Chapitre Premier : Marga

Par Mimi
Notes de l’auteur : <br />

 

 Chapitre Premier : Marga

 

[]CQFD. Le mouvement du train a donné au carré une allure de trapèze, mais le Ce Qu’il Faut Démontrer est bien lisible, mettant un terme impitoyable à une démonstration pitoyable. Lise repose son crayon ; ce fut laborieux, mais voilà qu’elle y est arrivée. Elle a tout l’été pour améliorer son raisonnement mathématique et la longueur de ses démonstrations : elle s’est promis qu’elle travaillerait dur d’ici la fin des grandes vacances. Elle est en route vers la province de sa grand-mère dans l’intention de changer radicalement d’environnement, en se disant qu’elle pourra se concentrer plus facilement sur ses théorèmes, lemmes et autres axiomes qui habitent sa vie depuis deux ans.

Lise est plongée dans les sciences depuis toujours. Ce n’est pas un hasard si elle porte le prénom d’une grande physicienne viennoise contemporaine de Marie Curie, Lise Meitner, découvreuse de la fission nucléaire ; ayant des parents scientifiques, il lui était difficile d’y échapper en naissant un sept novembre. Cependant, quand la Lise de seize ans a dû faire un choix d’orientation, elle a décidé d’étudier les mathématiques dans l’intention de devenir chercheuse à son tour.

Pour l’instant, elle est sur la voie. Il lui manque quelques années et quelques connaissances. Encore faut-il qu’elle tienne ses propres promesses studieuses, comme le lui ont rappelé ses parents en la déposant à la gare. Mais Lise a toujours été une fille très sage : elle a toujours fait ses devoirs et appris ses leçons, même si les deux années qu’elle vient de passer lui ont semblé bien longues. En dépit de sa brillante admission à l’Ecole, elle a décidé de s’éloigner de tout son petit monde, ses amis et sa famille, ses repères, pour travailler tranquillement, mais travailler tout de même, parce que l’année prochaine, ce sera difficile.

Abandonnant la contemplation machinale du paysage paisible qui défile derrière la vitre, elle consulte l’heure à son poignet. Il reste sept minutes avant l’arrivée ; il n’y a plus le temps pour une autre démonstration. Cependant, celle qu’elle vient de finir est la deuxième qu’elle termine sur le trajet. C’est un bon début pour l’été à venir. Un été qu’elle va passer chez quelqu’un qu’elle n’a vu qu’un nombre fini de fois dans sa jeune vie.

Elle a le souvenir d’une longue tresse grise et d’yeux rieurs plissés par les années. Et du prénom Marga. Marga et pas grand-mère, parce qu’elle n’est pas si grand-mère que ça ; elle n’a vu sa petite-fille qu’un nombre fini de fois dans sa vie. Lise n’est jamais allée chez Marga. D’ailleurs, elle n’est jamais vraiment partie en vacances, sauf lorsqu’elle accompagne ses parents dans les congrès à l’étranger, où elle s’assoit sagement et écoute avec attention entre sa mère qui prend des notes et son père qui essaye de refaire les calculs du conférencier.

Marga est venue quelquefois à Noël, dans leur appartement parisien, mais n’a renouvelé l’expérience qu’un nombre fini de fois – une à deux au maximum. Si bien que cela fait presque cinq ans que Lise n’a pas vu sa grand-mère. C’est l’une des raisons qui l’ont poussée à choisir sa destination pour ses révisions estivales. Une autre raison s’appelle Albert de Chastignac, le grand professeur de physique auquel son père fait toujours allusion, retraité non loin de chez Marga. Une autre raison est la série colloques de ses parents auxquels elle n’a plus la moindre envie d’assister. Une autre raison est qu’elle a pour objectif de rédiger quatre démonstrations pendant le trajet retour.

Elle classe méthodiquement ses feuilles, descend sa valise et y range ses documents, repoussant les cheveux blonds qui tombent de ses épaules quand elle se penche pour refermer son bagage. Elle se tient prête à descendre à l’annonce de l’arrivée en gare, tenant entre ses doigts le morceau de diagramme de Clapeyron derrière lequel elle a noté les informations transmises par sa grand-mère : ligne de bus n°16, direction Hôpital, arrêt Victor Hugo, et l’adresse de Marga.

Le train s’immobilise et elle se fait bousculer par un garçon pressé qui doit trouver qu’elle tarde à sortir. Elle dirait plutôt qu’elle met trop de temps à calculer la perte d’énergie cinétique essuyée par la locomotive et les passagers. Remettant ses opérations à plus tard, Lise s’éloigne du quai et sort de la gare jusqu’à gagner l’abribus. L’affichage électronique promet l’arrivée du 16 dans moins de trois minutes. Juste assez de temps pour calculer la vitesse moyenne de son moyen de transport. Sauf si elle n’a vraiment pas la tête à ça et qu’elle préfère penser à ce qu’elle va faire des semaines qui vont suivre. Elle a déjà passé des mois à y songer, mais ça lui semble déjà moins ennuyeux qu’observer les bâtiments modernes disposés autour de la gare comme des cubes bien ordonnés, dont le volume ne peut pas varier et qui ont tout de solides quelconques.

