Le chauffeur du camion était un grand énergumène laconique qui plombait l’ambiance dans la cabine où j’étais assise en sa compagnie ainsi que celle de la femme qui était venue apporter mon ordre de libération.
Nous reprîmes la même route que ce matin, à travers les collines couvertes de forêt. Maintenant, ce paysage semblait presque effrayant. On s’attendait à voir surgir une bête des fourrés, à peine visibles dans la pâle lueur du crépuscule.
Je n’aspirais qu’à une bonne nuit de sommeil après mon affaire dans les bureaux des Mains de Sang. Je me demandais si je dormirais dans l’infirmerie une nuit de plus. Mes hallucinations auditives commençaient à disparaître et mon délabrement psychologique se résolvait peu à peu, bien que je pensais être incapable de ne pas répondre aux questions si on me mettait simplement en présence de Casse-Dents et Bachi-Bouzouk, ou dans l’immeuble sombre et sans fenêtres qui abritait leur petit bureau de torture.
Pour la première fois de ma vie, je me demandai quel était le vrai nom du service des Mains de Sang. On me l’avait dit, il y a longtemps. Je crois que c’était la DINSEC, pour Direction des INvestigations de SECurité ou quelque chose du genre, mais personne ne s’en servait jamais, pas même les Mains de Sang. C’était l’unité de renseignement la plus crainte du pays, même par ses propres employés.
Après un certain, le camion parvint enfin à la base-prison des candidats des Jeux. Il se gara méticuleusement et fit signe de déguerpir.
D’ailleurs, quant aux jeux, le problème demeurait le même : Waltermann, qui était général, avait sans doute bien plus d’influence que Jorval qui n’était que colonel, et si ce dernier avait réussi à me faire libérer, c’était uniquement parce que Waltermann avait agi dans l’illégalité, contrairement à lui.
Le camion s’arrêta devant l’infirmerie.
— Va te coucher. me dit la femme.
Je marchai jusqu’à la porte de l’infirmerie. L’infirmière de service me jeta un rapide coup d’œil mais me laissa passer sans rien faire d’autre. Sans doute ne savait-elle pas que j’avais été torturée dans la chambre sourde ; et, quand bien même elle l’aurait su, que pourrait-elle faire ? Rien. Elle m’abandonna donc à mon sommeil tandis que j’entrais dans ma chambre où le flagellé dormait déjà.
Sommeil agité, d’ailleurs. Les cauchemars s’enchaînaient, me montrant des pièces silencieuses, sans un bruit ni un souffle d’air, si mortes que je me croyais moi-même en train de partir vers l’au-delà où rien ne se passait jamais, où tout était immuable. Puis, me rappelant à la vie, à l’éveil, Waltermann jusque-là tapi dans la pénombre surgit, armé d’un fouet et de son pouvoir corrupteur, s’assurant chaque seconde un peu plus de ma mort, comme il le faisait sans doute réellement en ce moment.
Je fus réveillée à six heures trente par une sirène et après que sa sonnerie stridente eut empli l’air pendant une minute entière, son sifflement se remplaça par la voix d’un homme qui beuglait dans un haut-parleur. Il nous annonça que, contrairement à hier, nous devions nous regrouper avant de prendre le petit déjeuner. Nous avions trente minutes pour nous habiller et aller dans la cour pour retrouver le groupe avec lequel nous avions passé le premier test.
Je passai donc mes vêtements, que je n’avais toujours pas changés, sur mes sous-vêtements que j’avais gardés pour dormir. Un conscrit vint emmener le flagellé, qui, apparemment, ne s’était toujours pas remis de ses blessures.
Je sortis de l’infirmerie, précédant le flagellé et son chaperon. Je cherchais des visages familiers, ceux que j’aurais vus dans mon groupe la veille, mais je n’en vis aucun. C’est alors que Diana surgit devant moi
— Alors, qu’est-ce qui s’est passé hier ?
Je lui racontai vaguement avant de lui demander ce qu’elle avait trouvé dans son travail. Mon sort, dans les geôles des Mains de Sang, semblait la préoccuper au plus haut point, et dès qu’elle commença à parler, elle ne pouvait s’empêcher d’y revenir.
Je dus insister :
— Alors, qu’est-ce que tu as trouvé ?
Elle termina de bafouiller quelque chose d’inintelligible sur ma détention avant de me donner enfin une réponse claire :
— Rien.
— Comment ça, rien ?
— Rien du tout, expliqua-t-elle. C’est sans doute que personne n’a eu de soupçons sur ton Kailen ou ta petite sœur. Pas de nouvelles, bonne nouvelle.
— Ça ne peut pas être autre chose ?
— Non. Ou alors, le type derrière ça est vicieux.
— Waltermann l’est…
— Oui.
— Tu penses qu’il pourrait avoir manigancé de faire que tu ne trouves rien, mon arrestation, pour être sûr qu’au cas où son plan pour me faire tuer échouerait, ma vie aurait tout de même été détruite ? En faisant tout disparaître pour être discret ?
— Je pense honnêtement qu’on se fait des idées. Le plus probable est que tes proches n’ont jamais rien risqué et ne risquent rien.
— Tant mieux, dis-je, d’une voix éteinte que j’avais depuis hier.
Nous marchâmes lentement, dans le flot des dix-mille prisonniers qui convergeaient vers le centre de la cour. Je me demandais vraiment si Diana avait raison, ou si Waltermann avait orchestré tout ça… Diana repéra les autres personnes de notre groupe qui formaient un troupeau de forme indéfinissable, posé dans un endroit illogique.
Un soldat s’approcha.
— Groupe 61 ? Je vais vous annoncer qui parmi vous devra rester ici.
Le jeune homme, qui n’avait pas l’air d’aimer son travail, prit une respiration avant de lire les noms de ceux dont les chances de mourir allaient augmenter. En prenant le total de tous ceux qui allaient rester et subir le troisième tour, il y en aurait mille. Il commença.
— Andelven, Ariane !
En première. Si prévisible. Aucun suspense, aucun faux espoir.
— Darnord, Gabriel !
Un quidam.
— Carennd, Sasha
Une véritable athlète. Elle mesurait environ un mètre soixante-quinze, large d’épaules, musclée, cheveux châtains foncés. Elle dit :
— Ces tests sont stupides. J’ai à peine répondu à trois questions.
Je me penchai vers elle et essayai d’en savoir plus :
— Ah oui ?
— Oui.
— Moi non plus je n’ai pratiquement rien fait.
— Eh bien, on dirait qu’ils choisissent les plus gros glandeurs possibles pour les jeux.
Le soldat reprit.
— Tarvier, Léopold.
Un second quidam.
— Les candidats appelés doivent se rendre au réfectoire. Les autres restent ici pour l’instant.
Je me retournai vers Diana. Je ne la reverrais plus. Je mourrai.
— Adieu, dis-je d’une voix qui ne laissait rien transparaître, pas même l’indifférence.
— Au revoir, répondit-elle.
Adieu. Au revoir. Nuance.
— N’oublie pas que tu dois attirer l’attention.
— Merci du conseil, lui souris-je.
— Dépêchez-vous ! cria le conscrit. Au réfectoire ! Vous avez deux minutes. On fera l’appel là-bas.
Je suivis donc cette fille qui s’appelait Sasha Carennd, pour ne pas me perdre dans toutes ces allées de baraques identiques.
Sasha avait les yeux bleu foncé et les cheveux châtains si sombres qu’ils étaient presque noirs ; son visage était ovale et elle était plutôt jolie, même si elle n’avait vraiment pas l’air d’une fille qui collectionnait les petits amis ; en fait, elle avait l’air largement plus sportive que la moyenne, bien plus que Diana, qui, elle, avait été élevée par un militaire. Je me demandais qui elle était et d’où elle venait ; mais en tout cas, elle avait l’air de quelqu’un qui n’hésiterait pas une seule seconde à tuer si besoin, contrairement à moi. Je me dis qu’elle ferait un très bon Champion pour les Jeux du Souvenir. Elle ne semblait pas très bavarde. Les deux autres types qui avaient été sélectionnés avec nous étaient des quidams, sans particularité, plats comme un linoléum crasseux.
Nous nous dirigeâmes vers le réfectoire, où, avant d’entrer, on nous fit cocher nos noms sur la liste. Contrairement aux autres jours, la zone semblait grouiller de soldats et la queue pour pointer sur les fiches et enfin pouvoir prendre notre petit déjeuner était incroyablement longue. On nous demanda de rester en groupe, et de toute façon, je n’avais pas vraiment d’autres intentions, ne connaissant personne dans la base avec moi.
Tous les restes du groupe 61, après le second tour de sélection, s’assirent à une petite table. Nous parlions peu, n’ayant pas grand-chose à nous dire. La tension dans la salle était palpable. En fait, c’était notre dernière chance à tous d’éviter la mort. La moitié des gens attendait, prostrée et résignée, flottant dans une sorte de rêve irréel ; un tiers échafaudait des stratégies pour éviter d’être sélectionné, et le reste pleurait ou ne mangeait rien, persuadé que c’était la fin. La première moitié sentait qu’elle ne pourrait pas se jouer du Consulat, et que seul le hasard pouvait leur apporter un peu d’espoir alors que le second groupe n’avait pas compris le fonctionnement du système et croyait qu’il fallait à tout prix perdre les tests, à demi convaincu de l’utilité de la défaite. Le reste, accompagné d’une partie de la première moitié dont je faisais partie, pensait qu’il n’y avait plus aucun espoir.
De plus, mes problèmes dus au temps passé dans la chambre sourde ne s’étaient toujours pas complètement résorbés. Bien que j’aie dormi, je restais épuisée, continuant à entendre des sons imaginaires ou déformés.
L’atmosphère était morose. Sasha ne fit rien pour alléger l’ambiance et nous demanda :
— Pensez-vous que vous allez mourir ?
— Oui. répondis-je immédiatement avant de ravaler ma langue.
Elle et les deux quidams me regardèrent avec étonnement. Après un moment à m’observer comme un poisson rouge dans un bocal, Sasha se tourna vers eux :
— Et vous, le pensez-vous ?
Ils hésitèrent. Finalement, celui qui se prénommait Léopold répondit :
— Je ne sais pas. En théorie, il n’y avait qu’une chance sur dix, à partir de maintenant.
Je voyais bien qu’il essayait de se rassurer. Après tout, il avait sans doute raison, alors que moi, me rassurer ne servait à rien. Gabriel répondit moins d’une seconde après :
— Non.
Sasha le regarda intensément, sans rien manifester.
— Pourquoi ? dit-elle.
— Parce que c’était peu probable.
Elle fit la moue.
— Mmh… C’était vrai que pour lui, cela n’avait pas l’air si probable.
— Et toi ? l’interrompis-je.
— Moi ?
— Oui, toi, Sasha.
— Je verrai bien ce que m’apportera le temps qui passe…
On nous avait laissé plus de temps pour manger que la veille, alors nous en profitâmes. Lorsque nous sortîmes, il était déjà neuf heures. On nous fit de nouveau nous rassembler au centre de la base. Nous n’étions plus que 1000, et cela se sentait, car nous avions enfin de l’espace pour respirer sur la place centrale. Les groupes 61 à 70 furent fusionnés, formant un groupe de 40, ce comme tous les autres groupes. Il n’en restait plus que 25, et tous pouvaient passer le troisième tour en même temps sans même que tous les baraquements équipés soient nécessaires. Ce tour était plus long que le précédent, allant de 9 heures 30 à 13 heures. Et puis, cet après-midi, il y aurait aussi un examen physique.
On nous conduisit, encadrés par des soldats, vers les différents baraquements où nous fûmes répartis. Par hasard, je me retrouvai à côté de Sasha. Elle ne m’était pas antipathique, mais on pouvait dire qu’elle était étrange. Si ça se trouvait, elle était aussi certaine que moi d’être acceptée pour les mêmes raisons.
Mais j’avais un problème. Rien ne pouvait me faire sortir du système qui m’emmenait à la mort, pas même l’influence du père de Diana. Waltermann n’avait rien prévu pour moi après ce test, certain que j’échouerais lamentablement au quatrième tour, ce qui signifiait la mort. Certes, Diana m’avait donné un bon moyen de réussir en me faisant remarquer, mais la réussite n’en était pas certaine.
Les questions étaient, naturellement, plus difficiles qu’hier. J’avais énormément de mal avec les correspondances entre le calendrier Grégorien et le Calendrier Consulaire. En fait, je laissai tomber complètement. Cela n’avait aucun intérêt de me fatiguer. De toute façon, je ne répondais aux questions que pour éviter de m’ennuyer, car je serais obligatoirement acceptée.
Je m’avachis sur ma chaise et constatai que Sasha avait fait de même depuis longtemps. En réalité, après une petite seconde, je m’aperçus que la plupart des gens ici avaient agi de même. Il faisait chaud et personne n’avait rien à faire des questions. Tout le monde ou presque s’était remis entre les mains du hasard. Ils avaient bien dû remarquer que certains étaient passés sans répondre à rien, et même les soldats qui gardaient la porte ne nous obligeaient à rien.
À treize heures trente, on nous emmena déjeuner. J’avais dix minutes pour manger une bouillie insipide en compagnie du groupe 61 et laisser la place aux autres. Finalement, on nous conduisit aux baraquements équipés pour les tests médicaux vers quatorze heures.
L’examen fut très rapide. La baraque où je le passai permettait de faire passer les tests à douze personnes simultanément, ce qui augmentait considérablement la vitesse du processus. Un infirmier militaire nota mon poids et ma taille avant de m’ordonner de me déshabiller. On vérifia ensuite ma tension artérielle, mon rythme cardiaque, mon audition et l’état de mes dents. Ensuite, on me fit regarder dans une machine spéciale qui permettait de voir si mes yeux étaient en mauvais état ; et, pour terminer, tout le monde devait courir sur un tapis roulant avec des électrodes sur le torse et un masque sur le nez et la bouche.
Au fur et à mesure du test, les examinateurs remplirent mes résultats sur un ordinateur. Contrairement à la dernière fois, il n’y eut pas besoin d’attendre après que tout le monde fut passé pour connaître les admis. Moi, je n’eus même pas besoin d’attendre le début.
Enfin, à dix-sept heures, une soldate s’occupa de faire l’appel du nouveau groupe de 61 à 70, et annonça les admis. Il y en avait quatre en tout, mais je ne retins que mon propre nom et celui de Sasha. On nous conduisit de nouveau au réfectoire, même si cette fois, il n’y avait pas à attendre pour nous faire pointer, car nous étions suffisamment peu nombreux, étant seulement cent, pour faire l’appel sans que cela prenne trop de temps. Les autres furent renvoyés chez eux, et on nous laissa attendre.
Après un certain, le camion parvint enfin à la base-prison des candidats des Jeux. --> probablement un "certain temps", plutôt.
D’ailleurs, quant aux jeux, le problème demeurait le même : Waltermann, qui était général, avait sans doute bien plus d’influence que Jorval qui n’était que colonel, et si ce dernier avait réussi à me faire libérer, c’était uniquement parce que Waltermann avait agi dans l’illégalité, contrairement à lui. --> Dans cette phrase, "D'ailleurs" et "quant" remplissent la même fonction, un seul est nécessaire. Elle pourrait également être légèrement allégée en omettant le second qui (... qui était général, avait sans doute bien plus d'influence que Jorval, un simple colonel...). Je crois que "sans doute" n'est pas non plus nécessaire à cause de l'écart de grade entre le colonel et le général. Un colonel n'est pas toujours moins influent qu'un général, mais il l'est sans doute.
et, quand bien même elle l’aurait su, que pourrait-elle faire ? --> qu'aurait-elle pu faire (concordance des temps).
