CHAPITRE VII

Notes de l’auteur : Un long chapitre, le plus long que je n'ai jamais écrit jusqu'à présent, mais il était nécessaire.
TW ! Ici, on va parler de douleur mentale, alors même si j'ai prévenu au tout début de l'histoire, je le refais ici.
Enfin, ce chapitre contient un poème de mes heures sombres que j'ai tenu à mettre dans le passé de Roméo, il va en y avoir d'autres à l'avenir.
N'hésitez pas à m'écrire vos avis et remarques, ça me fait toujours autant plaisir.
Bonne lecture :)

Les pièces manquantes 

Tous étaient sous le choc. La déclaration de Philippe avait figé les équipes, comme suspendues dans leurs gestes, les yeux écarquillés, le souffle coupé, le regard braqué sur ce jeune étendu sur le brancard, une housse noire prête à se refermer sur lui.

Marius, quant à lui, ferma fortement les yeux, meurtri au plus haut point par cette révélation. Tout basculait.

Lorsqu’il les rouvrit, ce n’est pas le visage de Roméo qu’il vit, mais celui d’Adam. Pris de court, il fit un pas en arrière, se passa rapidement la main droite sur le visage, puis regarda de nouveau. Cette fois, c’était bien Roméo. Il fronça les sourcils, cette histoire lui prenait aux tripes.

- Un suicide ou un meurtre ? murmura-t-il pour lui-même. Tout se mélangeait dans sa tête.

Le châtain se racla la gorge, conscient du regard de Philippe toujours braqué sur lui, attendant sa réaction. Il le connaissait assez pour deviner ce qu’il traversait. Voir cet adolescent, aussi meurtri, démuni et seul, lui rappelait forcément son propre fils.

- Tu... tu en es sûr ? demanda-t-il, la voix rauque, chargée d’émotion. Je veux dire... il aurait très bien pu se cogner la tête seul avant d’arriver ici...

Philippe secoua la tête, sans hésitation.

- Je ne pense pas.

Il se gratta le menton, prit une grande inspiration et ajouta :

- Tout ça... ça me semble bizarre, pas toi ?

Marius fronça les sourcils, balaya la pièce du regard. Les équipes s’étaient remises au travail, silencieuses, comme si la tension pesait sur leurs épaules. Les lieux restaient morbides, ces seringues, ces taches de brûlé, ces caissettes fracassées, éparpillées partout. Quelque chose clochait... mais quoi ?

Soudain, Marius braqua son regard sur le plongeoir. Le technicien avait trouvé le sac planqué juste là. Si le gamin avait vraiment voulu se suicider... pourquoi cacher ses affaires ?

Une à une, des hypothèses émergeaient dans son esprit, s’entrechoquant.

Les portes de la piscine étaient restées verrouillées. Roméo avait dû passer par la même brèche que Marion. Il venait des vestiaires.

Oui... mais était-il vraiment venu seul ? Et s’il avait été suivi ?

Quelque chose lui échappait. Une pièce manquait dans ce foutu puzzle.

Son regard accrocha soudain une silhouette au loin. Peeters, le jeune policier à qui il avait confié le sac de Roméo pour le mettre sous scellé, s’apprêtait à partir... ou à s’éclipser discrètement.

- Qu’est-ce qu’il fout encore là, lui ?! grogna Marius, contrarié. Il le pensait déjà loin, les affaires du gamin en sécurité au commissariat.

- Peeters ! héla-t-il d’une voix sèche, lui faisant signe d’approcher.

Le jeune homme sursauta, pâlit aussitôt. Il n’avait pas bougé d’un mètre. Et ça, ça n’annonçait rien de bon.

Marius plissa les yeux, déjà en alerte.

Il s’approcha rapidement du policier qui commençait à paniquer. 

- Qu’est ce que tu fous encore là ? Ca fait un moment que tu aurais déjà dû être au commissariat ! 

Le jeune était affolé, il s’était embarqué dans une conversation avec l’une de ses collègues et voilà que le chef lui tombait dessus. 

- Veuillez m’excuser ! Je… J’étais en train de partir à l’instant !

- Je t’ai demandé ce que tu foutais encore là, il me semble. Marius se sentait agacé, il avait exigé que tout soit en sécurité, mais voilà que l’un de ses agents se permettait de se pavaner avec des pièces à convictions. 

Peeters chercha sa collègue du regard, espérant qu’elle vienne à sa rescousse. Mais elle détourna les yeux, l’air navrée Marius vit bien que le jeune brun tentait de se dérober, il fronça des sourcils et soupira. Ses nerfs commençaient à lâcher. 

Puis il jeta un œil au sac. Il contenait encore les journaux intimes de Roméo, peut-être qu’il y avait noté ses dernières volontés, pourquoi il avait décidé d’en finir. 

Mettant fin à la panique du bleu, il prit la parole, son autorité naturelle ressortant. 

- Tu me suis. Finalement, j’aurais besoin de ce sac plus vite que prévu. 

Puis, il se détourna, rejoignant Philippe qui les attendait. Le jeune policier quant à lui expira bruyamment, se récoltant une œillade agacée de la part de son supérieur, il se fit tout petit, conscient qu’il s’en tirait de justesse. 

Arrivé auprès du médecin légiste, l’enquêteur lui fit signe de poser le sac sur la table que l’équipe de la police scientifique avait dressé. 

Marius remit des gants et ouvrit le bagage sous les yeux curieux du brun. 

- Tu peux partir, tu rejoins Antoine au commissariat, je crois qu’il y a des dossiers à classer. La voix colérique du châtain claqua dans l’air. 

Peteers ne se fit pas prier, tout de même déçu d’être écarté de l’affaire, mais il l’avait bien cherché après tout. 

- Eh bien mon ami, je ne t’avais jamais vu aussi agacé depuis bien longtemps. Soupira Philippe, un sourire en coin. 

Marius avisa l’expression du légiste et se détendit. Il avait hâte de rentrer chez lui, retrouver sa femme et Adam. Il avait quelques questions à lui poser d’ailleurs. 

Un silence pesant s’installa alors que le quarantenaire posait ses mains gantées sur le sac. Il savait que ce qu’il allait découvrir pouvait tout changer

Il ressortit alors les six carnets noirs et les ouvrit un à un. Devant ses yeux, l’écriture délicate de Roméo s’étalait de part et d’autre. 

- “ 1er Septembre, rentrée au secondaire “, “ 2 septembre, rentrée en 3e secondaire”, “ Septembre, 5e secondaire “ Lut Marius, en regardant chaque début de carnet. 

Il fronça des sourcils en même temps que Philippe.  

- Un carnet pour chaque année scolaire depuis le début de la secondaire. Fit le médecin légiste. Il en manque un. Affirma t’il par la suite.  

L’enquêteur hocha la tête. 

- Oui, il a répertorié toute sa vie dans ses journaux intimes depuis qu’il a 11 ans, normalement, il devrait y en avoir un septième pour la dernière année de secondaire là où il aurait dû avoir son CESS. 

Les deux hommes se regardèrent, le cœur serré. Roméo n’obtiendra jamais son Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur, ne fera jamais de grande étude, n’aura jamais sa propre famille, car il n’était plus. 

- Cela ne veut dire que deux choses, reprit Marius, la voix pas plus haute qu’un murmure. Soit il n’est pas venu avec ce carnet ici, préférant laisser une dernière part de lui à sa famille… 

- Soit, quelqu’un, une personne qui était ici, avec lui, lui a dérobé. Poursuivit Philippe, l’expression fermée. Si tel est le cas, ce carnet renfermait la preuve de sa culpabilité ou tout du moins, les explications que Roméo a écrit pour rendre compte de son geste. 

Les deux meilleurs amis se regardèrent, une des pièces du puzzle avait donc disparue. Était-ce assez pour dire que Roméo avait été tué ? Rien n’en était moins sûr. 

Philippe attrapa le carnet de la 5e secondaire du jeune homme, passant son regard sur les différents textes qui y étaient écrits. 

Son regard accrocha l’un de ses poèmes, daté du mois de Mai, le vingt cinq. 

Il le lut, pour lui-même, l’émotion lui serra la gorge quand il comprit. Il reporta son attention sur Marius, qui attendait qu’il prenne la parole, le visage reflétant une angoisse mal dissimulée. 

- Je crois… Commença le légiste peiné, je crois que tu devrais lire ça, poursuivit t-il en tendant le carnet ouvert à la page où figurait le titre “  FLÉAU VERS LÀ HAUT  “ 

Marius lui prit le journal et lut ce que Philippe lui indiquait. 

“ Cette lame représente mes maux,

C'est elle qui me lacère la peau.

Je veux monter tout là haut, 

Là où la douleur ne me fera plus courber le dos, 

Mes larmes ne sont que de minuscules gouttes d'eau,

Elles qui traversent ce fléau. 

Mon sang coule dans le lavabo,

Sans pour autant que je ne prononce un mot, 

Là y est logé mon principal défaut, 

Celui de ne jamais appeler à l'aide plus tôt, 

Préférant rester seul dans ma chaire en lambeaux, 

Attendant la goutte de trop, 

Celle qui portera le chapeau,

De mes derniers coups de couteau. “ 

Le châtain inspira brusquement, sonné. Ce poème... C’était toute la douleur de Roméo. Toute la solitude qui l’avait poussé au pire.

- Tu crois toujours au fait qu’on l’a tué ? Lança t’il à Philippe qui tentait lui aussi de digérer les mots de Roméo. 

- Si on ne l’a pas tué, alors on l’a au moins aidé, je suis sûr qu’il y avait quelqu’un ici avec lui ! Affirma celui-ci, ébranlé. 

“ Heureusement que Marion n’est pas restée…” Pensa tout à coup le brun. 

Il allait passer une main sur son crâne, avant de se raviser, se rappelant qu’il portait toujours ses gants. Il reprit le carnet des mains de Marius, continuant de passer les pages qui attestaient d’une part de la vie d’un jeune homme meurtri. 

Quand il arriva à la fin, le légiste rencontra une série de page arrachées, manquantes. 

- Marius ! Interpella Philippe, je crois qu’il y a bien quelqu’un qui se reproche des choses. 

- Pourquoi ? demanda Marius en relevant les yeux d’un autre des journaux intimes.

- Regarde, il manque toute une partie de l’été qui précède la 6e secondaire de Roméo ! 

- Bordel !  Jura Marius, toute la fin du carnet a été subtilisé ! Cela veut dire qu’il manque ça plus le septième carnet. Il faut qu’on se penche dès à présent sur le corps. 

Philippe ne pouvait qu’être d’accord. Dans le mouvement, il ordonna que l’on transporte le défunt à l’IML directement, afin de procéder à l’autopsie, confirmant ou non son hypothèse d’une tierce personne coupable de la fin de vie de l’adolescent. 

Marius, de son côté, sans qu’il n’en fasse part à son ami, penchait de plus en plus vers un homicide. Tous les éléments, mis bout à bout lui laissaient un arrière goût, celui d’une vérité masquée qu’il tenterait par tous les moyens de découvrir. 

“ Ce n’est plus une enquête sur un suicide… Mais c'est un homicide ! Je pourrais en mettre ma main à couper.“ pensa t-il se sentant dépassé par les événements. 

Il se détourna ensuite de ses pensées, rangea avec précaution les journaux intimes dans le sac et referma le tout. 

- Je vais au poste, dit-il à Philippe qui était en train d’enlever sa combinaison, se préparant également à rentrer chez lui. 

- Tout de suite ? fit-il. 

- Oui, il faut que je mette tout ça sous scellé, je préfère le faire moi-même. Et puis, Antoine doit m’attendre pour faire une réunion avec les équipes. Il a dû déjà se charger de prévenir l’inspecteur en chef et dépêcher un procureur. 

- D’accord, pense à m’appeler en rentrant, je te tiendrais au courant des résultats de l’autopsie de demain. Acquiesça Philippe, tout en remettant sa veste en cuir. Je rentre chez moi, il se fait tard et j’ai une femme a rassuré. A demain ! Termina t’il sur un signe de main en s’éloignant vers la sortie. 

Marius le regarda partir, souhaita une bonne soirée aux autres équipes et, à son tour, partit de la scène de crime. 

En sortant, il huma l’air frais du début de la nuit. Il n’y avait pas prêté attention plus que ça mais dans la piscine, l’air lui semblait différent, plus renfermé et humide. Enfin, il monta dans sa voiture et partit en direction du poste. 

Sur le chemin, parmi les rues taguées, son esprit recommençait à réfléchir à tout allure, faisant une liste de ce qu’il devait faire, les priorités et les procédures à lancées. Dans le même temps, le souvenir du poème lui revint avec force en mémoire. Ce garçon, même s’il s’avérait qu’il était correctement entouré, se sentait terriblement seul. 

Si seul que le seul réconfort qu’il avait trouvé, c’était d’écrire ses maux. 

Marius se sentait plus qu’atteint par cette affaire,il sentait que s’il plongeait dans l’âme de Roméo, alors il n’en ressortirait pas indemne. Pas cette fois.

Le commissariat se profilait enfin entre les ombres. La nuit commençait à s’imposer. 

L’enquêteur rejoingnit son binôme qui l’attendait dans leur bureau. Mais quelle ne fut sa surprise lorsqu' il découvrit que Marion y était également. 

- Marion ? L’interpella t’il, sa voix trahissant sa fatigue. 

La jeune femme se retourna, ravie de le voir. 

- Oh Marius ! Tu as une tête horrible. Fit-elle soucieuse. La rousse regarda derrière lui mais ne voyant personne d’autre entrer, elle demanda :  Philippe n’est pas avec toi ? 

- Non, il fronça les sourcils, il m’a dit qu’il rentrait chez vous, d’ailleurs que fais tu ici ? 

Marion se gratta la nuque, gênée.

- Je n’avais pas envie de me retrouver seule en fait… Elle soupira. Antoine m’a proposé de venir ici, j’avais des choses à te dire aussi. 

Marius regarda Antoine, qui haussa les épaules. 

- Qu’est ce qu’il se passe Marion ? Ca ne pouvait pas attendre demain ? 

- Non ! Te connaissant, tu vas directement lancer les auditions des membres de la famille et par la suite, l’entourage scolaire. Marion se mit à gesticuler sur sa chaise, visiblement, il y avait des choses qui la tracassaient.  Je me suis creusée la tête depuis que nous sommes repartis de la piscine et je sais quelques trucs sur Roméo. 

L’enquêteur haussa les sourcils, étonné. Il prit une chaise et se rapprocha du bureau d’Antoine, qui lui aussi semblait pensif voire contrarié. 

- Vas y je t’écoute. Dit-il en lançant un regard au blond, l’air de dire que lui aussi va devoir balancer ce qui l’angoissait. 

- Très bien. Fit elle, elle se lança après une grande inspiration.  Alors, je ne l’ai pas en tant qu’élève, je ne me suis jamais entretenue avec lui mais il fait l’option théâtre, il est très doué par ailleurs. 

La jeune femme se passa une main lasse sur les yeux, la voix tremblotante d’émotion en se rappelant du visage rayonnant du jeune homme, la seule fois où il laissait au monde voir le bonheur qui l’habitait, même éphémère.

- Il a toujours été discret, presque effacé. Mais dans cette option, il s’est révélé. Il jouait très bien et il était toujours soutenu par sa meilleure amie, Juliette. C’est une de mes élèves. 

Elle se stoppa, réalisant la situation. 

- Mon dieu, souffla t-elle, Juliette ! Sa voix s’étrangla. 

Marius la prit dans ses bras. La jeune femme pleurait, hoquetait. 

- Si tu dois interroger quelqu’un, alors… Elle renifla. Alors c’est la personne qui connaît le mieux Roméo. 

Antoine tendit un mouchoir à l’enseignante, touché, bien malgré lui. Marius hocha la tête et carressa dans des gestes circulaires et apaisants le dos de la jeune femme, tentant de la calmer comme Philippe le faisait dans ces moments là. 

- Ce n’est pas tout. Fit -elle en se redressant, les yeux rougis. Il y a quelques années, il y a eu des rumeurs de harcèlement scolaire. 

Marius et Antoine se regardèrent et fronçèrent les sourcils. 

- C’est la première fois que j’ai entendu parler de Roméo et la seule d’ailleurs… 

- Tu veux dire qu’il a harcelé quelqu’un ? Demanda Antoine. 

- Non. C’est lui qui se faisait harceler par un groupe de garçons. De ce que je sais, ça a été loin. 

- Comment ça ? Interrogea cette fois Marius. 

Marion souffla, tentant de se rappeler avec exactitude.

- L’une de mes collègues m’en avait parlé… Le jeune Roméo, il avait 15 ans. Il n’est plus revenu en classe pendant deux mois. Il… il a fait une tentative de suicide…

Les larmes coulèrent librement sur ses joues. Elle aussi, plus jeune, avait connu la cruauté des adolescents. Une période sombre.

Marius soupira, tentant de se maîtriser.
“ Ce gamin… N’a t’il donc jamais connu un seul moment de bonheur dans sa vie ?” pensa-t-il, la gorge nouée.

- Qu’est-ce qu’il est devenu, les harceleurs ? demanda-t-il, concerné.
- Renvoyés. Pour le reste… Vous verrez avec le directeur. Si autre chose me revient, je repasserai.

Marius hocha la tête, déjà perdu dans le plan d’action du lendemain. Il allait devoir affronter la famille. Trouver la force d’annoncer l’impensable. Son cœur de père comprenait ce qui les attendait.

Marion se leva. Antoine et Marius proposèrent de la raccompagner. Elle refusa. Dix minutes à pied. Elle avait besoin d’air, et de retrouver un visage présentable.

Restés seuls, les deux hommes se fixèrent.

- Demain, à l’aube, on va chez les Delcroix. Puis, direction le lycée. On doit trouver Juliette, et tirer ça au clair, lança Marius d’une voix lasse.

- Ça me va… T’as mis les affaires de Roméo sous scellé ? demanda Antoine, un peu trop léger.

Marius le fixa, fronça les sourcils. 

- Dis-moi… T’essaies de me cacher quoi, là ?

Antoine soupira, jouant nerveusement avec un stylo.

- On a un problème…

- Quoi encore ?

- Ça va pas te plaire, Marius.

- Accouche.

Antoine hésita. Il regarda, par la fenêtre, le lampadaire qui grésillait dehors. Puis il planta ses yeux dans ceux de Marius. La veine du cou de ce dernier se mit à battre violemment.

- Marius… On nous a volé la vidéo de Marion. Souffla enfin le blond. 

Le couperet était tombé, immobilisant le châtain qui ferma les yeux un instant, puis il murmura, presque pour lui-même : 

-  Mais tu sais qui c’est…

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DSWritter
Posté le 04/05/2025
J'ai beaucoup apprécié ce chapitre. Il ne s'y passe pas pléthore d'actions, mais on y apprend des informations essentielles.

Ton poème m'a beaucoup touché. Il m'a fait penser à mes plus jeunes années, où j'ai pu ressentir ce genre de sentiments très durs. C'est aussi très malin de passer par un poème pour comprendre la psyché d'un personnage qui ne peut plus parler.

Je me demande bien pourquoi le coupable (s'il y en a un) a volé un carnet et seulement subtilisé quelques pages d'un autre au lieu de le prendre aussi ? Peut-être que ce n'est pas lui qui a arraché les pages ou peut-être que le dernier carnet est caché ailleurs... Trop de questions, j'ai hâte de savoir  😊.

La phrase de fin est pour m'achever ou quoi ?! Heureusement que je n'avais pas lu ces chapitres avant ton retour, j'aurais été super frustrée ! Je me dépêche alors d'aller lire la suite.
M.P Lenoir
Posté le 04/05/2025
Jongler entre action et moments " calmes " c'est le plus compliqué selon moi. On a tout de suite envie d'écrire les révélations chocs, les avancées de l'enquête ect, mais si je fais ça alors ça n'aurait plus aucun intérêt. J'aime aussi garder le mystère et laisser les théories affluées.

Bonne question pour les carnets ! Il y a bien une raison derrière tout ça, et j'espère rendre les émotions qui l'accompagne digne de ce que j'ai en tête.

Pour le poème, c'était aussi l'une de mes périodes les plus noires quand j'étais très jeune. Il y en aura certainement d'autres car c'est ce qui m'a permis de déverser toute ma haine, mes regrets et ma mélancolie, tout pile ce que Roméo peut vous faire ressentir.
D'autant plus que ce poème, laisse Roméo comme une personnage central de tout, peut être qu'on va plus en découvrir sur lui. ;)

Haha, les phrases de fin font quasiment toutes cette effet. J'aime ça.
Reglisse000
Posté le 24/03/2025
Franchement, plus le temps passe, plus j'ai envie de lire. Tu as un vrai don pour l'écriture et on sent que tu connais ton histoire sur les bouts des doigts. Bravo !
Reglisse000
Posté le 24/03/2025
Et le poème était simplement magnifique ! Je ne sais pas si c'est toi qui l'as écrit, mais en tout cas, c'est juste très beau !
M.P Lenoir
Posté le 25/03/2025
Merci beaucoup, ça me motive de lire tes commentaires !
Comme dit dans la note de l'auteur, le poème est bien de moi, je l'ai écrit il y a 5 ans, quand je passais moi-même une rude période, les poèmes m'aidaient, à l'époque, à décompresser de tout ce qui me passait par la tête. J'ai décidé de les intégrés dans cette histoire afin de donner une réelle dimension à la douleur de Roméo que j'ai connu plus tôt dans ma vie.
Reglisse000
Posté le 25/03/2025
oh désolée pour toi. En tout cas, il est magnifique, à la hauteur de ta plume
Reglisse000
Posté le 25/03/2025
oh désolée pour toi. En tout cas, il est magnifique, à la hauteur de ta plume
M.P Lenoir
Posté le 27/03/2025
Merci beaucoup.
Il ne faut pas en être désolée, ce sont des épreuves de la vie qui peuvent arriver à chacun.
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