L’air frais lui irrita d’abord le visage, avant que son goût ne devienne le plus précieux des plaisirs. Golly ferma les yeux, pencha sa tête en arrière alors qu’elle en prenait la plus grosse des goulées. Le vent souleva ses légers vêtements et les poils de ses bras, tandis qu’un frisson prenait sa peau en otage. C’était la sensation la plus agréable du monde.
Ses cheveux, blonds à cause du confinement, étaient redevenus rouges flammes au moment même où sa colère avait explosé. De retour à la nature, ils abandonnèrent cette couleur des enfers pour un orange délavé. Les courtes mèches qui caressaient sa nuque se libérèrent un instant, la laissant avoir froid pour la première fois depuis trop longtemps. L’herbe sous ses pieds la chatouillait tellement qu’elle partit dans un fou rire incontrôlé.
– Hera ! Viens sentir ça ! Ça sent si bon.
Elle prit une immense inspiration. La pollution s’engouffrait dans ses faibles poumons, mais à ce jour, c’était la meilleure des odeurs.
Golly ouvrit enfin les yeux pour les poser sur la clairière verdoyante, dont les brins grisaient alors que l’horizon s’étendait, jusqu’à mourir, crisser, devant une ville des plus industrielles, entourée d’un brouillard fumeux. Elle n’aurait échangé cette vision contre rien au monde, pas même celle de sa cellule.
Elle fit volteface et se planta devant une Hera qui la regardait toujours d’un drôle d’air. Golly pouvait voir dans ses grands yeux sombres que la peur s’installait, ainsi qu’une déception grandiose. Mais elle était si heureuse que sa cervelle décida de faire abstraction. Pas maintenant. Pas tout de suite. Elle voulait en profiter. Encore un peu.
– On est dehors !
Golly fit quelques pirouettes et acrobaties, encore et encore, se moquant bien de griffer ses chevilles, alors que les blessures de la bataille guérissaient lentement. Les plaies se refermaient un peu plus à chaque inspiration. Dans quelques jours, sa peau serait lisse de toutes ces cicatrices qu’elle arborait déjà.
Hera resta de marbre. Seuls ses yeux bougeaient, fixant Golly comme si elle avait vu le démon. Car c’était le cas.
– Danse, ma belle, danse ! On a réussi ! rit Golly.
Golly s’approcha d’elle :
– Attends, je vais te retirer ça, tu te sentiras mieux après.
À la recherche de son bracelet, Golly tendit le bras droit, mais Hera recula. La réalité frappa d’un seul coup Golly, celle qu’elle avait refusé de voir, ces dernières minutes. Elles étaient si belles, ces minutes. Pourquoi sentait-elle qu’elles fuyaient déjà entre ses doigts ?
– Qu’est-ce qui t’arrive ? demanda Golly sans pour autant baisser les bras. Tu me regardes tout drôle depuis que…
– Que tu as tué une ribambelle d’hommes ? attaqua Hera, sur un ton qu’elle ne lui connaissait pas.
Golly fronça les sourcils, les bras lui tombant le long du corps :
– Et alors ? Tu as de la peine pour ces enfoirés qui nous ont gardé enfermées pendant quinze ans ? Qui nous ont torturées ?
– Ce n’est pas où je veux en venir… soupira la brunette.
– Alors où tu veux en venir ? Sérieux, Hera, je ne te comprends pas. On était d’accord pour se barrer d’ici, ensemble, et on n’a jamais dit qu’il n’y aurait pas de casse. Tu t’es regardée ?
Golly pointa la bouche de son amie d’un index tordu :
– Tu l’as pas loupé. T’as encore du sang partout.
Hera s’empressa de s’essuyer, encore et encore, jusqu’à s’abimer les lèvres plus qu’elles ne l’étaient déjà, à force de les dévorer nerveusement, coincée entre quatre murs, entre deux séances de torture.
– Il a brisé mon bracelet, se défendit Golly. Ils allaient me tuer. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Ne pas utiliser mes pouvoirs ? Ce serait dément !
– À aucun moment tu m’as partagé que tu étais une démone !
La voix d’Hera se fit si grondante que Golly prit peur un instant. Elle ne sut pourquoi. Peut-être parce qu’elle n’avait jamais pensé qu’un jour, son amie de quinze ans la regarderait avec tant de haine.
– Tu te fous de moi, pas vrai ? siffla Golly.
Elle se souvint des tremblements d’Hera quand elle avait brûlé le complexe, et ceux qui s’y trouvaient.
– Je te fais peur ? C’est quoi, ces conneries ? Tu pensais que j’étais quoi ?
Hera haussa les épaules.
– Non, sérieux, ma belle, dis-moi ! Tu pensais que j’étais enfermée là-dedans pour quelles raisons exactement, si ce n’était pas pour ce que je suis ? Je pensais que… que toi aussi.
Les yeux d’Hera devinrent si ronds que le cœur de Golly fut une nouvelle fois planté. Elle avait l’impression d’avoir insulté son amie rien qu’en insinuant qu’elles pouvaient être de la même espèce.
– Ouais, eh bien… J… Je ne suis pas comme toi, bégaya Hera. Et tu m’as menti.
– Hey ! Jamais je ne t’ai menti.
– Tu m’as caché la vérité, c’est pareil.
Golly prit son visage entre ses mains quelques secondes, espérant ne pas montrer la moindre colère. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, pourquoi est-ce qu’elle était en train de perdre, si vite, ce qu’elle avait espéré pendant si longtemps ? Quand elle fut calmée, elle secoua la tête et laissa échapper un petit rire nerveux.
– Ok, voilà ce qu’on va faire. Tu vas retirer ce bracelet, et on va repartir sur de bonnes bases, d’accord ? Je ne comprends pas à quoi tu joues, mais ça ne me fait plus rire. Laisse-moi t’aider, et ensuite, on trouvera un coin où manger.
Alors qu’elle parlait, elle s’empara du bras d’Hera. Celle-ci essaya de se dégager, mais Golly avait récupéré sa force perdue. Elle lui arracha le bracelet sans aucun effort. Et là, l’inattendu frappa.
Littéralement. Comme frappée d’un éclair, Golly fut paralysée par une douleur qu’elle n’avait jamais ressentie avant, et elle en avait ressenti beaucoup. Elle se crut un instant mourir, et dans un faisceau de lumière qui émanait de la peau d’Hera, Golly se retrouva propulsée sur plusieurs mètres.
La force du jet fut tel qu’un trou de terre se forma sous ses fesses, après avoir roulé dans la terre. Golly se releva difficilement, le dos en compote et les muscles plus raides qu’un chêne centenaire.
Elle voulut s’essuyer un peu, les vêtements blancs maintenant marron, plein de terre et d’herbes, mais dès qu’elle effleura le tissu, sa main lui fit mal. Elle observa sa paume brûlée : on pouvait y voir, sous la chair à vif, le chemin que le jet de lumière avait creusé jusqu’aux os de ses phalanges. Il allait falloir une bonne semaine pour guérir de cette atrocité. Mais il en faudrait bien plus pour guérir celle qui grandissant en son cœur.
– Tu… Tu es un ange…
Cela ne pouvait être que la seule explication. Toute sa longue vie, on lui avait dit qu’un démon ne pouvait pas toucher un ange. En lui retirant le bracelet, Golly avait libéré le pouvoir d’Hera, de la même manière qu’elle avait libéré le sien. Tout ce temps, elle pensait qu’Hera était comme elle… Que c’était pour cette raison que ces hommes les avaient enfermées.
– Je… Je ne comprends pas, dit-elle enfin. Je croyais que… Que tu étais comme moi…
– Arrête de dire ça, répondit Hera, dégoutée. Je ne suis rien comme toi, je ne le serai jamais.
– Hey ! attaqua Golly en s’approchant, menaçante. T’étais bien contente de m’avoir ces dernières années pour te tenir compagnie !
– C’était avant que je sache ce que tu étais.
– Tu t’es bien cachée de me dire qui tu étais aussi. Et c’est moi que tu traites de menteuse, on aura tout vu…
Hera se tint droite, et ses rétines reprirent enfin sa vraie couleur : argenté.
