Rapport d’Akhim pour mission alpha, 28eme jour du mois de septembre.
Tout se déroule comme prévu. J’ai pu nouer des liens solides avec le vieil homme. Cela n’a pas été aussi facile que je ne le pensais : il s’est révélé plutôt méfiant à mon égard. J’ai du lui rendre quelques services dont je ne vous révélerai pas les détails ennuyeux, en échange de quoi il acceptait de répondre à mes questions.
J’ai décidé de l’interroger sur la ville et son organisation. Inutile de précipiter les choses au risque de paraître suspect. Voici donc ce que j’ai pu recueillir : chaque quartier est séparé en fonction du niveau de richesse des habitants. Ainsi, les pauvres vivent avec les pauvres, les riches vivent avec les riches. Ils ne se mélangent que sur la place centrale qui sert au marché. Les Dirigeants vivent isolés de la population au sein du Palais, comme nous aurions pu nous en douter. Jusqu’ici, rien n’est très différent de ce que nous connaissons déjà.
J’ai aussi été attentif aux rumeurs car le vieil homme a eu besoin d’une sieste après m’avoir parlé. J’ai cru comprendre que le « Chah » régnait sur la ville et ses provinces. J’ai entendu les gens au travail prononcer plusieurs fois son nom. Mais j’ai également décelé de la peur dans leur voix. Je tâcherai d’en savoir plus sur ce Chah et sur ce qu’il inspire à ses habitants.
Pourriez-vous me faire parvenir du Baume pour les mains ? Ma peau me fait souffrir à force de manier la pelle et la hache sous le soleil brûlant de ces terres arides.
***
« Attention jeune fille, votre mâchoire va se décrocher ! »
Louise sursauta. Elle était tellement absorbée dans sa contemplation du train qu’elle en avait oublié le monde qui l’entourait.
« C’est la première fois que vous en voyez un, n’est-ce pas ? A la base, ce train n’est pas destiné aux voyages, plutôt au transport de marchandises. Usuellement, il n’y a pas de siège à l’intérieur, j’en ai donc fait installer spécialement pour nous. Une jolie demoiselle se doit de voyager confortablement, n’est-ce pas? Au fait, savez-vous comment fonctionne la locomotive ? C’est fascinant, vous allez voir. »
Germain prit la tête de leur petit groupe et se dirigea d’un pas volontaire vers l’énorme monstre de métal. Louise hésita un moment : le train l’effrayait autant qu’il la fascinait et elle ne savait que choisir. Ses compagnons, eux, avaient déjà entrepris de grimper à bord du fourgon.
Elle prit une profonde inspiration avant de se décider pour la curiosité. Elle monta alors à leur suite, empressée de découvrir l’intérieur du train. Elle fut déçue : mis à part trois fauteuils rouges, il n’y avait que des caisses en bois. Et ce Germain qui ne cessait de parler.
Il invita d’un geste ridiculement guindé la jeune fille à s’asseoir dans un fauteuil rouge tout neuf, lequel était particulièrement confortable. Il prit place à ses côtés, s’étira comme un chat et entreprit de lui parler de la force motrice.
Le Cartographe, lui, avait préféré s’asseoir loin d’eux, sur une énorme caisse en bois tout au fond du wagon. Il n’avait pas l’air pas mal à l’aise sur son siège de fortune, son regard errant sur les arbres au-dehors. Louise, lassée du caquetage de l’Ambassadeur, laissa errer son regard jusqu’à ce qu’il s’attarde sur monsieur Okada. Cet homme était décidément très curieux. Un rayon de soleil vint éclairer son visage et fit ressortir sa peau matte. Sa couleur rappelait à Louise celle des pains qu’on trouvait dans les boulangeries de la Cité, comme s’il avait été lui aussi doré au four. Elle n’arrivait pas à déterminer si elle le trouvait beau ou pas. “Différent serait plus approprié, songea-t-elle.”
Un tintamarre assourdissant la tira de sa rêverie. Tout se mit soudain à trembler autour d’elle. Son corps entier vibrait, ses dents s’entrechoquaient. Elle réalisa avec effroi que le paysage s’était mis à bouger, de plus en plus vite. Paniquée, elle sursauta en étouffant un petit cri, les mains crispées sur les appuie-bras du fauteuil. Un rire joyeux s’éleva à sa gauche, couvrant à peine le vacarme.
“ Le train démarre, très chère demoiselle.”
Les émotions du démarrage furent vite oubliées. Bientôt, elle avait le nez collé à la vitre et les genoux sur l’accoudoir, absorbée par ces paysages inconnus. Germain riait avec bonhomie de son comportement; la jeune fille si sage et si sérieuse ressemblait maintenant à un enfant qui voyait la neige pour la première fois. Elle avait toute les peines du monde à se contenir, à la fois effrayée et émerveillée. Elle se sentait comme ivre, la tête lui tournait. Des forêts entières se succédaient devant ses yeux, parfois entrecoupées d’immenses plaines désertiques. Les arbres étaient magnifiques, vêtus aux couleurs de l’automne. Petits et grands animaux passaient furtivement dans son champ de vision tandis que les rayons du soleil se reflétaient sur les ruisseaux. Louise n’avait jamais rien vu d’aussi beau, d’aussi coloré, ni surtout d’aussi asymétrique. Tout le contraire de la Cité. Les plaines lui plaisaient moins: elles lui inspiraient un profond sentiment de solitude. Des cailloux terreux jonchaient le sol, et c’était à peu près tout ce qu’il y avait à voir.
