36. Chibi Clodo squatte mon canapé
(By Totorou)
- C’est quoi cet appart ? m’a fait cet ahuri de Chibi Clodo en observant d’un œil perplexe mon canapé lit éventré. T’arrives à dormir là-dessus ?
- Je me suis fait cambrioler, espèce de débile ! C'est pour ça que je dormais chez ma mère.
- Ah meeeerde.
Depuis qu’il avait eu deux ou trois bonnes nuits de sommeil, Chibi Kiwi avait repris du poil de la bête. Il avait maintenant assez d’énergie pour m’accompagner chez Ikéa et m’aider à porter mon nouveau canapé lit, mon nouveau frigo etc etc. On avait même pu louer une camionnette grâce aux faux papiers de Jean-Luc Pigeon, j’étais pas rassuré sur le siège avant avec un clone de 27-mais-11 au volant qui attendait des conseils de ma part :
- Je te préviens FdB, j’ai jamais conduit une camionnette moi !
- Si le permis est le même, c’est que ça se conduit comme une voiture normale, allez démarre.
- Mais j’ai même pas le permis normal !
Je l’ai regardé sombrement :
- D’où tu te foutais de ma gueule, au juste ?
- Hé oh, j’ai passé seize ans de ma vie dans une capsule de Santorga. C’est quoi ton excuse à toi pour être con ?
J’ai eu envie de lui mettre une tarte, mais j’avais besoin de lui pour me ramener mon matos a la maison.
- Et pour te virer de chez moi, j’ai besoin d’une excuse ?
On s’est fusillés du regard tous les deux. Mais on avait besoin l’un de l’autre. Chibi devait dormir quelque part, et moi je n’avais pas seulement besoin de lui pour m’aider à monter mes meubles, il était aussi mon bouclier anti-Grenade.
- C’est bon, a-t-il capitulé, je vais le conduire ton camion. Faudra pas m’en vouloir si je nous tue.
- T’inquiète. Je t’en voudrais pas.
Au point où j’en suis.
Chibi a mis le moteur en route. Passé un ou deux virages il a trouvé ses repères et a adopté une conduite plutôt zen. Une fois chez moi, on a rangé, trié, on a rendu mon appart habitable. Comme je dors dans le canapé lit du salon, on pourrait croire que je vis dans un studio, mais c’est faux : j’ai une deuxième pièce, qui était censée être une chambre à la base, dans laquelle j’avais mis mes deux machines de muscu parce que j’ai le sens des priorités. Les pauvres bébés ayant été pulvérisés par Grenade, je les ai poussés dans un coin comme ça j’avais assez de place pour installer un matelas gonflable et un sac de couchage pour Chibi. Celui-ci était tout content d’avoir sa chambre à lui, et aussi d’échapper au regard soupçonneux de ma mère. En rangeant mon matos de muscu, je le regardais gonfler son matelas avec enthousiasme. Il était de bonne humeur. Il était persuadé qu’on allait sauver Kiwi ensemble, retrouver Grenade et redevenir tous amis. Soit ça, soit il jouait très bien la comédie. Sa crise de larmes du premier soir, on n’en avait évidemment jamais reparlé. Celle de la nuit d’après non plus. Je faisais comme si, c’était plus simple.
Il a rebouché le matelas et s’est jeté dessus. Puis il a attrapé une haltère et l’a soupesée en grimaçant. Il m’a fait une remarque moqueuse, puis il est parti fouiner dans le reste de l’appart. Quand je sortais avec Kiwi, j’avais fait bien gaffe à faire disparaitre toute preuve de mon travail chez Santorga. J’étais tranquille. Je l’ai quand même suivi dans le salon où il furetait dans les étagères qu’on venait de remettre en place.
- T’as pas des livres ?
- Pour quoi faire ?
- Ben pour les lire.
- … Je répète : pour quoi faire ?
A ma grande surprise, il a éclaté de rire, ce que je trouve toujours un peu déstabilisant :
- Il parait que ça rend plus intelligent, m’a-t-il répondu.
Pfeu.
- T’en es la preuve vivante.
- Encore une fois, FdB : 16 ans de ma vie en capsule.
- Encore une fois Chibi Clodo : mon appart.