Et c’est alors que le bus arrive, qu’elle monte à bord sans soulever davantage de questions car après tout, elle a tout l’été pour s’en poser – et pas des plus simples concernant le bas monde matériel et inintéressant. Elle voit défiler les quinze arrêts avant Victor Hugo, elle essaye de mémoriser les façades, la rivière, les noms des rues. Elle voit les longues étendues de vert qui bordent la ligne 16, les parterres de fleurs qui les ponctuent et les constructions aux façades carrées qui surgissent au loin comme des champignons.

Au loin, une baie vitrée sur laquelle est imprimé un grand visage barbu et rond se rapproche à vive allure. Le bus ralentit et s’arrête devant la pancarte « Victor Hugo ». Lise empoigne sa valise pour descendre à l’ouverture des portes. Elle la repose sur le trottoir pour reprendre le morceau de diagramme pression-volume qui se chiffonne au fond de sa poche, alors que l’autobus redémarre dans un nuage de poussière qui secoue sa jupe. Elle hésite encore entre s’asseoir sur les bancs devant la baie vitrée et y attendre Marga, ou prendre les devants en commençant le trajet à pied. Après tout, cela ne peut pas être plus compliqué que les autres villes de province dont elle a expérimenté les transports en commun.

Lise consulte le plan fourni avec la pancarte « Victor Hugo » pour trouver la route du Clos Tevilo. Elle repère les quatre rues qui vont l’y mener et les note sur son petit bout de papier sur lequel son père lui a récemment expliqué l’utilité du radiateur dans le moteur d’une automobile. Elle récupère alors sa valise et se met en route, longeant le trottoir et les étendues de pelouse trop verte, le ciel bleu et les voitures qui passent.

Et c’est au premier carrefour, en replongeant le morceau de papier dans sa poche après avoir relu le nom de la rue à emprunter, que Lise la voit enfin. Sa longue tresse grise striée de blanc posée sur son épaule droite, son joli sourire et ses yeux ridés qui viennent vers elle depuis la rue qu’elle s’apprêtait à suivre.

-       Bonjour Marga, dit Lise en embrassant sa grand-mère.

-       Bonjour Lise, répond-elle dans une caresse pour les cheveux de Lise. Je t’aurais bien attendue à l’arrêt de bus, mais il semblerait qu’ils roulent de plus en plus vite.

Sa voix est encore plus douce que dans son souvenir. Lise a du mal à voir autre chose que son sourire éclatant, ses yeux si bleus. Elle sourit à son tour.

-       À moins que ce ne soit l’horloge de la cuisine qui retarde, ou mon âge qui me rattrape.

-       Tu sais, j’aurais pu trouver toute seule…

-       Bien sûr que je le sais, mais j’avais envie de venir te chercher.

-       Merci beaucoup.

La grand-mère croise les bras sur son gilet gris et fait demi-tour ; Lise à ses côtés range le bout de papier dans sa poche. En jetant un œil aux environs, elle reconnaît le nom de la rue sur un écriteau à l’intersection.

-       Comment va ta mère ?

-       Plutôt bien. Elle a fait toutes ses heures d’enseignement au deuxième semestre et ça lui a permis de bien gérer le labo.

-       Ton père ?

-       Ça va. Toujours trop peu de fonds mais il va s’en occuper sérieusement cette semaine.

-       Ils sont encore en vadrouille ?

-       À Lyon. En colloque.

-       Tu n’as pas voulu aller avec eux ?

-       Non. La physique n’a pas été faite pour moi. Ou peut-être ne suis-je pas faite de physique.

-       Si ce n’est pas la physique, alors qu’est-ce qui t’intéresse ?

-       Je ne sais pas, mais sûrement pas ce qu’on étudie à Lyon.

Marga éclate de rire. Lise sourit à son tour, alors que Marga poursuit :

-       Tu sais, il n’y a pas plus de physiciens à Lyon qu’ailleurs.

-       Je sais, mais il y en aura beaucoup trop la semaine prochaine…

Marga rit encore. Lise sourit de nouveau. Elle sait finalement peu de choses de Marga mais elle a appris qu’elle a été laborantine, et que c’est là qu’elle a rencontré de Chastignac.

-       Plus sérieusement, reprend Lise alors que Marga traverse la rue. Je préfère les maths.

-       Ah, dit la grand-mère avec entendement. Pour toi, Cauchy surpasse Pierre Curie ?

-       Pas nécessairement, et il y en a d’autres. Mais disons que je le comprends davantage à Curie. Ou d’autres.

-       Il aurait fallu t’appeler Louise, puisque Cauchy s’appelait Augustin Louis, raisonne sa grand-mère. Mais ça nous aurait rajouté un « ou ». Tu crois que ça aurait changé quelque chose ?

-       Physique ou maths ? J’aurais sûrement été une mordue de mécanique.

Marga tourne à gauche à la hauteur d’un panneau portant le nom de « route du Clos Tevilo ».

-       Alors tu peux peut-être m’éclairer. Pourquoi t’appelles-tu Lise ?

-       J’aime bien le fait qu’on puisse partir de rien et trouver des paysages infinis. Qu’une règle soit vraie pour tout le monde si elle est établie. Qu’on puisse raisonner sans connaître tout de ce que l’on manipule.

-       La voie de la discrétion, sans doute. On saura toujours soutenir ceux qui n’ont besoin que de papier et de crayons, plutôt que ceux qui font sauter leurs machines hors de prix à force d’expériences.