Après une bonne heure de trajet, ils traversèrent les ruines de ce qui semblait être un ancien village. Louise sentit son enthousiasme la quitter petit à petit, faisant place à un profond désarroi. Devant elle défilaient des murs de pierre mangés par la mousse, des piliers qui ne supportaient plus rien, des rues encore partiellement pavées. Une imposante cloche reposait au sol à côté d’une pile de gravats. Par endroit, la nature avait repris ses droits; un arbre avait poussé entre deux murs et du lierre grimpait sur les restes d’un escalier. Une statue sans tête trônait au milieu de nulle part. Louise ferma les yeux. Ses ancêtres avaient-ils vécu ici avant d’être attaqués par les Peuples Libres et forcés de se retrancher dans la Cité? Un frisson désagréable lui parcourut le dos : elle n’y avait pas pensé jusqu’alors mais elle se rendait tout droit chez l’ennemi.
Les Citéens ne parlaient jamais des Peuples Libres. C’était un sujet tabou, surtout chez les Aprin. Plus on vivait éloignés de ces gens, mieux c’était. A l’école, on évoquait seulement leur existence quand était étudié le chapitre sur la grande guerre. Et quelle guerre ! Un vrai massacre, une terrible boucherie. Du reste, Louise avait toujours vécu comme s’ils n’existaient pas vraiment, un peu comme les personnages d’un bon roman. Elle qui avait été toute retournée en apprenant que certains d’entre eux vivaient dans la Cité- sans doute dans le Baraquement, qui voudrait d’eux dans les autres quartiers?-, n’avait pas réalisé à quel point sa mission allait être difficile. Comme la plupart de ses concitoyens, elle se méfiait des Peuples Libres. Non seulement à cause de la guerre, mais aussi parce qu’ils possédaient ces vastes territoires alors que son peuple vivait confiné derrière une muraille. Une question vint cependant lui titiller l’esprit : s’ils avaient autant d’espace qu’ils ne le voulaient, pourquoi ce village en ruine? Elle secoua la tête pour chasser cette pensée. Il y avait sûrement une bonne raison à tout ça. Elle appuya sa joue contre la vitre froide et tenta de faire le vide dans son esprit.
“ Pssst, Louise, réveillez-vous.
- Mmmmh…”
Louise ouvrit les yeux et mit quelques secondes à sortir du brouillard. Quelque chose grimpait le long de son bras. Quelque chose de gros. Son sang se glaça : une araignée.
" Ah! cria-t-elle en arrachant de son épaule ce qui était de toute évidence la main de Germain.
- Pardon, pardon, je ne voulais pas vous faire peur. Vous aviez l’air si innocente, je ne savais comment vous réveiller. Me pardonnerez-vous?”
Elle ne répondit pas, agacée par l’indélicatesse de l’Ambassadeur, le cœur battant encore la chamade. Il lui sourit, avec cet air mutin qui avait le don de l’énerver avant de se lever et de quitter le wagon. Elle regarda autour d’elle, hébétée. Elle avait du s’endormir, bercée par le roulis du train. Elle jeta un œil à sa montre, ils avaient roulé plus de quatre heures. Quatre heures et vingt-et-une minutes, plus précisément. En voyant Okada s’étirer- il avait certainement du s’endormir aussi- elle se mit à rougir jusqu’aux oreilles. Elle avait voyagé avec lui et s’était même laissée aller à l’observer, sans aucune méfiance, alors qu’il venait des Peuples Libres. Elle en était presque certaine.
“Idiote, tu devrais faire plus attention, se rabroua-t-elle intérieurement.”
Il sauta agilement de sa caisse et sortit à son tour. La jeune fille se retrouva seule. Elle se leva lentement, très lentement, espérant repousser la rencontre fatidique au maximum. Désemparée, elle se mit à chercher ses malles. Elles avaient disparu. Sans doute l’Ambassadeur l’avait-il aidée à les descendre? Une pointe d’agacement lui chatouilla la gorge. Il avait beau sourire, lui offrir des cadeaux ou porter ses bagages, elle n’arrivait pas à l’apprécier.
Louise se résolut à sortir du train après avoir attendu vainement que celui-ci redémarre et fasse demi-tour. Elle était coincée à l’Extérieur avec la mission du Conseil sur les bras.
Avant de descendre, elle se surprit furtivement à penser qu’elle aurait peut-être dû écouter son père, si agaçant qu’il soit.
Un étrange comité d’accueil les attendait, massé sur une esplanade en béton.