Il m’a balancé en riant un coussin du canapé qu’on venait d’acheter. Je rêve ou j’étais en train de... m’amuser ? De rigoler avec le clone de Kiwi, alors que j’avais envoyé celui-ci en taule putain mais de quel droit ! Comment j’ose ! Je suis vraiment... je suis à ce point le pire...
- Hé, m’a fait le clone soudain sérieux.
Il s’est approché de moi, trop comme toujours, et c’est comme si ma tristesse soudaine avait déteint sur lui.
- Moi aussi il me manque, m’a-t-il fait. Moi aussi je... je peux pas exister sans lui. C’est pour ça qu’on le sauvera. Te décourage pas. On est deux. Moi je me découragerai jamais.
Il m’a souri en ajoutant :
- Moi je lis des livres, et toi du fais de la muscu. Qu’est-ce qui pourrait nous arrêter ?
- ...C’est ma faute.
J’ai dit ça vite, ça m’avait échappé. Ça faisait des semaines que cette phrase avait besoin de sortir de moi, c’est ma faute putain, c’est ma faute si on en est là. C’est pas celle de Diak ni celle de personne d’autre. Kiwi me faisait confiance et j’ai détruit ça. Rien ne m’y a forcé. Et son clone répète naïvement les mêmes erreurs, je le supporte pas.
- Chibi, c’est ma faute si Kiwi s’est fait arrêter.
Il a secoué la tête, attrapé mes épaules :
- C’est pas ta faute FdB, sois pas bête. Tu pouvais rien faire. Kiwi t’en veut pas.
- Qu’est-ce que t’en sais ?
Chibi Kiwi est vraiment la dernière personne à qui j’aurais cru me confier. Mais il devient tellement brusquement adulte parfois.
Mais des fois, aussi, il déconne complet :
- T’aurais fait quoi ? T'as juste évité de te sacrifier pour rien. C’est pas grave. Kiwi t’en voudra pas pour ça, il m’en veut même pas à moi alors que je lui ai pris ses membres.
De quoi ? Ai-je bien entendu ?
- Olà toi t’as gravement besoin d’une thérapie.
- C’est quoi ?
J’ai rigolé. Qu’on vienne pas me dire que les livres ça rend intelligent.
Je n’arriverai jamais à avouer à Chibi le rôle que j’avais joué dans tout ce bordel. Peut-être qu’on pourra malgré tout s’entendre. Je ne savais pas combien de temps il allait rester avec moi comme ça. Tout ceux qu’il avait pu assimiler à sa famille au cours de sa courte vie étaient soit en taule soit en cavale. Sauf moi. Peut-être qu’il allait rester chez moi jusqu’à ce qu’il se trouve un taf ou décide de se mettre en ménage avec quelqu’un. Comme un gosse qui devient adulte. En tout cas, il avait l’air de se considérer chez lui, entre mes deux machines de muscu, et je n’avais aucune envie de le mettre dehors. Chibi Kiwi pouvait bien rester mon coloc pour toujours, s’il le voulait, je l’obligerai même pas à me payer un loyer. C’est marrant parce qu’avant je m’en foutais de ce mec, au mieux il me faisait marrer, mais souvent il m’énervait, toujours à me chercher, à accaparer le vrai Kiwi. Maintenant il était ce que j’avais de plus cher au monde. Quelqu'un de qui je devais prendre soin, pour Kiwi. Mon pardon. Et même si ça me coutait de l’admettre sa présence était un vrai soutien, un vrai répit à ma culpabilité.
___
Je le laissais chez moi quand j’allais bosser, il s’occupait en lisant des trucs sur mon termi, en regardant la télé, en étudiant le programme de troisième (ce clone de merde qui va pas tarder à avoir un plus haut niveau scolaire que moi). Je lui laissais mes clés et il sortait faire les courses ou je sais pas quoi, avec mon masque à gaz Batman sur la tête évidemment. Si par miracle le pic de pollution redescend un jour, je vous raconte pas comme on sera dans la merde.
Au boulot, une nouvelle avait remplacé Driss Diakité : Sofia Leclerc-Berger, Elle aussi diplômée de cette putain d’école 42. Pas la même promo que Diak a priori, vu qu’elle avait 58 ans. Vous connaissez la règle : 58 ans, je tape dedans ! (Rassurez-vous ça marche aussi avec plein d'autres chiffres) son regard soupçonneux derrière ses petites lunettes lui donnait un côté vieille peau qui me plaisait bien... Et pourtant j’ai eu ni l’envie ni le courage de tenter quoi que ce soit. Je la voyais installer ses affaires dans le bureau de Diak, bureau qui aurait dû me revenir de droit vu toutes les choses intimes que j’avais fait dedans, et tout ce que ça me faisait c’était me déprimer. Je me fais vieux.