-       Le problème, c’est que tout le monde pense que tout a été trouvé, dit Lise en traversant la rue à côté de Marga. Et personne ne comprend.

-       Ou personne ne veut comprendre.

-       Peut-être, reprend Lise.

-       Mais je dirais que chacun a sa voie, sa propre réponse au « pourquoi ? ». Personnellement, je n’ai plus pensé à aucun des Becquerel depuis ma retraite.

-       Ça ne t’intéresse plus ?

-       Si. Parfois, ils me tirent par la manche quand je suis chez le libraire et je me retrouve à feuilleter Radiosciences. Ça arrive aussi quand je regarde La Grande Thèse le lundi soir, avec ce Prix Nobel de la nouvelle génération. Je ne me sens plus vraiment capable de chercher à comprendre et de me casser la tête pour y parvenir. J’ai assez donné. C’est la maison à droite.

Marga glisse la clé dans la serrure et alors qu’elle débloque le verrou, Lise s’attarde un instant pour regarder la maison dans son ensemble.

Si elle avait eu à la décrire, elle aurait sans doute dit « C’est la maison de Marga. ». Le lierre qui grimpe le long de la gouttière, les petites fleurs aux balcons, les volets écarlates et le toit d’ardoises. Son père lui a toujours dit que Marga vit un peu trop dans son monde depuis qu’elle a pris sa retraite. Au vu de ce qu’elle vient de lui dire et rien qu’en voyant sa maison, Lise comprend finalement très bien qu’elle se soit arrêtée par là.

Marga pousse la porte et entre dans la pièce. Lise n’attend pas d’y être invitée pour entrer. La première chose qu’elle remarque est le haut siège Voltaire assis sur le tapis, puis le canapé aligné au mur sous l’escalier en colimaçon. Le grand miroir posé sur le buffet sur la gauche, et surtout, le piano dans le fond de la pièce. Lise se souvient très bien de sa mère lui parlant de Marga jouant du piano à toute heure du jour, lui disant que parfois, elle allait la rejoindre sur le banc pour l’écouter sagement en regardant ses doigts glisser sur les touches.

-       Albert, poursuit Marga en posant son gilet gris sur le sofa, continue de suivre l’actualité scientifique.

-       De Chastignac ?

-       Oui. Il fait de la poésie aussi, ajoute Marga en levant les yeux au plafond avant de rire.

Lise sourit et porte son attention sur les cadres posés sur le meuble qui porte le long miroir alors que Marga récupère son imperméable. Elle se reconnaît dans certaines photos, rencontrant les yeux rieurs de sa grand-mère ou de sa mère, et l’air si sérieux de son grand-père qu’elle n’a jamais connu.

-       On monte ? propose Marga avec enthousiasme après lui avoir laissé le temps de regarder tous les souvenirs figés.

Lise ramasse sa valise et suit Marga dans l’escalier qui a tôt fait de lui donner un peu le tournis. Marga pousse la trappe qui sert de plafond à la volée de marches. Lise émerge à son tour dans un couloir sombre. La seule source de lumière qui éclaire le corridor est la fenêtre au-dessus de l’escalier, dont les rideaux pourpres donnent à l’étage une atmosphère éthérée, comme un endroit silencieux et tranquille que rien ne saurait perturber. Quatre portes s’alignent sur les murs. Marga ouvre la deuxième sur le mur de droite. Lise entre à son invitation. C’est une petite chambre à fleurs, comme des prairies immenses sur les rideaux, sur le couvre-lit et les petits napperons du bureau, devant la fenêtre. Lise apprécie l’armoire vernie, les étagères sur le mur de gauche et le placard qui se confond avec les boiseries à côté du lit.

-       Très joli, commente-t-elle en s’approchant de la lumière pour voir le jardin derrière les fleurs posées sur le rebord de la fenêtre.

-       Ça tombe bien que ça te plaise, parce que j’imagine que c’est là que tu vas passer les prochaines semaines.

Lise hoche la tête. Elle s’attendait bien à ce que sa grand-mère tente de lui faire changer d’avis.

-       Il faut que je travaille, ou bien je ne vais pas m’y retrouver à la rentrée…

-       Je sais. Mais si jamais tu as besoin de voir du monde, tu peux aller voir Albert de Chastignac. Il saura bien t’aider.

-       Je m’en souviendrai.

-       Alors je te laisse t’installer. Tu peux utiliser le téléphone pour dire à tes parents que tu es bien arrivée.

-       Merci.

Marga referme la porte en sortant. Lise pose sa valise sur le lit et en sort les quelques affaires qu’elle a emportées, un peu pour la pluie, un peu pour le beau temps. Sa blouse blanche, aussi, au cas où elle trouverait l’envie de jouer à la laborantine avec Marga ou de Chastignac. Mais elle ne sait pas si elle trouvera le courage de le faire, d’aller le voir chez lui, juste pour savoir, juste pour voir. Voir ou savoir quoi ? Il est physicien, elle est en voie de devenir mathématicienne. Elle n’est pas comme son père et elle ne sait pas si elle s’entendrait bien avec lui.

Pourtant, il y a forcément des choses qu’il sait et qu’elle ignore, et qui concernent le travail qu’elle a à effectuer. Mais avant de vouloir les connaître, il faut qu’elle s’y heurte, ce qui ne s’annonce pas comme le plus agréable. Ce n’est pas pour rien que Marga a posé un paquet de feuilles vierges sur le – son – bureau. En jetant un regard autour d’elle, toutes ces fleurs et ces champs sur les murs et au-dehors, Lise se dit qu’elle se sent bien. L’été à venir lui promet d’être passionnant.

 

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Praline
Posté le 11/10/2016
Bonjour Mimi :)
 
Tout d'abord : félicitations pour avoir écrit cette histoire si profonde et si réfléchie ! Il est rare de tomber sur un récit "psychologique", "réflexif" (je ne sais pas trop comment l'appeler à vrai dire) avec peu d'action qui soit aussi passionant. En plus, tu ne fais pas dans les clichés - ce qui est facile quand on a des personnages aussi typés. Bref, je trouve que cette histoire est bien menée et qu'elle reflète bien la difficulté de comprendre des gens qui sortent de notre ordinaire, hors de notre zone de confort. 
Je suis arrivée ici grâce au vote proposé par le journal PAen et je ne m'attendais pas à lire toute l'histoire d'une traite ! Il reste quand même des erreurs de concordance des temps, mais j'avoue que c'est difficile d'écrire au présent au lieu du sempiternel passé... 
As-tu pensé à la faire publier?
Bon, quelques détails m'intriguent quand même :  quelle relation entretenait Marga avec Albert? De quoi est-il décédé finalement? Que fait Hugo dans la vie?
J'aurais aimé en savoir plus sur Marga, son personnage semble tellement intéressant... 
 
 Je pense relire une deuxième fois ton histoie de manière plus posée cette fois, si bien sûr tu me le permets *rougit*
 Je te souhaite bonne chance pour le vote ^_^
Mimi
Posté le 11/10/2016
Bonjour Praline !
C'est gentil d'être passée *rougit*. Effectivement, il y a pas mal de fautes…je n'ai jamais vraiment pris le temps de le relire sérieusement. Il faudrait que je le fasse, mais j'ai vraiment du mal à repenser à cette histoire, elle me fait un peu honte ! Je l'ai écrite à une période de ma vie pas forcément heureuse, c'est probablement pour ça.
Pour cette raison, je ne l'ai jamais envoyé à un éditeur, mis à part Gallimard Jeunesse pour le concours du premier roman qui a vu la Passe-Miroir gagner haut la main ;-) Et je n'ai jamais eu de réponse. Pour l'instant, je suis en attente de réponses pour une autre histoire, Marion et Carole, que je trouve beaucoup plus lisible ^^
Je te remercie d'avoir aimé cette histoire au point de l'avoir lue d'une traite et d'envisager déjà de la relire ! C'est très touchant. Et merci pour tes encouragements ! 
Fannie
Posté le 07/10/2016
Coucou Mimi,
Tu étais sur ma liste de lecture, mais ce sont les prochaines votations qui ont déterminé le moment de ma venue et le choix du texte.
Lise a vraiment la tête farcie de mathématiques. Elle a presque l'air de considérer les math et la physique comme antagonistes, d'une certaine façon, et je trouve ça surprenant. Il me semble qu'on utilise les math en physique ; me trompé-je ? Ou elle craint peut-être de s'aventurer hors du cocon des math dans le domaine scientifique...<br />Marga est très sympathique et d'emblée attachante.<br />Ce premier chapitre plante le décor, nous introduit dans la vie de Lise et nous en donne un aperçu.
C'est reposant de lire un texte sans fautes d'orthographe, mais comme je suis une pinailleuse, j'ai relevé quelques passages :
