Deux ² L'odeur du sel

Inès marchait dans une rue. Une vendeuse fermait un magasin sur le trottoir d’en face. La nuit tombait.

Elle avait rendez-vous sur une place. Elle y était déjà allée mais elle ne se souvenait jamais du chemin. Elle la reconnaîtrait en arrivant. Sur sa montre, les secondes volaient. Elle était en retard. À gauche, elle vit une ruelle : un raccourci ? Elle s’y engouffra.

Les immeubles étaient hauts et étroits, comme si les murs se refermaient. C’était un monde gris, dans la pénombre, entre chien et loup.

L’angoisse montait avec les rires gras qui rebondissaient de brique en brique. L’air était rance. Il y avait des poubelles, du linge qui séchait entre les fenêtres, aucun lampadaire.

Des hommes fumaient des cigarettes le long des murs. Ils se tournèrent vers elle. Elle sentit la panique et la paralysie la gagner. Chercha une issue. La rue par laquelle elle était arrivée avait disparu.

Ils ne tarderaient pas à l’attaquer. Elle devait continuer tout droit : au bout, il y avait une avenue. Elle se mit à courir. Les murs changèrent de place. Les hommes la poursuivaient. Elle prenait des virages serrés, luttait contre les sanglots.

Après trois tournants, elle vit qu’elle avait atteint la même ruelle, que les hommes s’approchaient toujours, qu’elle était enfermée dans cette boucle de terreur pour l’éternité, à courir ou tomber entre leurs mains, à fuir ses fantômes ou reproduire le drame, à oublier ou rechuter. N’y avait-il donc aucune issue ?

Elle se réveilla en sursaut.

— C’était juste un rêve, dit Sandra.

— J’en ai marre de faire les mêmes cauchemars encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore.

— Ne bouge pas, je te scanne, ordonna Sandra.

— Mais on sait qu’il ne m’arrive rien, ça n’a pas de sens, grommela Inès.

— Rythme cardiaque élevé, c’est comme ça. Arrête de bouger. Et… C’est bon.

— Inès, 20 ans, bonne santé, déclara Inès en même temps que Sandra. C’est si flippant quand tu fais ça.

— En tout cas, ça n’a pas l’air très agréable de dormir, commenta Sandra.

— Super, je montre un exemple formidable à une IA, en plus.

— Je n’aurais pas pu dormir de toute façon.

L’idée de devenir folle à lier dans un gratte-océan avec pour seule amie la voix d'un ordinateur ne convenait pas tout à fait à Inès. Peut-être qu’elle ferait mieux de continuer à chercher le chat. Est-ce que ça avait vraiment un sens ? Avant que cette question puisse l’infuser de paralysie, elle se leva.

Elles passèrent cette journée-là, comme la veille et le lendemain, à traverser les chambres-mémoires.

Du sommet d’une montagne en été, Inès contempla une vallée et éprouva une paix étrange, comme un lieu où tout se connecte et le monde fait sens. En ressortant, elle eut l’arrière-goût doux-amer d’une vie qu’elle aurait pu avoir et qu’elle avait perdue.

Elle traversa une boîte de nuit, un bar, l’arrivée des urgences d’un hôpital et s’arrêta dans un salon rempli de cadavres de bouteilles et de mégots de cigarettes. Elle ne savait pas pourquoi mais dans cette pièce, son plexus solaire se contractait, son estomac se nouait, sa gorge se serrait. Elle observa le canapé, les fissures dans la table basse en verre, le comptoir taché de la cuisine ouverte. Elle était face à ses propres fantômes.

— Le chat n’est pas là, dit Sandra.

— Qu’est-ce que j’ai fait ici ?

— Je ne sais pas.

— Demande.

— À qui ?

Inès ne sut pas quoi répondre et refusa de parler jusqu’au soir. Elle continua de sillonner les pièces d’une humeur morose et abandonna au onzième étage, claquant la porte d’une chambre-mémoire qui n’y était pour rien.

La nuit, elle fit le même cauchemar de la ruelle et le matin elle se fustigea de n’avoir toujours pas trouvé de sortie. Ce n’était quand même pas compliqué de trouver une place. Pourquoi son inconscient s’obstinait-il à la faire passer par le même raccourci ? Prendre le chemin le plus long était de toute évidence une meilleure solution que retourner à l’obscurité et à la violence.

Sa frustration ne se dissipait qu’à force de marcher dans la tour.

Une après-midi, elle fit même l’impensable : elle se rendit au rez-de-chaussée avant l’heure de sa douche, pour regarder le monde par les baies vitrées. Elle observa les arbres tordus et leurs branches qui étendaient leurs griffes jusqu’au sol. Elle regarda le ciel nuageux d’une blancheur éclatante. Par terre, la roche était humide et de la mousse se propageait dans chaque creux et interstice. Trois cardamines blanches avaient tenté une sortie de terre : les pétales de deux d’entre elles étaient maintenant dispersés autour de leurs tiges.

Inès accepta que le chat, s’il existait, n’était pas à l’intérieur de la tour. Elle avait parcouru plusieurs fois chaque étage et ça devenait monotone, routinier. Elle contempla une bourrasque arracher les pétales de la dernière cardamine et s’imagina un minuscule félin, dehors, trembler de froid et de peur en attendant qu’elle vienne le sauver.

Elle passa la nuit recroquevillée dans le salon, les yeux ouverts, à s’imaginer emportée par le vent ou pire : piégée par des sables mouvants, le corps de plus en plus tordu jusqu’à enfoncer ses ongles dans la terre. Elle ne secoua cette vision macabre qu’à l’heure du potager.

La lumière du jour se reflétait sur la dalle blanche du hall. Inès se hâta d’atteindre les épinards et les choux, qui tiraient la tronche des mauvais jours. Depuis le début de l’automne, ç’avait été plutôt triste en termes de couleurs dans la serre. Tous ceux qui auraient pu briller de mille feux poussaient sous terre : les betteraves, les carottes, les radis.

Sur la tablette, elle cliqua sur le dessin d’épinards et une palette de verts s’afficha. Elle retourna les observer, fit une moue, puis choisit la troisième nuance sur dix. Il y avait ensuite un spectre d’odeurs. Elle alla renifler une feuille et choisit l’option « fraîche ». Inès avait peur que la réponse soit, comme chaque jour depuis trois semaines : « Rien de plus pour aujourd’hui. Revenez demain. »

Elle eut un sourire ravi lorsqu’enfin la tablette annonça : « Il est temps d’éclaircir. » Elle s’empara du sécateur. Chaque feuille qu’elle coupait rageusement était tout à la fois les humains absents, les murs de la tour, les chats invisibles (elle s’en voulut immédiatement : c’est mal de tuer des chats), les hommes dans ses cauchemars et les insomnies.

Une fois le carnage terminé, la tablette annonça que c’était tout pour le moment et passa à sa page préférée : c’était un carré qui tournait sur un axe, de plus en plus vite. Elle appuyait quand elle le souhaitait et une récompense aléatoire apparaissait. Trois fois sur quatre, c'était un message d’encouragement (« Bravo, vous avez une pêche d’enfer ! », « Quel beau sourire, aussi blanc qu’un navet ! ») avec une mélodie qui rappelait les fêtes foraines.

Ses yeux brillaient tandis qu’elle maintenait le doigt près de l’écran, attendait, attendait, puis cliquait. Les chiffres 3, 2, 1, se succédèrent, avant de laisser place à un dessin de carotte.

Réjouie, Inès fila dans l’allée des carottes. Elle en déterra une et la dépoussiéra vigoureusement. La première fois qu’elle avait demandé si elle pouvait avoir de l’eau pour la nettoyer, Sandra n’avait pas compris.

— On ne mange pas de terre, je crois, avait tenté d’expliquer Inès.

C’était la première fois que Sandra avait ri. Inès lui avait demandé ce qu’elle trouvait si drôle.