Leclerc-Berger a retroussé ses manches et elle est allée inspecter les terminaux et les installations des chambres à clones pendant une demi-journée. Au moins la moitié de la boite était là à suivre chacun de ses mouvements avec appréhension. Enfin, l’oracle nous a délivré son verdict :
- C’est irréparable, a-t-elle lâché sans pitié à mon patron. Le virus a détruit tous les systèmes. Il faut commander de nouvelles installations et reprogrammer les capsules une par une.
C’était quoi ce virus de fou que nous avait concocté l’ex Drissou-Lapin ? J’ai eu de la peine à cacher mon soulagement. Autour de moi c’était la panique générale.
- Changer toutes les installations ? ont pleurniché les Jean Budget qui hyperventilaient dans un coin de la pièce. Mais ça va nous couter une fortune !
- Adieu la prime de Noël, a chantonné mon pote Marco.
Oh non ! Pas la prime de Noël ! Au moins je n’avais pas besoin de faire semblant d’être affligé cette fois.
- Bon, a fait le patron pour se détourner de ce sujet épineux, et combien de temps ça va nous prendre, de redémarrer les capsules une par une ?
- Ça dépend de ce que votre équipe technique est prête à fournir en heures sups.
Mouvement de panique du côté des concernés. Heureusement qu’on aime tous notre patron, sinon c’était l’émeute.
- On embauchera des intérimaires s’il le faut. Si on vous donne tous les moyens que vous nous réclamez, Sofia, dans combien de temps nos installations seront opérationnelles ?
- À 100% ? A grimacé Leclerc-Berger qui n’aimait pas qu’on l’appelle par son prénom. Je dirai six ou huit mois.
Mon cœur s’est mis à battre.
- C’est impossible ! a hurlé le patron. Six ou huit mois, vous imaginez ? Nos clones sont dans des cliniques, ils nous coûtent affreusement cher en étant réveillés ! Amnesty International veut nous les retirer ! Vous croyez vraiment qu’on va pouvoir attendre SIX OU HUIT MOIS ?
Il s’est assis sur une capsule défectueuse et a plongé sa tête dans ses mains. Un élan de compassion m’a traversé. Ça aussi, c’était ma faute. J’étais décidément coupable de tous les maux, à la fois de KEx et de Santorga. Et ce que j’avais fait de bien pour l’un ou pour l’autre ? Rien. Je suis allé taper dans le dos de Prigent, je lui ai dit :
- Patron vous savez, c’est pas grave pour la prime de Noël, tant qu’on a toujours la prime de janvier.
Mes collègues ont approuvé vigoureusement. C’est qu’il faudrait pas qu’on nous sucre aussi la prime de janvier ! Le patron a relevé la tête et m’a répondu avec un hochement de tête reconnaissant :
- Merci Carmin. Le problème n’est pas l’argent. Le problème ce sont ces 12000 clones en liberté pendant six mois. Ils vont... ils vont grandir ! Ils vont vivre, développer une conscience ! Ça va être infernal pour nous d’obtenir l’autorisation de les réendormir. Si vous saviez comme j’ai dû me battre pour qu’on récupère les 35 qui ont été volés par Kartrouville Ex ! Quelle injustice ! Ils nous appartiennent, nous les avons créés, et ces dictateurs de la bien-pensance estiment qu’ils ne doivent pas nous être rendus !
J’ai reculé d’un pas, un peu effrayé. Amanda Rodès et tous les autres, les lecteurs sages, l’équipe de basket, les squatteurs de babyfoot, Chibi. Pour la première fois j’avais mon patron en face de moi et je n’étais pas d’accord avec lui. Qu’est-ce qu’on fait dans ses cas là ?
- Si on commençait tout de suite au lieu de nous lamenter, a fait Leclerc-Berger au patron, d’ici une semaine ou deux on devrait être capable de reprogrammer entre quarante et cinquante capsules par jour, selon nos effectifs. Vous pourrez réendormir vos clones au fur et à mesure.
