Chapitre premier : la lettre.
Nul besoin d’être un grand sage pour affirmer qu’une visite impromptue aux petites heures du matin ne présage généralement rien de bon. Et que tout ce qui peut tirer brutalement une personne d’un sommeil profond mettra forcément ladite personne de très, très, très mauvaise humeur. En l’occurrence, ce fut le tintement du carillon de la porte d’entrée qui réveilla Louise.
— Nom d’un dossier mal trié ! grommela-t-elle en jetant un œil à son réveil. Il n’était pas sept heures, qui pouvait donc la déranger si tôt ?
C’est en pyjama trop grand pour elle, ses chaussons dépareillés aux pieds et ses cheveux courts tout ébouriffés qu’elle ouvrit violemment la porte à un tout petit bonhomme rondelet. Il brandissait fièrement sous son nez une grande enveloppe grise. Elle dut se frotter les yeux plusieurs fois avant de réaliser ce qu’elle était en train de voir : un Préposé à la Distribution du Courrier. Un Purotin. Ils faisaient toujours leur tournée aux aurores, si bien que presque personne n’en avait vu en uniforme, et quel uniforme ! Orange, des pieds à la tête. La casquette frappée des armoiries de la Centrale Postale, la chemise, le pantalon, les chaussures et même les mitaines. Tout. Louise – radoucie l’espace d’un instant par ce spectacle cocasse- se mordit les lèvres pour ne pas lui rire au nez : on aurait dit une citrouille géante.
— Un courrier spécial pour vous, mam’zelle ! J’ai pas pu m’empêcher de vous la r’mettre en mains propres, c’pas tous les jours qu’on r’çoit une lettre du Conseil !
La première pensée qui traversa Louise était que l’expression employée par le Préposé ne pouvait être plus malvenue : ses mains étaient sales, en témoignait la coloration noire de ses ongles. Sa deuxième impression, ou plutôt sensation, fut un frisson. Pas un frisson de froid, non, malgré qu’elle était en pyjama sur le pas de sa porte alors qu'il faisait à peine 10 degrés. Celui qui lui parcourut l’échine était plutôt désagréable, annonceur de mauvaises nouvelles. Une lettre du Conseil… Elle arracha des mains de la citrouille parlante le pli grisâtre qu’il lui tendait et lui ferma la porte au nez. Littéralement.
— Foutrebleu ! Ca fait mal, bougre de p’tite bourgeasse ! Pouah ! Saperlipopette !
Ignorant les jurons du malheureux Préposé, elle remonta quatre à quatre les escaliers avant de se barricader dans son appartement, fébrile. La lettre était comme une bombe prête à exploser entre ses mains. Il faut dire qu’un courrier du Conseil ne laissait rien envisager de bon : les membres de cet éminent organisme décidaient entre autres des châtiments appliqués à ceux qui ne respecteraient pas la loi.
Les règles de la Cité étaient strictes, très strictes même, et toutes étaient consignées dans un énorme volume qui comprenait au bas mot quatre mille quatre cent quarante deux pages. Chaque infraction la plus infime était sanctionnée sévèrement. Cela pouvait aller d’une simple suppression de Fonction au bannissement définitif de la ville, ce qui effrayait tous les habitants sans exception.
En prime, le Conseil n’hésitait pas à publier quelques articles de loi dans le Bulletin, un périodique distribué deux fois par semaine à tous les Citéens, en guise de rappel. Ceux-ci étaient sélectionnés sur base des dernières infractions commises. Ainsi, si quelqu’un se faisait punir pour avoir jeté un papier par terre, les habitants pouvaient y lire les dix premiers articles du Code de Propreté de la Cité. Ou, si une personne se rendait coupable de vol, un chapitre entier des Châtiments et Punitions pour Faits Graves s’y retrouvait à coup sûr. Aucun nom n’était jamais mentionné- le Conseil aimait la subtilité- mais on finissait toujours par savoir d’une manière ou d’une autre de qui il s’agissait.
Essoufflée, elle verrouilla la porte d’entrée, s’appuya contre le panneau de bois et décacheta l’enveloppe avec des tremblements compulsifs.
Conseil de la Grande Académie, quatrième jeudi du mois de septembre.
Chère demoiselle Aprin,
Vous êtes solennellement conviée à la prochaine Audience Extraordinaire du Conseil. Celle-ci se tiendra le premier mardi d’octobre à 9 heures précises, au sein de la Salle Décisionnaire du Conseil de la Grande Académie.
Nous vous prions d’être ponctuelle et de confirmer votre présence par le biais d’un Billet Express adressé au Grand Secrétaire du Conseil de la Grande Académie.
Dans l’attente de vous rencontrer,
Toutes nos salutations distinguées,
Rudward Papier
Préposé à la Rédaction, Conseil de la Grande Académie.
Elle lut et relut la lettre une dizaine de fois, dans l’espoir d’y trouver un indice, un sous-entendu, un petit n’importe quoi qui pourrait la mettre sur la piste de cette soudaine convocation. Avait-elle commis une faute professionnelle pour être ainsi convoquée ? La missive toujours en main, elle traversa à grandes enjambées la pièce qui lui servait de salon-cuisine-salle-à-manger et s’arrêta devant un grand calendrier épinglé juste au-dessus de la cuisinière. Son cœur rata un battement lorsque ses yeux se posèrent sur le mois d’octobre.
Le premier mardi du mois, c’était le jour-même. Et il lui restait moins de quatre heures pour se présenter à l’Audience Extraordinaire du Grand Conseil.
Fébrile, elle se mit à faire les cents pas. Pourquoi diable ne recevait-elle la convocation qu’aujourd’hui ? Les services de Distribution du Courrier étaient pourtant très performants, intraitables sur la ponctualité. Jamais une lettre ne prenait plus de deux jours pour arriver à destination. Jamais, sauf ce maudit matin d’octobre, visiblement. Elle paniqua : elle ne serait pas prête à temps, elle n’y arriverait pas ! La tête se mit à lui tourner.
Il fallut quelques minutes à Louise pour reprendre ses esprits. Elle s’assit, se prit la tête entre les mains et respira longuement.
— Ne cédons pas à la panique, murmura-t-elle pour elle-même. Il faut que je fasse ça dans l’ordre. Oui, rien n’est mieux que de faire un plan ! D’abord, confirmer ma présence. Ensuite, m’habiller de manière convenable. Enfin, me rendre à la Grande Académie. Trois étapes, ce n’est pas très compliqué, tu as déjà vu pire ma fille.
Tout en se rassurant à voix haute, elle se préparait déjà à la première phase de son programme qu’elle espérait sans faille. Bien sûr, sa fébrilité n’avait pas totalement disparu et ses gestes étaient plus brusques qu’à l’ordinaire ; elle faillit renverser son pot d’encre plusieurs fois sur la table, déchirer le papier à force d’appuyer trop fort avec la pointe de son stylo mais surtout –le pire du pire- oublier la majuscule au nom de sa fonction lorsqu’elle signa « Louise Aprin, Préposée au Recensement. » Il faut dire que dans la Cité, le métier surpassait l’identité. Un patronyme employé seul ne signifiait pas grand-chose ; associé à une fonction, il prenait tout son sens. La lettre capitale était donc requise au même titre que les noms propres, selon l’article 3 du Code de bonne conduite de la Cité, et la règle était enseignée dans toutes les écoles, dès le plus jeune âge. Il en était ainsi depuis la fondation de la ville.
Une fois son billet rédigé, Louise dévala les escaliers aussi vite qu’elle les avait montés quelques minutes auparavant, déboula dans la rue toujours en pyjama et chercha des yeux la citrouille qui lui avait servi de réveille-matin. Heureusement pour elle, le malheureux Préposé n’était pas bien loin et elle le rattrapa, essoufflée.