– Je t’ai caché la vérité. C’est pareil.
***
Assise dans la poussière, toujours devant cette porte grande ouverte, Golly arrachait des brins d’herbes. Ces derniers jours, ce qui la faisait tenir, c’était de savoir qu’elle allait pouvoir se barrer loin, bras dessus bras dessous avec Hera. Maintenant, tout s’effondrait. Elle avait presque envie de retourner dans cette cage capitonnée et d’attendre que des bourreaux viennent à nouveau lui tenir compagnie.
– Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? osa-t-elle demander, la gorge serrée.
– Il n’y a pas de « on », Golly. Il n’y en a plus.
Golly souffla fort par le nez. Sa chaleur intérieure lui brûla les narines. La colère s’était éteinte, et voilà que la tristesse essayait de se faire une place en sa chair. Golly devait se concentrer pour ne pas laisser éclater le chaos en elle. Celui qui risquait de blesser Hera.
Elle sentait son pouvoir bouillir, monter dans son œsophage comme de la lave en fusion qu’elle allait devoir cracher à un moment donné. Elle avait pris tellement de temps pour apprendre à contrôler ses émotions pour qu’elles ne la submergent pas. Ce self-control, dont elle était si fière autrefois, avait été déchiré par les nombreuses années d’emprisonnement. Même pour une créature immortelle, c’était horriblement long. L’immortalité, c’était une malédiction, plus qu’autre chose. Rien ne s’arrête jamais.
– Qu’est-ce que tu vas faire ? corrigea Golly.
Même dans la haine, le visage d’Hera était empli d’une drôle de douceur. Ce genre de visage contre lesquels on ne pouvait pas s’énerver. Si la colère montait, on s’en voulait d’avoir haussé le ton.
Hera haussa les épaules :
– Je vais rentrer chez moi, qu’est-ce que tu crois ? Tu devrais faire pareil.
Golly se mordit nerveusement la lèvre inférieure :
– Ouais… Je ne peux pas faire ça. Je ne sais pas où je vais aller…
– Qu’est-ce que tu croyais ? Qu’on allait vivre d’amour et d’eau fraiche ?
Au tour de Golly d’hausser les épaules, mais elle n’osa pas affronter son regard :
– Je ne sais pas. Peut-être.
Elle passa ensuite sa main dans ses cheveux. Une personne lambda l’aurait fait pour ramener les mèches en arrière, ouvrir son visage. Golly préférait se cacher derrière. Surtout à cet instant.
– Peut-être que j’irai au bout du monde.
Hera pouffa de rire :
– Au début du monde, corrigea-t-elle.
Golly secoua la tête, incrédule :
– Oui, si tu veux. J’avais oublié que vous ne l’appeliez pas de la même manière…
– Tu ne peux pas te rendre là-bas.
– Bien sûr que si. Je sais où c’est.
– Personne ne sait où c’est.
– Moi, je sais.
Hera l’analysa pendant de longues minutes. Le temps coulait au ralenti. Il n’y avait plus rien de beau dans ce décor de liberté et dans les odeurs qui leur noyaient le nez.
L’ange était certaine que Golly lui mentait pour la faire se sentir coupable. Cela fonctionnait un peu.
– Tu ne peux pas t’y rendre. Tu mourrais.
– Je te l’ai dit, je n’ai nulle part où aller.
Golly poussa un soupir et se releva :
– Ne t’inquiète pas, je te ne dis pas ça pour que tu te sentes obligée de me retenir.
Elle lui offrit un petit sourire triste :
– Je suis contente du temps que nous avons pu passer ensemble. Mensonges ou non, c’était beau. Ça m’a mis du baume au cœur. Ne pense pas que c’est ton soudain dégout pour ma personne qui m’a mis cette idée en tête. Je me rendais déjà au bout du monde avant d’être capturée par ces tarés.
Hera marmonna « début du monde », mais si bas dans sa barbe que Golly n’entendit rien.
Golly leva la main pour qu’elle et son amie puissent se la serrer pour se dire au revoir :
– Je ne veux pas te faire mal, toisa Hera.
