plait bien
le 19éme siécle est ma période de l'histoire que je préfére.
par contre tu t'en appercevras le frére qui à fui n'est pas idéalise, enfin tout dépend ce que tu appelle idéalisé!
En effet, une période passionnante.
Il y a plusieurs choix de ponctuation qui, à mon sens, perturbent un peu la lecture. J’en note quelques-uns.
Par exemple, les dialogues devraient commencer par un tiret, pas par un guillemet. Ce dernier laisse penser à une réflexion intérieure et non à une conversation entre plusieurs personnes (« Il ne fallait pas reprendre de la prune ; « Il est en bonne santé). Il y a au contraire d’autres passages qui sont des pensées intérieures et qui mériteraient des guillemets.
Certaines phrases sont coupées par de (trop) nombreuses virgules (parfois entre le sujet et le verbe).
- Combien de fois, se sont-ils disputés, le père et lui, à ce sujet !
- Père, n’a jamais accepté, il ne l’acceptera jamais.
- Tous n’étaient pas athées, loin de là, seulement, le Christ des paysans n’était pas le même que celui des capelans.
- Le gel, la pluie, il s’était juré de ne plus jamais, vivre cela.
D’autres phrases en manquent (au lieu du point) :
- Malgré les draps les couvertures et les toiles cirées que le prêtre avait pu trouver. Le froid dur à supporter dans cette vaste salle mal isolée les empêcha de dormir.
- etc.
Je crois que le simple fait de revoir un peu cette ponctuation rendrait la lecture plus fluide.
et de tes remarques toujours pertinentes.
Oui je verrais ce qui ne va pas dans la ponctuation
merci de me le signaler.