En dépit de sa brillante admission à l’Ecole [l'École ; l'Académie française recommande de mettre les accents sur les majuscules]<br />se concentrer plus facilement sur ses théorèmes, lemmes et autres axiomes [après "et autres" à la fin d'une énumération, il faut mettre un nom générique qui englobe les autres. Les théorèmes et les lemmes ne sont pas des axiomes, me semble-t-il, donc il faudrait trouver un nom générique. Je vais te donner des exemples plus simples : on ne doit pas dire "les pommes, poires et autres oranges", mais "les pommes, poires, oranges et autres fruits".]<br />Une autre raison est la série colloques [série de colloques]<br />dont le volume ne peut pas varier et qui ont tout de solides quelconques. [Je dois t'avouer que je ne comprends pas. On dirait que tu emploies quelconque comme substantif...]<br />Au loin, une baie vitrée sur laquelle est imprimé [Il y a déjà "au loin" dans la phrase précédente]<br />En jetant un œil aux environs [l'expression "jeter un œil", que j'ai déjà rencontrée chez plusieurs plumes de PA, appartient au langage parlé et passe mal à l'écrit ; "un coup d'œil" irait mieux]
Voilà. Je vais voir la suite...
Mimi
Posté le 07/10/2016
Bonjour Donna, merci d'être passée !
Je te remercie pour tes remarques. Je n'aime plus trop cette histoire, que j'ai écrite il y a "trop longtemps" et trop vite, mais j'en tiendrai compte, promis.
Le modèle sur lequel je me suis basé pour ce personnage de Lise est comme ça, il voit une différence entre les Mathématiques et les vulgaires calculs (avec des chiffres ! et des approximations !) effectués en physique. Je n'invente rien ;-) 
vefree
Posté le 03/10/2013
Coucou !!! Non, tu ne rêves pas, c'est bien moi, Vef'. Du temps a passé depuis le temps où je te disais que les maths et moi, on n'est pas copains. C'est toujours vrai, d'ailleurs, mais j'ai passé le moment où je faisais une overdose de prévisionnels chiffrés sur trois ans et tralàlà... Donc, me voici, me voilà, sans peur et sans reproche ! Enfin, j'espère.
Pour l'instant, je dois dire que rien ne m'effraie. Voilà une gentille famille de physiciens et de matheux. Jusque là, on va dire que c'est prometteur car tu traces les caractères de tes personnages avec minutie et sincérité. Tu plantes le décor joliment et je m'y suis plongée agréablement. J'aime bien Marga. Les grand-mères comme ça, on dirait qu'elles en savent long comme le bras et qu'elles vous distillent leur sagesse au compte-goutte.
Alors Lise va se trouver en pension chez sa grand-mère pour passer des vacances studieuses, c'est ça ? Eh bien, ça promet ! Déjà que dans le train, elle calcule tout, défini tout, explique tout. Une vraie matheuse, indéniablement. Je suis tout le contraire, ça c'est sûr. 
de Chastignac... voilà un nom qui sonne mystère, prestance, noblesse bien sûr et culture. Je sens que Lise va faire copain-copain avec lui. Que vont-ils bien se raconter à part des théorèmes imbuvables ? Je suis curieuse.
Je trouve que ton style va bien avec l'histoire. Simple, résolument tourné sur le visuel, un esprit consciencieux et organisé. Une bonne structure et un intrigue qui s'amène en douceur avec des personnages avec une belle présence.
Bref, je vais aller lire la suite dès que je peux.
Biz Vef' 
Mimi
Posté le 03/10/2013
Salut Vef' ! Merci beaucoup de t'être laissée tenter malgré le peu de convitction que j'ai mis à essayer de te faire venir x'D Ça me touche beaucoup :)
Je suis finalement soulagée que tous ces maths ne t'assomment pas en plus de te rappeler de mauvais souvenirs… et je suis très contente que tu aimes déjà les personnages ! (enfin, les deux ancêtres de l'histoire, c'est vrai qu'ils sont chouettes, je les aime beaucoup :) )
Merci pour tout ce que tu me dis, ça me fait vraiment très très plaisir de savoir que le style te plaise et que l'emploi du présent ne te gêne pas ! C'est vrai que ce n'est pas très habituel et ça a déjà posé problème à certains de mes anciens lecteurs ^^'
Je répondrai à tes autres commentaires dès que possible. Merci beaucoup d'être passée malgré tes problèmes de boulot et ton emploi du temps surchargé ! Je te fais plein de bisous !
 