— Ça n’a pas de sens : manger un peu de terre ne vous tue pas, alors que le manque d’eau, oui.

Inès croqua dans sa carotte, en se faisant la réflexion que Sandra avait un humour très macabre. Puis, le distributeur à la sortie de la serre lui donna sa fiole de protéines, qu’elle but d'une traite.

Direction le quinzième étage, où se trouvaient pêle-mêle des hologrammes de salles de classe, cafétérias et boulevards. Dans la dernière chambre, il y avait un vieux port, où Inès ferma les yeux pour écouter les vagues.

L’après-midi, elle prit sa douche, enfila la combinaison verte et mit ses éternelles chaussures de sport grises.

Puis elle fit ce qu'elle n'avait encore jamais fait auparavant : elle se posta devant la Grande Porte et attendit que les volets s’ouvrent, tel un rideau de théâtre qui s'ouvre lentement.

L'extérieur n'était plus qu'à quelques pas, de l'autre côté de la porte de la tour.

Inès prit une grande inspiration, mit sa main sur la poignée et tenta de tirer.

Rien.

Pousser ne fonctionna pas non plus.

Plus fort. Dans un sens et dans l'autre. Toujours rien.

— Sandra, ça marche pas.

— Comment ça se fait ?

— J’espérais que tu me le dises.

— Essaye encore ?

Inès baissa la poignée, la releva, la tira d’un côté, de l’autre, essaya de forcer la porte avec son épaule, ce qui était un peu ridicule étant donné sa musculature inexistante, et grogna de frustration.

— C’est forcément un problème informatique, maugréa Inès.

— Le monde ne se divise pas entre matériel et virtuel.

— Si, fondamentalement, le monde se divise pile entre ces deux trucs-là. Ouvre la porte.

— S’il y a un cadenas, ce n'est pas moi qui l’ai mis.

— T’as peur que je revienne pas, c’est ça ? T’as peur que je trouve le chat et que ce soit un mutant et qu’il m’assassine ? T’as peur que le vent me torde comme les arbres ?

— C’est ta liste de peurs, ça.

— La porte !

Inès sentait que la colère l’envahissait. Cela lui était déjà arrivé, et dans le circuit fermé de la tour, ce n’était pas du tout une bonne idée. Elle s’était fêlé un poignet en tapant dans un mur et ça avait mis des semaines à se réparer — parfois, quand elle le bougeait un peu trop vite, ça lui faisait encore mal. Il fallait qu’elle se calme. Elle marcha en cercles serrés dans le grand hall, étouffant dans cet espace à la fois trop vaste pour elle et trop bien scellé pour qu’elle puisse en sortir. Elle en avait assez des paradoxes du Samsara.

— D'accord, c’est pas toi, je te crois, dit-elle sans la croire. C’est quoi la solution ?

— Je ne sais pas. Je cherche dans les manuels mais je ne trouve rien. Il est écrit que la porte est toujours ouverte, que l’habitant sort à ses risques et périls et que s’il ne revient pas dans la semaine, la tour est scellée et préparée pour l’occupant suivant.

— Je sais.

— Je sais que tu sais. Je cherche des solutions.

— C’est pas dans les textes que tu vas les trouver, les solutions. Faut être un peu créative, là. Sortir des sentiers battus.

Il y eut un silence prolongé, puis :

— On peut tout éteindre, proposa Sandra. Ça annulerait n'importe quel blocage informatique.

— Hein ? Mais comment tu te remettrais en ligne ?

— Tu me réinitialiseras dans le salon quand tu rentreras. Comme t'as fait l'autre jour.

— Oui, alors on l’a fait une fois en un an, et maintenant ça va être carnaval ? On ne sait même pas si ça va marcher de nouveau. Ou si ça te laisse des séquelles.

Il n’y eut pas de réponse. Sandra s’était déconnectée. Le silence était perturbant, étourdissant. Inès fut prise de terreur à l’idée que Sandra ne revienne pas. Ou que, comme elle, elle se réveille sans souvenirs, et qu’il faille tout recréer, tout lui expliquer. Ou peut-être que…

Inès se força à arrêter ses hypothèses, car sa respiration devenait laborieuse. Elle ferait un tour rapide, miaulerait, regarderait derrière les arbres, puis reviendrait et réactiverait Sandra.