Et merde... Diak... Kiwi je fais quoi ? Je ne sais pas si j’ai rêvé, mais il m’a semblé que mes collègues prenaient la nouvelle de façon assez froide. Et pas seulement les malheureux de l’équipe technique. L’idée de réendormir des clones vivants n’était peut-être pas si facile à avaler même pour les employés de Santorga.
Et pourtant, c’est ce qui s’est passé. L’équipe technique chapeautée par Leclerc-Berger a remis le système en route, et tous les jours, ils réinstallaient une quarantaine de capsules. On a commencé à rapatrier nos clones selon un ordre précis d’ancienneté, et on les réendormait. Ils n’avaient qu’un peu plus d’un mois, c’était pas si grave... j’essayais de me dire ça, en un mois un clone apprend pas à être propre, ni à parler correctement. Ceux du lendemain ce serait pire. Et ceux du jour d’après...
Je ne sais pas vraiment ce que l’opinion publique pensait de tout ça, j’osais pas mettre les infos devant Chibi (ce qui est débile parce qu’il les regarde quand je suis pas là de toute façon). Je sais par mon parton qu’on avait des ONG sur le dos mais que le gouvernement était de notre côté pour le moment, et qu’il allait sans doute le rester car le père Macron n’aimerait pas que la France apprenne le rôle qu’a joué de Santorga dans le financement de ses dernières campagnes, on dit ça on dit rien. Mais les gens ? Ceux qui suivaient à la télé ce qui se passait ? Il y avait des manifs anti-clonage un peu partout, qui scandaient “Libérez les clones”, mais c’était pas vraiment la révolution. Sur internet ça s'indignait sur les réseaux sociaux, des anciennes vidéos de Kartrouville Ex étaient relayées, c’était plutôt bien organisé. Je me demande qui est derrière tout ça vu que KEx est démantelé. Si ça se trouve c’était Diak ? Ou Litchi et Noisette depuis la Hongrie. Ou juste des gens en colère. Dans tous les cas, quand je rentrais d’une journée de boulot chez Santorga et que je retrouvais Chibi qui sortait torse nu de la salle de bains, “08562 LIAM RALEIGH 19.10.2010 Santorga©” tatoué sur l’abdomen, j’avais l’impression de mentir encore. Est-ce que je devrais pas empêcher les clones d’être réendormis ? Mais comment ? Diak avait été lâche d’abandonner le navire, s’il avait vraiment soutenu Kiwi il serait resté et aurait continué à nous saboter. Et il m’aurait buté, aussi. Quel sale traitre.
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Un jour, ça a été le scandale au boulot : on a appris que Santorga Nantes avait reçu une demande de rappel pour un clone qui avait été kidnappé par Kartrouville Ex il y a trois ans. Le clone de Lisa Morin. Je me rappelais de cette gamine, enfin de cette femme de 41-mais-3 ans. Elle avait été retrouvée comme presque tous les autres clones et rapatriée chez Santorga Nantes ou on l’avait réendormie. Mais voilà : la vraie Lisa Morin, la souche, était décédée lorsque son clone avait été kidnappé. En apprenant que le clone avait été retrouvé et réendormi, la famille a demandé son rappel. Ça a posé des problèmes juridiques car ils avaient été indemnisés pour le vol du clone, tout ça a été porté au tribunal. Mais avec le décès de la souche, le clone ne servait plus à rien. Et si réendormir un clone ayant connu la vie est déjà difficile à justifier d’un point de vue éthique, l’envoyer comme cobaye aux facs de médecine alors que la famille en deuil le réclame, ça allait trop loin. La justice a donné raison à la famille. Le clone de Lisa Morin allait continuer à vivre. Mon patron y voyait un présage sinistre de l’anarchie qui nous attendait tous. Perso, la nouvelle m’avait trop ému, j’en avais le cœur tout serré d’émotion. La petite Lisa aurait une vie légale. La famille n’aurait même pas à se taper les premiers mois difficiles, l’apprentissage de la propreté etc. C’était une petite victoire.
J’ai annoncé la nouvelle à Chibi, et ce petit con m’a sauté dans les bras. J’avais fini par lui avouer que je bossais chez Santorga, je lui ai dit que je m’étais fait embaucher tout récemment dans le but de les espionner, il était super fier, et moi j’avais super honte. Je lui avais aussi dit que je ne m’appelais pas Totorou mais Victor (malheureusement ça n’a fait qu’empirer les choses), et je lui ai expliqué ce qu’était réellement un plan-cul. Trop de choses allaient de travers avec ce mec.