— Pou… Pourriez-vous… S’il vous plait… Dé… Délivrer ce billet au grand conseil ?
N’attendant pas la réponse de l’intéressé, elle fourra dans sa main orange une enveloppe, un billet de 100 mérites et une petite compresse de glace avant de repartir au pas de course. Elle ne vit pas les nuages noirs menaçants qui s’amoncelaient dans le ciel, ni le grand sourire qui naissait tout doucement sur les lèvres du Préposé à la distribution du courrier.
***
Le grand banc de bois de la salle destinée à l’attente ne cessait de grincer, ce qui agaçait profondément Louise. Elle y était assise depuis plus d’une demi-heure et ruminait son énervement. En plus de la réveiller aux aurores d’une manière désagréable, on lui avait sommé d’être ponctuelle. Pour la peine, elle était arrivée en avance, et maintenant c’était eux qui étaient en retard. La matinée avait filé beaucoup trop vite à son goût, entre le choix d’une tenue appropriée – que diable pouvait-on porter quand on se présentait au Conseil ?- et un trajet en bicyclette sous une pluie torrentielle, Louise avait à peine eu le temps de s’inquiéter. Mais depuis son arrivée, le temps semblait avoir ralenti et la jeune fille se retrouvait submergée par une angoisse sourde qui lui nouait les entrailles. Ajouté à cela une propension à détester les retards, elle se sentait énervée et ne tenait plus en place.
Ce qui l’agaçait encore plus, c’était ce jeune homme assis sur le même banc, à quelques mètres d’elle, qui souriait d’un air mutin tout en lui lançant des œillades de plus en plus appuyées. Il était certes très beau avec ses longues mèches blondes qui retombaient nonchalamment sur son visage aux traits réguliers, avec ses grands yeux bleus rieurs bordés de longs cils recourbés qui lui conféraient un air presque efféminé, mais l’heure n’était certainement pas au badinage pour Louise. Elle prit sa tête entre les mains, tentant d’ignorer cet énergumène trop insistant et se mit à ressasser ses moindres faits et gestes depuis qu’elle avait pris sa Fonction de Préposée au Recensement quatre ans auparavant. Elle cherchait quel faux pas elle aurait pu faire pour recevoir un courrier de la Grande Académie, mais plus elle réfléchissait, moins elle trouvait. Elle avait toujours scrupuleusement respecté les règles, écouté son supérieur, effectué ses tâches avec minutie. A moins qu’ils n’aient fini par savoir qu’elle…
— Non, impossible ! dit-elle à voix haute en secouant la tête, histoire de chasser cette pensée négative.
A ce moment, la lourde porte en chêne de la salle décisionnaire s’entrouvrit, laissant place à un homme dodu grisonnant. Il s’éclaircit plusieurs fois la gorge, ménageant un certain suspense, avant de déclarer sur un ton solennel :
— Messieurs, Mademoiselle, l’Audience Extraordinaire va débuter. Veuillez me suivre, s’il vous plait.
Le jeune blondinet se leva, ainsi qu’un autre homme assis un peu plus loin, qu’elle n’avait pas vu jusqu’alors, éclipsé par l’exubérance de son voisin de banc. L’homme arborait une chevelure noire comme la nuit et sa peau était étrangement matte. Il semblait se recroqueviller sur lui-même, les yeux fixés au sol, comme s’il voulait se faire oublier.
Louise ne put s’empêcher de le détailler; elle le trouvait curieux, d’autant plus que ses caractéristiques physiques étaient loin de ce qu’elle connaissait, comme s’il n’était pas originaire de la Cité... Elle fut d’abord frappée par la couleur de ses yeux : ils étaient aussi noirs qu’une tempête nocturne, bien loin du bleu de l’océan paisible qui dormait dans le regard des Citéens. Il passa devant elle et elle remarqua que sa chevelure sombre était relevée en un chignon serré sur sa nuque ; les hommes de sa ville, eux, portaient les cheveux courts. Son regard glissa discrètement et elle devina, sous son costume étriqué, les muscles de ses bras. A ses côtés, le blondinet faisait figure de brindille. Elle n’eut cependant pas le loisir de l’étudier plus longtemps car l’immense porte se refermait déjà ; elle hâta le pas et s’engouffra à leur suite dans la salle décisionnaire.
Elle qui s’attendait à se sentir dans ses petits souliers fut déçue en découvrant les membres qui constituaient le Conseil. Une dizaine d’hommes grisonnants et fatigués, arborant une mine en papier mâché, siégeaient sur de hauts fauteuils disposés en arc de cercle. Le teint fatigué, des cernes noirs sous les yeux, ils s’appuyaient douloureusement sur les accoudoirs, tentant bon gré mal gré de garder une posture honorable.
La pièce en elle-même ne dégageait aucune prestance ; à l’image des membres du Conseil, ses murs étaient gris et dénués de toute fantaisie. La peinture s’écaillait par endroit et la seule source de lumière provenait de lampes à huile suspendues à intervalles réguliers aux murs. Le manque de fenêtre mit d’ailleurs la jeune fille très mal à l’aise : elle avait l’impression d’étouffer. Au centre de la salle, trois chaises de taille plus raisonnable faisaient face au Conseil. Devant cette disposition, Louise songea à un tribunal et s’attendait ainsi à être jugée. L’agacement mêlé à une sourde angoisse qu’elle ressentait depuis le matin même firent place à la peur. Une peur viscérale. Un très mauvais pressentiment s’insinuait en elle alors qu’elle s’installait sur le siège de droite, juste à côté du jeune homme blond.
Après de longues minutes d’un silence pesant, l’un des membres du Conseil finit par prendre la parole d’une voix chevrotante.
— Bien, maintenant que tout le monde est là, je déclare cette Audience Extraordinaire officiellement ouverte. Avant toute chose, et comme la coutume l’exige, je vais lire la Charte du Grand Conseil de l’Académie, rédigée en l’an deux après la construction de notre belle Cité.
Ce fut les vingt plus longues minutes de la vie de Louise- enfin, les plus longues depuis qu’elle avait du attendre le commencement de cette Audience. Il lui semblait que tout le monde faisait tout pour repousser le moment fatidique. Ses genoux s’entrechoquaient violemment, provoquant l’amusement de son voisin de siège.
— Mademoiselle Aprin ? Levez-vous, s’il vous plait.
Elle sursauta lorsqu’un des hommes tout gris l’appela. Ça y est, c’était le moment. Elle allait connaître sa faute, sa punition. Son estomac devint aussi pesant qu’une pierre, ses pieds plus lourds que le plomb alors que son cœur, lui, semblait courir un marathon. Tremblotante, elle se leva et serra les poings, attendant sa sentence.
Mais elle ne vint jamais.
Ou plutôt si.
***
— Partir à l’Extérieur ?! hurla Pervenche d’une voix haut-perchée. Mais quel projet insensé, ma fille !
Louise sursauta. Jamais elle ne se ferait aux aigus stridents qui rendaient la voix de sa mère insupportable.
— Oui, mère. En même temps, ce n’est pas comme si j’avais vraiment le choix… grommela-t-elle en évitant soigneusement de croiser le regard de la femme hystérique assise en face d’elle.
— Hubert ! HU-BERT ! Venez donc, apprendre les dernières frasques de Louise. Insensé, totalement insensé. Mais que va-t-on bien faire de toi ?
La jeune fille soupira. Si son père s’en mêlait, ils allaient y passer la soirée et elle avait vraiment besoin de rentrer chez elle après cette journée éprouvante. La migraine la guettait, elle ressentait déjà des picotements au-dessus des yeux. Avachie sur son siège, elle avait annoncé la nouvelle de but en blanc, sans y mettre les formes, au grand dam de sa mère. Depuis, elle fixait la grande table en chêne de la cuisine dont les striures étaient devenues soudainement passionnantes.
— Tu ne vas quand même pas jeter la honte et le déshonneur sur notre famille encore une fois, parce que le Conseil des Grandes Académies veut s’amuser à jouer les ambassadeurs ? lui adressa son père après que Pervenche lui ait fait un compte-rendu de la situation d’une voix insupportablement aiguë. C’est le pompon sur le gâteau ! Tu te rends compte de ce qu’ils te demandent d’accomplir ? Pourquoi n’y envoient-ils pas les gens de basse condition au lieu d’un membre de notre illustre famille ? Quel honneur peut-on voir à cela, franchement ?
L’Extérieur était perçu comme dangereux et indigne d’intérêt au sein de la Cité. Les seules personnes à sortir de la ville étaient les Citéens bannis pour faute grave, ce qui rendait la situation de Louise pareille à une punition ; si elle sortait de la Cité, la réputation de sa famille en prendrait un sacré coup. Le nom Aprin n’était associé qu’à des fonctions prestigieuses : le frère de Louise, Isidore, par exemple, était devenu Grand Architecte à l’âge de 26 ans. Il n’y en avait que pour lui à la maison, et pour cause, il faisait la fierté de ses parents qui ne manquaient pas une occasion pour s’en vanter. Eux-mêmes occupaient des postes hauts placés : Hubert était un Docteur émérite au Grand Hôpital de la Cité tandis que Pervenche enseignait la médecine à l’Université.
Louise était l’exception, la bête noire des Aprin, une simple Préposée. Et, grâce au Conseil, sa vie venait de basculer définitivement du côté obscur. Pendant que son père monologuait dans leur grande cuisine rutilante sur le prestige tout en ponctuant ses dires de maximes citéennes telles que « l’habit fait la fonction ! », la jeune fille ne cessait de repasser en boucle dans sa tête le déroulement de la matinée, en particulier le moment où on lui avait annoncé la raison de sa convocation…
— Mademoiselle Aprin, nous allons vous exposer en détails la raison de votre présence ici. Comme vous le savez, notre belle Cité a toujours eu comme devoir de protéger ses citoyens de l’Extérieur et de ses menaces. Mais vous savez également que la Grande Guerre est finie depuis longtemps et que les temps changent ; il est primordial pour nous d’aller de l’avant.
L’homme avait fait une pause et avait sorti un mouchoir blanc de sa veste avant d’y cracher ses poumons de façon peu élégante. Il s’était essuyé la bouche avant de reprendre :
— Le monde nous tend les bras, avec l’opportunité d’améliorer nos accords avec les Peuples Libres ; sans compter que nous avons accueillis chez nous bon nombre de leurs membres et que nous leur avons donné du travail, un toit et de meilleures conditions de vie.
Ce dernier point, Louise l’ignorait. Si dans les manuels d’histoire de la Cité était racontée avec beaucoup de détails sanglants la Grande Guerre qui était à l’origine de la création de la ville, il était peu fait mention des Peuples Libres. Tout ce qu’elle savait, c’était que ces groupuscules de gens vivaient au sud de la Cité et qu’ils s’organisaient de manière totalement indépendante, sans aucun contact avec les Citéens. Elle savait aussi que jadis ils s’étaient insurgés contre son peuple à elle, causant la séparation qu’ils vivaient aujourd’hui. Et que cela avait été un véritable massacre qui en faisait encore trembler les Citéens. Mais qu’ils vivaient dans l’enceinte de la Cité, parmi eux ? Elle n’arrivait pas à l’accepter.
— C’est pour cela que, à l’aube du deux centième anniversaire de la Cité, nous souhaitons ouvrir nos frontières et connaître un peu mieux nos… - un rictus déforma sa bouche- voisins. Un grand projet a été mis sur pied et vous trois avez été choisis pour mener à bien certaines missions capitales à une future collaboration entre peuples.
Il avait marqué une pause, comme pour souligner la solennité du moment.
— Mademoiselle Aprin, nous avons jugé positives vos compétences en tant que Préposée au Recensement. Nous vous avons donc choisie pour effectuer le recensement de ces peuples, sous couvert de leur accord bien sûr. Mais vous ne partirez pas seule : monsieur d’Honoré, Grand Ambassadeur, et monsieur Okada, Cartographe Confirmé, vous aideront à mener ce projet à bien.
Elle n’avait pas osé se retourner pour voir leur réaction, même si elle en avait envie. Peut-être étaient-ils tout aussi choqués qu’elle ?
Le reste, elle ne l’avait pas entendu. Ses oreilles s’étaient mises à bourdonner. Il s’agissait sûrement d’une erreur. Elle n’était pas la meilleure, d’ailleurs s’ils avaient su ce qu’elle leur cachait, ils ne l’auraient même pas considérée. A moins qu’ils ne le savaient, et que cette mission était précisément sa punition. Mais, quand elle avait voulu ouvrir la bouche pour protester, le Conseil lui avait signalé qu’elle pouvait prendre congé.
— Louise, tu m’écoutes bon sang ?
Elle sursauta. Son père la fixait, poings sur les hanches.
— Tu vas me faire le plaisir de demander au Conseil de reconsidérer leur proposition et d’envoyer quelqu’un d’autre à l’Extérieur. Et tu vas m’obéir, comme la brave jeune fille que tu es. C’est clair ?
— Non.
Elle avait répondu d’une voix certes mal assurée mais assez forte pour clouer le bec de son père. Il balbutia, sa fille ne lui avait jamais tenu tête auparavant. Sa mère eut un haut-le-cœur. Louise prit un malin plaisir à voir ses parents aussi déstabilisés ; elle qui il y a à peine cinq minutes tremblait de peur à l’idée de ce projet insensé, voulait maintenant en faire partie. Et la réaction de ses parents l’avait aidée à faire ce choix : après tout, quitte à être le mouton noir de la famille, autant assumer son rôle jusqu’au bout. Et tant pis si papa n’était pas content. A moitié revigorée par son soudain changement d’avis, elle se leva et quitta l’énorme villa de ses parents non sans planter un baiser sur la joue sèche de sa mère.
— J’y vais, je travaille demain et puis je dois préparer mon voyage.
La dernière image qu’elle eut de ses parents ce soir-là était plutôt cocasse : Hubert et Pervenche Aprin, d’habitude si sûr d’eux, étaient recroquevillés sur eux-mêmes, les bras ballants et le regard perdu dans le vide. Un vrai régal pour Louise.
Ce qui me saute au yeux, c'est l'écart dans la qualité d'écriture, entre ta première partie et les deux autres. J'ai adoré, les deux autres : bien construites, bien écrites, avec une galerie de personnages intrigants (j'adore les noms au passage), et j'ai particulièrement apprécié la construction entre la deuxième et la troisième partie, quand tu ne révèles pas la raison de sa venue mais que tu la reprends après. C'est délicat à faire en général, mais extrêmement bien fait ! Comme dans ta Nouvelle, je salue ta maîtrise du rythme : tu as un vrai talent pour ménager le suspens en jouant sur la longueur des phrases et des paragraphes.
Mais... il y a cette première partie... Je trouve que les phrases y sont très longues, souvent maladroites, avec une multiplication de compléments du nom (surtout introduits par "de", et plusieurs par phrases), qui alourdissent l'ensemble.
Si le personnage du postier est prometteur, je le trouve finalement assez anecdotique et j'ai un peu l'impression que ce passage sert à faire la liste de ce qu'on doit savoir sur le monde avant de commencer. On a beaucoup de "était", beaucoup de paragraphes sur le fonctionnement global, vraiment comme si tu exposais vite le tout pour pouvoir passer à la suite.
Très personnellement, pour revoir le suspens et intrigué plus rapidement le lecteur, j'aurais tendance à mettre la lettre en ouverture, histoire que le lecteur s'interroge tout de suite, et ressente l'envie d'en apprendre plus. A partir de la lettre, tu peux ensuite construire la réaction du personnage et le dialogue avec l'autre personnage (peut-être ainsi apporter les informations directement pendant leur échange ?).