Juste là, à quelques mètres d’elle, s’agitait un bruyant charivari d’hommes, de femmes et d’enfants. Etrangement, Louise ne se laissa pas tout de suite impressionner. Ses réflexes de Préposée au Recensement prirent le dessus et elle eut le temps de jauger le nombre de personnes. Une petite trentaine, à vue d’œil.
Ces gens étaient bien différents des Citéens. Il y avait là des hommes robustes, aux vêtements rapiécés et maculés de boues. Des femmes à la peau tannée, toutes en pantalon et en tuniques colorés, qui bavardaient entre elles. Des enfants courant nu-pieds, plus sales encore que les adultes, et qui regardaient Louise avec de grands yeux emplis de curiosité. Une grand-mère avait même fait le déplacement, s’appuyant sur une canne de fortune taillée dans une grosse branche. Ils avaient tous les mains couvertes de corne, la peau comme brûlée par le soleil. Et aucun ne semblait se soucier de l’impression qu’il pouvait donner. Mais ce qui frappa le plus Louise fut le sourire qu’ils s’adressaient mutuellement ; il était franc, sans retenue, loin des politesses forcées que la jeune fille connaissait.
Okada était déjà parmi eux et discutait avec une femme bien portante qui riait très fort. Son rire secouait ses deux petites nattes rigolotes, faites à la va-vite. Lui aussi souriait. Il avait même défait son chignon si austère, laissant sa chevelure caresser paresseusement ses épaules.
La jeune fille s’étonna. Cet homme-là était à des années-lumière de celui avec lequel elle avait passé les quatre dernières heures.
Germain d’Honoré, resté en retrait jusque là, s’avança vers la foule. Il s’éclaircit la voix, ouvrit les bras et déclara de sa voix la plus suave :
“ Mes chers amis, au nom de notre belle Cité, nous vous remercions chaleureusement de votre accueil. Je suis Germain d’Honoré, Grand Ambassadeur. Et voici Louise Aprin, Préposée au Recensement. Et j’imagine que vous connaissez déjà monsieur Okada ? “
Les visages se fermèrent aussitôt. La joie les quitta tous un par un, remplacée par des grimaces d’agacement et des regards menaçants. Seul le mépris semblait animer leurs yeux sombres. Au moins, ils avaient un point commun avec Louise : ils ne semblaient pas non plus supporter les manières du blondinet.
“ Nous venons en paix et nous espérons...
Mais il fut interrompu dans sa tirade par la femme aux nattes.
- Dis donc, Okada, où tu nous as déniché un rigolo pareil ? clama-t-elle d’une voix forte, les poings sur les hanches. Bon, c’est pas tout ça mais le banquet de bienvenue va pas s’faire tout seul et on a encore une bonne trotte d’ici le village. Albéric, Tancrède, vous voulez bien prendre les malles de la p’tite damoiselle et de m’sieur le diplomate ?
- Grand Ambassadeur, ma chè…
- Oui, bon, peu importe ! balaya-t-elle d’un geste impatient de la main.
A ces mots, deux grands gaillards à peine plus âgés que Louise soulevèrent les malles comme s’il s’était agi d’un simple oreiller de plumes. L’un d’entre eux adressa un sourire timide et édenté à la jeune fille avant de suivre toute la troupe qui s’engageait sur un sentier de terre battue. Louise leur emboita le pas, jetant un dernier regard au train qui semblait maintenant endormi.
Le chemin était plutôt étroit et tortueux, bordé de hautes herbes et parsemé çà et là de pierres plus ou moins grosses. Les rayons du soleil aveuglaient Louise, qui se mit à regretter de ne pas avoir emporté de chapeau. Elle devait redoubler d’efforts si elle ne voulait pas trébucher.
Le garçon au sourire tout troué lui avait offert de marcher entre eux, d’un simple geste du bras, ignorant le lourd regard de reproche de la part de l'autre garçon. Elle avait hésité : serait-il correct de cheminer avec les vieux ennemis de son peuple ? D’un autre côté, elle avait une mission à remplir, elle devrait tôt ou tard se mélanger à eux. Et puis, ils lui permettaient d’éviter de longues discussions avec Germain – lequel imposait ses monologues à la vieille dame à la canne, un peu plus loin derrière eux. Elle restait cependant tendue et sur ses gardes ; on ne savait jamais. Elle avait fini par accepter en opinant du chef et gardait les yeux rivés sur le sol.
Juste devant elle marchaient Okada et la femme aux nattes, en pleine conversation. Elle ne put s’empêcher de les écouter : c’était la première fois qu’elle entendait la voix du Cartographe.
- Cela me fait plaisir de te revoir, mon p’tit Okada. Comment va ta grand-mère ? Et Furi ?
- Elles vont bien. Je suis très heureux de te revoir, moi aussi, répondit-il d’une voix profonde et grave.
- C’est que tu nous as manqué par ici ! On a plus trop l’occasion de marchander avec les tiens…
- Je sais. Les commandes ont doublé, n’est-ce pas ?
- Oui et… Enfin bon, pensons aux choses joyeuses ! Et vot’ mariage alors ? Quand est-ce qu’tu nous invites à tes noces ?
