Qu’importe la taille de nos sphères,
Le bleu du ciel que l’on se partage,
À comme les iris de ta mère,
Traversé les ruines et les âges.
Et qu’importe de quel hémisphère,
De quelles montagnes, quelles plages ;
Qu’importe même si l’atmosphère,
Abrite aussi d’immenses orages !
C’est là, sous sa voûte toute entière,
Que s’étend la richesse des sages,
Que s’effeuillent ces jours éphémères,
Dont tu devras écrire les pages.