Une fois ce morceau passé, comme je te l'ai dit, j'ai adoré le reste et je l'ai dévoré. Tu as des répétitions euphoniques un peu maladroites par-ci par-là, mais ça reste très mineur et j'ai pris du plaisir à en découvrir plus.
Maintenant, j'ai hâte de passer au chapitre 2 **
J'aime beaucoup ce premier chapitre. Le décor est posé, personnellement je le visualise très bien, un univers coloré (un peu comme les costumes dans Nanny Mc Phee ou Charlie et la Chocolaterie).
Que de stress pour cette pauvre Louise, est-ce vraiment un honneur ou une punition?
Affaire à suivre...
Je viens de terminer cette lecture du premier chapitre et ma curiosité est à son comble. J'avais déjà beaucoup apprécié le titre et la petite description (le prologue ?) et ce premier chapitre conforte mon flair aiguisé.
L'univers que tu mets en place est très intéressant, me faisant penser à celui du Passeur de Lois Lowry (dans le fonctionnement même de la Cité). Le personnage de Louise est très intéressant, du moins les premières impressions que tu nous offres annonce une jeune femme peut-être un peu maladroite mais à la fois sûre d'elle, et son secret... aaaah j'ai envie de savoir !
En tout cas je suis très contente d'être tombée sur ton histoire, c'est une petite pépite et je vais prendre plaisir à la découvrir plus avec les prochains chapitres.
Bonne soirée.
La société que tu dépeins est assez angoissant, rythmée par les ordonnances et décrets, dans la crainte de faire un faux pas. Et en même temps, tu ne tombe pas dans le trop noir, j'aime beaucoup !
Louise est intrigante, je me demande bien ce qu'elle cache... et j'adore son principe de "Je vous embête, autant le faire jusqu'au bout !"
A bientôt,
Olek
J'ai dévoré les 4 premiers chapitres de ton histoire dimanche soir, et je me devais de passer te laisser un petit commentaire.
Ton histoire a l'air vraiment prometteuse, j'aime l'atmosphère qui s'en dégage, cet univers où la fonction fait l'homme. Ton style est fluide, très équilibré en descriptions et dialogues, il n'y a aucune longueur, et j'aime l'humour qui y règne.
J'ai également été très agréablement surprise par le tout début de ton histoire, avec Louise qui claque la porte au nez du Purotin, sans plus s'en soucier. De notre point de vue, c'est assez cruel, mais c'est très réaliste du point de vue de ton univers où il s'agit d'un moins que rien. J'ai vraiment eu l'impression que tu te mettais à la place de ton personnage pour mieux explorer ta psychologie.
La galerie des personnages est vraiment sympathique: l'ambassadeur, le cartographe, les parents, le frère et même le cactus <3
Je n'ai pas grand chose de négatif à dire, parce que ça a été réellement une lecture vraiment agréable, déjà pleine de mystères et qui donne envie d'en savoir plus.
Petite mention spéciale au personnage d'Albéric, pour la simple et bonne raison qu'un très bon ami à moi s'appelle Alberic (sans l'accent, cela dit) et qu'il nous met constamment au défi de trouver un personnage de la littérature ou du cinéma actuels qui porte son prénom. C'est maintenant chose faite x)
Enfin bref, c'était un commentaire un peu court, mais j'espère que tu reprendras un jour cette histoire dans laquelle tu m'as immédiatemment embarquée.
Un régal, ce premier chapitre ! Tu m'as accrochée dès la première phrase. Tu as une écriture très précise, très agréable à lire. J'adore l'aspect légèrement décalé de certaines de tes situations, qui ajoute une dose d'humour à un univers qui m'a l'air... à première vue, assez dystopique ! Tes dialogues, notamment, sont de petites perles. Je me suis bien amusée à me figurer les scènes que tu décris !
Je suis bien intiguée, et je compte bien poursuivre cette histoire...
Merci pour cette lecture, et à bientôt !
Liné
PS : Joyeux anniversaire ! =D
Tu m'as captivé par l'humour présent dans ce chapitre, pour commencer. Le juron plus qu'original m'a fait décrocher un petit rire et m'a charmé d'emblée. C'est tout bête mais ça a fonctionné sur moi.
Le mystère est également présent. On se demande tout le long quel va être le contenu de la lettre et sa "punition". Je t'avoue que j'ai hâte de voir en quoi consiste cet Extérieur, précisément.
Bref, pour moi, séduire le lecteur et l'intriguer, c'est gage de réussite. Après, comme je t'ai envoyé en privé, il y a quelques petites bidouilles à correctionner mais rien de bien méchant.
J'ai vraiment envie d'en savoir davantage et je reviendrais demain pour cela. Les HO terminés, on peut lire une histoire jusqu'à se mettre à jour ! :3
Des bisouilles, Prapra ! Et arrête de douter ! Il n'y a vraiment pas de quoi douter autant, je te l'assure. Il est difficile d'avoir un oeil objectif sur son texte mais fais confiance en ton lecteur. Tu l'embarques avec toi, profites-en !! :)
Ah je suis contente (d'enfin) attaquer ton histoire ! Y'a pleins d'éléments qui m'ont plu dans ce premier chapitre en plus ! Mais je vais faire ma relou et te dire les 2-3 trucs auxquels j'ai pensé d'abord, avant de les oublier bêtement !
- Tu dis que la fonction est plus importante que le nom (détail que j'aime beaucoup parce que c'est vachement original). Du coup, est-ce que, quand le conseil appelle Louise, ils ne devraient pas donner sa fonction après son nom ? (tu pourrais même en jouer sur la fin, lorsqu'elle nomme ses parents, mais c'est parfaitement subjectif ahahaha Mais comme tu le présentes presque comme un automatisme de dire le métier après le nom, on l'attend à la lecture)
- Ce n'est pas notre monde mais on garde les mêmes mois ? (là encore c'est très subjectif. Je comprendrais que tu veuilles les garder, ça évite de possibles confusions)
- Enfin, dans la présentation d'Honoré (je pense que c'est lui). La façon dont elle le décrit, on ne peut pas soupçonner que le fait que d'autres peuples viennent dans la Cité la révolte. Peut-être que la description gagnerait à être plus brève (interrompue par l'entrée dans la salle ?) mais aussi plus forte. Dire que c'est pas normal ses yeux noirs et ses cheveux longs. Que ça n'existe pas dans la Cité (et du coup, elle pourrait faire le lien à la fin quand on dit que certains sont déjà entrés pour travailler ?)
Bon, ces remarques bénignes mises à part, ça démarre bien ! Une ville très codifiée renfermée sur elle-même et une héroïne qui part découvrir d'autres cultures... Moi ça me plaît beaucoup. C'est un projet original, presque ethnologique enoncé ainsi, et ça le rend très intéressant.
Ta façon de présenter la ville, à la fois avec déférence (parce que Louise a quand même grandi avec tous ces principes) mais aussi un léger sarcasme est très chouette. Louise, à se parler toute seule en permanence, me ressemble assez ahahaha
Comme dit plus haut, j'aime énormément cette précision du travail plus important que le nom, ces dictons modifiés, toussa... ♥ Non franchement, y'a pleins de points sympas dans ce lancement ! J'ai hâte de lire la suite
Ca me fait plaisir que tu passes lire mon histoire :D !
Je vais donc répondre à tes remarques une par une :)
- Concernant la fonction, tu as tout à fait raison ! Surtout que quand le conseiller parle de Germain et d'Okada, il cite leurs fonctions à eux. Ce sera corrigé, sans faute.
