Je voudrais briser ces chaînes,
Celles qui m’empêchent d’être ce que désire mon cœur ;
Être celle qui peut survoler
Mille monts escarpés, mille déserts glacés ;
Celle qui sait vivre l’instant,
Conjugue rire au présent sans jamais l’écorcher ;
Celle qui parcourt les mirages,
Longue vue au visage, connaissant son trajet ;
Celle qui respire la confiance,
Une nouvelle naissance plus légère et plus gaie.
Chaînes ! Que je veux vous briser !
Et s’il faut me brûler, je sais me réparer...
Je pourrai voler cent ans,
Vivre à contre courant sans jamais m’arrêter ;
Etre et ne plus patienter :
Faire que la vie soit belle, juste un rêve éveillé ;
Fuir cette vie qui m’inonde
De ses doutes et regrets et m’empêche d’être vraie ;
Voir ma beauté comme mon ombre,
Mon reflet contrasté dans toute sa clarté ;
Être pour m’aimer pour de vrai,
Dessiner mon destin de grands traits assurés ;
Et mes peurs les plus profondes
Je les affronterai : elles ne font que passer.
Si je traversais le monde
Même que quelques secondes, seulement y goûter...
Libre ! J’exhausserais mes vœux
Inventerais un lieu où je peux respirer.
L’air serait plus frais qu’ailleurs,
Sentirait le bonheur : parfum d’éternité.
Rien ne pourra me cacher.
Je me dévoilerai dans toute ma nudité ...
Viens ! Enchevêtrons nos mondes
Même que quelques secondes, seulement y goûter ...
Libres ! Exhaussons tous nos vœux !
Inventons de grands lieux où l’on peut respirer !
L’air serait plus frais qu’ailleurs,
Sentirait le bonheur : parfum d’éternité.
Rien ne pourra nous cacher :
Nous serons des millions et vivrons dévoilés
Dans notre vérité... Dans notre vérité...