Mais Okada n’eut pas le temps de répondre. A cet instant précis, une pierre choisit de se glisser furtivement sous le pied gauche de Louise – qui soit dit en passant, n’était plus du tout vigilante, trop captivée par la conversation qui se tenait à quelques mètres d’elle. La jeune fille bascula en avant, tête la première. Le sol se rapprochait très vite, de plus en plus vite…
- Hoplà, mam’zelle. Faites plus attention où vous posez l’pied, crévindjou, ou vous allez vous zamocher.
Tancrède- ou Albéric ?- l’avait rattrapée de justesse et l’avait redressée d’une seule main. Okada et son amie s’étaient retournés, alerté par le cri étouffé qu’elle avait poussé en tombant. L’inquiétude se lisait encore sur leur visage.
- Catastrophe évitée, tout va bien ! rassura Albéric- ou Tancrède, elle ne savait pas trop.
Et ils se remirent en marche. Louise se promit intérieurement de ne plus être aussi curieuse. Ses parents lui avaient pourtant appris que c’était un vilain défaut. « Et on en paie les conséquences, ajouta-t-elle en son for intérieur. » Elle redoubla d’attention et ne se concentra plus que sur la route.
Ils cheminèrent ainsi pendant ce qui lui sembla être une éternité. Elle n’osait pas consulter sa montre, de peur de trébucher encore. Le soleil commençait à descendre dans le ciel quand le sentier commença à s’élargir et à être plus régulier. Louise releva la tête et s’arrêta net : ils étaient enfin arrivés.
Elle eut l’impression, l’espace d’un instant, d’être retournée à la Cité. Le village ressemblait beaucoup au Baraquement, excepté que les maisons étaient plus espacées et moins nombreuses. Ils vivaient dans la même précarité que les Purotins. Un sentiment de désespoir s’empara de la jeune fille : allait-elle devoir dormir dans l’une de ces maisons ?
- Bienvenue chez nous, lança la femme aux nattes. On manquait d’place alors on vous a installés derrière le réfectoire.
Leur comité d’accueil s’était déjà dispersé, et ils se retrouvèrent seuls avec Tancrède, Albéric et la femme aux nattes. Cette dernière les guida sans attendre derrière un bâtiment rectangulaire, et tout aussi bancal que les maisons, situé tout au fond de l’unique rue du village. Louise crut à une mauvaise blague : trois tentes de fortune étaient plantées là, à l’ombre du fameux réfectoire.
- Les latrines sont là-bas, et Okada vous montrera la rivière pour vous laver. Il a l’habitude de dormir ici.
Elle marqua un temps de pause, s’éclaircit la gorge avant de reprendre.
- J’dois retourner superviser le banquet de bienvenue. Installez-vous bien et pis quelqu’un viendra vous chercher.
Elle tourna les talons et partit d’un pas franc, ses pieds soulevant la poussière du chemin, suivie par Albéric, ou serait-ce Tancrède ?
L’autre garçon, celui à qui il manquait la moitié des dents, restait planté là, se tordant les mains.
- Euh… On a pas vraiment eu le temps de vous préparer un logis plus correct, dit-il tout penaud. C’est qu’on a eu la lettre de la ville y’a quelques jours à peine. Et qu’on a jamais reçu personne de chez vous alors…
Un silence gêné pesait sur le petit groupe. Germain fut le premier à le briser : il se para de son éternel sourire et empoigna sa valise.
- Eh bien, ma foi, je laisse la plus grande à notre chère Louise. Qu’en pensez-vous monsieur Okada ?
- Bien sûr.
Si Germain avait été étonné qu’Okada s’adresse enfin à lui, il n’y montra rien et s’engouffra en sifflotant dans l’une des tentes. Une main se posa sur l’épaule de la jeune fille qui sursauta.
- Mamzelle Léonie... commença le garçon au sourire troué.
- Louise, corrigea-t-elle instinctivement, tout en s’éloignant légèrement de son interlocuteur.
- Ah, mamzelle Louise, j’aurais cru que vous aviez perdu vot’ langue si je vous avais pas entendue parler.
Un silence flotta entre eux. Louise se sentait mal à l’aise et ne savait que dire à ce jeune homme qui la regardait, les yeux brillants d’une lueur qu’elle ne connaissait pas. Okada se tenait toujours à leurs côtés, silencieux. Louise le remercia intérieurement de ne pas la laisser seule avec le jeune homme.
- Je savais pas qu’ils enverraient une mamzelle comme vous par chez nous. Si vous voulez, j’vous laisse ma chambre. Moi j’peux dormir ici sans problème, ajouta-t-il précipitamment.
- Hors de question, répondit-elle vivement. Jamais elle ne prendrait son lit, il lui faisait trop de peine. Et puis, surtout, surtout, elle préférait dormir à l’écart de ces gens.
- Je veux dire, reprit-t-elle, merci de votre gentillesse. Je vais dormir ici, avec mes compagnons de voyage. Tout ira bien.
Sa bonne éducation avait pris le dessus sur la détresse que lui inspirait ce lieu. Et pour illustrer ses propos, elle entreprit de trainer une de ses malles vers la tente du milieu.