- Lisa va être libre ! C'est trop bien ! Quand elle saura écrire j'essaierai de la recontacter, tu crois que je peux ? j’espère qu’elle se rappellera de moi, je me rappelle un peu de quand j’avais 3 ans, enfin 19-mais-3, Kiwi habitait avec nous. Faut que sa famille la filme et la mette sur internet, que les autres familles qui ont perdu des souches demandent le rappel de leurs clones.
Ses grands yeux verts se sont soudain chargés d’inquiétude :
- Putain Totorou, et s’ils la maltraitaient ? S’ils lui disaient que c’était à cause d’elle que la souche était morte, parce qu’elle a pas donné ses poumons ?
- Ya que les dégénérés comme toi qui pensent ça. Pas sa faute si elle a été kidnappée. Et arrête de m’appeler comme ça.
- Pardon fdp.
- Je préfère ça.
La joie de Chibi Kiwi était communicative. J’étais moi aussi vraiment heureux et un peu inquiet pour notre Lisa. Je pense que je pourrai retrouver l’adresse et les profils internet de sa nouvelle famille au boulot, on veillera sur elle de loin. Pour fêter ça on s’est ouvert une bière avec Chibi. Il s’était installé dans mon lit, sous la couette pour regarder le match. Je l’observais depuis la cuisine ou j’étais parti en quête de trucs à grignoter. Quelques mois plus tôt, Kiwi était installé là, à sa place, triste et avec ses jambes en panne. Sa bière tremblait dans sa fausse main. Qu’est-ce qu’il me manque putain, qu’est-ce qu’il me manque.
Mon téléphone a sonné.
- Totorou ! Ta mère ! a gueulé Chibi qui avait bien capté que je n’avais aucun pote.
Je l’ai rejoint sur le canapé et j’ai attrapé mon tel. Le nom affiché n’était pas “maman”. Je me suis figé.
- Et ben ? Tu décroche pas ?
- C’est... J’y crois pas. C’est Plan-Cul.
Fdb aurait pu acheter un vrai lit pour Chibi tant qu'à faire, le radin.
Ah, les clones réendormis ne perdent pas la mémoire de ce qu'ils ont vécus éveillés.
C'est une question que je me posais et à laquelle je n'avais pas encore de réponse, la "petite" Lisa y répond.
Mes notes :
"By Totorou"
> 😄 La vache, il a pas de chance Carmin niveau surnom pourri
"Puis il a attrapé une haltère et l’a soupesée en grimaçant. Il m’a fait une remarque moqueuse, puis il est parti"
> Tu as deux fois puis
Je reverrais la ponctuation dans certaines phrases.
Les chapitres sont courts, se répondent et s'enchaînent bien. J'ignore encore ce que Carmin va tenter mais je sens que tu nous prépares quelque chose !
Je tire une grande fierté de mes surnoms pourris xD
Trop émouvant encore ce chapitre.
C'est trop poignant de voir les mécanismes de pensées de Chibi sur lui-même et sur les clones.. Quand il s'inquiète pour Lisa "et s'ils la maltraitent" c'est tellement émouvant... <3
Et FDB qui souffre, purée même s'il mérite ça fait mal de le voir souffrir comme ça.
Le passage où il s'interdit de rire et de s'amuser mais c'est TELLEMENT ça...
Désolée mes coms sont de plus en plus nuls mais j'ai décidé de faire un marathon KEM ce soir pour rattraper d'un coup tous les chaps que j'avais pas commenté, y a une p....tain de pleine lune tout le monde dort sauf moi alors j'en profite pour tenter de boucler d'un coup!
La pleine lune t'empêche de dormir ?
Victor/Chibi = le duo improbable that I didn't know I need ! xD
J'aime vraiment les chapitres du point de vue de Victor, je n'ai pas de remarque constructive pour argumenter cette avis, mais voilà j'aime ! L'humour sûrement et l'humanité du personnage j'imagine :)
Aller mes remarques/réactions au fil de la lecture :
"Hé oh, j’ai passé seize ans de ma vie dans une capsule de Santorga. C’est quoi ton excuse à toi pour être con ?"