Elle se tourna vers la Grande Porte de nouveau, l’ouvrit sans difficultés et posa un pied dehors.

Elle fut immédiatement terrassée par deux sensations.

La première, c’était le bruit du vent. Il grondait contre tout ce qu’il venait frotter : les arbres, les bâtiments, le sol.

La deuxième, c’était le froid. Il envahissait tout, s’infiltrait dans chaque rainure. Inès ferma la porte derrière elle, remonta son col et croisa les bras.

Elle était dehors. Pour la première fois depuis son réveil dans ce monde qu’elle ne comprenait pas, elle était dehors. Au milieu des bourrasques glacées, elle sentit son corps se remplir d’une énergie diffuse, explosive.

Elle posa sa main sur l’arbre le plus proche. Regarda les feuilles. Le tronc semblait mendier de l’affection. L’écorce était rugueuse et inhospitalière. C’était un hêtre tordu comme les sorcières à bosse des contes disparus. Elle eut un frisson et se retourna : sa tour était encore là ; elle l’attendait.

De l’autre côté, entre les arbres, elle distingua une étendue bleue. Elle bifurqua, trébucha sur la mousse rocheuse et humide et se rattrapa miraculeusement en faisant de grands moulinets avec les bras.

Quelques instants plus tard, elle atteignait la lumière bleue : l’océan. Elle fut si choquée par son immensité et sa férocité qu’elle resta immobile, à cligner des yeux.

L’odeur de sel imprégnait tout. Dans la tour, le monde était aseptisé, propre, automatisé. Ici, le sel l’enveloppait, se déposait sur sa peau, dans ses cheveux, bien plus vaste qu'elle et les gratte-océans et la mémoire et les intelligences artificielles. C’était l'odeur première du monde, quand les océans étaient infranchissables parce qu'il n’y avait personne pour les franchir, quand le vent et le temps dessinaient les côtes, quand les algues multicolores étendaient leurs millions de bras aussi loin qu’elles le souhaitaient.

Inès ferma les yeux et expira jusqu'à vider ses poumons. Elle entendit le cri lointain d’un rapace. Ouvrit les yeux et le vit sillonner le ciel. Lorsqu’elle se tourna de nouveau vers l’eau, elle vit quelque chose nager vers elle. Elle voulut reculer, mais resta clouée sur place, le regard rivé sur la forme noire et indistincte. Le chat ? Un monstre qui la dévorerait ?

À un mètre d’elle, la créature sortit la tête de l’eau et rejoignit la rive, l’ignorant complètement. La bouche d’Inès s’ouvrit. C’était un pingouin. Elle cligna des yeux. Il était toujours là. Elle hocha de la tête, les sourcils froncés, complètement perdue.

Où était-elle ? Qui était-elle ? Que faisait-elle là ? Les questions des premières semaines revinrent, lancinantes, comme une nausée qui électrocute tout sur son passage, comme un goût de sang dans la bouche.

Les pingouins vivaient vers les pôles. Elle tourna le regard vers les hêtres, certaine qu’ils étaient la clé de l’énigme. Quelque part dans sa mémoire, un souvenir s’agitait, mais elle ne parvenait pas à l’atteindre. C’était l’image trouble d’une photo de voyage. Est-ce qu’elle était projetée sur un mur ou publiée dans un magazine ? Est-ce qu’elle l'avait prise ou est-ce que c’était quelqu'un qui lui montrait ? Qu’est-ce qu’elle en avait pensé ? Qu’est-ce que ça représentait ?

Frustrée et frigorifiée, Inès détourna ses yeux du pingouin et jeta un œil au soleil qui, déjà, rejoignait l’horizon. Elle se releva. Déambula en zigzags entre les arbres. Fit des bruits censés attirer un chat perdu. Se fit à l’idée qu’aucun félin n’aurait pu survivre seul dehors, sauf à manger des pingouins, et qu’elle n’était pas sûre de vouloir sauver un chat qui mangeait des pingouins.