- Les mois, j'ai eu la flemme, vraiment. Et aussi par souci de simplicité concernant la chronologie des rapports d'Akhim par rapport à l'aventure de Louise. (Tu remarqueras que les dates sont légèrement décalées)
- Il s'agit d'Okada, et cette description je l'ai déjà remaniée plusieurs fois, insatisfaite de moi. Mais tu as tout à fait raison, elle est d'ailleurs prévue pour correction et je pense que tes suggestions m'aideront à améliorer tout ça. :D
Sinon, oui, c'est une entreprise ethnologique par moment tellement je voulais placer une dystopie dans un nouveau monde, pas seulement sur Terre. Et je voulais aussi que Louise ne déteste pas sa ville étant donné qu'elle a grandi dans ce monde un peu tordu, habituée à toutes ces règles. Je suis contente que le cadre te plaise en tout cas ♥
Haha toi aussi tu parles toute seule? On est trois. Hé hé.
A très bientôt et merci d'avoir lu et pris le temps de commenter !
Hé bien, une nouvelle histoire à découvrir ! Ça faisait un moment que j'avais envie de passer par chez toi, mais je suis tellement une flemmarde (doublée d'une procrastineuse) qu'il aura fallu les HO pour me motiver XD
<br />
Quelques suggestions :
"C’est en pyjama trop grand pour elle et (avec ?) ses cheveux courts tout ébouriffés qu’elle ouvrit violemment la porte à un tout petit bonhomme vêtu d’orange" Il manque un truc je trouve parce que là ça fait "c'est en ses cheveux courts" ^^
"Pas un frisson de froid, non, malgré qu’elle était (bien qu'elle soit OU malgré son pyjama) en pyjama" Malgré que, ouille, ça fait mal aux yeux XD
"depuis qu’elle avait du (dû) attendre le commencement de cette Audience."
<br />
Hé bien, il était très sympathique ce premier chapitre. J'aime bien Louise, elle est attachante, avec son côté « mouton noir » comme tu dis et puis aussi son attitude, même si on en sait pas encore beaucoup sur elle. J'aurai d'ailleurs très envie de savoir quelle est cette faute qu'elle a commise et sur laquelle elle stresse ! (Puis elle a un joli prénom.)
Mais, euh... ça la fait pas réagir plus que ça de recevoir une lettre pour une réunion qui a lieu quatre heures plus tard ? À sa place j'aurai maudit la Poste !
Je me demande si on en apprendra plus sur la Cité avant de partir à la découverte de l'extérieur. Je l'espère en tous cas ! (Oui, je sais, pour le savoir, j'ai juste à continuer ma lecture ^^)
La voilà dans une drôle de situation, ta demoiselle... J'ai bien aimé la voir tenir tête à ses parents à ce sujet, en tous cas !
J'ai bien envie de lire la suite maintenant, je m'y mets dès que possible !
Merci de ton passage ! Vive les histoires d'or pour vaincre la flemmardise \\o/ (oui moi aussi je suis comme toi hi hi hi)
Alors, en ce qui concerne le "malgré que", c'est un très ancien usage que l'on faisait avec l'indicatif imparfait. Mais je vais corriger tout ça de suite parce qu'on ne l'emploie plus comme ça, hé hé.
Sinon, l'histoire de la poste a déjà été corrigée :3 Danah l'avait relevé aussi et j'ai couru modifier ça.
Merci en tout cas de ton commentaire :) J'espère que tu aimeras la suite !
Je vais commencer par pinailler un chouilla : au début, dans la description du monsieur qui vient lui amener la lettre, tu dis deux fois qu'il est habillé en orange de la tête aux pieds ; tu pourrais supprimer la deuxième, je pense ^^
Ensuite, Louise ne s'étonne pas de recevoir une lettre pour le jour même ? A quatre heures d'intervalle, pourquoi ne pas venir carrément la chercher pour l'amener au conseil ? Lui faire une escorte, plutôt que de la réveiller aux aurores avec une lettre pour qu'elle renvoie une lettre et arrive ? Ca me semble un peu complexe et finalement pas "justifié" scénaristiquement, puisque Louise ne s'étonne pas du procédé (du coup on peut même pas se dire que c'est une façon bizarre de procéder pou eux, que c'est louche, tu dis juste que c'est mauvais signe d'avoir une convocation mais pas inhabituel de se faire convoquer pour le jour même).
Ensuite, tout petit détail mais tu dis qu'elle a dû pédaler sous une pluie torrentielle, or quand elle court après le postier pour lui donner sa lettre de confirmation, on a aucun indice sur le temps qu'il fait, ou qu'il pourrait faire dans quelques heures. Peut-être qu'une simple petite précision du style "un orage allait éclater" ou "il commençait déjà à pleuvoir" permettrait d'uniformiser un peu le tout ^^
Ensuite, concernant les majuscules... On comprend effectivement que c'est une coutume locale de donner de l'importance à la fonction, mais je pense quand même qu'il vaudrait mieux que tu hiérarchises : par exemple, est-ce vraiment utile de donner de l'importance à la "Salle Réservée à l'Attente" ? A force de mettre des majuscules partout, ça perd un peu de son sens.
Petit point décor maintenant : je n'ai pas trop compris l'histoire des lucarnes dans la salle du conseil. Est-ce qu'elles donnent sur la salle d'attente ? (tu parles de porte d'entrée, donc je suppose que oui). Mais du coup, si c'est vraiment la seule source de lumière... il doit faire noir comme dans un four, là-dedans xD
Bon tu vois je chipote sur des toutes petites choses ! J'aime beaucoup ton style et le ton que tu emploies pour nous raconter les déboires de Louise, qui est un personnage d'emblée assez attachant. Le fait qu'elle ait des petites choses à se reprocher la rend humaine, et ça titille la curiosité. Et puis le fait qu'elle se laisse assez facilement intéresser par les charmes masculins, je trouve ça original et amusant !
J'aime beaucoup le côté un peu désuet de l'univers, et cette histoire d'Extérieur est intrigante (j'ai juste été un peu paumée quand tu parles de la localisation géographique des peuples libres, au nord de la faille, mais au sud de la Cité ? C'était un peu confus). C'est une sacrée mission qu'on confie à Louise, là... et au final je ne suis pas très sûre de savoir comment tu veux qu'on la perçoive : Louise dit elle-même que c'est une mission cruciale et trop importante pour elle, ça a donc l'air d'être un honneur fait par les conseillers ; mais de l'autre ses parents ont l'air de considérer ça comme le pire des déshonneurs... (comme à la base on ne sait pas en quoi consiste la fonction de Recenseuse, en plus, c'est difficile de juger en quoi c'était déjà décevant pour eux). Au final on ne sait plus trop sur quel pied danser ^^'
J'ai hâte de voir le trio qu'elle va former avec les deux garçons ; j'aurais bien aimé apercevoir leur réaction à eux face à l'annonce, mais j'imagine qu'on en saura plus à leur sujet dans les chapitres suivants, alors il ne me reste plus qu'à poursuivre ma lecture !
Bisous ♥
J'ai bien suivi tes conseils et j'ai corrigé : la redondance de l'orange, la météo, l'histoire de la lettre (tu pourras voir qu'il y a eu un dysfonctionnement à la poste).
Pour les majuscules, on m'a fait plusieurs fois la remarque et j'ai déjà épuré le texte d'une bonne partie, seuls resteront en majuscules les noms de fonctions, de lieux-dits et de nationalité bien sûr :3 mais merci de me l'avoir rappelé !
Et du coup, pour les lucarnes, c'pas ma faute, c'est celle d'Isidore voyons ! mais il est allé rectifier le tir, ça devrait être un peu plus éclairé maintenant :D
En fait, pour la mission, au début elle croit que c'est une punition (et elle continuera à le croire, à cause d'une faute passée). Mais elle saisit aussi, pendant le Conseil, que c'est un truc vachement énorme et qu'elle n'est pas si douée que ça en Recenscement. Je pense travailler le passage davantage, quand l'inspiration me viendra. Je veux qu'elle aie peur, c'est vrai, et que le Conseil vende ça comme un truc super méga important. Mais c'est sûr que c'est sa perception à elle qui compte.
