Je posai mon tablier sur un porte manteaux et en soupirant de soulagement, sortit la toque de mes cheveux. Je pouvais enfin me gratter la tête, les cheveux plaqués vers l’avant par la transpiration, je tentai de me recoiffer un tout petit peu de la main. Il avait beau être une heure cinquante du matin je risquai toujours de croiser des passants et dans ce cas là je n’étais pas présentable. À bien y réfléchir, même en me recoiffant un peu je n’étais pas présentable. J’avais toutefois un motif, je travaillais dans un petit restaurant en tant que serveur, or, celui-ci n’ayant pas de climatisation il y faisait très chaud. Ce soir il faisait froid et j’aurai du grelotter si par malheur, le gérant du restaurant n’avait pas décidé de relancer le chauffage en sachant pertinemment que celui-ci fonctionnait mal. Au final il faisait plus de trente-cinq degrés dans le restaurant alors que dehors, la température frôlait les dix degrés. Renonçant à arranger ma coiffure j’épongeai la sueur de mon front avec la manche. Je jetai mon sac sur l’épaule, enfilai mon manteau et rabattais ma tête et sortit. La différence de température me frappa : il faisait très froid et il pleuvait, un éclair zébra le ciel, en à peine quelque seconde je fus trempé. Grommelant des propos particulièrement grossiers contre le temps je baissai la tête afin de protéger mon visage de la pluie et me mis en route. L’horloge de la ville sonna deux heures du matin. Les lampadaires clignotaient et ne suffisaient pas à dissiper la pénombre ambiante. La lune était masquée par les nuages, les rafales de vents sifflants dans mes oreilles, celle-ci soulevaient les ordures abandonnées par les passants ça et là. Je continuai mon trajet en essayant de ne pas me soucier de la pluie battante qui me gelait sur place. Je frissonnais de froid en passant devant une boutique de vêtements fermé par un rideau de fer. Connaissant le chemin le plus rapide je m’engouffrai dans une venelle sombre, ce trajet avait beau ne pas être le plus rassurant il était le plus rapide, en prenant cette ruelle je gagnais une à deux minutes. Autre avantage cette ruelle était un peu à l’abri de la pluie si ont rasait les murs. Je m’y engouffrai sans me soucier de la pénombre ambiante. Je reçus quelques gouttes de pluies sur le visage malgré l’abris que m’offrait le bout des fois. Je sentis alors une odeur étrange, comme… métallique. Je levai la tête et hurlai en découvrant la scène d’horreur qui s’offrait à moi : un homme, que j’estimais dans la trentaine était suspendu par le coup au câble électrique, le regard vide, le visage figé dans une ultime expression de terreur, il était torse nu, des plaies qui formaient une croix traversaient son ventre ouvert de sang, le même liquide coulait de ses yeux ainsi que de sa bouche et de son nez. Il était presque décapité par la pression des câbles sur son coup et ont apercevaient l’os. Je rendis immédiatement ce qu’il me restai dans le ventre. Je sortis de la ruelle au pas de course avant de m’affaler contre un mur pour ne pas m’écrouler. Je haletais et de la sueur perlait sur mon visage. Parcouru de hauts le cœur je pris mon courage à deux mains et revins dans la rue, lorsque je relevai la tête et me préparai à une nouvelle vison d’horreur mais le cadavre avait disparu ! Je tentai de me rassurer en me disant que j’avais sans doute rêver mais curieusement, cette perspective ne me rassurait pas. Je sentit une terreur sans nom me traverser sans raison. Je paniquai et partis en courant vers chez moi. Ma vision se teintait de noir et je me sentais proche du malaise. À chaque coin de rue je contractai encore plus les muscles. Je jetai régulièrement des regards par-dessus mon épaule. Je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer de plus en plus. Je ne sentais même plus la pluie et le froid. Les rafales de vents me tourmentaient mais je m’en moquer, pour moi, à ce moment là, il ne m’importais qu’une chose : rentrer au plus vite chez moi et surtout, m’éloigner le plus possible de là où je pensais avoir vu un cadavre. Je me rapprochais de plus en plus de mon domicile et à mesure que je m‘en approchais, je commençais à me calmer et à reprendre mes esprits sans pour autant ralentir ma foulée, au contraire, je l’accélérai même ! Je ne pensais à présent pas avoir rêver, mais des éléments irréels se dressaient face à moi : un cadavre suspendu aux câbles éléctriques et aui avait disparu en quelques secondes ! Ce n’était pas possible ! Je tentai de ne plus y penser mais rien n’y faisait, cette image resterait sans doute graver dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours. Je n’étais plus qu’à quelques rue de chez moi et toujours rien. Je m’arrêtai, haletant. Je continuai en marchant vite. Je vis la rue ou j’habitais, plus que quelques dizaines de mètres ! Une fois entrée dans l’immeuble je ne pris même pas l’ascenseur et montai plutôt les marches quatre à quatre. Une fois arrivé à mon étage, je dévérouillai la porte, mes mains tremblantes peinant à insérer la clé dans la serrure. Je finis enfin par y arrivé. Je m’engouffrai dans mon appartement et claquai la porte avant de la verrouiller à double tours. Je me ruai dans ma chambre avant de fermer mes volets et de verrouiller ma porte, de me jeter dans mon lit tout habillé et de rabattues draps au dessus de moi pour m’isoler du monde extérieur et ne penser à rien, je ne parviens pas à fermer l’œil de la nuit. Une fois le matin arrivé, j’étais toujours autant terrifié, je réfléchis à qui en parler qui ne se moquerait pas de moi et puis, à la réflexion, décidai de n’en parler à personne, on m’aurai certainement pris pour un fou.
Je posai mon tablier sur un porte manteaux et en soupirant de soulagement, sortit la toque de mes cheveux, je pouvais enfin me gratter la tête, les cheveux plaqués vers l’avant par la transpiration, je tentai de me recoiffer un tout petit peu de la main, il avait beau être une heure cinquante du matin je risquai toujours de croiser des passants et dans ce cas là je n’étais pas présentable. À bien y réfléchir, même en me recoiffant un peu je n’étais pas présentable. J’avais toutefois un motif, je travaillais dans un petit restaurant en tant que serveur, or, celui-ci n’ayant pas de climatisation il y faisait très chaud. Ce soir il faisait froid et j’aurai du grelotter si par malheur, le gérant du restaurant n’avait pas décidé de relancer le chauffage en sachant pertinemment que celui-ci fonctionnait mal. Au final il faisait plus de trente-cinq degrés dans le restaurant alors que dehors, la température frôlait les dix degrés. Renonçant à arranger ma coiffure j’épongeai la sueur de mon front avec la manche. Je jetai mon sac sur l’épaule, enfilai mon manteau et rabattais ma tête et sortit. La différence de température me frappa : il faisait très froid et il pleuvait, un éclair zébra le ciel, en à peine quelque seconde je fus trempé. Grommelant des propos particulièrement grossiers contre le temps je baissai la tête afin de protéger mon visage de la pluie et me mis en route. L’horloge de la ville sonna deux heures du matin. Les lampadaires clignotaient et ne suffisaient pas à dissiper la pénombre ambiante. La lune était masquée par les nuages, les rafales de vents sifflants dans mes oreilles, celle-ci soulevaient les ordures abandonnées par les passants ça et là. Je continuai mon trajet en essayant de ne pas me soucier de la pluie battante qui me gelait sur place. Je frissonnais de froid en passant devant une boutique de vêtements fermé par un rideau de fer. Connaissant le chemin le plus rapide je m’engouffrai dans une venelle sombre, ce trajet avait beau ne pas être le plus rassurant il était le plus rapide, en prenant cette ruelle je gagnais une à deux minutes. Autre avantage cette ruelle était un peu à l’abri de la pluie si ont rasait les murs. Je m’y engouffrai sans me soucier de la pénombre ambiante. Je reçus quelques gouttes de pluies sur le visage malgré l’abris que m’offrait le bout des fois. Je sentis alors une odeur étrange, comme… métallique. Je levai la tête et hurlai en découvrant la scène d’horreur qui s’offrait à moi : un homme, que j’estimais dans la trentaine était suspendu par le coup au câble électrique, le regard vide, le visage figé dans une ultime expression de terreur, il était torse nu, des plaies qui formaient une croix traversaient son ventre ouvert de sang, le même liquide coulait de ses yeux ainsi que de sa bouche et de son nez. Il était presque décapité par la pression des câbles sur son coup et ont apercevaient l’os. Je rendis immédiatement ce qu’il me restai dans le ventre. Je sortis de la ruelle au pas de course avant de m’affaler contre un mur pour ne pas m’écrouler. Je haletais et de la sueur perlait sur mon visage. Parcouru de hauts le cœur je pris mon courage à deux mains et revins dans la rue, lorsque je relevai la tête et me préparai à une nouvelle vison d’horreur mais le cadavre avait disparu ! Je tentai de me rassurer en me disant que j’avais sans doute rêver mais curieusement, cette perspective ne me rassurait pas. Je sentit une terreur sans nom me traverser sans raison. Je paniquai et partis en courant vers chez moi. Ma vision se teintait de noir et je me sentais proche du malaise. À chaque coin de rue je contractai encore plus les muscles. Je jetai régulièrement des regards par-dessus mon épaule. Je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer de plus en plus. Je ne sentais même plus la pluie et le froid. Les rafales de vents me tourmentaient mais je m’en moquer, pour moi, à ce moment là, il ne m’importais qu’une chose : rentrer au plus vite chez moi et surtout, m’éloigner le plus possible de là où je pensais avoir vu un cadavre. Je me rapprochais de plus en plus de mon domicile et à mesure que je m‘en approchais, je commençais à me calmer et à reprendre mes esprits sans pour autant ralentir ma foulée, au contraire, je l’accélérai même ! Je ne pensais à présent pas avoir rêver, mais des éléments irréels se dressaient face à moi : un cadavre suspendu aux câbles éléctriques et aui avait disparu en quelques secondes ! Ce n’était pas possible ! Je tentai de ne plus y penser mais rien n’y faisait, cette image resterait sans doute graver dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours. Je n’étais plus qu’à quelques rue de chez moi et toujours rien. Je m’arrêtai, haletant. Je continuai en marchant vite. Je vis la rue ou j’habitais, plus que quelques dizaines de mètres ! Une fois entrée dans l’immeuble je ne pris même pas l’ascenseur et montai plutôt les marches quatre à quatre. Une fois arrivé à mon étage, je dévérouillai la porte, mes mains tremblantes peinant à insérer la clé dans la serrure. Je finis enfin par y arrivé. Je m’engouffrai dans mon appartement et claquai la porte avant de la verrouiller à double tours. Je me ruai dans ma chambre avant de fermer mes volets et de verrouiller ma porte, de me jeter dans mon lit tout habillé et de rabattues draps au dessus de moi pour m’isoler du monde extérieur et ne penser à rien, je ne parviens pas à fermer l’œil de la nuit. Une fois le matin arrivé, j’étais toujours autant terrifié, je réfléchis à qui en parler qui ne se moquerait pas de moi et puis, à la réflexion, décidai de n’en parler à personne, on m’aurai certainement pris pour un fou.
Bonne journée !