Elliot’s Song - Dominic Fike, Zendaya
Léna
Les paysages de l’Ohio que je voyais sur internet ne mentaient pas. C’est très beau et j’en prends plein les yeux.
Comme une vraie touriste, j’ai une brochure à la main que j’ai prise à l’aéroport. Vraisemblablement il y avait pas mal de parcs nationaux, un stade de football et plusieurs villes très connues à visiter. Je suis à Cincinnati donc je dois commencer par ça, d’autant que selon ce que j’ai trouvé dans un des carnets de Julien, c’est une ville historique très importante.
Je jette un coup d’œil sur ma brochure et lis les quelques dates présentes dessus. Fondée en 1788 par deux hommes, John Cleves Symmes et Robert Patterson, elle s’appelait à l’origine “Losantiville”, tu m’étonnes que le nom ait été changé. Oh tiens ? C’est la première ville des États-Unis à avoir construit un hôpital juif et apparemment, il y a une grande équipe de baseball et un nombre fou de musées. Je vais pouvoir m’occuper, quitte à rester dans cette ville pendant tout mon séjour. Attends, elle est jumelée avec Nancy ? Génial ! Et il y a plein d’universités avec une bibliothèque très connue, j’irais y jeter un coup d’œil.
Je regarde un peu les autres villes présentes sur la petite carte et remarque une ville que je reconnais tout de suite, Springfield, dans l’Ohio. Même si ce n’est pas la ville la plus importante aux États-Unis qui porte ce nom puisque la ville principal est à presque cinq heures d’ici, dans l’État de l’Illinois.
Je baisse le papier que j’ai dans les mains pour regarder autour de moi, je dois sortir de l’aéroport pour trouver mon hôtel. J’ai quasiment treize heures de vol dans les jambes, je n’en peux plus. Il n’est que seize heures mais je tombe de fatigue et je suis anxieuse. Je ne serais que plus rassurée quand j’aurai posé mes affaires et que j’aurais envoyé un message à ma famille. Aller, trouvons un taxi pour nous ramener à la maison.
Fiou que c’est épuisant la grande ville. Dijon est tellement petite par rapport à ici que j’en ai le tournis. Je sais bien qu’il y a pire, qu’il y a des endroit encore plus grand que là où je suis mais ça ne m’empêche pas d’être impressionnée.
Pour l’occasion, j'ai loué un petit appartement que j’ai trouvé adorable sur les photos. Au moment où je rentre, je me dis que j’ai bien fait de le choisir. Je crois que mes lèvres forment un O de surprise tant je suis subjuguée.
C’est un appartement qui ne possède qu’une pièce de vie avec une cuisine ouverte, une petite chambre et une petite salle de bain mais il y a tant de charme que j’en tombe éperdument amoureuse. Les murs du vestibule sont composés de brique rouge et de tableaux de couleurs auxquelles je trouve un charme fou. J’avance en laissant ma valise derrière moi et entre dans ce qui sert de salon, salle à manger. Une grande pièce se présente à moi. Dans un coin se trouve un grand canapé en cuir qui a l’air incroyablement confortable. Il est entouré d’étagères remplies de livres, de tableaux et de plantes vertes de toutes sortes. Il y a une petite table basse juste devant et quelques plaids à côtés d’oreillers qui ont l’air moelleux à souhait. Il n’y a pas de télévision, parfait. Je pourrais me déconnecter facilement de la réalité. Je reste quelques secondes bloquée devant l’immense fenêtre qui me présente la ville, comme si elle était à mes pieds. Le paysage est magnifique.
Je tourne sur moi-même pour découvrir le reste de ma maison éphémère et je m’avance vers la grande table en chêne qui trône au milieu de la partie salle à manger. Quelques briques rouges subsistent encore et je les admire en me rendant dans la cuisine.
Même cette pièce est pleine de charme. On pourrait croire à une vielle pièce de ferme française avec toute la modernité possible. Les plaques de gaz sont entourées par un vieil entourage qui a sans doute servit pour un ancien four qui a été remplacé et comblé par du carrelage aux multiples teintes de bleues. Encore une fois, la pièce est pleine de fleurs qui ont l’air d’être chouchoutées. Je ne peux m’empêcher de me rendre dans la chambre et j’en suis immédiatement séduite.
Elle est remplie d’ouvrage sur de multiples étagères. Le lit est entouré d’ouvrage et de tableaux, ici aussi. Il y a une petite coiffeuse ancienne et quelque marches qui mènent à une fenêtre avec laquelle l’on a une vue imprenable sur la ville. Je glisse ma main sur la poignée de la porte coulissante qui mène à la salle de bain et je ne peux m’empêcher de sourire. Une grande baignoire patte de lion se trouve au milieu d’une pièce très sombre. Des bougies sont mises à dispositions et une planche, pour déposer un verre de vin par exemple, se trouve en travers du bain.
Il y a quelques répétitions comme la formulation "je ne peux m'empêcher".
Dans l'ensemble les descriptions permettent de bien situer le décor donc c'est bien !
J'ai hâte de voir ce que tu vas offrir ensuite !
Merci à toi, vraiment <3