– Oh. C’est vrai. J’avais oublié.
Golly rangea sa main dans sa poche :
– Je te souhaite une bonne continuation. Quinze ans, c’est long. J’espère que tu retrouveras ta maison comme tu l’as laissé.
– C’est le Paradis, que veux-tu qu’il se passe ?
– Il suffit d’une seconde parfois, pour que tout un monde s’écroule.
Hera crut à une menace, avant que son cerveau ne se ravise. Elle avait entendu tellement de choses sur les démons, mais c’était la première fois qu’elle en voyait un, pour de vrai. Autre que les représentations par les humains malchanceux d’avoir croisé leur chemin, et qui, pour extérioriser, décidèrent d’en peindre encore et encore, jusqu’à ne plus faire de cauchemar. Au moins, cela avait rempli les musées.
Malgré tous ces enseignements et ces peurs, Hera doutait que Golly soit le monstre que sa famille lui avait dépeint. Pendant ces longues années, Hera avait été lâche et peureuse. Elle avait pleuré pendant des nuits entières, se demandant pourquoi elle méritait tel traitement. Elle avait remis sa foi en doute, encore et encore. Qu’avait-elle fait de mal ?
Golly, depuis le premier jour, avait été à ses côtés. Passant son bras par l’étroite fenêtre et quitte à se faire mal, elle lui avait tenu la main jusqu’à ce qu’elle s’endorme et avait même partagé sa ration, car Hera s’amaigrissait. Pas une seule seconde elle aurait pensé que ce contact était interdit. Elle ignorait ce qu’il y avait dans ces bracelets qui leur faisait perdre leur pouvoir… mais elle enviait presque d’être empoisonnée par cette saloperie, encore quelques secondes.
Hera ne pouvait guère suivre Golly jusqu’au début du monde, et encore moins la ramener chez elle. Ce serait une hérésie.
– C’est donc ici que nos chemins se séparent, dit-elle froidement.
– Ce fut un plaisir, sourit Golly.
Et leurs chemins se séparèrent dans un silence de mort, les cœurs lourds. Persuadées que plus jamais leurs chemins ne se rencontreraient à nouveau. Et c’était probablement mieux pour tout le monde.
C'est un premier chapitre très touchant, qui plante bien les personnages, leur identité, leur univers. Les émotions sont très fortes, peut-être un peu "hachées" par les passages d'un pdv à un autre cela dit.
J'ai juste tiqué sur une phrase: "Elle n’aurait échangé cette vision contre rien au monde, pas même celle de sa cellule.", comment ça "pas même" ? Est-ce que c'est quelque chose qui sera développé plus tard ? Car pour l'instant on voit surtout qu'elle supportait pas sa cellule et son traitement (as she should tho).
La fin du chapitre est amère, j'ai hâte de lire leur aventure, peut être jusqu'au début/bout du monde ??
Et bien, voilà un début d'histoire qui me donne envie de la continuer. J'ai aimé plonger dans l'action dès le début de ma lecture et être confrontée directement aux personnages sans ne rien savoir sur elles. C'est agréable d'apprendre au fil du texte qu'elles se connaissent depuis quinze ans, qu'elles font parties de deux castes opposées qui se détestent, etc.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions en lisant le premier chapitre ! Le dégoût d'Hera m'a secoué, elle est beaucoup plus vindicative dans sa découverte que Golly. Ça me plait bien. J'aime l'idée que des centaines ou peut-être des milliers d'années de haine conditionnent Hera à s'horrifier de la nature de démone de Golly, alors qu'elle la connait depuis tout ce temps. Je pense qu'elle mettra du temps à l'accepter, ou tout simplement pour essayer de réfléchir par elle-même et de se faire son propre opinion sur les démons.
Concernant le texte en lui même, je l'ai trouvé fluide et agréable à lire. Je me suis laissée distraire par les scènes de combat, sans doute parce que j'avais moins de facilité à les visualiser. Contrairement aux expressions et aux réactions des personnages qui me sont apparues très clairement, ce que j'ai bien apprécié.