-> Cette punchline xDDD
"Moi je lis des livres, et toi du fais de la muscu."
-> et toi tu* fais
Oooooh je pensais tellement que Victor allait avouer et tout raconter à Chibi ! A little bit disappointed :p
"le père Macron n’aimerait pas que la France apprenne le rôle qu’a joué de Santorga dans le financement de ses dernières campagnes"
-> apprenne le rôle qu'à joué Santorga (sans le "de")
J'ai bugué avec Lisa Morin, si j'ai bien compris sa souche est morte parce que le clone n'a pas donné ses poumons c'est ça ? (fin elle s'est faite kidnapper alors que la souche avait besoin des poumons)
Bref, c'est la même histoire qu'Amanda Rodès, même si je sais qu'avec la pollution doit y avoir beaucoup de remplacement de poumons, mais du coup j'ai mélangé les deux et je me suis dit que si la souche Lisa avait eu besoin d'un autre organe, ça aurait été moins le bazar dans ma tête xD
DRISSOU IS BACK BITCHES ! <3
Chibi et Totorou sont la meilleure team !! XD
oui c'est le meme cas de figure Lisa et Amanda Rodes ! Bravo pour la mémoire (bon t'as tout lu en une semaine, mais quand meme xD!!) j'avais fait exprès parce que je dis je sais plus ou que les poumons c'est le premier organe prélevé. Mais je peux changer, ou bien je peux faire aussi de Amanda et Lisa le meme perso... mais je trouvais que ça faisait une un peu grosse coincidence. Je vais me pencher sur tout ce passage. Merci !!
Je dois dire que je suis fière de ne pas avoir directement sauté sur le chapitre à sa sortie parce que j’en ai trois à lire du coup, et surtout, j’échappe à la frustration de ce superbe cliffhanger xD
Sinon, j’ai pas grand-chose à dire sur ce chapitre, comme d’habitude, tu gères. J’ai la sensation que Victotorou a pris un sacré virage dans ce chapitre quand même, entre ses remords, sa façon de se comporter avec Chibichou et ses désaccords avec sa boite (sa conscience en fait x) ).
Bref, c’est bien fait, ça fait du bien, je suis ravie de pouvoir lire la suite tout de suite :P
Victotorou a été bien secoué par sa propre trahison, ça a remis un peu les choses en place dans sa tête, maintenant il essaie d'arrêter de déconner... mais c'est plus facile a dire qu'à faire !
Chibi n'est pas très attachant dans la 1ere partie, vu qu'on le voit peu et du POV Victor qui ne l'apprécie pas plus que ça... Le rendre attachant dans la 2eme partie après ce départ était un gros défi ! Je suis contente que tu l'aimes bien !
Oui ça pouvait pas se finir de manière aussi minable entre Victor et Diak !
Je vais me pencher sur ces dialogues. J'essaie de pas mettre a chaque ligne des "dit-elle, dit-il", mais peut-être qu'en fait c'est nécessaire... je vais voir ça.
une question... tu n'as rien dit sur le chapitre POV Kiwi, "c'est mon anniversaire". Il passe ? j'ai beaucoup de mal avec les POV Kiwi dans toute la partie ou il est en prison T.T
J'ai beaucoup aimé ce chapitre. La réaction générale face aux clones est très crédible je trouve. Il fait bien cogiter et Victor me fait mal au coeur. Je n'ose pas imaginer la réaction de Chibi Kiwi lorsqu'il apprendra la vérité :-(
Et pis bon, tu n'as pas honte de nous laisser sur une fin pareille ? J'ai envie qu'il décroche moi !
Victor va tout faire pour cacher la vérité a Chibi ! il a l'habitude de mentir >.<
j'avoue je m'en voulais de ce cliffanger minable xD ! la suite arrive bientôt, sans doute demain matin parce que je suis impatiente de la poster !
C'est un chapitre plein d'infos importantes qui passent toutes seules, je trouve. C'est fou cette façon que tu as de faire passer le quotidien en le rendant intéressant ^^
Contente que les infos soient bien passées, je trouvais tout ça un peu lourdingue... heureusement les deux prochains chapitres seront plus dans l'action immédiate !
merci pour ce com !!
Bon, on va quand mêle essayer.