- Comme vous voudrez, mamzelle.
Il se fendit d’un sourire pour le moins troué, plongea les mains dans les poches de son pantalon rapiécé et lança à l’adresse de Louise avant de repartir vers le village :
- Au fait, moi c’est Tancrède.
Mystère résolu !
J'ai un tout petit moins aimé ce chapitre que le précédent (mais je l'ai aimé quand même !). J'ai l'impression qu'il sert un peu de transition avant la découverte du nouvel endroit, une découverte que j'ai vraiment hâte de faire !
Je suis aussi impatiente de découvrir tout le contexte social et politique, autour de l'écart entre les populations. Beaucoup de questions restent en suspens et c'est ce que j'aime le plus, j'ai hâte d'en apprendre davantage.
Attention, niveau écriture, je me suis rendue compte que tu mettez souvent des passage de récit assez longs, juste après certaines répliques... du coup ça me perd, parce que je m'attends à ce que le personnage continue de parler alors qu'en fait non, c'est terminé...
En général, lorsqu'on a un morceau de récit et que le dialogue est pleinement terminé, on revient à la ligne, même pour un tout petit morceau. Ça facilite la lecture.
Et elle est où la suite, hein ? Allez hop, hop, hop ! On s'y met et fissa ! J'attends mais je ne suis pas patiente, tu vas finir enchaînée à bosser sur du papier, tu ne vas pas comprendre !
De ma lecture je retiens ceci : tu écris avec beaucoup de naturel et de simplicité. Donc je ne me fais aucun soucis pour la suite si tu reprends cette histoire. Je crois que tout comme Louise, j'ai été surpris qu'Okada soit si bien accueilli par la population. Un gars de chez eux ? Louise le soupçonne. Un citéen ami avec eux ? Possible.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans le chapître c'est que Louise soit pommée, donc c'est un exemple pour moi tu vois. Et aussi, je ne trouve pas Germain si casse-pied que ça. Comme disait Louise, il est différent. Mais pas lourd, ni impoli. Je trouve qu'il a bien sa place.
Voili voilou, continue ainsi Pra :)
Je suis nouvelle et ta fiction est la première que je lis. Je l'ai découverte parce que j'étais tombée par hasard sur ta Fêtes des Alliances qui m'avait déjà donné une idée de ton style et de ton univers, tous deux enthousiasmants.
Du coup je suis partie sur La Recenseuse avec un a priori très positif et je n'ai pas été déçue !
J'aime vraiment beaucoup l'univers, les personnages, l'intrigue, ton humour, le rythme.
Ce qui ne m'a pas empêché d'avoir quelques questions et reflexions...
D'abord, il n'y a aucune description de Louise. Elle s'est quand même imposée à mon esprit facilement, mais le travers c'est que je risque d'avoir du mal à revenir sur ma projection si tu donnes des éléments plus tard. Ne serait-il pas prudent de la décrire dès le début ? Ou alors tu laisses le lecteur libre à son sujet ? C'est inhabituel mais pourquoi pas ;)
Ensuite, le fait que les parents soient si horrifiés par le fait qu'elle sorte de la cité. J'ai bien compris que pour eux c'était forcément associé à un bannissement, mais ce qui est curieux c'est que Louise ne proteste pas en leur expliquant que c'est pour une mission cruciale. Or, comme tu ne nous fais pas assister à l'intégralité de la scène où le conseil explique pourquoi elle est là, on ne sait pas de quoi elle a été informée. La réflexion qui m'est venue est que Louise vit assez mal la mauvaise opinion de ses parents sur elle, et qu'on s'attendrait à ce qu'elle se serve de cet argument si elle l'avait. Pour ma part, j'ai donc déduis qu'elle n'avait pas conscience de l'importance de la mission. Reste la possibilité qu'elle laisse volontairement ses parents parler sans les contredire, par rebellion (ce qui serait confirmé par le fait qu'elle accepte d'un seule coup la mission malgré eux).
J'ai trouvé très intéressant aussi le fait qu'elle soit conditionnée par le mode de vie de la cité et qu'elle rejette les non-citéens et les fonctions "inférieures". Ca parait très réaliste et te donne un axe d'amélioration pour elle :)
Tu vois que psychologiquement, je trouve déjà très riche cette jeune Louise :) Tout en nuance, en manque de confiance, en contradictions, en secrets... trèèèèèès intéressante !
Les autres personnages sont très bien aussi : la mère insupportable, le frère machiavélique, l'ambassadeur qui se fait passer pour plus lourd et plus bête qu'il n'est, et le beau ténébreux et mystérieux cartographe, sur lequel on ne sait pas grand chose. Je me suis quand même demandée pourquoi Louise trouvait Germain si insupportable, alors qu'il est plutôt un peu lourd dans son numéro de charmeur, et un peu bavard. Et son cadeau n'a pas du tout attendri Louise.
Le personnage du père m'a beaucoup intriguée. Parfois il a l'air fermé d'esprit comme la mère, parfois plus ouvert (notamment sur la scène des adieux et de la lettre). Je n'arrive pas à savoir si c'est un faible influencé par la mère et qui n'arrive pas à défendre sa fille, ou s'il est réellement aussi intolérant que sa femme...