Oh, et le fait que les anges et les démons n'appellent pas de la même manière le bout (ou le début) du monde m'a fait rire et m'a beaucoup plu. Ça nous met dans le bain : ce sont bien deux peuples littéralement opposés (et peut-être en guerre ?) que nous avons là.
Je n'ai pas grand chose à dire de plus qui n'ont pas été dit dans les autres commentaires ! Je suis très curieuse de connaître la raison de leur enfermement et de savoir ce que leur ont fait les méchants du prologue — et pourquoi ils l'ont fait. Je me demande si c'est une prison, un centre de recherche, les deux, et si les réponses qu'on essayait d'extorquer à Hera et Golly étaient des renseignements à propos de leur peuple, de leur pouvoir, ou encore autre chose... Que de mystères ! Tu plantes les décors d'un monde qui m'intrigue et m'intéresse ; et les esquisses de personnages qui me donnent envie d'apprendre à mieux les connaître.
Je lirai la suite avec grand plaisir !
Merci pour ces premiers mots, en tout cas.
Ton commentaire me va tout droit dans le coeur, merci beaucoup d'avoir pris le temps d'en écrire un aussi long et aussi détaillé, ça me touche vraiment, tu ne peux pas savoir.
Je suis très contente que ce début te plaise et espère ne pas te décevoir par la suite !
On n'a pas de détails sur leur captivité et ce qu'elles ont pu faire et se dire pour se tenir compagnie et se consoler, mais 15 ans, c'est long, et je me demande comment elles ont réussi à ne jamais dire à l'autre leur véritable nature tout en pensant qu'elles étaient pareilles. Vu les caméras, les humains les espionnaient sans doute, mais y a plein de façon de parler de quelque chose sans le mentionner clairement... ou leur vie d'avant, ou leurs amis/familles/Etc. Bref, là où je suis un peu plus perplexe, c'est à la réaction d'Hera : ok, visiblement les anges et les démons ne s'aiment et ont des a priori les uns sur les autres, mais... elles viennent quand même de passer 15 ans ensemble en captivité, c'est pas rien :/ Du coup je comprends le choc, mais pas le dégoût... À moins que l'absence de dégoût de la part de Golly vienne juste du fait qu'elle se fiche des anges, alors que Hera a visiblement cru toutes les rumeurs sur les démons... Perplexe, donc, mais impatient d'en apprendre plus !
Sinon, eh bien, la déception de Golly est touchante. C'est super original de commencer une romance par une séparation !
Côté style, quelques répétitions. J'ai bien aimé la reprise de la réplique "Je t'ai caché la vérité, c'est pareil", jolie mise en scène ^^
Pour reprendre ma remarque précédente, ce chapitre est la suite quasi directe du prologue, à peine une ellipse pour les voir franchir la porte. Normalement, il y a une rupture entre le "prologue" et le début de l'histoire. Par exemple, ça aurait pu être la scène de leur capture, puis le chapitre 1 aurait enchaîné avec leur évasion, il y a 15 ans de décalage. Ou alors, une scène antérieure encore où les humains ont découvert l'existence des démons. Ou encore le point de vue d'un de leurs ravisseurs, mais ça aurait sans doute nécessité de dévoiler des choses sur l'intrigue. Enfin bref, en tout cas, ici, il n'y a pas vraiment de rupture, du coup on pourrait te demander pourquoi appeler ça "prologue". Ça n'a rien de gênant pour le moment, mais c'est intéressant d'y réfléchir.
Voilà pour mon petit avis à chaud, je reviens vite pour la suite :D
Je note pour le prologue ! Vous êtes deux à me le faire remarquer, c'est que vous devez avoir raison :)
J'essaye de trier les répétitions, mais j'ai beau tout faire pour varier mon vocabulaire, je n'y arrive pas toujours x) Certaines sont là pour une raison par contre, et que je ne toucherais pas. D'autres ont juste la peau dure et refusent de partir !! xD
Merci beaucoup pour tes avis, ils me vont droit au cœur et je les notes tous dans un petit carnet pour quand je reprendrai la réécriture ♥