De loin, vers la gauche, elle distingua les contours d’une autre tour et fit un détour pour l’éviter. Sandra lui avait expliqué qu’il était formellement interdit d’entrer en contact avec d’autres êtres humains, que c’était mieux comme ça.

Inès n’en doutait pas. Pour arriver à Samsara, il avait bien fallu que les êtres humains fassent une série d’erreurs catastrophiques. Et puis, quelqu’un avait choisi de l'abandonner dans une tour vide sous l’eau, ce qui était la preuve irréfutable que l’humanité était une espèce sadique.

Inès décida de rentrer, mais sa peau se hérissa sur sa nuque. Elle sut sans l’ombre d’un doute qu’elle n’était pas seule. Elle était observée. Ses pensées s’éteignirent, comme une bougie qu’on souffle.

Elle retint sa respiration, se retourna et vit, là, debout, entre les arbres, une silhouette humaine.

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Rimeko
Posté le 30/05/2023
Hello hello, me revoilà par ici :P

J’ai une case « chapitre pair » sur mon Bingo, alors quoi de mieux pour attaquer le deuxième chapitre de cette histoire ^^


Au fil de ma lecture :

« Prendre le chemin le plus long était de toute évidence une meilleure issue que (de) retourner à l’obscurité et à la violence. »

« Elle contempla une bourrasque arracher les pétales de la dernière cardamine » -> « contempler » implique une action longue je pense, alors que « bourrasque » c’est soudain et bref...

« ou, pire, piégée par des sables mouvants et le corps de plus en plus tordu jusqu’à enfoncer ses ongles dans la terre » -> « ... sables mouvants tordant son corps jusqu’à ... » ? J’ai eu un peu de mal à relier correction les bouts de la phrase là.

Elle pourrait emmener la carotte sous la douche avec elle pour la laver xD

« Puis, le distributeur à la sortie de la serre lui donna sa fiole de protéines, qu’elle but d'une traite. » -> Je viens chipoter sur la biologie : si j’ai bien compris, elle se nourrit surtout de cette fiole, et de temps en temps d’un légume ou fruit frais ? Si oui, il lui faudrait autre chose que des protéines dans la fiole, haha. Déjà, des sucres... Tu peux peut-être parler de « nutriments » ?

« T’as peur que le vent me torde comme les arbres ? » -> c’est une peur intéressante ; après tout, si le bois se tord, pourquoi pas les corps ?

« Elle se releva. » -> Tu n’as jamais précisé qu’elle s’était assise (ou couchée), du coup y a eu une dissonance soudaine avec mon image mentale, haha.

« Et puis, parce que quelqu’un avait choisi de l'abandonner dans une tour vide sous l’eau, ce qui était la preuve irréfutable que c'était une espèce sadique. » -> Le « quelqu’un » (individu) / « espèce » (groupe) est pas forcément super heureux... surtout que ça complexifie un peu une phrase syntaxiquement non complète (« parce que » isolé de sa conséquence).

« Inès décida de rentrer, mais sa peau se hérissa sur sa nuque. » -> Ce sont les cheveux / poils qui se hérissent, pas la peau...



J’aime vraiment beaucoup ton écriture, la façon dont tu nous retranscris les émotions d’Inès qui, même si elles sont irrationnelles comme tu le disais dans ta réponse précédente, paraissent suffisamment réelles / crédibles pour qu’on y compatisse.

J’ai déjà trouvé les choses un peu plus claires dans ce chapitre par rapport à sa conviction qu’il existe d’autres personnes (surtout avec une autre tour à l’horizon !) et sa peur de l’extérieur (vingt-quatre heures avant que la tour ne soit plus son chez elle, c’est rationnellement angoissant, haha), donc peut-être qu’il n’y a même rien besoin de changer à ce niveau-là dans le premier chapitre, ou presque pas, vu que des (pistes de) réponses arrivent très vite après !

