Chapitre Onze // Partie Deux

Ezra, au même moment.

Je m'installe aux côtés d'Alex, à table. Je ne sais pas comment me mettre, je bouge beaucoup. Je suis tenté de me rapprocher de lui, d'ailleurs mon corps le fait inconsciemment. Cependant, je ne pense pas qu'il serait très heureux que j'envahisse son espace personnel ainsi. Je le sens tendu, il l'était déjà lorsqu'on était dans le parc, je n'ai pas envie d'aggraver les choses. Je m'écarte au maximum vers l'autre bout de la table, histoire de le laisser seul.

Alexandre parle avec ma soeur, mais je ne suis pas la conversation. Mon regard est porté vers mon portable. Pas très poli, je sais! Mais le message que j'ai reçu était inattendu.

Alexandre, 20h07

Je pue?

Ezra, 20h08

Pas que je sache, pourquoi?

J'observe mon voisin. Il ne jette qu'un regard rapide vers ses jambes avant de se reconcentrer sur Denise. Ses doigts bougent sans qu'il ne regarde l'écran.

Alexandre, 20h10

Je sais pas. T'es juste super, super loin en fait

Je pose mon téléphone sur mes jambes, et rapproche ma chaise de mon voisin. Denise ne semble pas remarquer ce que je fais, elle est toujours prise dans sa discussion avec Alexandre. Lui non plus, il ne réagit pas. Cependant, je sens mon téléphone vibrer sur ma jambe.

Alexandre, 20h11

Merci. C'est bizarre, mais je préfère quand t'es près de moi!

Ezra, 20h12

Je préfère ça aussi, crois-moi, mais j'avais peur d'être trop proche et que tu n'aimes pas ça, donc...

Son regard ne se pose même pas une seconde sur son portable.

Alexandre, 20h12

Je n'aime pas spécialement ça avec les autres, mais t'es pas les autres :)

Je range mon téléphone dans ma poche, et tente de me concentrer sur la discussion qui se passe en face de moi. Si je comprend bien, ils parlent de l'intérêt d'avoir un poulailler.

— Oui, je suis d'accord avec toi, mais mes voisins risquent d'être dérangés par l'odeur... Je ne sais pas si ça serait une bonne idée, par rapport à eux...

— Sinon..., commence Alex. Oublie tes voisins? Ce n'est pas leur jardin! Et puis, ils peuvent y trouver leur compte eux aussi, puisqu'ils pourront leur donner leurs légumes qui doivent partir à la poubelle. Leurs vieux pains aussi, d'ailleurs. Les poules aident à réduire les déchets, c'est l'un des avantages. Si tu tiens tellement à voir leur accord, tu pourrais leur proposer de leur offrir quelques oeufs de temps en temps! Crois-moi, ils seront contents.

Je me permet de m'incruster dans la conversation.

— En plus, les poules, c'est super mignon. Argument non négligeable!

Ma soeur laisse son dos rejoindre le dossier de la chaise, pensive. Je sais qu'elle va craquer. Je savais qu'elle voulait des poules, elle en voulait déjà lorsqu'elle était dans l'appartement, mais elle n'a jamais pu en avoir. Je ne doute pas du fait que Charlie soit d'accord, de ce que je sais il adore les animaux.

— Oui... Je crois que je vais prendre des poules, dès le mois de janvier. On ira chercher un poulailler pendant les soldes, et je vais me renseigner pour voir où je peux trouver des poules par ici.

Son regard s'éclaire, et son sourire s'élargit.

— Je vais avoir des poules!

Charles sort à ce moment là de la cuisine, sans son tablier cette fois.

— Je vois., dit-il. Je pars une minute pour me laver les mains et ranger la cuisine, et vous parvenez à la convaincre de prendre des poules? Vous ne pouviez pas m'attendre, non?

Il rit, puis rejoint sa chaise, à côté de Denise.

— Alors... Encore une fois, je suis content que les entrées vous aient plu. Ça aurait pû compter comme apéritif, mais comme le plat est assez copieux, j'ai décidé de les mettre en entrées. Bref. Mangeons!