Mimi 
EryBlack
Posté le 20/09/2013
Salut Mimi ! Les Ciseaux m'intriguent beaucoup depuis que j'ai lu ce que tu en as dit sur ton jdb ! Ce "juste milieu" à toruver entre le profil littéraire et le profil scientifique, eh bien, j'ai l'impression que je comprens très bien ce que tu veux dire ^^
Et j'ai bien fait ! C'est un très beau début. Pas du tout le genre de roman que je lis d'habitude, très original dans sa forme. Tout est calculé et pesé, et ça colle vraiment bien avec le thème ! Lise est une héroïne intéressante comme tout, tout le temps en train de calculer, je trouve ça vraiment génial. En fait, cette histoire me plaît énormément de par sa simplicité et son efficacité. J'ai vraiment hâte de lire la suite !
J'ai remarqué dans la phrase "Une autre raison est la série de colloques..." qu'il manque justement le de ! (Ok, c'est pas une remarque constructive, c'est simplement pour faire semblant d'apporter quelque chose à l'histoire, qui n'a rien besoin qu'on lui apporte ^^)
Bonne continuation et à bientôt donc :D 
Mimi
Posté le 20/09/2013
Coucou Ery ! Merci de ton passage ;) Oui, Ciseaux, c'est un peu mon bébé pour ça, ce projet m'a beaucoup aidée à accepter le fait que je pouvais être à la fois scientifique et littéraire ^^
Je suis contente que ce début te plaise :) (j'ai moi-même toujours eu du mal avec les profs de lettres… je comprends très bien que ça marche aussi dans l'autre sens^^) J'espère que Lise ne t'énervera pas trop rapidement… son côté calculatoire peut parfois exaspérer… 
Merci pour la coquille ! Je ne l'avais jamais relevée, comme quoi ta remarque est loin d'être dérisoire :)
À bientôt, je l'espère :) 
aranck
Posté le 16/03/2013
Bonjour Mimi, voici donc lepremier chapitre de ce tryptique que je commence avec toi.
Eh bien je suis séduite par ton écrture limpide, précise, riche et haute en couleurs.
J'adore la grand-mère aux yeux rieurs, sa perspicacité, sa vive intelligence et la complicité qu'elle entretiend avec sa petite fille, jeune fille décidée et pleine de dynamisme. 
La maison aussi est charmante. Elle respire le bien-être.
Tes dialogues également sont justes, et les réflexions qu'ils provoquent, passionnnantes.
Je pressens que Mr de Chastignac aura un grand rôle à jouer auprès de cette jeune Lise pour qui la symbolique semble avoir une grande importance.
Je n'ai pas de commentaires négatifs à faire, ce chapitre est bien travaillé, on entre dans l'histoire sans problème.
Je continue donc ! 
Mimi
Posté le 16/03/2013
Merci Aranck ! Je suis contente de savoir que ça te plaît ! (c'est vrai, les tryptiques, c'est quand même une petite part de hasard et on ne sait pas bien sur quoi on va tomber…) Ce que tu me dis me touche beaucoup. C'est vrai que c'est le chapitre que j'ai le plus travaillé (il faut dire que j'ai toujours du mal à trouver le bon ton au début de mes romans^^ disons que ça prend toujours du temps et que j'ai besoin de reprendre pas mal de choses…)
Je me suis beaucoup amusée à écrire les dialogues (en fait, j'adore ça les dialogues, mais bien souvent, je pars un peu en délire et ça finit en compote, on ne comprend plus rien ^^), et puis, c'est vrai que faire cohabiter l'art et la science, c'est toujours intéressant (et la plupart des réactions de Lise sont véridiques ! En fait, je me suis inspirée d'un de mes amis^^ je pense que le pire, c'est que j'ai amélioré son personnage en créant Lise !) et on trouve toujours des tas de possibilités.
Merci beaucoup pour cet élogieux commentaire :D
Aliv
Posté le 09/03/2013
Coucou, alors j'ai lu ce premier chapitre. J'ai pris un peu peur en voyant la longueur mais cela ce lis très facilement.
J'ai remarqué des répétitions ici et là, je suis désolée je n'ai pas relevé. 
Ce qui m'a gêné dans la lecture c'est que tu utilises trop souvent les prénoms des personnages. Cela serait mieux de varier un peu plus. Je pense que cela rendrait la lecture un peu plus fluide.
 
Pour l'intrigue, pour le moment c'est calme on fait connaissance avec les personnages, que je trouve sympathique, surtout Marga. Pour Lise c'est un peu plus compliqué, car enfin de compte tu ne la décris pas beaucoup. Mais je suppose qu'on apprendra à la connaître au fil de l'histoire.
 
Mimi
Posté le 09/03/2013
Bonjour Aliv !
Personnellement, je n'aime pas trop employer "il" et "elle" ou d'autres substantifs pour désigner l'une ou l'autre, je pense que ça alourdit la lecture, mais merci de ton avis quand même :) Si tu parles de la répétition de "un nombre fini de fois", c'est plus un clin d'œil, une répétition assumée. Mais je vérifierai quand même pour voir si je n'en ai pas laissé d'autres.
Pour ce qui est de Lise, en effet, si tu continues ta lecture, tu comprendras peut-être mieux plus tard mais je te préviens, elle a une façon de penser très étrange, parfois, c'est un peu comme si pour elle, les sentiments n'existaient pas ! 
Merci de ne pas t'être laissée impressionner par la longueur. C'est sympa d'être passée. 
Dan Administratrice
Posté le 31/01/2013
Bah j'ai rudement bien fait de me laisser tenter !
J'aime beaucoup ton style. Simple, sans fioritures, pourtant super immersif. Je sais pas, en si peu de mots, t'arrives vraiment à peindre des choses assez fabuleuses, les personnages, les décors, l'ambiance. Ca rend les choses très... très justes, en fait. J'ai pas trop les mots, mais c'est quelque chose d'à la fois palpable et magique à la fois (que de poésie ce soir, que de poésie !)
Je m'entend bien avec Lise, je pense. J'aime la façon dont elle voit le monde, un peu calculatrice (aha. Je suis trop drôle) sans oublier pour autant d'y voir de la beauté. C'est pas tout noir ou tout blanc. Elle a des réflexions qui me parlent et des sentiments que je comprends.
La grand-mère a l'air géniale, comme sa maison. C'est un décor parfait pour l'histoire que tu nous promets. Le réalisme, c'est pourtant pas ma tasse de thé, mais je vais passer outre et sans aucun effort, grâce à toi.
Un commentaire un peu maigre, tu m'excuseras, mais sache que j'ai vraiment aimé !
Mimi
Posté le 31/01/2013
Haha, merci Hadana :) C'est bien que tu t'entendes avec Lise, parce qu'elle n'a pas fini d'étaler ses calculs dans les pages du roman qui lui est consacré… au risque de parfois paraître bornée et même un peu agaçante. Mais elle aura des raisons de l'être ;)
Merci d'être passée, j'espère que tu retenteras l'expérience et qu'elle te sera tout aussi agréable !
Seja Administratrice
Posté le 31/01/2013
Hello, Mimi, et bienvenue sur PA :))
J'étais en train de jeter un coup d'oeil aux nouveautés et je me suis finalement retrouvée à lire ce premier chapitre. Et j'ai aimé x)
J'ai carrément accroché à ta narratrice en fait dont les réflexions mathématiques m'ont carrément parlé (non, j'ai pas dit "malheureusement" xD). J'ai aussi tendance à voir le monde comme une énorme équation (non, je suis pas folle, lalalala).
Mais malgré tout le côté scientifique de la chose, ton histoire reste incroyablement rafraichissante et ça, c'est carrément cool :P Oh et puis, j'ai bien aimé tes descriptions - des personnages, des lieux et tout et tout. Surtout la maison de Marga *o*
Bref, j'ai qu'une chose à dire - à quand la suite ? :)) 
Mimi
Posté le 31/01/2013
Merci Sej :)
Je ne tenais pas à noyer l'histoire dans les maths, c'est juste un troisième personnage principal (parce qu'il y en aura un deuxième, hahaha ! Mais bon, c'est pas vraiment un spoiler ^^'), et ça m'a beaucoup amusée de glisser des petites allusions pour étoffer, voire mettre un peu d'humour dans le récit (et moi je suis un peu comme Lise, je suis aussi du genre à calculer plein de trucs inutiles ! Et je ne suis pas folle non plus, enfin, presque pas ^^).
En tout cas merci pour ce commentaire très sympa :) Et je risque de poster la suite dans l'immédiat pendant que j'ai une bonne connexion (parce que c'est définitivement pas chez moi que ça arrivera !!!)
À très vite, donc ! 
Cricri Administratrice
Posté le 31/01/2013
Je suis complètement séduite et pas étonnée du tout de l'être. Ton écriture ressemble beaucoup à ce que tu dégageais déjà dans les mails que j'ai lus de toi : quelque chose de coloré, de positif, d'enthousiasmant !
Bon, par où commencer ? Les personnages. Je pense que Lise va faire une excellente narratrice. Déjà, d'écrire à travers sa perception, ça offre un point de vue plein d'oirginalité : je vais bientôt voir naître des figures géomètriques et des théorèmes à chaque coin de rue ^^ Mais ce que je trouve vraiment, vraiment agréable, c'est que tu ne tombes pas dans le stéréotype où elle verrait tout comme des maths, sans émotion ni sensibilité. Non, ta Lise perçoit d'autres choses, s'interroge sur l'orientation à donner à sa vie, observe le monde avec attention, retranscrit la poésie et le charme énormes de sa grand-mère (et de sa maison *o* j'aiiiime). Du coup, je m'y suis attachée d'emblée. Oh, et j'ai adoré le "où elle s’assoit sagement et écoute avec attention entre sa mère qui prend des notes et son père qui essaye de refaire les calculs du conférencier" : voilà qui, en peu de mots, créé une image très évocatrice et très drôle des parents ! 
Les dialogues, aussi, sont très, très réussis. Je les ai trouvés d'une finesse remarquable tout en sachant rester simples. Je ne sais pas si Lise pourra toujours trouver des interlocuteurs qui auront le répondant plein de complicité de sa grand-mère, mais j'ai hâte, hâte de la voir se frotter à de nouvelles situations, de nouveaux personnages ! Ce monsieur Albert, par exemple.
Quant à l'intrigue posée par ce tout premier chapitre (complété par ta note d'auteur), elle promet d'être originale avec son approche à la fois humaine et scientifique. Je suis impatiente de lire la suite !:-)
Oh, avant que j'oublie juste deux petites coquilles (c'est vraiment trois fois rien, tu as une excellente maîtrise de la langue française) :
"Cependant, quand la Lise de seize ans a dû faire un choix d’orientation, elle a décidé d’étudier les mathématiques dans l’intention de devenir chercheuse à son tout." >> tour 
"Elle a fait toutes ses heures ses heures d’enseignement au deuxième semestre et ça lui a permis de bien gérer le labo." >> je ne crois pas que la redite soit voulue.
Voilà !
PS : Je t'ai dit que j'étais vraimentcontente de te savoir sur PA ? ^^
 
Mimi
Posté le 31/01/2013
Oh, merci Cristal, c'est trop gentil :') Je suis contente que le début te plaise et que la mention des mathématiques dans le titre ne t'ait pas effrayée
Merci aussi de laisser sa chance à Lise, elle débute dans les descriptions et parfois, sa vision des choses est un peu particulière (mais comme moi aussi je calcule tout, je trouve ça normal !!!). Pour l'instant, il ne s'est pas passé grand chose et elle ne s'est pas vraiment remise en question. Pas encore. Niark niark niark ! Elle va souffrir, la pauvre :D bon, je fais peur, là… (en plus, c'est presque pas vrai ^^')
(et merci pour les coquilles ! À force de reformuler, retravailler… :s)
 PS : Oooh, ça c'est vraiment trop mimi :') Moi je m'y plais bien, je suis décidée à squatter en tout cas :) 
Sati
Posté le 21/04/2013
Excellente histoire ! Mimi, tu as une très jolie plume. Tu maîtrise très bien le choix de tes mots, et ton sujet apparemment. Tout rappelle ici la logique cartésienne et rassurante du monde de ce fameux Cauchy. J'ai cru me replonger dans mes révisions intensives de mathématiques de 1ère année de licence en Math-Physique-Méca. Tu sembles bien savoir de quoi tu parles, et l'atmosphère est paradoxalement légère et accadémique sous ta main.
J'ai apprécié chaque ligne de ma lecture. Lise est un personnage très attachant qu'il me tarde de découvrir davantage. Marga est aussi une personne qui inspire la bienveillance et la gentillesse.
Je pense poursuivre ma lecture, et tiens à te féliciter pour ton oeuvre que je trouve déjà très réussie :)
bises à toute !
Spilou
Mimi
Posté le 21/04/2013
Oh, merci beaucoup Spilou :$  (si je peux me permettre ^^) Je suis contente que l'histoire te plaise ! Faute d'avoir pu être plus originale dans l'intrigue, j'ai fait de mon mieux en prenant le parti pris de la matheuse au milieu de ses théorèmes, et pour tout te dire, je me suis bien amusée, parce que j'ai moi un DEUG de maths et j'ai beaucoup appliqué les théorèmes dans la vie courante avec mes camarades de promo… bon, d'accord, c'était juste pour nous amuser ! Mais la preuve que ça a servi…
Merci pour ton commentaire ♥ 
Diogene
Posté le 24/06/2013
Bonsoir Mimi,
Si c'était un plat ce serait une crêpe au miel, si c'était une fleur ce serait une pivoine, si c'était un oiseau ce serait une tourterelle, si c'était une couleur ce serait le rouge.
Ce que je viens de lire est tout simplement magique, Lise se dévoile par petites touches gracieuses et laisse entrevoir ses faiblesses, c'est touchant, émouvant, beau.
Je dégusterai la suite avec délectation.
Mimi
Posté le 24/06/2013
Merci Diogène ♥ Si tu m'avais dit ça oralement, je serais devenue toute rouge (bon, d'accord, je le suis déjà ^^).
J'espère que Lise continuera de t'enchanter. Ça m'étonnerait (parce qu'à la fin, elle m'agaçait un peu^^), mais on ne sait jamais ;) 
Luna
Posté le 21/06/2013
Je suis littéralement sous le charme !!! Tu m'as tenue en haleine toute une soirée ;)<br />
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Bref, plus sérieusement, j'ai pris plaisir à lire cette histoire. Du point de vue narratif elle est vraiment bien construite, la preuve, c'est que je n'ai pas pas lâcher ma lecture, on ne s'ennuie pas un instant ! J'ai beaucoup aimé la relation mystérieuse entre Marga et Albert, même si je regrette comme Lise de ne pas en avoir appris les tenants et aboutissants. Mais ça fait partie du charme du récit !<br />
De la même façon, Hugo est vraiment un personnage intriguant. Mais effectivement c'est lui qui crée cette intrigue finalement. D'ailleurs, le sujet même du récit est vraiment bien pensé ! Je me suis bien reconnue quelque part dans cette lutte pour la compréhension de l'autre qui anime Lise et Hugo, même si je ne suis ni mathématicienne, ni artiste : mais j'appartiens résolument au monde des sciences humaines et ma meilleure amie à celui des maths ! Et malgré les nombreuses années passées ensembles, j'ai toujours ces questionnements qui me trottent dans la tête. Je comprends bien maintenant qu'on ne doit vraiment pas avoir la même vision des choses au quotidien. On est souvent tellement enfermé dans son monde (eh oui, je côtoie surtout des gens d'archéo ou d'histoire, ou plus vaguement de la fac de lettres, mis à part mon amie mathématicienne et mon copain pharmacien). Bref, je ne sais pas trop pourquoi je dis tout ça... sinon pour expliquer en quoi j'ai trouvé ton texte très juste.<br />
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Un seul regret peut-être, celui de demeurer encore beaucoup dans le flou, tout comme Lise, en ce qui concerne Hugo. Mais là encore, je ne sais pas vraiment si je voudrais vraiment savoir, parce que finalement cette part de secret à demi-dévoilé est une partie intégrante de sa personnalité.<br />
En parlant de Lise justement, j'ai aussi apprécié la manière dont tu l'as fait sortir de son petit monde et la façon dont Hugo l'a totalement déboussolée et fait perdre ses repères, pour qu'elle en ressorte finalement débarrassée de ses préjugés.<br />
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Bref, tout ça pour dire que je m'incline, j'ai adoré ! Je suivrai la suite de tes écrits avec grand intérêt :)
Mimi
Posté le 21/06/2013
Merci Luna pour tes mots si touchants ♥ Et au contraire, j'ai trouvé ta vie très intéressante :D La preuve que c'est un vrai problème rencontré par beaucoup de gens.
Je pense qu'on a tort de penser qu'on est différent que ça parce qu'on réfléchit, travaille, parle, vit différemment. Il y a en effet une grande part de préjugés, que l'on a sur les autres mondes qui nous entourent mais que l'on n'ose pas pénétrer, sur les gens qui font des études diamétralement opposées aux nôtres (oups, je viens de me trahir ^^).
Quant à Hugo, pour tout te dire, l'ami le plus barré que j'aie eu a toujours été un grand mystère pour moi, pourtant, je n'ai pas l'impression d'avoir l'étroitesse d'esprit de Lise. Je pense que ça vient de là. Ton raisonnement est très juste aussi, mais il y a sûrement une grande part d'inconscient aussi xD
Merci beaucoup d'avoir lu (et jusqu'au bout !), et reviens quand tu veux :)
Bises !
Mimi 
Aliv
Posté le 06/05/2013
Mimi j'ai le temps et l'envie mais quand j'ai lu ton chapitre rien n'a bloqué dans ma lecture. Donc je ne peux pas te proposer des idées pour améliorer. Quand tout est parfait pourquoi changer. Je n'ai rien a redire sur le chapitre que j'ai lu. Je pense que mes commentaires sont là pour encourager l'auteur et non l'aider à améliorer son texte. Ne t'inquiète pas quand je verrais quelque chose qui ne me plaît pas je te le dirais.
à bientôt pour la suite. Ne compte pas ce commentaire pour le triptyque. 
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