CHAPITRE UN: RENCONTRE SOUS LA PLUIE.

Notes de l’auteur : D'abord je vous remercie de bien vouloir lire mon œuvre.
J'y ai consacré beaucoup d'énergie alors n'hésitez pas à me donner votre avis je serai à l'écoute tant que c'est raisonnable. Et je tiens à m'excuser pour toute erreur que je pourrais commettre. Sur ce bonne lecture.

Chaque nuit avant de s'endormir, Lyam Azert s'imaginait une vie tranquille dans son village loin du vacarme de la ville. Il pensait aux champs de blé et de maïs et aux cris de joie des enfants durant la saison des récoltes; au sourire de sa mère et aux plaintes incessantes de sa petite sœur. C'était ansi autrefois dans leur famille avant la disparition de leur père. 

En effet il y a dix ans, son père Marcus Azert a disparu sans laisser de trace. Meunier de métier, il n'avait laissé comme héritage qu'un minuscule potager prés de leur maison. Il ne donnait à peine   qu'assez de ressources pour se nourrir, donc il était obligé de partir en ville pour travailler, ainsi garantir une meilleure éducation pour sa sœur. Il a commencé à travailler en tant que cordonnier puis il a enchaîné avec d'autres petits boulots pour payer son loyer. Comme il vivait dans un petit appartement dans un quartier lugubre,

il s'achetait juste le nécessaire pour survivre. Un des avantages de cette maison est qu'elle était située près de l'atelier de son maître,donc il pouvait travailler jusqu'à sept heures du soir, et parfois il dépassait même l'heure du couvre feu fixé à dix heures trente. Il passait la majeure partie de son temps à travailler ce qui fait qu'il n'avait pas le temps de se faire des amis en dehors de son lieu de travail. Et même dans l'atelier, il restait souvent seul. 

Cette nuit là, tout le monde était parti,lui laissant le soin de fermer comme d'habitude. Il rangea les chaussures qu'il venait de finir, éteignit la dernière lampe à huile, et pris une chandelle qu'il rangea dans la poche de son manteau. Il remarqua

une  enveloppe dans celle-ci, c'était une lettre venant de sa sœur. Elle lui écrivait toujours si il ne rentrait pas toutes les deux semaines. Si un jour il a son propre atelier il a promis qu'il l'emmènerait avec lui. Il pensait retourner à l'intérieur pour la lire mais les aiguilles de l'horloge qui montraient neuf heures et vingt-cinq minutes lui firent changer d'avis. Il s'était mis à pleuvoir, il ouvrit son vieux parapluie et prit la route. À cause des disparitions qui ont eu lieu en ville ces derniers temps, les patrouilles étaient de plus en plus nombreuses, et il avait reçu un dernier avertissement de la part de la police. À quelques pas de chez lui,il aperçu une silhouette féminine sous la pluie. Elle portait une robe en soie, et son regard était tourné vers le ciel. Ses cheveux argentés trempés lui tombaient jusqu'aux hanches et des mèches rebelles cachaient une grande partie de son visage. Il s'approcha lentement d'elle puis retira son manteau et le posa sur ses épaules. 

– Si tu restes comme ça plus longtemps, tu vas attraper froid. Dit il d'un ton un peu sévère comme si il la connaissait. 

– J'habite tout près d'ici alors tu peux partir avec. Ajouta t-il en lui tendant son parapluie. 

– Ce n'est vraiment pas la peine. Signala    t-elle en repoussant sa main. 

Sous la nouvelle lune, il ne remarqua que ses yeux d'ambre et le bout d'une de ses canines. Quand leurs regards se sont croisés, il se figea sur place. Plusieurs questions s'entremêlaient dans son esprit embrouillé,mais il ne prêtait attention qu'à une seule:"Pourquoi a t-il abordé une inconnue si tard dans la nuit ? "

Toujours perdu dans ses pensées, il sentit comme si quelque chose lui avait effleuré l'épaule gauche. Quand elle a disparu, Lyam continua son chemin toujours somnolant jusqu'à sa résidence. Sa porte s'ouvrit facilement, vu qu'elle n'était pas fermée à clef. Et heureusement car il les avait oubliées dans une des poches de son manteau et l'inconnue était partie avec. Il ne s'est même pas aperçu qu'une bougie était allumée, en plus, comme il n'avait pas ramassé son parapluie, il était trempé jusqu'à l'os et sa tunique lui collait à la peau. En la retirant, il vit que c'était du sang qui la rendait si collante. 

La vue du sang le réveilla et les dernières minutes qu'il venait de vivre lui revinrent à l'esprit. Il se rappela qu'il devait lire la lettre de sa sœur,mais aussi de cette inconnue sous la pluie,de son regard hypnotisant et de sa peau pâle et froide. Soudain une douleur indescriptible l'envahi,il se toucha l'épaule et senti une plaie similaire à une morsure. 

– Qu'est-ce que... lâcha t-il avant de perdre connaissance. 

 

 

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez