Comme je me suis violemment consumée
du désir de me savoir aimer.
Comme ce rêve égoïste m’a nourri quand je ne savais pas distinguer
la brulure d’une flamme cruelle
de la chaleur tendre et réservée,
Comme j’apprenais le mot « chérir »,
Et le sentiment, enfin de sentir mon coeur vibrant,
cette petite brute qui ne faisait que pleurer sur les passions et les malheurs de ceux qui me sont étrangers.
Comme il aura suffit d’un sourire, d’un mot et d’un instant
Pour me réchauffer à tout jamais,
Et apprendre cette leçon
De l’être d’ont on s’éprend il ne faut rien attendre,
sinon une marque dans nos âmes et le souvenir que nous sommes vivants.
Je pleurerais en songeant qu’il t’as été si facile de me faire un si grand enseignement,
pas par chagrin ni par déraison,
ni par rage ni par désolation,
Parce que maintenant j’aimerais chaque jour de la meilleur des façons, celle qui est la plus belle et cause le plus grand des tourments.
Et pour cela, il t’aura suffit d’un instant,
Si je pouvais encore rêver égoïstement, je souhaiterais caresser cette unique flamme plus longtemps.
Ah c'est triste ce sentiment. On a un peu l'impression de ressentir la douleur que tu traites, avec la balance entre des vers hyper longs (comme s'ils s'essoufflaient) et des vers très cours, cassants.
Douloureuse leçon oui, la flamme qui consume. Et que souvent il y a une inégalité entre le degré d'amour de celui qui aime et ce que donne en retour celui qui est aimé.
(Une petite faute : "ce rêve égoïste m’a nourrit " m'a nourri)
Toujours beaux tes poèmes