Je fus réveillée à six heures trente par une sirène et après que sa sonnerie stridente eut empli l’air pendant une minute entière, son sifflement se remplaça par la voix d’un homme qui beuglait dans un haut-parleur. --> pas de coquille ici, mais je prends cette phrase en exemple concernant l'utilisation de la voie passive. Pour renforcer ce segment, on peut le réécrire plus activement : "Une sirène stridente me réveilla à six heures. Après une longue minute, le mugissement d'un homme la remplaça."
Tu penses qu’il pourrait avoir manigancé de faire que tu ne trouves rien, mon arrestation, pour être sûr qu’au cas où son plan pour me faire tuer échouerait, ma vie aurait tout de même été détruite ? --> cette phrase mériterait d'être clarifiée, mais je crois qu'il ne manque pas grand-chose. "rien concernant mon arrestation pour être..." "ma vie serait tout de même détruire" (évite l'auxiliaire).
Tant mieux, dis-je, d’une voix éteinte que j’avais depuis hier. --> "de la voix éteinte que j'avais depuis hier" ou "d'une voix éteinte", mais pas les deux.
"En première." --> "En premier" ou "La première".
"Je mourrai." --> mourrais (conditionnel et non futur.
Adieu. Au revoir. Nuance. --> Je pense que cette précision nuit au texte. Elle pourrait être remplacée par des gestes et descriptions si tu souhaites rythmer les dialogues (une forme de battement ou une autre serait utile ici).
Je suivis donc cette fille qui s’appelait Sasha Carennd, --> "Je suivis donce Sasha Carennd" suffirait. Malgré la musculature mentionnée, on a compris qu'il s'agissait d'une fille ;)
Tous les restes du groupe 61, après le second tour de sélection, s’assirent à une petite table. --> Tout le reste
La moitié des gens attendait, prostrée et résignée, flottant dans une sorte de rêve irréel ; un tiers échafaudait des stratégies pour éviter d’être sélectionné, et le reste pleurait ou ne mangeait rien, persuadé que c’était la fin. --> Ça bug peut-être dans mon cerveau, mais il me semble que ce sont "des gens" qui attendaient (et ainsi de suite) et non "la moitié". "Un tiers" et "le reste" ne provoquent pas ce hiatus à cause de l'absence de "des gens".
. Les groupes 61 à 70 furent fusionnés, formant un groupe de 40, ce comme tous les autres groupes. --> "ce" n'est pas utile; le second "groupe" peut être retiré de la phrase.
Tu aimes beaucoup les propositions participales; ton texte gagnerait à en posséder moins. La qualité de l'écriture de ce texte me semble supérieure à celle des précédent. Se pourrait-il qu'il ait été plus révisé?
Une petite remarque ; Kailen est le seul personnage masculin, et sa fonction première semble romantique. Il semble relativement naturel qu'Ariane recherche en priorité la compagnie d'autres filles,, mais une présence masculine "non hostile" un peu conséquente pourrait amener quelque chose de positif (ou alors, régler le tout avec une division des groupes par sexe).
Nous sommes présentement dans le récit du désespoir. Ariane n'est pas une héroïne, mais une condamnée qui voudrait survivre. Peut-être un peu pour sa sœur, peut-être aussi pour Kailen, mais avant tout pour elle. Le potentiel de ce chapitre me semble plus accessible (question du travail à accomplir) que les précédents. J'ai bien aimé le lire.
À bientôt!
Je suis heureux que ce chapitre t'ai paru d'une qualité supérieure au précedents en ce qui est du style. Je ne l'avais pas plus révisé. Je crois simplement qu'il s'agit de l'amélioration naturelle de mon style au fil du temps qui te donne cette impression.
À bientôt.
À bientôt!