Chapitre VIII

Par Azurys

Au petit déjeuner furent servis des fruits de la première qualité, un porridge subtilement assaisonné et une grande omelette aux épices indiennes. La marchandise de Londres avait ravi le personnel de cuisine, qui redoubla d’effort derrière les fourneaux. Anne, la cheffe, faisait retentir sa voix avec une fierté plus assumée ; les serviteurs déposaient les mets en les présentant comme s’il s’agissait d’œuvres d’art. On entendait des rires et de l’huile crépitante depuis le couloir.

De Northwood avait enfilé un épais gilet en laine brune arborant les couleurs de Windrose sur le cœur, capturées dans un petit écusson mêlant vert sapin et blanc cassé. Mais ce n’était pas tant pour représenter son domaine avec fierté que pour se fondre dans un maximum d’épaisseur de tissu. Sous son gilet apparaissait une chemise d’un vert émeraude au col serré, des carreaux bruns lui conférant un aspect strict. Son pantalon de toile brune recouvrait le haut de ses bottes. De toute évidence, son apparence sévère ne perturbait pas Victoria, assise plus proche encore de son hôte qu’au dernier repas ; Liberté qu’il considéra comme lourde de sens, et très pesante.

L’enquêtrice se délectait de son petit-déjeuner, ne levant les yeux que pour apprécier la précieuse éclaircie qui illuminait le domaine. Une luminosité apaisante provenait de toute part depuis la fenêtre, mais De Northwood se concentrait davantage sur sa convive qui, pour une fois, ne lui prêtait pas attention. Le même manteau que la veille était suspendu à sa chaise ; elle avait refusé que Cierge l’emporte le temps du repas. Son carnet pesait dans l’une de ses poches et faisait lentement glisser le vêtement sur le bois lisse du dossier. Sur ses épaules reposait une chemise blanche fine mais d’apparence très solide, complètement immaculée, aux manches longues et opaques. Sous son col, presque aussi haut que celui du maître, figurait une broderie d’une croix et d’un sabre. Son pantalon, qui ressemblait à s’y méprendre à celui de son hôte, était tâché à plusieurs endroits de traces rondes et noires. Contre toute attente, car la londonienne avait témoigné de quelques réserves vis à vis du domaine, elle avait fini par en adopter le mode de vie en à peine une journée,

Victoria tourna les yeux vers De Northwood. Pris de court, il regagna ses couverts. L’enquêtrice sortit de sous sa chemise un paquet de cigarette.

« Alors qu’en est-il, fumez-vous ? Vous ne m’avez pas répondu. »

L’air frais matinal et le soleil rare donnaient à De Northwood le courage de répondre.

« Non, Madame de Vale.

- Juste « Vale », s’il vous plait. Et pourtant, le tabac semble attirer votre attention. »

Un silence vibrant, qu’il trouva nécessaire de combler.

« Je me demandais simplement ce que vous faisiez ici. » Victoria se redressa sur sa chaise, interloquée. Il continua malgré les tremblements glacials qui gagnèrent ses épaules. « Je veux dire, Windrose est un domaine perdu, négligé, comme il se doit. Je me demande qui a pu témoigner d’un soit-disant meurtre entre ces murs. Qui plus est, meurtre ou pas, personne n’approche d’ici. Quel intérêt pour vous de venir ? »

Il ne la regardait pas, mais il sentit le regard de Victoria planté dans ses yeux. Elle le sondait, et il craignait d’avoir commis une erreur.

« Vous vous méprenez et sur ma personne, et sur ma profession, Sieur De Northwood. » Elle coupa un morceau d’omelette qu’elle mastiqua rapidement. « Je peux vous pardonner la première faute, car vous ne me connaissez pas. Mais en ce qui concerne ma profession, un érudit comme vous est censé se faire une idée précise de ce qu’est la justice et le civisme, n’est-ce pas ? Je suis certaine que Cierge ici-présent partage mon avis. 