La Cité, son urbanisme, ses règles, codes... donnent envie d'en savoir plus ! C'est presque frustrant que les personnages principaux en sortent si vite. J'espère qu'on va y revenir parce que ça me parait être un univers très très riche.
J'ai eu une impression de flou dans le chapitre 4. Notamment au moment de l'arrêt du train. "Désemparée, elle se mit à chercher ses malles. Elles avaient disparu. Sans doute l’Ambassadeur l’avait-il aidée à les descendre? " : il faudrait modifier l'emploi du verbe "aider". Il l'a fait à sa place, non ? Il ne peut pas l'avoir aidée, puisqu'elle ne l'a pas fait.
De même, j'ai trouvé un peu disproportionnée les réactions des gens au discours de l'ambassadeur. Tu parles de mépris, de regards menaçants, alors que finalement, ils ont juste l'air de ne pas le prendre au sérieux. Mais peut-être y a-t-il autre chose qu'on comprendra plus tard ?
Une petite réserve en début de chapitre sur "l'énorme monstre de métal", qui m'a paru une expression pas très originale.
Et enfin l'histoire des malles : il y a tellement de différence entre la façon dont Louise peut à peine les soulever, et celles dont Tancrède et Albéric les portent (idem pour Okada et Germain dans le chapitre 3), que je me suis demandée s'ils avaient des pouvoirs magiques dont Louise ne savait rien.
Pour finir : je suis fan de ta description du facteur orange dans le chapitre 1, et de la scène de l'araignée/main de Germain dans le chapitre 4. J'ai carrément éclaté de rire !
Et un bisou particulier pour tes prénoms : ma fille s'appelle Louise, et Tancrède est un des prénoms que j'ai déjà choisis pour un projet que j'ai en tête depuis longtemps et que je brûle de commencer.
Vivement la suite !
J'ai lu ta Recenseuse, ça y est ^^<br />Hé bien, ça démarre comme une bombe ton projet ! Ce début de roman est hyper dynamique. Que ce soit dans les événements ou le style d'écriture. Tout cela est extrêmement vivant, le personnage de Louise notamment et particulièrement touchant et réaliste, tout en étant assez fantaisiste et charismatique, bref, je l'adore ! : D
Tu réussis l'exploit de faire démarrer ton aventure en seulement quelques chapitres, sans que l'on soit perdus, cela fonctionne très bien.
Je me suis posée deux, trois petites questions, à commencer par la description physique de Louise... il est possible que je l'ai « ratée » en lisant le texte, mais pour le moment, je ne me fais pas vraiment d'idée de ce à quoi elle ressemble. Tu décris les personnages secondaires avec beaucoup d'humour et j'en ai une bonne image en tête... mais Louise ? Hormis ses yeux verts inhabituels, je ne sais plus du tout à quoi elle ressemble. Peut-être que de rappeler régulièrement dans le texte ses traits caractéristiques (longueur et couleur de cheveux, taille, corpulence, etc.) m'aiderai à me la représenter.
Ensuite, je suis intriguée par cette mystérieuse ville en étoile. Comme les protagonistes quittent la citée très rapidement, on n'a que peu de temps pour se faire une idée de son fonctionnement. Les petits avant-chapitres sont très bien, ce regard extérieur permet d'en comprendre un peu plus. Mais je reste un peu sur ma faim notamment sur les différents métiers, et l'organisation générale. Peut-être que le passage de Louise dans son futur-ex bureau serait l'occasion de petites précisions ? Avec une description de quelques étages/fonctions supplémentaires par exemple (en croisant tel collègue qui bosse pour tel bureau ou je ne sais quoi)... ou un peu plus de détails sur ce qu'est le Recensement... sauf bien sûr si le mystère est conservé exprès pour la suite ^^
En enfin, plus en détail, j'ai eu un petit doute sur la réaction des habitants de l'extérieur lorsque que D'Honoré prend la parole. Le fait que les visages se ferment et les regards deviennent menaçants, je trouve le contraste très fort par rapport à la sympathie de ces personnes par la suite. J'ai cru d'abord à un début de conflit, mais en fait non, c'est juste que Germain est complètement ridicule ! Peut-être que des adjectifs plus portés vers ce ridicule (moues de désapprobation, yeux levés au ciel, ou échanges de regards sceptiques) seraient plus appropriés que des attitudes fermées et menaçantes... je ne sais pas, à toi de voir ^^
<br />
En tout cas félicitations pour ces 4 premiers chapitres, j'ai pris énormément de plaisir à les lire, et j'ai bien rigolé ! Les personnages vivent très bien ; saleté de frère chelou, et Germain complètement ridicule, et Oscar, le magnifique, qui m'a beaucoup touchée comme un peu tout le monde, de même que le papa ^^
Et Louise.... ha Louise ! Elle est juste parfaite ! : D
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Bon courage pour la suite : )
J'avais pas compris tout de suite que le train s'était arrêté je t'avoue "xD Mais je reste très agréablement surprise de la rapidité des enchaînements. Je ne trouve pas ça trop rapide, justement, hein ? Au contraire, tu doses assez bien les actions et les informations ! Moi j'aurais passé un chapitre entier sur le voyage "xD Mais j'aime beaucoup le fait de découvrir Okada par le regard des autres.
Il se méfie autant d'eux que Louise de lui, il semblerait. Mais son éducation la force à rester dans une pensée encore assez égoïste (ce qui me plaît. Tu réussies à rendre ça naturel, ça n'en fait pas un personnage froid et détestable, ce qui est cool !)
Je tâcherai de poursuivre après les HO Pralinette <3 Merci pour la lecture !
alors pour les prénoms, c'est voulu, c'est normal, il y aura un joli plost twist plus tard à ce propos. Hé hé.
ah ouf ! J'avais peur que ça aie été trop rapide et en même temps, à part les détails étranges du paysage, il n'y avait pas grand intérêt à m'attarder là-dessus, surtout qu'un gros morceau m'attend en terme d'écriture. J'avais peur que ce soit effectivement trop rapide mais tu me rassures...
Okada est assez complexe et mystérieux (ohohoh) mais j'avais envie de le faire intervenir réellement dans son chez-lui, dans un terrain connu. Contente que ça te plaise !
Merci de ta venue et j'espère que tu repasseras ♥
Ça y est, je suis à jour sur la Recenseuse ^^
Quelques suggestions :
Chapitre 2 :
"Et me procurer un moyen de me rapprocher du Palais. Je reste néanmoins discret: il ne s’agitait (s'agirait) pas de me faire repérer dès les premiers jours."
Chapitre 4 :
"J’ai du (dû) lui rendre quelques services dont je ne vous révélerai pas les détails ennuyeux" <br /> " Il n’avait pas l’air pas mal à l’aise sur son siège de fortune" Trop de 'pas' ici.<br /> " Elle avait du (dû) s’endormir, bercée par le roulis du train" <br /> "Okada et son amie s’étaient retournés, alerté(s) par le cri étouffé qu’elle avait poussé en tombant."
Hé bien, ça y est, le grand départ... J'ai adoré l'enthoutiasme de Louise par rapport au train, on la comprend bien je trouve ! Ces Peuples Libres m'intriguent, pour l'instant on n'en sait pas beaucoup sur eux. Ils ont l'air assez pauvre, mais à part ça... J'ai hâte d'en découvrir plus ! ^^ (Et puis avec un peu de chance ta demoiselle trouvera là-bas des gens plus à son goût que ses compagnons de voyage !)
Ah, et j'aime Octave. Dommage qu'elle l'ait laissé chez elle :P
Le frère de Louise me fait un peu peur par contre ! Avec le petit passage de son point de vue, j'ai l'impression que c'est lui qui a suggéré sa cadette au Conseil pour cette mission. Il ne voudrait pas se débarasser d'elle parce qu'elle entache l'honneur de sa famille ? (Bon, je suis peut-être totalement à côté de la plaque, mais je dois bien dire qu'il ne m'inspire pas confiance celui-là, même s'il l'a défendue devant leurs parents)
La suite ! La suite !
merci pour les corrections orthographiques ainsi que les relevés des coquilles ! Mon clavier n'a plus d'accent circonflexe alors je dois magouiller pour les faire et j'ai omis de les mettre sur la plupart des "dûs" et autres... Tellement j'ai la flemme d'aller copier/coller !
Octave est sans conteste le meilleur personnage de l'histoire, je trouve. Héhé.
Concernant Isidore, je ne dirai rien ha ha, il est machiavélique mais ses intentions sont très complexes. Et c'est sûr qu'il n'inspire pas la sympathie hé hé hé !
Merci d'avoir lu et d'être aussi enthousiaste, ça me fait chaud au coeur. D'abord les corrections, et puis la suite ! \\o/
J'aime beaucoup le petit passage de rapport au début, je ne saurais pas mettre un mot sur ce que ça apporte, mais ça me plaît bien (utile je suis XD)
Ensuite j'ai trouvé ça super touchant quand Louise découvre l'extérieur (elle m'a un peu fait penser à ma petite Arsène ^^), et puis ça titille bien notre curiosité :D J'ai eu la sensation de partir en train avec Louise pour la première fois, avec les petits grougrous dans le ventre, et ça, c'est super <3 Et elle est tellement mignonne avec ses maladresses et ses pensées parfois un peu confuses, on s'y attache bien vite !
La confusion entre Tancrède et Albéric (ces prénoms <3) m'a bien amusée, et de voir M. Okada comme ça aussi ! J'ai trouvé ça très joli et lumineux comme chapitre !
Y'a un petit truc qui m'a fait bizarre, c'est que tu écris que le bonhomme fait un sourire timide et édenté, mais pour moi un sourire timide ne montre justement pas les dents ^^ A moins qu'il existe des sourires timides avec dents et que je ne sois pas au courant, du coup je fais cette petite remarque comme ça sans être vraiment sûre de moi.