Nuancer les opinions du personnel de Santorga est une très bonne idée qui permet d'introduire des "milieux" jusque là peu présents entre KEx et Prigent. On voit aussi pour la première fois Victotorou se trouver en face de son patron et ne pas être d'accord avec lui. Il s'émancipe, c'est mignon. Et puis l'évolution de la relation Totorou/Choubidou et très intéressante.
Voilà.
Et pas de points négatifs à part quelques coquilles dont je te ferai part.
Voilà.
Si je pense à un truc je te dis sur ton JdB.
Voilà.
Du coup bisous.
Bisous.
(et ne me demande pas ce que j'ai fumé, je sais pas)
Victotorou -> xDD je me suis roulée par terre
Choubidou -> XDDDD j'ai tellement roulé que je me suis cognée la tete au pied de la table T.T Perso dans ma tête je l'appelle Chibidou des fois, ça ressemble grave ! Garde ce secret pour toi stp xD
Haha quand tu disais "chapitre de transition" dans ton JdB, je croyais qu'il se passerait vraiment pas grand chose, mais en fait si !
Déjà c'est trop bien d'avoir un peu le point de vue Santagora (la révolte gronde, héhé, j'espère que ça va exploser et pas retomber à plat comme un oeuf pas cuit) et l'histoire des clones et tout (trop cool le cas particulier un peu détaillé de Lisa) Et cette histoire toute bête de primes, merci, c'était trop cool de retrouver un peu le Carmin du début (qu'il est donc resté par certains côtés, c'est logique et très bien pensé) et qui est en équilibre avec (enfin!) une prise de conscience éthique!
Ensuite le duo Chibi /FdB est vraiment trop bien, les engrenages se mettent en place, c'est trop chou que Victor veuille le garder avec lui dans la durée, et l'envisage pas simplement comme un truc temporaire (d'aileurs, si je puis me permettre je trouve qu'au début son sérieux est pas très justifié sauf s'il se ment à lui-même : je trouve qu'il devrait être amusé, et pas renfrogné (c'est surtout l'expression "fusille du regard" qui m'a paru décalée, parce que sinon l'envie de le tarter je comprends tout à fait), surtout qu'après tu dis bien qu'il s'amuse avec Chibi, et une évolution d'accord, mais dans la même journée ? Du coup au début il pourrait être amusé et pas s'en rendre compte, et la deuxième fois avec le coussin là il culpabilise...bref, simple suggestion très spontanné et pas trop médité)
Et ce cliff-hanger final ! Non mais ça va pas la tête de balancer ça comme ça ?? ( trop trop hâte d'avoir un échange Drissou/Totorou, j'espère qu'il va décrocher! Surtout que Victor a clairement pas passé l'éponge sur son ex Drissou-Lapinou héhé....eeeet mais en même temps Kiwi aussi lui manque troooop !! Argh, me dit pas qu'à un moment tu vas le forcer à choisir entre les deux, hein! pas de ça!)
looooooooooooool "Drissou/Totorou" ça m'a trop fait rire ! purée j'ai envie de caser ça quelque part, il faut que je trouve la place dans les prochains chapitres xD
Je ne te spoile pas sur le fait qu'il décroche ou non ni sur la possibilité d'un triangle amoureux... mais un indice : vu ce que Victor a fait a Kiwi, il est hyper mal barré pour retrouver sa confiance... après, tout est possible !
J'ai un peu le coeur en morceaux, mais j'ai rattrapé mon retard et je vais pouvoir te suivre chapitre après chapitre, yeees - surtout que j'ai pu comprendre qu'il en restait encore pas mal :p
C'est un bon chapitre de transition, je le trouve pas si fourre-tout que ça. Y'a plein d'informations à l'intérieur. On retrouve tout de même un brin, je dis bien un brin d'espoir, ce qui est salutaire.
Je suis curieuse de voir ce que va devenir la relation entre Chibi et Victor. J'ai l'impression que Chibi lui fait du bien même s'il reconnaitra pas.
A très vite !
je veux absolument savoir ce que t'avais pensé a propos du fait que Kiwi soit cloné ! XD et comment ça quelque chose te semble louche par rapport au vrai nom de Kiwi ?
désolée pour le brisage de coeur T.T
Tu me trouvera pas à C. ! Tu me trouveras à S. !
Désolée aussi pour la fin de la première partie xDD T'as vraiment enchainé les sales moments !
A la semaine prochaine pour la suite ! encore merci pour ces 5 coms !!