- Nous ne sommes que rarement confrontés aux affaires sociales et publiques », émit Cierge avec politesse.

« Cela n’empêche qu’un meurtre a prétendument été commis ici. Que vous soyez à l’écart des grandes villes ou non, cela devrait éveiller un sentiment d’injustice en vous. Mais qui sait, je ne connais pas encore les détails de cette affaire. » Elle se leva après avoir terminé son assiette et emporté un quignon de pain. Enfilant son manteau, elle reprit : « N’oubliez pas, Sieur De Northwood, la visite de la cave. Et je vous conseille d’éviter de m’y poignarder dans une alcôve lugubre, cela serait fort regrettable. »

Sur le départ, le barillet et le canon d’un revolver Bentley scintillèrent lorsqu’elle le déplaça de son manteau jusque sous sa ceinture.

 

De Northwood avait convoqué Anne la cheffe de cuisine, Phantom le tailleur et secrétaire, Cierge, et Priscilla, la coordinatrice, tous dans la salle commune des domestiques. Un vent glacial et sec s’était réveillé au dehors, et un feu avait été allumé dans la cheminée en conséquence. Tous étaient assis d’un côté de la grande table, hormis De Northwood, qui marchait en cercle près des fenêtres.

« Vous vous faites des idées sur cette chère Vale », affirma Priscilla de sa voix enjouée, d’une douceur maternelle. « Madame est un sucre, et n’est ici que pour notre bien à tous. Nous savons à quel point recevoir vous est pénible, mais il s’agit là d’une affaire de la plus haute importance. Faites preuve d’acceptation, Monsieur De Northwood. Pensez à nous, qui vivons dans la crainte qu’un nouveau meurtre prenne lieu dans nos rangs.

- Personne n’est mort à Windrose », répéta le maître avec un agacement refoulé.

« Owen, écoutez nous. » Phantom posa ses deux avant-bras sur la table ; il était le seul à utiliser le prénom du propriétaire à sa guise et profitait de ce privilège intelligemment. « Un homme est disparu sans laisser de traces. Je pense que c’est une preuve suffisante pour au moins s’inquiéter. Madame Vale n’est pas venue pour vous faire du mal, elle est ici pour nous aider. Si un meurtrier se cache réellement parmi nous, nous ne pouvons que l’en remercier. Et si ce n’est pas le cas…

- Eh bien nous serons assurés », termina Anne. Elle frappait frénétiquement le sol de sa bottine, faisant vibrer la table.

Les domestiques lorgnaient De Northwood avec une intensité qu’il ne mesura que trop bien. Une chaleur, résultat de sa colère, se répandait à travers ses membres ; il ne pouvait rien en faire. Cette femme s’était immiscée dans son confort et il n’avait jamais osé intervenir. Désormais, ses propres domestiques se rangeaient contre lui, et l’enquête allait avoir lieu malgré sa réticence. Frustré à l’idée de ne pas pouvoir lutter, il saisit une chaise, dans un coin de la table, et s’assit, triturant ses ongles inlassablement.

Anne portait un foulard de tissu blanc jauni autour de ses cheveux, réunis en un petit chignon. Elle le détacha avant de le lancer sur la table.

« Vous ne pouvez pas négliger notre peur, Monsieur. Nous avons besoin de réponses. Imaginez si nous enterrions cette histoire pour de bon, et que de nouvelles disparitions avaient lieu ? Vous pourriez dire adieu à notre grande famille. »

Phantom s’arqua au dessus de la table, particulièrement investi. Ses cheveux grisonnants lui donnaient un air officiel, dans ce genre de situation. Il arrivait à De Northwood de le craindre.

« Vous vous êtes déjà investi dans des histoires bien plus louches, je me trompe ? Priya, la milice sauvage sur la côte, le grenier à Manchester, et j’en passe. Il vous arrive d’être un homme engagé, Owen. Alors un meurtre auquel vous n’êtes même pas lié ne devrait représenter qu’un détail, je me trompe ? 

- Il s’agit simplement de coopérer », ajouta Priscilla, toujours aussi tendre. Elle avait joint ses mains sur sa poitrine. « Imaginez que cette affaire n’est qu’un trou dans un mur du manoir. Vous n’avez qu’à vous fournir en pierres et en ciment. Et même s’il vous fallait aller les chercher par de-là l’océan, vous le feriez, car vous portez Windrose dans votre cœur, Monsieur De Northwood. Et nous serions là pour vous aider. »

Un silence s’imposa, auquel personne ne trouva de réponse. Phantom s’apprêta à parler à longues inspirations, deux fois, mais se ravisa autant de fois. On entendait les commis ranger les cuisines sous le parquet, les outils en bois claquant les uns sur les autres, la fonte des marmites résonner atrocement.

Le maître des lieux observait l’extérieur ; le promenoir, les lanternes agitées par le vent, les arbres pliés sous un ciel gris agité en rouleaux de nuages. Il capta le monde qui l’entourait, bien conscient que celui-ci représentait toute sa vie. Que tout pouvait s’effondrer en une bourrasque assez puissante. Car le jour où les arbres arrêteraient de lutter, ses murs s’effondreraient avec.

Cierge se leva, se postant à quelques pas de son maître.

« Si Victoria Vale devait pointer son revolver sur votre front, je serais là pour l’empêcher de tirer. »

Le majordome avait appris pour le revolver, et cela surprit De Northwood. Ce dernier se montra reconnaissant après la déclaration de Cierge, mais son inquiétude ne résidait pas réellement dans ce revolver. Si Victoria était réellement ici pour le déloger de son domaine, elle n’aurait pas besoin d’une arme pour s’exécuter. Sa prétendue équipe d’enquêteurs n’était peut-être qu’un régiment de gardes qui viendrait nettoyer les lieux, et à cette idée, il se sentait impuissant. Phantom examina le visage de son maître, interrogatif.

« Qu’est-ce qui vous inquiète autant ?

- Rien d’autre. Disposez. »

 

Il patientait face aux deux larges trappes en sapin qui le séparaient de la cave. On entendait le vent s’engouffrer entre le bois et les gonds dans un sifflement intense. Il avait conservé le même gilet par dessus sa chemise sombre, que le vent gonflait comme les voiles d’une frégate. Il fallait se coller au mur pour réussir à respirer. Au-dessus de la trappe s’élevaient les fenêtres de la pièce à vivre, et au-dessus encore l’extrémité du promenoir de l’Auster. Les crochets des lanternes grinçaient terriblement, et Victoria avait du retard. Plusieurs fois, De Northwood observa l’horizon et songea à partir ; mais s’il s’enfuyait, il finirait seul.

Un claquement se fit entendre. Du porche d’entrée surgit l’enquêtrice, dont le manteau s’envolait à moitié, semblable à un drapeau. Elle tenait fermement un nœud autour de son cou, rattaché à un capuchon rabattu sur sa tête qui s’envolerait si elle ne le maintenait pas. Des mèches de cheveux roux s’agitaient derrière elle ; de véritables serpents qui la transformaient en gorgone.

Lorsqu’elle rejoint De Northwood contre le mur, elle se posta très proche de lui. Leurs voix ne portaient pas dans le vent.

« Charmante journée », dit-elle, sans doute en plaisantant - le vent diluait son intonation.

Le propriétaire déverrouilla les trappes, qui se rabattirent dans un claquement incontrôlé. Tous deux s’engouffrèrent dans le tunnel lugubre qui menait aux caves. L’escalier était trempé par une récente pluie, ce qui le rendait glissant au possible. Alors que De Northwood titubait entre le sol glissant et le plafond trop bas, Victoria lui offrit son bras - ou plutôt, lui imposa.

