Charmante

Charmante

 

 

Te souviens-tu charmante

Des flammes les plus ardentes, embrasant nos étreintes

Pendant que tourne la montre, 

Je me consume en vain

 

Secrètement

Je prie, j’espère pour te tenir encore une fois la main

 

Cruelle sainte, je te fais la prière

De m’absoudre de mon feu

Celui qui brule pour ton sein.

Seulement d’espoir, le fou a besoin

 

Secrètement

Je prie, j’espère pour te tenir la main

 

Si t’indiffère les lettres, les roses du matin

Entendras-tu charmante,

Cette plainte pour ta main

 

Secrètement

Je sais, l’espoir chaque jour un peut plus vain

 

Te souviens-tu charmante

Des flammes les plus ardentes, embrasant nos étreintes

Pendant que tourne la montre, 

Je me consume en vain

 

Et comme je brule enfin

Me vois-tu charmante

Comme un fou, comme un saint ?

L’ignores-tu, Charmante ? Ce tourment qui est le mien

Mais comme j’aurais voulu charmante, une fois encore gouter ton vin

 

 

Secrètement

Je prie, j’espère pour te tenir la main

 

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Sasa
Posté le 20/01/2025
Très joli poème, le rythme est captivant et on se fait transporter par les ressentis de son auteur, cela rappelle le "doux amer".
Je vais lire ta poésie dès ce soir.
Mentheàleau
Posté le 20/01/2025
Merci, j'apprécie ton retour. C'est une chanson au départ, qui est devenue un poème.
Isapass
Posté le 08/12/2024
Ah mais encore une fois j'ai l'impression de lire des paroles de chanson ! C'est encore plus marqué ici puisqu'il y a même un refrain qui est repris, il me semble.
En tout cas ce texte, Charmante, est charmant !
Mentheàleau
Posté le 12/12/2024
Oui, c'est vrai que c'est plus une chanson qu'un poème. Merci de ta lecture!
Edouard PArle
Posté le 28/11/2024
Coucou Menthe !
Encore une fois, une mise en page qui rappelle celle d'une chanson, qui donne une chouette rythmique à ton texte. Ce poème fait un peu penser aux textes de poésie classique où l'on clame l'amour à la belle aimée, ça rappelle des lectures du collège^^
Mes remarques :
"Je prie, j’espère pour te tenir encore une foie la main" -> fois
"Cruelle sainte, je te fais la prière De m’absoudre de mon feu" joli passage !
Je continue...
Mentheàleau
Posté le 30/11/2024
Oups, je vais corriger ça. Merci pour ta lecture!
JeannieC.
Posté le 24/11/2024
Triste appel à une amante qui ne semble pas répondre aux signaux. L'image de la montre qui tourne pendant que le narrateur se consume est assez forte, et en passionnée de littérature des XVIe et XVIIe siècle, je ne peux qu'être sensible à la ligne très Ronsardienne et élégiaque de ton poème.
Très jolie plume, vraiment <3
Mentheàleau
Posté le 27/11/2024
Merci beaucoup :)
XavBlier
Posté le 07/11/2024
Décidément les rythmes de ces poèmes me parlent, toujours avec cette formule ritournelle. Nouveaux univers explorés pour notre plaisir, avec ici la foi et l'amour laissé sans réponse. Y a un petit côté "Te souviens-tu mignonne" ; "Mignonne allons voir", comme dans les poésies de la renaissance adressés aux amantes.
Mentheàleau
Posté le 10/11/2024
Ronsard est l'un de mes poète préféré ;) il y a peut être une petite influence... Merci de votre visite!
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