Chapitre six : Retrouvailles

Notes de l’auteur : Merci pour toutes vos lectures sur les précédents chapitres
<3

Virgile et Alaric, l’artiste et le chevalier, me dévisageaient, attendant une réponse de ma part ; qu’avait dit May ?

  • Je… bon écoutez, y’a un souci, ce n’est pas May que j’ai eu au téléphone ; je ne sais pas qui c’est, mais elle me dit de venir les chercher chez elle. Je ne comprends pas pourquoi, May, Félix et Maia sont prudents et ils ne sont pas bêtes, ils n’ont donc pas pu se faire capturer par un quelconque mortel mal intentionné. Je ne sais pas s’il est judicieux d’y aller ; peut-être que c’est un piège ou je ne sais quoi.

L’instant d’après, je reçu un message indiquant l’adresse de cette mystérieuse femme ; je ne savais pas quoi faire.

  • Nous sommes une équipe, il faut aller les chercher. Peu importe notre sécurité, si certains des nôtres sont pris au piège par ce…cette sorcière nous devons aller les délivrer ! Ces paroles venaient d’Alaric, le chevalier avait la réputation d’être loyal à toutes épreuves et cela se confirmait.
  • Je pense aussi que nous devrions aller les chercher, mais pas d’empressement ; allons repérer les lieux pour commencer. Nous aviserons par la suite, fut le point de vue de Virgile
  • Et si c’est un piège ?
  • Eh bien…

Pendant que mes deux acolytes discutaient de leur plan d’attaque, j’en profitais pour consulter le point GPS que la ravisseuse m’avait envoyé.

  • Ce n’est pas loin d’ici, allons jeter un coup d’œil.

Et c’est comme ça que l’on se retrouvait devant une porte d’entrée verte aux moulures dorées à attendre que quelqu’un veuille bien nous ouvrir. Le temps semblait s’éterniser en cadence avec mon stress qui augmentait de seconde en seconde. Qui nous attendait derrière cette porte ? Bonnes ou mauvaises intentions ?

Des pas se firent entendre de l’autre côté de la porte. La poignée s’abaissa, la porte s’ouvrit et l’on se retrouvât face à face avec une femme souriante qui devait avoir la trentaine. Elle portait un pantalon cigarette, ce qui affinait ces jambes déjà très longues, ses cheveux clairs étaient retenus en arrière. Elle semblait épuisée.

  • Bonjour, bienvenue, vous êtes Felix je suppose ? Moi c’est Aurore, enchantée.
  • Bonjour, oui c’est bien moi. Pourrait-on savoir pourquoi vous nous avez appelés ?
  • Oui oui bien sûr, entrez, je vous expliquerais, ne vous inquiétez pas, je ne mords pas.

La curiosité prit malgré tout le dessus sur l’appréhension qui me taraudait, en me retournant je vis que le même sentiment envahissait mes camarades. Virgile semblait vouloir entrer, Alaric était probablement le plus suspicieux de nous trois.

Nous entrâmes dans l’appartement qui recelait de nombreux objets provenant de pays étrangers ; des masques kenyans, des katanas japonais, des tapis persans, diverses plantes exotiques, des attrape-rêves mexicains ; tout ramenait probablement à des souvenirs de voyages passés. Je crus reconnaitre la voix de May et cela me rassura. Aurore nous dirigea vers le salon, vaste pièce ou se trouvait au centre des poufs colorés. On y retrouvât May, Maia et Caius en bonne santé, ils discutaient autour d’une part de gâteau. Ils ne semblaient pas sous la contrainte et cela me rassura. Mais je ne comprenais toujours pourquoi on était ici, chez une inconnue qui m’avait ordonné de venir chercher nos trois coéquipiers.

  • Aaah vous voilà enfin ; on ne vous attendait plus ! annonça Maia,

Nous fûmes invités par Aurore, qui semblait très gentille comparé à la femme que j’avais eu au téléphone, à prendre place à notre tour ; je m’asseyais à coté de May et Virgile pris place à mes côtés. Le chevalier s’avachit sur un des poufs.

  • Une part de gâteau ? C’est un fraisier, demanda notre hôte.
  • Avec plaisir, je crois que je n’en ai jamais mangé, dit Alaric.
  • Oui, mais d’abord des explications s’imposent, demanda poliment Virgile.

Personne ne répondit à cette question. Aurore nous servis sans une parole. Tout le monde avait une part de gâteau mais personne, sauf Alaric, n’en mangeait. Un silence tendu s’installa. May qui jusque-là avait gardé les yeux baissés sur son assiette releva la tête en silence. Elle dévisagea Aurore et la mystérieuse inconnue pris la parole, révélant la raison de notre présence ici.

  • Je suis ce que vous appelez un Chaman

 

 

 

 

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