Cette fois j'ai pas d'anecdote de confusions de mots débile à donner, et je crois avoir tout dit x) Du coup bravo pour ce chapitre, et j'ai bien hâte de lire la suite <3
Décidément tes commentaires sont plein de douceurs <3 Merci de suivre mon histoire ça me touche beaucoup !
Je l'avoue, j'adore le train et je voulais une scène de train :D je suis contente que la scène te plaise en tout cas.
Okada devait bien parler un jour ou l'autre hé hé hé. Contente aussi que le changement brutal de personnalité chez lui ne te perturbe pas, au contraire.
Ma foi, j'ai essayé de sourire timidement en montrant mes dents et... Bon tu as raison. On va remédier à ça de suite (ou en fait après les histoires d'or) ! Merci beaucoup <3
Le début est très intriguant, avec ce rapport étrange. Je me demande si c’est lié à la mission de Louise. Quelque chose me dit qu’il doit y avoir un lien !
J’aime le décalage entre Germain et les gens de l’extérieur, ça lui donne un peu une autre dimension ; au début je le voyais comme le type qui sait tout sur tout et qui est condescendant avec tout le monde, mais là, il est presque ridiculisé par l’attitude des autres, même s’il semble pas tellement s’en rendre compte. En fait ça ajoute à son ridicule, du coup. J’aime bien :D
Je crois que tu avais peur qu’on s’ennuie pendant le voyage en train, mais en tout cas, je ne me suis pas du tout ennuyée ! Je pense que le lecteur a hâte de voir à quoi ressemble le monde en dehors de la ville, donc ça fait très plaisir d’avoir des descriptions, vraiment !
Et puis les peuples libres ont l’air très sympa. Tancrède à la fin oh, c’est tout mignon !
Il y a peut-être quelque chose qui m’a un mini peu chicotée : qu’est-ce que Louise va faire là, précisément ? Compter les gens ? On dirait que je ne comprends pas tout à fait. Soit j’ai juste loupé les explications, soit on ne le sait pas encore. Si c’est la deuxième option, je pense que j’aimerais que Louise se pose des questions souvent, c’est ce que je ferais à sa place. Mais c’est juste mon ressenti à moi ^^
J’ai vu ces minuscules détails : c’est dû et pas du
« J’ai du lui rendre quelques services »
« Elle avait du s’endormir »
« il avait certainement du s’endormir aussi »
c'est sûr que Germain est un monsieur je-sais-tout dans la Cité, mais une fois dehors c'est beaucoup plus compliqué pour lui hehe :3 et la condescendance mène au ridicule selon moi Je suis contente que ce chapitre aie eu l'effet escompté hi hi hi !
Tu as raison, par rapport à sa mission. Je devrais faire un rappel dans ce chapitre, au moins qu'elle se pose des questions (parce que personne ne lui a expliqué ce qu'elle devait faire la pauvre!) J'ai déjà une idée de comment je vais amener la modification :3 je t'informerai quand ce sera fait, tu me diras ce que tu en penses
Merci aussi pour les coquilles, du coup Loki me les déjà corrigées mais j'ai dû copier/coller la mauvaise version.
En tout cas, ton commentaire me fait très plaisir. <3
maintenant que j'ai lu ce 4e chapitre, je te confirme qu'il fallait bien nous laisser découvrir le monde extérieur en même temps que notre Louise.
Son émerveillement/crainte par rapport au train, sa fascination pour les paysages se succèdant rapidement, non, c'est essentiel et très bien décrit. J'y ais même retrouvé mes premières émotions quand je voyageais en train...
L'accueil au village est plutôt bien décrit également et confronte notre héroïne aux différences de vie pour ceux en dehors de la cité.
j'ai juste relevé 2 petites coquilles :
-Il n'avait pas l'air pas mal à l'aise > l'un des "pas" est en trop.
-sa peau matte > mate
A bientôt
Cela me conforte dans les choix que j'ai faits, tant au niveau des descriptions que de la scène d'accueil de Louise. Je suis content que cette dernière te laisse cette impression, c'était le but !
J'adore les voyages en train et je me suis bien amusée à décrire celui-ci, en tout cas. C'est toujours propice aux émotions :-)
Merci pour les coquilles, je m'en vais corriger cela de suite !
Merci encore pour ton commentaire et à très vite!
Il s'en passe des choses. J'aime bien la manière enfantine qu'à Louise de découvrir les choses. Effectivement, à sa place n'importe qui serait émerveillé et effrayé.
Je suis un peu moins convaincue par les habitants que tu nous présente, je ne sais pas pourquoi ...
Oh, et à un moment, il y a des mots en gras (quand Louise se reveille) je pense que ce n'est pas voulu !
voilà ^^
Merci en tout cas pour ton commentaire. C'est vrai que comme elle ne connait pas, on dirait une enfant ^-^
J'ai essayé d'éditer les fameux mots en gras, tu me diras si c'est resté... J'ai aussi fait quelques modifications concernant les habitants, notamment les rendre plus hostiles, moins contents de leur venue.
Après, c'est un premier contact :) Peut-être qu'ils te convaincront plus tard ?