La conscience et l’homme ne sont pas deux entités distinctes mais forment dans un idéal ce qu’il y a de plus sublime : un être de chair et d’esprit, l’humain sensible qui vogue sur l’expérience. Il est l’aventurier téméraire qui caresse la saumure d’une cascade de questions juste avant de chavirer, et son âme encore palpitante alors se meurt, naufragée de la folie des grandeurs. C’est la mort transcendante de l’homme amoureux comme créature chimérique du désordre absolu et de l’harmonie des sens, qui dans l’agonie de ses idées, adopte une posture dramatique, les yeux tournés vers ce qu’il ne voit pas, le cœur s’abandonnant à ce qu’il ressent et oubliant ce qu’il comprend.
Merci pour cette superbe définition de la conscience humaine, elle m'a donné le vertige de la pensée. :)
Ce qui est drôle, c'est que tout ce paragraphe est sorti d'un seul coup de ma pensée, tout a été écrit d'une traite, et je ne l'ai jamais repris ou retouché.
C'était une de ces fois où l'on s'abandonne complètement à une transe géniale, laissant notre main coucher sur le papier des lignes qui nous dépassent, et lorsque l'on reprend conscience, il ne nous reste alors que nos yeux pour pleurer et contempler la beauté de ce que l'on a produit. Car, qu'elle plaisir de se relire, de s'étonner soi même...
C'est une des plus belles choses ;)
C'est très philosophique j'aime beaucoup ^^
Ton recueil me fait penser à celui que j'ai publié il y a peu, dans le même but ! Juste quelques écrits, des réflexions en vrac... Et si ça t'intéresse, viens faire un tour, je suis toujours contente de recevoir quelques commentaires ;) (C'est "Poudre d'Escampette")
Au plaisir de te lire encore ;)
Fy
En tant qu'humain, je ne peux que me sentir gonflé de fierté et de courage en lisant ces mots, bien qu'ils décrivent notre propre défaillance...
Avec plaisir ! J'irai de nouveau faire un tour du côté de ton monde, j'avais été marqué par ton style :))
Très belle soirée à toi,
A.R.