Je ne sais pas vraiment ce qui est dans mon assiette, mais je fais confiance à mon beau-frère. Il sait très bien cuisiner, comme j'ai pu le découvrir par le passé, alors je ne doute pas que ça sera très bon.

Je prend une première bouchée, dont les goûts explosent en bouche. Il me faut quelques secondes pour reconnaître ce que c'est.

— Attends... C'est de la choucroute?

Je regarde mon assiette, ébahi. On ne dirait vraiment pas que c'est ça.

— Oui!, me répond Denise. Mais Charlie a regardé beaucoup de concours de cuisine, donc il a tenté de la faire décomposée. Et c'est vraiment réussi!

Elle l'embrasse sur la joue, et Charles rougit.

— C'était marrant à faire, en fait. Mais je ne sais même pas dire comment j'ai fait, j'ai totalement improvisé! Je ne pense pas que je pourrais refaire exactement la même chose, cependant. Ca vous plaît?

— Carrément!, répond Alex, la bouche pleine. J'aime trop.

On rit face à son enthousiasme. Nos assiettes sont presque vides, lorsque Charlie précise:

— Si vous en voulez encore, il m'en reste encore beaucoup dans la casserole. Mais gardez quand même un place pour le dessert, c'est Denise qui l'a préparé, c'est délicieux! J'en ai mangé un peu pendant qu'elle n'était pas dans la cuisine.

Il reçoit une tape sur l'épaule en réponse, ainsi que nos rire, à Alexandre et moi. Je vais dans la cuisine pour me resservir une assiette de cette fameuse choucroute décomposée, et à ma surprise, Alex me suit dans la pièce.

— Alors, tu passes une bonne soirée?, me demande-t-il.

J'acquiesce, et lui retourne la question.

— Yep, une des meilleures! J'espère juste que je ne t'ai pas perturbé avec les messages. Je ne voulais pas te forcer à faire quoi que ce soit!

Je me tourne vers lui, mon assiette pleine, et lui prend la sienne des mains. Je la lui remplit, tout en continuant la conversation.

— Tu ne m'as forcé à rien, je t'assure. Comme je te l'ai dit, j'avais juste peur d'envahir ton espace personnel. Tu avais l'air tendu, je ne voulais pas en rajouter une nouvelle couche.

Je lui tend son assiette, et il la pose sur le comptoir, à sa droite.

— Je sais que je suis tendu, mais je pensais pas que ça se voyait...

— Qu'est ce qu'il se passe?

Alexandre joue nerveusement avec ses mains et s'accôte au comptoir à son tour, juste à côté de moi.

— Disons que je suis entrain de douter de mon cadeau, je ne sais pas si la personne que j'ai pioché va aimer ou non... Ça me stresse énormément.

— Franchement, tu ne devrais pas stresser autant. Je ne sais pas qui tu as pioché, mais tu es entouré de personnes qui t'aiment, personne ne va t'en vouloir ou te juger. Je suis sûr que ton cadeau est parfait, en plus.

Je me rapproche encore un peu de lui, et lui chuchote:

— Tu veux un câlin, avant qu'on y retourne?

Ses bras entourent ma taille et sa tête se pose sur mon épaule moins d'une seconde après. Je suppose qu'effectivement, il avait besoin d'un calin... Je le sers contre moi jusqu'à ce qu'il s'écarte. Ses yeux sont un peu rouges, mais rien de trop visible.

— D'accord. Allons manger, maintenant, sinon ils vont penser qu'on fait des trucs d'adolescents, et je veux pas affronter le regard de ton frère, il va me juger très fort.

Il rit aux éclats. Je préfère le voir comme ça, détendu, heureux, que nerveux. Il prend son assiette, je prend la mienne, et nous retournons dans la salle à manger. Plus aucune trace du stress d'Alexandre n'est visible, il est redevenu paisible.

Nous discutons avec Charles et Denise pendant que nous mangeons. C'est vraiment agréable, ces soirées. Leur rareté ne les rend que plus belles à mes yeux, et j'attends déjà la prochaine avec impatience.

Le dessert arrive bien vite, et même si j'ai déjà beaucoup mangé, j'en prend. On ne dit jamais non à un gâteau fait par Denise. Jamais. D'ailleurs, si jamais je refuse, je demande qu'on me tue sur place car ce n'est pas moi, ça serait plutôt un clone maléfique. Les gâteaux de ma soeur sont délicieux, et celui-ci encore plus. Elle a fait une bûche de Noël à la fraise, tout simplement sublime, pour les yeux comme pour la bouche. Elle l'a décoré avec des petits sapins en sucres, et un petit bonhomme faisant de la luge entre eux. Je ne suis généralement pas un fan de bûches, mais celle-ci pourrait me faire changer d'avis en deux secondes.

J'ai le ventre lourd et bien rempli, et je suis plus qu'heureux. Je n'ai jamais aussi bien mangé, ni autant en une soirée. Je refuse la proposition de Denise pour une tasse de café, je n'ai même plus la place pour ça en ce moment. Nous discutons pendant longtemps, toujours attablés, de sujets divers. Le thème des poules est abordés à nouveau, d'ailleurs.

Puis, lorsque tout le monde a digéré un peu et que minuit sonne aux cloche de l'église, nous nous rendons dans le salon. En arrivant, nous avions déposé nos cadeaux au pied du sapin, ils sont maintenant placé de façon plus esthétique, probablement le fait de ma soeur, maintenant que j'y pense.

*

*                         *

Alexandre, au même moment.

Je m'assied au sol, plus tendu que jamais. Mon appréhension et mon angoisse sont plus fortes que jamais, je suis terrifié. La petite boîte emballée me fixe, depuis sous le sapin. Tout le monde est de bonne humeur, mais je suis incapable de me détendre. Je suis divisé entre l'envie de reprendre mon cadeau et de ne jamais le donner, et celle de le donner pour en finir avec cette histoire au plus vite.

Le premier paquet à être ramassé est celui qu'Ezra avait sous son bras lorsqu'on est arrivé. Avec une certaine fierté, il le tend à Denise qui ne peut retenir un petit cri de joie. Elle le déballe avec entrain, déchirant le papier coloré en grands morceaux. Celui-ci dévoile un énorme livre de cuisine, qui doit avoir un nombre de pages impressionnant vu son épaisseur.

— C'est pas vrai!, elle crie. Ez', c'est trop génial! Merci beaucoup!

Son enthousiasme parvient à me rassurer un peu, alors qu'elle continue de s'extasier. Si je comprend bien, c'est le tout dernier livre que son chef préféré a sorti cette année, il contient un nombre incroyable de recettes, que ce soit pour des plats ou des desserts. Je n'ai absolument aucun doute sur le fait que ce livre sera bien utilisé! Denise sert son frère dans ses bras pendant un long moment, et continue de le remercier.

Elle tire un second cadeau du tas, et le tend à Charles. Il est surpris, mais sourit lorsqu'il comprend que c'est elle qui l'a tiré. C'est une boîte carrée, emballée dans du papier simple. Mon frère retire délicatement le papier, et découvre une boîte recouverte de cuir. Il l'ouvre et se trouve face à une montre tout simplement magnifique, exactement le style de mon frère. Il embrasse Denise et enfile la montre à la place de l'ancienne, qu'il pose sur la table basse. Il a les larmes aux yeux, tellement il est content.

Il ne reste que deux cadeaux sous le sapin: le mien, et celui de mon frère. Denise prend la petite boîte et me la donne. Mon cœur bat plus fort que jamais, et mes mains tremblent lorsque je les tend pour prendre le cadeau. D'une voix des plus tremblantes, je parviens à dire "Tiens", en la tendant à Ezra. Le stress me cause une montée de larmes qui me brouillent la vue, je suis incapable de me tourner vers Ezra pour observer sa réaction. Je ne l'entend même pas retirer le papier cadeau, d'ailleurs. Je me décide à jeter un regard en coin vers lui, et il me regarde, immobile.

