Chapitre cinq : Un Appel mystérieux

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

Arrivés à destination, nous nous sommes mis d’accord pour nous diriger vers les zones les moins fréquentées, les petites ruelles, les impasses sombres. Tout se ressemblait vaguement, du béton, des toits plats et quelques garages. Des pigeons nous suivaient, attendant peut-être des miettes de notre part, certains des rares passants nous regardaient d’un œil curieux, mais ils continuaient leur chemin après quelques instants.

Pendant que nous cherchions des signes d’abandon quelconques, je laissais mon esprit vagabonder au grès du vent. Repensant à mon enfance, aux coté de mes parents et de mon frère, à la fin de ma Vie, à mes débuts en tant que Mercenaire…à toutes ces choses qui laissent un sentiment de nostalgie mais auxquelles il fait parfois bon de repenser.

Même après ces quelques années au Royaume du Trépas, je ne savais toujours pas ce que je faisais parmi les Mercenaires, tous avaient un passé riche et plus ou moins une raison d’être là, même s’ils ne le disaient pas forcément. Chevalier, assassin, viking, militant, roi, samouraï et j’en passe, quelques bases de combats ou pas du tout, mais surtout un vécu, une histoire. Je ne me sentais pas à ma place parmi ceux qui avaient façonné le monde d’aujourd’hui, Thana m’a enlevé à l’âge de douze ans, j’étais alors enfant qui aimait aller au cinéma avec sa tante, les animaux et l’astronomie. Une enfance banale, pour un garçon banal.

  • Félix ! Félix t’en penses quoi, toi ? On entre ou pas ?

Ces paroles prononcées par Virgile, me sortirent malgré moi de mes pensées. Nous nous étions arrêtés devant, ce qui ressemblait, à une vieille usine. C’était une grande bâtisse de béton taguée, aux portes en bois cadenassées, certaines des hautes fenêtres étaient brisées et le tout était presque enfoui sous une couche de mauvaises herbes. Nous nous étions visiblement suffisamment éloigné des rues principales.

  • Je pense qu’on devrait peut-être aller jeter un coup d’œil, oui.

 Alaric partit en premier, ouvrant la marche, nous le suivions de près, observant chaque signe qui pourrait indiquer que la bâtisse était bel et bien vide, et non occupée par des squatteurs ou sous la propriété de quelqu’un. Arrivés vers la porte principale, ou du moins ce qui y ressemblait, fut une tâche plutôt facile, pas de passants et le chemin qui y menait n’était pas barricadé. Une fois devant la porte, Virgile, d’un rapide sort appris par Thana, déverrouilla le cadenas, et nous pûmes enfin rentrer à l’intérieur.

C’était vide. Un vaste hangar au sol de béton, avec une sorte d’étage voilà ce qui nous attendait derrière cette porte. Nous décidâmes d’en faire le tour, afin de déterminer si oui ou non nous pourrions loger ici, le temps de retrouver l’Animus. Virgile et Alaric d’explorer le bas, chacun dans son coin, opération sans danger puisqu’on pouvait se voir de loin. Et je partis à l’assaut de ce qui ressemblait fortement à une loge ou quelque chose dans ce genre.

L’escalier en bois qui y menait semblait vieux d’un siècle, mais je m’y risquais quand même, quand je posais les pieds sur les premières marches, celles-ci semblaient tenir, malgré quelques craquements peu rassurants, alors je m’aventurais jusqu’en haut. Une fois arrivé, je pus constater que l’étage prenait toute la largeur du hangar sur moins d’une dizaine de long. C’était probablement d’ancien bureaux occupés pas le ou les chefs de l’entreprise qu’ il y avait surement là avant. J’en eu vite fait le tour, la plateforme était vide, les locaux avaient visiblement été vidés avant d’être abandonnés.

D’ici, je voyais Virgile et Alaric qui venaient dans ma direction, surement pour m’annoncer comme j’en avait fait la constatation, que l’endroit était désert. Et donc bien pour s’installer avant de devoir repartir pour nos casernes respectives au Royaume du Trépas, si nous arrivions toutefois à attraper l’Animus qui rodait.

Je regardais mes coéquipiers, et d’un commun accord nous décidions d’avertir les autres sur le champ.

J’attrapais donc le téléphone qui se trouvait dans mon sac à dos, mais j’eu à peine le temps de composer le numéro de May que le téléphone sonna. Je décrochai,

  • Je suppose que vous êtes Félix, venez rechercher vos amis de suite chez moi, ceci est un ordre, dit une voix féminine avec un accent de mépris,  je vous transfert l’adresse.
  • Allo, je…euh…

Silence radio, la femme, aussi mystérieuse soit-elle, avait déjà raccroché.

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Lilisa
Posté le 05/11/2023
Hello !

J'ai bien aimé ce chapitre, ta plume est fluide et légère, c'est agréable.
Juste une petite remarque en passant : je trouve un peu étrange que tu ais mis des puces au lieu de tirets pour tes répliques de personnages.
Anaïris
Posté le 07/11/2023
Coucou,

Merci pour ton commentaire cela fais du bien à entendre :)

J’avoue que pour les puces je ne comprends pas trop ; j’écris sur Word et je copie-colle ici…
Je vais regarder si je peux changer (?)

J’irai jeter un coup d’oeil a ton profil au passage :)

A+

Anaïris


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