En bas, une torche les attendait. Le maître fit le tour des lieux en s’en emparant pour allumer tour à tour les braseros dont il connaissait l’emplacement par cœur. Fut dévoilée une pièce aussi vaste que le manoir sans ses cloison, et un plafond au multiples voûtes que des piliers massifs en pierre taillée soutenaient. Victoria comme son guide frôlaient le plafond de leur tête, par endroits.

La pièce était agencée près des murs. La vaste étendue centrale, dont le sol était recouvert d’un parquet brut et parfois instable, terriblement grinçant, rappelait une mine où des matelas et des tables pourraient être installés, séparés par des lampes à huile au verre brisé. Près des murs s’étendait pourtant une collection impressionnante d’objets en tout genre : des armes, des outils, des vêtements et des armures, plusieurs armoiries différentes, le tout présenté à la manière d’une exposition et entretenu avec soin, car peu de poussière le recouvrait. A l’extrémité de la pièce brillaient plusieurs dizaines de petits reflets blancs, des bouteilles de vin allongées dans une étagère de bois usé.

Victoria observa l’endroit avec une teinte d’émerveillement dans les yeux, immobile. Elle mit plusieurs minutes à faire le tour des lieux de son regard. Quant à De Northwood, il saisit l’occasion de prendre ses distances et se posta près des piliers centraux. Dans ses vêtements sobres et nobles, il faisait penser à un propriétaire de musée fier de présenter sa collection au monde. La réalité était pourtant tout autre. Il aurait volontiers omis d’allumer certains braseros, si cela ne l’aurait pas rendu suspect.

L’enquêtrice s’approcha de lui, et ses muscles se raidirent en réaction. L’air était humide et frais au sous-sol, bien que les nombreuses flammes remplissaient progressivement l’endroit d’une sensation sèche qui irritait les yeux.

« Je n’ai jamais autant eu besoin d’un guide », affirma Victoria en plaisantant. Habituée au silence de son hôte, elle continua. « Qu’est-ce qui explique la présence d’autant d’armement et de matériel militaire, Sieur De Northwood ? Préparez-vous un coup d’état ? »

Le ton de Victoria agaça le propriétaire, qui soupira audiblement, sans le contrôler.

« Ce sont de belles armes, du métal de fière qualité », reprit-elle. Elle s’approcha de la collection de fers en parlant, le maître se sentant obligé de la suivre. « Hallebarde, claymore, rapières…

- Ce ne sont pas des hallebardes », corrigea le maître, « mais des fauchards. La hallebarde possède trois fers, le fauchard un seul, à double tranchant. Le premier est un naginata japonais, pour être plus précis.

- Japonais, vous dites ? Voilà qui est hors du commun. »

Victoria observa chaque objet avec attention. Ses cheveux roux captaient la lueur des flammes comme un brasero supplémentaire. Studieuse, elle remplissait progressivement son carnet, qui depuis le début de la visite, avait déjà été à moitié consommé. Ses talonnettes en bois retentissaient avec lourdeur contre le parquet.

« Héritage familial ? » demanda-t-elle, alors qu’elle approchait des armoiries.

« Oui, c’est cela.

- Famille de militaires ? De nobles ? De brigands, peut-être ? »

De Northwood se crispa. « Cela ne vous regarde pas. Cette série d’objets devrait suffire pour vous en informer. »

Elle n’insista pas. Sa visite continuait, foulant de ses bottes quelques tapis richement tissés, elle observait les écussons et les tapisseries avec un œil admiratif que De Northwood avait fini par trouver touchant. C’est avec respect qu’elle fit le tour de la pièce, pendant près d’une heure, demandant toujours l’autorisation pour toucher les babioles - autorisation qu’elle n’obtenait jamais.

 

Plus tard, lorsque Victoria eut terminé le tour de la pièce, elle s’assit sur une petite chaise, près d’une table sobre en bois clair et usé. Le maître des lieux émit une grimace mais n’osa pas protester, encore moins lorsque l’enquêtrice lui proposa de la rejoindre autour de la table.