Sa main se pose sur mon genoux. Ses yeux sont rivés aux miens, rassurants. Il me souffle:

— Tout va bien, Alex. Relax.

Je prend une grande inspiration et parviens à me calmer assez que pour voir correctement. Ezra me regarde toujours, inquiet, mais il se détend lorsque je lui offre un sourire tremblant. Je hoche de la tête, et il commence à déballer son présent.

Sous le papier cadeau, il y a une boîte noire des plus basiques. En la regardant, il est impossible de deviner ce qu'elle contient de façon certaine. Le brun lève doucement le couvercle jusqu'à révéler le contenu. D'où je suis, je ne vois pas ce qu'il y a dedans, et je doute que Charles et Denise voient grand chose non plus. Il sort quelque chose de métallique et la tient devant son visage. Ses yeux sont émerveillés et pétillant face à la bague.

— Alex, mais c'est génial! Elle est magnifique! Merci!

Il l'enfile à un doigt de sa main droite et se penche vers moi. Pendant un court instant je pense qu'il va m'embrasser, mais il se contente de me serrer dans ses bras et de me remercier à nouveau. Il tend ensuite sa main vers Denise et Charles, pour leur montrer de quoi il s'agissait.

C'est une chevalière que j'ai trouvé dans un magasin spécialisé en objets de fantasy, à plusieurs villes d'ici. Elle représente une tête de dragon dont les détails sont impressionnants, et les yeux ont été remplacés par des pierres vertes brillantes qui reflètent la lumière. Dès que je l'ai vue, j'ai su que c'était ce qu'il me fallait pour Ezra. Mais comme je suis Alexandre Barbier, j'ai passé plusieurs jours à y réfléchir avant de retourner à la boutique. Heureusement pour moi, la vendeuse avait mis l'anneau de côté - c'était un article qu'elle n'avait plus, c'était le dernier exemplaire. Apparemment elle avait vu à quel point j'avais l'air intéressé lorsque je lui avais parlé, et elle avait préféré la garder pour moi. Comme si elle avait su que j'allais revenir, d'instinct! Elle a toute ma reconnaissance, d'ailleurs.

Ezra revient s'asseoir à côté de moi, bien plus proche qu'avant. Il se penche vers mon oreille pendant que mon frère et Denise parlent et me murmure:

— Merci, Alex. C'est le plus beau cadeau que j'ai jamais reçu.

Je rougis énormément. Je suis heureux que ça lui plaise, mais en même temps je me trouve stupide d'avoir autant douté de moi. J'aurais dû me douter qu'il aurait aimé, ou en tout cas qu'il ne m'aurait jamais dit qu'il n'aimait pas. Mais vu sa réaction, il ne fait clairement pas semblant, il aime vraiment ce que je lui ai offert. Et savoir ça, ça fait battre mon coeur un peu plus fort, un peu plus vite.

— Bon, euh...

Mon frère se racle la gorge, et me tend un paquet. Il a l'air aussi tendu que moi il y a quelques instants, mais un peu moins au bord des larmes.

— J'espère que ça te plaira et que je ne me suis pas complètement planté, sur ce coup...

Je prend le cadeau. Il est très petit, il tient dans la paume de ma main, et il n'est pas très épais non plus. Je remercie Charlie et commence à retirer la ficelle qui entoure le papier. Ce dernier part aussi rejoindre le sol en face de moi, et je me retrouve face à une minuscule boîte en carton, toute simple. Je jette un coup d'oeil à mon frère. Il joue nerveusement avec ses mains, et Denise doit poser ses mains sur les siennes pour le calmer un minimum. Nous avons beaucoup de points en commun, sur ce niveau là.

J'ouvre la boîte et retiens mon souffle. Je deviens rouge, plus rouge que jamais, même si j'ai déjà dit ça auparavant. Mon frère me regarde, horrifié. Si ça avait été une blague, il serait déjà entrain de rire, mais ce n'est pas le cas. Il est bel et bien sérieux.

Je regarde le contenu de la boîte à nouveau, pour être sûr de ne pas avoir halluciné, mais non: c'est bel et bien une feuille de gui. Je ne bouge pas pendant quelques temps, ce qui visiblement perturbe Ezra, qui vient regarder le contenu de la boîte par dessus mon épaule. Il reste silencieux, avant de laisser un petit "Ah" s'échapper de ses lèvres.

Bien évidemment, j'ai compris ce que Charlie voulait dire par ce cadeau. Il faudrait vraiment être l'opposé d'un génie pour ne pas le comprendre... C'est sa façon de nous dire de nous mettre ensemble. Je me tourne vers Ezra, qui est retourné à sa place. Il est entrain d'avoir une conversation par le regard avec mon frère, visiblement. Je ne sais pas quoi faire. Mon regard croise celui de Denise, qui a l'air tout aussi confuse que moi par cette situation. Elle passe d'Ezra à Charlie, avant de revenir à moi, plusieurs fois, puis elle me souffle un "quoi?" confus. J'avais oublié qu'elle ne savait pas ce qu'il y avait dans la boîte, que Charlie ne lui avait rien dit par rapport à ça.

Je sors la feuille de la boîte avec une main tremblante. Elle comprend directement et me fais des gros yeux, surprise. La pièce est toujours complètement silencieuse, et Charles et Ezra sont toujours entrain de se fusiller du regard. Je passe ma main devant le visage du brun, qui se tourne vers moi comme s'il avait été perdu dans ses pensées pendant longtemps.

J'ai l'impression d'être à une soirée d'enfants, où on joue à la bouteille qui tourne. Evidemment, la bouteille s'est arrêtée sur le gars que j'aime bien.

— T'es pas obligé, je t'assure., je souffle.

Il vient chuchoter dans mon oreille, pour que Charles et Denise ne puisse pas l'entendre.

— Je ne ferai rien que tu ne veux pas que je fasse,Alexandre. Si tu ne me donnes pas ton accord, je ne ferai rien. C'est à toi de décider.

J'en ai très envie, pour être honnête. Très. Mais est-ce raisonnable? Nous avions dit que nous attendions, il y a quelques semaines seulement. Est-ce déjà le moment tant attendu?

Je tiens la feuille entre deux doigts et, lentement, je la porte au dessus de ma tête. Je suis probablement entrain de rougir, mais au point où j'en suis, je n'en ai plus rien à faire. Denise laisse échapper une exclamation joyeuse, et mon frère se relâche complètement. Je me tourne vers Ezra, qui a un sourire jusqu'aux oreilles.

Il se penche vers moi, et ses lèvres se posent sur les miennes. Elles sont beaucoup plus douces que ce à quoi je m'attendais. Il s'éloigne de moi bien trop tôt à mon goût. Je l'attrape par le poignet avant qu'il ne retourne s'asseoir, et il se tourne vers moi. La confusion est visible sur son visage.

— Tu... Tu veux bien recommencer?

Il sourit et se rapproche vite de moi. Du coin de l'oeil je remarque que Denise et Charles s'écclipsent doucement de la pièce, en tentant de faire le moins de bruit possible.

La main d'Ezra se place sur le côté de ma gorge, alors qu'il se rapproche lentement de mon visage. Vraiment lentement. Il veut vraiment faire durer ça?

Je romps la distance entre nous, et mes lèvres retrouvent les siennes. Je laisse mes mains rejoindre son visage, et la feuille de gui tombe par terre.

Jamais je n'aurais cru avoir le baiser cliché sous une branche de gui. Et pourtant, me voilà. Nous voilà.

 

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Saamodeus
Posté le 14/10/2021
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
Je décède, c'est trop beau, trop mignon, trop sucré, trop doux.
Merci vraiment pour ce roman. J'ai totalement apprécier ma lecture. C'était une histoire pleine de rebondissements mais tellement agréable à lire.
Je trouve que ta plume est fabuleuse, j'ai tellement kiffer lire tout ça, vraiment u peux être fier.ère de toi.
Et que dire de la fin, un parfait bisous le soir de Noel, c'est une fin somptueuse
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