Ses parents considèrent ça comme un déshonneur parce qu'une sortie de la Cité = un bannissement. En général, on ne sort pas de la Cité. Ou peut-être devrais-je accentuer cette idée de danger?
Merci pour ton retour si précieux en tout cas ♥
Un grand merci pour ton commentaire, ça me fait très plaisir que tu sois passée lire mon humble contribution au florilège de textes sur FPA. Je ne te cache pas que créer un tel univers est compliqué et que ça l'est encore plus de le maintenir au fil de l'histoire héhé... A très vite :)
Je pense pas qu’il y ait de « bonne longueur » pour un chapitre ; là c’est vrai que ça paraît court parce que, ben, on n’a pas la suite, mais quand il y aura le reste ça sera bien je crois.
J’aime beaucoup l’espèce d’opposition de couleurs du début, avec le violet du pyjama, l’orange du Préposé et le vert de la lettre. Et puis le passage avec l’enveloppe tachée, j’ai trouvé ça assez drôle ! Comme le passage avec le beau jeune homme qui regarde Louise. Ça m’a fait penser à Cormac McLaggen avec Hermione dans Harry Potter xD
Il y a quelques petites choses qui m’ont fait tiquer un petit peu, mais c’est presque rien ^^ D’abord, bon, pour les majuscules, je crois que je suis d’accord avec Léthé hihi. Même si l’idée du Grand Ficus me séduit. Sinon j’ai été surprise du passage où ça dit : « dans l’espoir d’y trouver un indice, un sous-entendu, un petit n’importe quoi qui pourrait la mettre sur la piste de cette soudaine convocation ». Je trouve que l’ « immense joie » est tout de même un petit sous-entendu qui dit que ce n’est pas si mal ! Ou alors les gens de ton univers ont une autre conception de ce qui est joyeux, ce qui est possible aussi !
Il y a aussi la première phrase, que je trouve peut-être un peu rébarbative ; elle est longue et je crois que j’ai mis un peu plus de temps que ce que j’aurais voulu à la comprendre. Je pense que je préférerais qu’elle soit un peu plus simple, mais c’est juste ma préférence personnelle.
J’ai très hâte de lire la suite ! :) Le rythme de ton histoire fonctionne vraiment très très bien pour l'instant !
Quelques détails que j’ai remarqués :
« ce qui tâchait méchamment la précieuse enveloppe » : tachait
« Elle lu et relu la lettre une dizaine de fois » : lut et relut
« « Non, impossible ! » Dit-elle à voix haute » : dit-elle (sans majuscule)
« depuis qu’elle avait du attendre » : dû
Je vais corriger de ce pas les fautes d'orthographes... Honte à moiiii !
Le contraste des couleurs est assez important, ça fait plaisir que tu l'aies remarqué :") !
Pour les majuscules, c'est clair que certaines vont disparaître, mais pas toutes, je tiens à garder un côté pompeux. D'ailleurs, pour la lettre, je pensais changer la tournure de l'invitation, faire quelque chose de plus "neutre" peut-être...
Je suis en train de rallonger le chapitre, mais j'ai l'impression que cela rajoute des longueurs, ce que je voudrais éviter... En tout cas merci pour ton premier avis ! :D
*offre une boite de chocolats*
Sinon, au niveau du texte, pas grand chose à redire. L'écriture est fluide, peut-être un peu trop marquée de lieu-commun (enfin pas vraiment, mais prends l'expression 'éphèbe', qui renvoit à un monde antique et grec [de même que 'apollon'], et qui détonne dans un texte de science-fiction apparente [enfin, un monde alternatif mais moderne, possiblement futuriste]).
On rumine un énervement ? J'ignorais cette expression :D c'est rigolo. Sinon, le contraste entre l'attente générée par la Prestigieuse Académie Mise En Valeur Par De Nombreuses et Majestueuse Majuscules et sa réalité est bien vu !
C'était un plaisir de te lire, hâte de voir la suite !
(je n'ai pas relevé de fautes d'orthographe mais je ne suis pas forcément un lecteur très attentifs :3 navré)
<br />Comme annoncé si subtilement sur ton JdB, me voici hihihihihihuhuhuhu. Ne t’inquiètes pas si mon commentaire est long, c’est principalement parce que j’aime bien faire de longs commentaires (OUI, JE SUIS CE GENRE DE PERSONNE), pointer ce que j’ai aimé, ce que j’ai moins aimé, et, souvent, diverger sur des sujets qui n’ont rien à voir comme le fait que j’ai très envie de crêpes présentement. Voilà, tu es prévenue (avec de la chantilly et du nutella les crêpes, mais j’ai pas de farine donc je peux pas en faire)(le manque de farine ou de lait constitue 98% de ma vie IRL).
<br />Alors, sinon concernant ce pourquoi on est là, j’ai globalement plutôt bien aimé ce premier chapitre, on démarre fort, j’aime quand ça démarre fort et que l’auteur nous balance plein d’infos à la gueule, c’est un peu mon côté lectrice masochiste qui aime qu’on ne lui donne pas toutes les infos.
Bon, on va pas se mentir, si je te dis ça c’est parce que mon roman commence EXACTEMENT de la même manière. Quand je te dis exactement, je te donne le déroulé : mon héroïne est réveillée par quelqu’un qui frappe à la porte, elle est habillée comme un sac, la police sur le seuil lui tend une sorte de courrier pour lui donner un ptit rdv au tribunal (ambiance ambiance). Bon, ça se finit pas pareil parce que mes persos sont un peu dissidents, mais si elle a un pote blond sexy comme le mec qu’on voit dans ton récit donc ça compte je trouve.
<br />Bref, tout ça pour dire que j’ai lu la première partie avec un regard plus amusé qu’angoissé pour l’héroïne, vu que ça me rappelait un peu ma mienne <3.
<br />C’est marrant, parce que j’ai retrouvé dans ton vocabulaire une utilisation proche de celui de la PM - c’est pas du tout une critique hein, au contraire xD. Tout fait un peu vieillissant mais ça reste compréhensible : j’aime quand il y a une vraie “essence” dans le texte mais que tout reste lisible sans avoir besoin de relire 5 fois une phrase pour en saisir le sens. Donc c’était agréable !
<br />Sinon tu es toi aussi atteinte du syndrome des lettres majuscules, toutes mes condoléances. Je suis quelqu’un qui lutte activement contre ça, malheureusement pour toi. Je trouve que ça donne un aspect très “pompeux” à l’ensemble - pas que ce soit forcément une mauvaise chose, juste qu’à mettre des majuscules partout je trouve qu’au final les mots qu’on veut mettre en avant finissent par perdre leur valeur. Je te fais rapidement un point sur quelques éléments :
Préposé à la Distribution du Courrier
Centrale Postale
Conseil
Audience Extraordinaire du Conseil
Salle Décisionnaire du Conseil de la Grande Académie
Billet Express
Grand Secrétaire du Conseil de la Grande Académie (visiblement, tout est très grand là-bas, ça m’étonnerait pas qu’ils aient un Grand Ficus du Conseil de la Grande Motte de Terre ou une Spatule Décisionnaire de la Sauce Spectaculairement Bolognaise)
Préposé à la Rédaction
Salle Destinée à l’Attente
Fonction de Préposée au Recensement (si même la fonction a droit à sa propre majuscule, par souci d’équité, je propose que chaque mot en dispose également)
<br />Bon je continue pas mais avec toutes les répétitions de Conseil et de Préposé, on doit facilement atteindre les 10% de majuscules. Plus de majuscules que de points = trop de majuscules (j’exagère, évidemment).
<br />L’histoire est très sympa, on sent que tu as un univers bien à toi et j’ai vraiment hâte d’en savoir plus, notamment sur la “mission” que le Conseil va donner à Louise, vu que tu nous laisses sur notre faim (en vile faquine que tu es). Vu le nom du roman je dirai, à tout hasard, qu’elle va recenser des mondes (et peu importe ce que ça veut dire, je crois que j’ai à peu près vu juste hahahaha). Donc j’ai plutôt hâte de lire la suite. Et comme je te dis, tu as le genre de style fluide et léger que j’aime bien. Et en plus ce chapitre est court. J’adore les chapitres courts, je leur voue un culte, je trouve ça plus simple à lire sur écran (quitte, ensuite, à les réadapter pour une lecture sur papier).
<br />J’ai encore une mini-critique mais bon je suis mal placée pour dire ça alors que je suis dans le même cas : il y a déjà un beau gosse et un mec ténébreux. Donc là je vais pas faire une critique en fait, reformulons, il s’agit juste d’un mini-conseil : si on est amenés à les recroiser, juste, siteplé, n’en fais pas des clichés ambulants et pas de triangle amoureux :’’’(((((
Voilà c’est tout <3
<br />Tout le reste est très bien maîtrisé, j’ai pas noté de faute mais je suis plutôt nulle pour ça donc je laisse les autres relever si besoin. Dans tous les cas, c’est un excellent début je trouve, j’ai hâte d’en apprendre plus sur Louise, et sur son job aussi (et sur la gaffe qu’elle a faite vu qu’apparemment elle pensait être jugée pour un truc).
<br />Voilàààà ! Courage et à très vite pour le deuxième chapitre j’espère !
Bisouuuilles
Trêve de bavardage. Un GRAND merci pour ton commentaire ! Les avis et les critiques sont la meilleure façon d'avancer dans l'écriture, sinon c'est difficile de s'améliorer tout seul...
Nos grands esprits se rencontrent alors ! J'irai bien lire juste après la rédaction de cette réponse du côté de ton histoire qui ressemble exactement à la mienne :D Promis m'dame, j'ai pas copié... Mais j'aime bien les débuts où on dérange d'emblée le personnage principal. Ouais. Enfin, la mienne n'est pas dissidente du tout et le blond sexy ne sera p'tetre pas son pote MAIS mais mais ça reste un point commun. Et j'en suis honorée :D
Sinon j'ai toujours aimé employer un vocabulaire un peu désuet - et je suis très influencée par mes lectures aussi. Beaucoup des auteurs que je préfère ont cette utilisation du vocabulaire et des expressions vieillotes (je pense aux Orphelins Baudelaire et à la PM, notamment). Même si je veux me démarquer par mon propre style- et j'y arriverai !
Par contre, le chapitre va se rallonger un petit peu... Désolée pour toi qui aimes les chapitres courts :x
Concernant le Grand Ficus du Conseil de la Grande Motte de Terre et la Spatule Décisionnaire de la Sauce Spectaculairement Bolognaise...Je ne sais pas comment tu as su (tu y as des espions, avoue!) mais c'est effectivement le cas *rire gras* Non, plus sérieusement, je vais enlever les majuscules en trop. En relisant, je me suis dit que ça agressait les yeux et que tu avais bien raison. Celles qui vont rester seront néanmoins décisives pour comprendre dans quelle monde Louise vit : un endroit où la fonction prime sur la personnalité propre. Quelle belle critique de la société de consommation *larme à l'oeil* Dans tout les cas, tu as raison pour le reste. Cela sera corrigé dans les plus brefs délais, parole de chaussette trouée !
Et ne t'en fais pas pour les deux beaux garçons : je leur réserve un sort tout autre que le cliché banal du triangle amoureux. Les apparences sont trompeuses, mais j'avais envie de jouer là-dessus pour le début héhé héhé héhé...
Merci MERCI d'avoir pris du temps pour tout ça et pour le slip aussi <3
Je file sur tes écrits à toi :3
*grosse lèche sur sa joue*
Ce chapitre est décidement trop court >o< je pense que pour un premier chapitre, 3000 mots environs, c'est pas mal, histoire de bien installer les choses et de donner envie. Mais sans doute que tu voulais nous laisser dans l'attente du jugement de Louise ?
Bref, j'ai bien aimé ce premier chapitre, malgré quelques phrases un peu maladroites (la première surtout, un poil longue, et avec un drôle d'usage du verbe "envisager" ... Peut être que le terme adhéquat serait plutôt "présager" ?
Il y a de petites répétitions ici et là, rien de bien grâve.
Je dois dire que je me retrouve beaucoup dans ton écriture. ça m'a frappé comme la foudre, notamment quand tu parle de "citrouille parlante", tout à fait le genre de périphrase que j'utilise !
J'attends la suite >o<
Louise est un magnifique prénom , sans aucun doute :-)
Concernant la longueur du chapitre, j'hésitais fortement à le faire plus long (du coup j'ai mis la suite dans un autre chapitre mais je crois que tu as raison, on doit planter Le décor et l'histoire) mais du coup je vais l'éditeur et mettre la suite dedans, tu pourras venir Le lire comme ça :3
ah oui effectivement je voulais écrire "présager" et j'ai mis le mauvais verbe >< merci d'avoir relevé l'erreur je vais corriger ça aussi !
J'ai tendance à écrire de longues phrases pleines de détails, cela me perdra !
j'ai bien envie de lire ton histoire avec Louise aussi! (Dès que je finis ma lecture pour le vote de novembre je cours chez toi pour voir ça)
*offre un chocolat en remerciement*
J'ai relu ton chapitre ! Enfin. J'ai pas tout relu parce que j'avais très hâte de savoir ce qui arriverait à Louise, donc disons que j'ai lu en diagonale ce que j'avais déjà lu.
Quelle tâche extraordinaire ! C'est si excitant ! Je ne comprends pas tellement pourquoi ses parents sont si déçus. Après tout, elle a été choisie parce qu'elle était douée ! L'État est fier d'elle en tout cas :D À moins qu'il l'ait plutôt envoyée là-bas pour se débarrasser d'elle ?
Je comprends que les gens puissent avoir peur de l'extérieur, mais ça m'étonne que ses parents aient carrément honte, donc. Je les aurais vus méfiants, apeurés peut-être (parce que c'est sans doute dangereux et tout), ou tristes de devoir se séparer d'elle, mais je ne vois pas pourquoi ils se disent qu'elle s'est mis les pieds dans les plats...
J'aime encore beaucoup ton premier chapitre en tout cas ! C'est très vivant et ça permet tout de suite de se plonger dans l'atmosphère de ton monde. Il me tarde d'en savoir plus !
Ce commentaire est un peu décousu, je suis fatiguée et je suis désolée :D
À bientôt !
Honte à moi je ne réponds que maintenant (novembre et décembre furent une grosse période de passage à vide, mais ça n'excuse pas mon retard, désolée ;_;)
La tâche semble extraordinaire vue de l'extérieur mais pour les habitants, c'est effrayant parce qu'ils vivent confinés dans cette ville et ne connaissent rien d'autre. Les seules sorties de la ville sont assimilées à des punitions donc elle ne le prend pas très bien. Du coup durant ce PaCNo j'en ai profité pour retravailler le chaptre 1 sur ce sujet, ça éclaircira un peu les choses :)
Puis ses parents- tu te rendras compte dans le chapitre 3- s'en fichent un peu d'elle. Et ils ont honte parce qu'elle n'est pas à la hauteur de ce qu'ils attendent d'elle. Du coup, je vais aussi le préciser dans le chapitre 1 parce que ce n'est pas clair.
Un grand merci pour tes retours en tout cas <3
À la deuxième relecture, les majuscules me gênent moins, essentiellement parce que tu m'avais souligné que tu les utilisais justement pour le côté pompeux et pour tourner légèrement cette institution en dérision : ça marche très bien dans ce cas !
Concernant ton ajout, bon, moi je faisais partie de ceux qui n'étaient pas tellement dérangés par le chapitre coupé à cet instant précis pour un peu de suspens, j'ai dans l'idée que c'est avant tout ça qui nous fait passer d'une page à l'autre, mais il y en a toujours avec cette nouvelle fin de chapitre donc je suis contente ^^
J'aime beaucoup le caractère de Louise que je plussoie, à qui je mets des pouces verts à foison : je la trouve à la fois calme et très franche, c'est vraiment sympa, et j'espère qu'elle va encore s'affirmer dans les prochains.
Par contre, un micro truc que j'ai relevé, il me semble qu'avant tu définissais le monde extérieur comme l'Ailleurs, et je crois que je préférais cette appelation, elle était plus empreinte de magie et de mystère (même si ça peut faire référence aussi à l'au-delà). C'est un choix comme un autre mais je trouvais celui-ci bien pensé, donc je préférais te le dire x)
Voilà, j'espère que j'ai pu t'aider un peu. En tout cas, ton histoire a un vrai potentiel et je pense que tu devrais poster ton deuxième chapitre, ça promet d'être de plus en plus intéressant : l'univers se dévoile petit à petit, et il a l'air très riche et complexe !
A très viiiteeee
Désolée du temps de réponse, je suis une mauvaise personne de ne répondre à personne :'( j'étais dans un passage à vide mais bref !
Je suis soulagée que les majuscules soient moins envahissantes et moins genantes, j'essaie en tout cas de l'intégrer de cette manière.
Je suis aussi contente que tu apprécies Louise, son caractère était difficile à définir pour moi et je ne la voulais pas trop passive haha. On verra ce que ça donne plus tard !
J'ai changé le nom parce qu'Ethel utilise le terme "Ailleurs" dans Astel, et je ne voulais pas "copier" :/ si tu vis ce que je veux dire.
A tout bientôt sur PA Léthouille !
Ca y est, me voilà ;) (et personnellement, ça fait deux jours que j'ai envie de semoule)
Bon eh bien déjà bravo ! J'ai tout dévoré d'un coup, et je suis si prise dans le suspense que le second chapitre ne va pas tarder à y passer non plus. PREPARE-TOI.
Et puis, aaah les prénoms <3 Le monsieur en orange m'a bien fait rire aussi ! Par contre, dans ce passage, tu dis au début que l'enveloppe est grise, mais après, Louise enlève un "pli vert" des mains du bonhomme ! Même si j'aime beaucoup le gris et le vert, j'ai un peu été surprise ^^ (ou alors je n'ai juste pas compris ce que tu voulais dire, ce qui est fort probable)
C'est franchement bien vu pour le nom de la monnaie et les noms administratifs à rallonge ! C'est typiquement le genre de choses qui m'amusent bien :D
A un certain endroit, "Cité" prend un -e- en plus pour devenir "Citée", du coup, est-ce que ce voulu où on tient une faute de frappe ? (j'ai l'impression de partir désespérement à la chasse à la remarque, c'est affreux XD)<br />Tout à la fin du texte, tu écris aussi que Louise tient pour la première fois tête à son père en lui disant non (qui est d'ailleurs jouissif hueheuehu), sauf qu'au-dessus, il est écrit qu'elle avait déjà déstabilisé ses parents lors du choix de sa fonction.
En parlant de fonction, je trouve absolument géniale l'idée de la prévalence des métiers sur l'individu, vraiment, J'ADORE. Mais du coup, petite remarque : Quand Louise rédige le Billet Express, elle écrit d'abord son nom puis sa fonction. Mais du coup, ne serait-il pas plus logique d'écrire la fonction en premier ?
Et j'ai trouvé ça vachement sympa qu'il y ait une inclusion de flashback pendant que les parents parlent, ça donne un super bon rythme !
Ensuite, je crois que tu as eu un petit problème de mise en page, non ? (du coup, ce n'est sans doute pas ta faute mais tu y gagnerais certainement à aérer un peu le texte et à le présenter en format justifié !)
Voilà voilà, encore bravo pour ce chapitre, et à bientôt !
Un grand merci pour tes remarques <3
Alors effectivement, la mise en page foire beaucoup sur la plateforme, je n'ai pas encore résolu le problème (par flemme certainement) mais c'est dans mes projets huhu.
Bien vu pour la couleur qui change, j'avais d'abord décidé qu'elle était verte, puis j'ai changé en gris pour l'accorder au gris des membres du Conseil :-) Je vais changer ça. Pour "Citée" aussi, c'est une faute de frappe héhé. Merci !
Pour l'histoire de tenir tête, c'est que là elle le fait ouvertement et pas dans leur dos, mais tu en saura un peu plus plus tard dans l'histoire quand je raconterai le jour du choix de sa fonction, ça va venir :3 (C'est jouissif hein? j'aurais tellement aimé pouvoir le faire dans la vraie vie héhé)
Ah je n'y avais pas pensé pour l'ordre des noms et fonction, ce n'est pas bêt, je vais réfléchir à la question :3
Un grand merci, encore une fois, et je suis ravie que tu aies aimé :D
Comme promis me voici pour venir te commenter ce premier chapitre prometteur. Je rejoins certaines pour dire qu'il est extrèmement frustrant de n'avoir qu'un seul chapitre à se mettre sous la dent!
J'aime beaucoup le personne de Louise, son caractère la rend attachante. On a envie d'en savoir plus sur sa façon d'être et sa façon de penser.
J'aime le fait qu'il y ai des noms des structures et des instances, ça donne toute suite l'envie de se projeter dans ton univers et d'en comprendre les rouages.
Bref vivement la suite!
Honte à moi je n'avais pas répondu... Tu as le droit de me fouetter avec ton fouet à paillettes !
Un grand merci pour ton retour en tout cas et pour ta fidélité :) amour sur toi <3
Comme promis, je passe te laisser un petit com'...
Dès le début, en deux paragraphes, je ne peux qu'apprécier Louise. Son juron, son pyjama trop grand, même sa panique et son besoin de faire un plan (petit clin d'oeil à nos écrits ?). Elle est éminement sympathique...
Il y a même un vrai décalage entre son personnage et le grand Conseil bien plus austère. La mission proposée paraît quand même trancher radicalement avec la Fonction habituelle de Louise ce qui amène à penser qu'ils ont vraiment tout pouvoir sur les habitants de la cité.
ceux qui peut expliquer aussi pourquoi notre héroïne accepte une telle mission. Même si avec la rencontre de ses parents et leur dédain affiché envers la profession de leur fille puisse expliquer son envie de partir.
Ce premier chapitre donne envie d'en savoir plus, surtout sur ce secret qui semble entourer louise. En tout cas, j'aime beaucoup ton style (bien l'idée des majuscules).
A bientôt.
Alors voilà en mauvaise auteure que je suis, je ne t'ai même pas remercié pour ce gentil commentaire. Honte à moi, vraiment...
Tu as bien cerné le Grand Conseil, c'est le moins qu'on puisse dire. En tout cas, c'est ce que j'essayais de faire transparaitre donc c'est rassurant :) J'espère que la suite te plaira. Un grand merci d'être passé et d'avoir pris le temps de lire !
On comprend mieux les enjeux de ton histoire, par quelques esquisses bien amenées. Je devine que Okada vient de l'Extèrieur u_u ou alors je me trompe ?
en tout cas, pour l'instant, c'est alléchant ! ^^
HONTE A MOI JE N'AVAIS PAS REPONDU. Pour la peine je t'offrirai mon meilleur chocolat. Je suis contente que les corrections te plaisent, et que le personnage de Louise se définisse plus clairement. Tu as raison pour Okada ;) ça sera en plus important pour la suite !
Merci pour ton commentaire et d'être fidèle aux aventures de Louise :)