L’odeur de la roche fraîche était particulièrement présente ici, dans ce coin reculé du sous-sol. Deux tableaux, les portraits d’un homme et d’une femme, habillaient le mur le plus proche. Victoria ne les releva pas, du moins, pas de vive voix.

« Vous êtes un homme bien secret, Monsieur de Northwood. Un profil peu courant dans la noblesse locale. Vous démontrez pourtant une certaine fierté pour ce que vous avez bâti, je me trompe ? » Elle dégaina une cigarette, qu’elle s’apprêta à allumer près d’un brasero.

« Pas ici, s’il vous plaît ». Sa convive se ravisa, surprise par l’initiative. « Je ne suis pas un homme secret, et encore moins un noble. Il y a simplement des choses que je veux dire… et d’autres que je ne veux pas dire.

- Et qu’est-ce que vous voulez bien dire, dans ce cas ? »

Les yeux plantés dans les flammes d’un brasero, il ne sut quoi répondre. La voix de Victoria se voulait douce et concise, mais ses mots étaient tranchants. Lorsqu’il détourna le regard, les flammes s’étaient imprégnées sur sa rétine.

« N’oubliez pas, Monsieur. La coopération sera la clef de notre affaire. Plus vite nous la résoudrons, plus vite moi et mon équipe dégageront les lieux. Plus vite nous la résoudrons, plus vite nous pourrons l’étouffer au grand public. Vous ne désirez pas que les journaux locaux, puis nationaux s’emparent de l’affaire, n’est-ce pas ? » De Northwood se tut. Son visage répondit à sa place. « Bien. Et il serait également intéressant de travailler votre accueil. Vous avez de la chance, je n’ai que faire de mon environnement lorsque je travaille. Mais en ce qui concerne mon équipe… bon, vous avez compris. »

L’hôte se raffermit à nouveau, une sensation acide lui envahissant l’estomac. Car le silence ne le réussissait pas, il finit par forcer une initiative, née d’une curiosité bien réelle.

« D’où vient votre équipe ?

- Deux anglais, un allemand. Tous ne sont pas faciles à vivre. Le dernier, Engelbert, on l’appelle Engel. Il peut être particulièrement effrayant, nous avons décidé de ne pas l’équiper en armement. Les deux autres, Squall et Wave, sont… vous verrez. L’important, Monsieur De Northwood, est que vous ne preniez pas peur. Nous ignorons si cette affaire vous implique de près ou de loin ; seul vous le savez. Mais dans le cas où vous n’auriez rien à voir là dedans, tâchez d’être le plus limpide et coopératif possible. »

Une sensation de terreur emplit les membres du propriétaire. Si Victoria était réellement ici pour cette affaire de meurtre, son comportement avait déjà dû le placer en position de suspect. Bientôt, ce serait quatre agents formés à piéger et à abattre qui l’entoureraient. Il se demanda s’il était réellement étranger à cette affaire : si un meurtre avait réellement eu lieu à Windrose, deviendrait-il un complice naturel ? Est-ce qu’un domestique avait réellement été abattu sous son nez ?

« Un peu de calme », implora Victoria alors qu’il commençait à taper du pied frénétiquement. « Vous voulez jouer le rôle du coupable ou bien ? Commencez par vous apaiser un peu, et gardez un œil et une oreille sur ce qui se passe à Windrose. Si un quelconque indice devait parvenir à vos oreilles, vous saurez à qui le partager. »

Elle se leva et proposa son bras au propriétaire pour l’aider à se lever. Après une courte hésitation, il le saisit, sa main agrippant le poignet de l’enquêtrice. Sa peau était étrangement abîmée sous le long manteau, il préféra l’ignorer.

Lorsqu’ils sortirent par la trappe, quelque rayons éclairaient la forêt voisine.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez