Ténèbres

Les jours passaient, mais ma peur ne me quittait pas. Au contraire, elle s’accentuait. Au travail, je me sentais proche du malaise. Un soir, alors que je remontai dans mon appartement je découvris une valise sur le palier avec un mot, je le lis et sentis une larme rouler le long de ma joue. Un homme arriva derrière moi et dit :

-A quoi tu t’attendais, ça fait quatre mois que tu n’as pas payé le loyer ! À sa voix et ses propos je me doutai qu’il s’agissait du propriétaire de l’appartement que je louais. Je suppliai :

- je vous en supplie, je n’ai pas été payer, il faut que je change d’emplois, laissez-moi encore un peu de temps. Il tempéta :

- Ça fait trois mois que je vous laisse du temps ! J’en ai assez ! Sois-vous me payez maintenant, sois je vous vire de MON appartement ! Je criai cette fois, désespéré :

- Je n’ai pas l’argent nessécaire, mon employeur ne le paie rien, c’est à peine si j’ai assez pour manger et payer les produits d’hygiènes, ce mois-ci il ne m’a même pas payé ! L’homme répondit, insensible :

- Vous n’aviez qu’à faire des bonnes études. Il ajouta : « à, mais j’oubliais, tes parents était pauvres, ils n’ont pas pus te payer les bonnes études, mais tu sais quoi ? Honnêtement, je m’en fiche, c’est de toute façon l’avenir qui attend ceux qui n’ont pas d’argents, ils n’ont aucun intérêt pour personnes, tandis que ceux qui ont de l’argent… tout le monde se presse autours d’eux pour leurs cirer les bottes. De nos jours, ceux qui ont de l’argent ont plus de pouvoirs que les hommes politiques. Je serrai les poings, impassible, contractai les muscles. Il ne me regardai même pas, j’armai mon bras et lui décrochai un crochet du droit dans la mâchoire. Celle-ci se brisa dans un craquement sinistre. L’homme s’écroula en sanglotant et se tenant sa mâchoire sanglante. Je ramassai mes valises, tournai les talons. Avant de partir, je lui dis :

- Tu as sans doute raison, mais je ne te permettrais jamais d’insulter mes parents. Une dernière chose, sache que j’en avais envie depuis longtemps… l’homme, sanglotant toujours hurla :

- T’es malade ? Je répondis seulement :

- Non, je suis humain, et un humain à des émotions, n’oublie pas que tu n’es pas le seul à exister. Je me retournai vers lui. Lui infligeai un coup de pied dans les côtes, je les sentis se briser avec, j’ai honte, satisfaction. Je lui crachai au visage avant de tourner les talons et de m’en aller. Claquant la porte de l’escalier derrière moi. Je descendis les marches une par une, me demandant où j’allais loger. Une fois en bas, je sortis dans la rue. Il était dix-neuf heures. Je marchai traversant quelques rues à la lueur des lampadaires. Je m’arrêtai soudain à un coin de rue prenant conscience de ma situation : je me trouvai dehors, le soir, sans abris. De plus, l’image de ce que j’avais découvert il y avait quelques jours : le cadavre de l’homme, la disparition de celui-ci. J’avais peur, très peur. La gorge nouée, je réfléchis à mes options, aucun proche chez qui aller, pas d’argents, je ne savais pas quoi faire. C’est pendant que je réfléchissais que tout à commencer : un bruit de verre brisé retentit. Je sursautai, et levai les yeux : le verre du lampadaire à ma droite c’était brisée. Étrange. Quelques secondes après, le verre du second se brisa sous mes yeux. Un à un, tous les lampadaires de la rue volèrent en éclats. Une fois le dernier briser, je fus plongé dans le noir. J’entendis des pas. D’abord lointains, ils se rapprochaient petit à petit. Je tentai de reculer avant de découvrir avec horreur que je ne pouvais pas bouger, ma jambe refuser d’esquisser le moindre mouvement. Tentant désespérément de bouger la jambe ou le bras, j’entendais encore les pas se rapprocher. Au moment où ils m’atteignirent, tous les lampadaires se rallumèrent d’un coup et je sursautai en découvrant face à moi une femme le visage dissimulé par une capuche et une cape dont dépassait quelques mèches rousses. Un léger sourire aux lèvres elle me dit :

- Tom… je sentis mon pendentif me brûler la poitrine. Elle continua : « tu vas m’aider… je sentis une sensation de sommeil. Je luttais pour ne pas m’évanouir tandis que ma visite se tentai de noir. Après quelques secondes de luttes je m’adonnai  au sommeil. La dernière chose que j’entendis avant de sombrer dans les ténèbres fut : « ne t’inquiète pas, je vais t’aide"Un coup de feu puis plus rien. Je sombrai dans les ténèbres.

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