J'ai envie d'écrire, alors j'écris, même si je n'ai ni histoire, ni fantasme à vous avouer, j'écris.
Écrire c'est reposant, une feuille & un crayon, te voilà parti dans les milles et une nuit.
Sur du Chopin ou du Schubert, en ce moment c'est Beethoven, c'est telle une plénitude en plein acte de réflexion. Comment dire ?
C'est dur de matérialiser ses pensée, ah, Chopin, te voilà donc enfin, c'est dur de retranscrire l'entièreté à la fois complexe et variée de cette petite voix.
En parlant de petite voix, pourquoi parfois en plein dialogue avec soi-même, faut-il qu'elle se mette à me contredire ? Ça en résulte une multitude de choix et d'actions, grandement en contradiction avec moi-même. J'espère trouver une réponse rapidement.
Notre "vie", est dictée par des choix, sans cesse en quête de vérité et d'exactitude, souvent regrettée par d'arrières-pensées...
Etrangement, la conclusion actuelle de nos "vies" est faite des mauvais choix dictés par la petite voix.
J'ai mis "vie(s)" entre guillemets car, qu'est-ce que je pourrais dire d'autre ? Dans la mort, n'y aurait-il pas une vie ?
Car si la Destruction engendre la Création et que la Création engendre la Destruction, est-ce que la mort n'engendrerait pas la vie ? Vu que la Vie engendre la mort.
Ça fait vraiment longtemps que j'ai l'envie d'écrire, longtemps également que je n'y arrive pas.
Le lycée m'est inconnu, la philosophie également, tout comme mon père et la grammaire, les connaissances basiques pour écrire n'étant pas réunies, je n'ai sûrement pas mentalement osé, mais j'avoue que ça fait du bien.
(Toujours Chopin, c'est toutes les nocturnes, presque deux heures)
Et évidemment que ça va être long, j'essaie d'écrire plus de trois pages pour une fois.
Avez-vous déjà fixé une étoile ? elle clignote, vous vous en foutez je sais, et les cratères noirs sur la Lune me font penser à une vague description de nos continents, comme un miroir, étrange non ?
Les liens entre toutes tes rencontres, et tout tes choix, sont quand même incroyables, s'il n'y avait pas eu ça ! il n'y aurait pas ça !
Entracte personnalisée
De la Quiétude né le Désespoir, la finesse du mal-être incarnée, nous nous devons d'être, mais pas de mal-l'être, quel qu'en soit l'obstacle, c'est du Désespoir que née la Quiétude.
La tourmente inégalée parmi les craintes du jour et les peurs de la nuit. Jour ? Nuit ? ce temps-là n'est qu'emprunt, de par la conscience, et de la notion, dans le cas contraire ce n'est qu'infini.
L'inexistence matérielle des ressenties expriment sûrement ce manque communicatif mondial, l'incompréhension d'autrui et le désintéressement de l'autre.
Il faut savoir juger dans la connaissance et la neutralité, pourquoi-ci et pourquoi ça, ça ou ci ?
L'homme a peur de l'homme, le haut de la chaîne alimentaire n'existe pas, si le prédateur se fait lui-même prédation, alors qu'en est-il du classement ?
L'absorption et la dissolution sont contraire ? j'sais pas, mais l'action engendrée est également sans fin, la musique absorbée créé la dissolution des barrières envers le développement artistique dont elle y créée de nouvelles barrières envers l'incompréhension d'autrui, c'est là l'invalidation d'authenticité traduisible de la création d'une oeuvre par son auteur.
Si le monde ne comprend, alors la notion de partage n'est plus.
Le savoir est perceptible ? Est-il valide ?
Ce que l'on sait n'est peut-être pas ce que l'on pense qui n'est peut-être pas ce que l'on sait, l'incohérence partiellement établie parmi nos croyances est-elle justifiée ou évitée ?
Toujours autant de réponses qui resteront orphelines.
Pourquoi le commencement d'une chose signifie la fin d'une autre ? Le bonheur est la fin du malheur, ce n'est pas son contraire, c'est son enchaînement, la stabilité n'existe pas, ou plutôt ne devrait pas, l'évolution est l'instabilité, s'il y a constante, il n'y a pas de graduation.
Le rationnel est du même avis, le rationnel est plat, il est stable, l'irrationnel l'est pas, il est en évolution certaine.
L'insécurité des hommes envers les hommes est faite de l'incapacité visuelle de matérialisation des biens immatérielles, nous sommes limités à l'égoïsme et à la perversion de l'esprit, le vice en est-il l'ouverture ? ou seulement les limites fixées par autrui ?
Le Savoir est acte de Questionnement et le Questionnement est acte de Savoir, la Conscience et l'Inconscience, l'une est volontaire, l'autre non, pourquoi ?
Echappatoire
Vous savez la fumée ? cette chose volatile, libre, qui apparaît puis disparaît sans un quelconque bruit, et bien je l'aime, la fumée est hors de portée, est-elle invincible ? elle est juste libre.
La plus pure, ma belle,
selon tes agissements,
tu représentes la liberté.
Avec l'avènement,
de ton blanc immaculé.
Tu donnes libre cours
à l'âme de s'évader,
la force de lutte
à l'esprit de s'envoler.
Pleurant les astres
et suppliant la Terre,
mon coeur s'incline
et mon âme s'abîme.
Mon esprit blanchâtre,
fuyant comme l'air,
s'affine mais,
de cet infirme s'anime.
L'élévation de l'âme,
la division de la rationalité,
empêche à l'infâme,
de forcer toute stabilité.
Même dans ce vacarme,
l'apparition de la liberté,
la puissance de la larme,
du fait de vouloir changer,
de se donner les armes,
prouve toute l'instabilité,
contre laquelle on se surarme.
Peut-être que notre liberté se trouve t-elle dans nos contradictions ?
Merci à vous d'avoir acceptés de partager ce moment personnel avec vous.
Fifrou, 28/29/09/2018.
FIN
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