Il y a un bon équilibre je trouve entre nous présenter l’apathie initiale d’Inès, et la nécessité de donner un peu d’action en pâture aux lecteurices ; quand tu mentionnes que maintenant elle parcourt la tour à la recherche du chat (je me demande à quel point ce n’est d’ailleurs pas une excuse pour la faire bouger...), on sent bien que c’est une rupture par rapport à ses habitudes, donc ça a plus de poids.

Et je suis super curieux de savoir ce qu’il en retourne avec cette mystérieuse personne !!
Nanouchka
Posté le 30/05/2023
Oooooh, ravie de te retrouver par ici <3
Chouette pour la clarification et les émotions en pagaille.

Des réponses à certaines choses :

→ « Elle contempla une bourrasque arracher les pétales de la dernière cardamine » -> « contempler » implique une action longue je pense, alors que « bourrasque » c’est soudain et bref...
Oooooh je savais pas que contempler avait une connotation de longueur, je note, je note.

→ Elle pourrait emmener la carotte sous la douche avec elle pour la laver xD
Ahahahahahahahaha oui elle pourrait en effet.

→ « Puis, le distributeur à la sortie de la serre lui donna sa fiole de protéines, qu’elle but d'une traite. » -> Je viens chipoter sur la biologie : si j’ai bien compris, elle se nourrit surtout de cette fiole, et de temps en temps d’un légume ou fruit frais ? Si oui, il lui faudrait autre chose que des protéines dans la fiole, haha. Déjà, des sucres... Tu peux peut-être parler de « nutriments » ?
Biologie 1 - Nanouchka 0. Merci beaucoup pour ce commentaire avisé ! Je lis des bouquins sur l'alimentation en ce moment, dans l'espoir d'un jour comprendre les différents groupes et ce qu'on est censés manger dans quelles proportions pour être en bonne santé. C'est plus compliqué qu'il n'y paraît, honnêtement. Bref, je vais modifier ça, oui.

→ « Et puis, parce que quelqu’un avait choisi de l'abandonner dans une tour vide sous l’eau, ce qui était la preuve irréfutable que c'était une espèce sadique. » -> Le « quelqu’un » (individu) / « espèce » (groupe) est pas forcément super heureux... surtout que ça complexifie un peu une phrase syntaxiquement non complète (« parce que » isolé de sa conséquence).
D'accord pour la syntaxe. En revanche, question : comme ici c'est le but que ce soit un raisonnement erroné, une extrapolation qui irrationnelle, est-ce que du coup quelqu'un / espèce marche, ou est-ce que c'est autre chose qui te dérange dans ce combo de mots ?

Merci beaucoup !
Rimeko
Posté le 31/05/2023
"Contempler = Considérer attentivement ; s'absorber dans l'observation de" (dico) - ça me paraît une action longue, du coup...

Au niveau des groupes c'est : protéines (briques pour construire le corps), sucres lents et rapides (énergie), rapides (réserve d'énergie + quelques fonctions, notamment le cerveau), puis minéraux et vitamines (fonctions). Éventuellement fibres si tu veux aller jusqu'au bon fonctionnement de la digestion, haha. Bon c'est un résumé à l'arrache, tes livres t'en ont déjà sûrement appris plus xD

En fait je crois que ce qui me dérangeait avec "espèce" c'est que ça semble de pas inclure Inès - "ce qui était la preuve irréfutable qu'elle appartenait à une espèce sadique" ? Après, ça peut être voulu de mettre Inès à part ^^
Nothe
Posté le 28/12/2022
Coucou Nanouchka ! J'avais commencé à lire (et quasi fini !) Verticales de Mémoires pendant les HOs et je suis très content de pouvoir le relire avec des yeux neufs (ou en tous cas, plus reposés !)

J'ai aussi lu ton JdB récemment et si je ne dis pas de bêtises, c'est un texte que t'as déjà pas mal réécrit et tu n'es pas 100% sûre de vouloir le retravailler encore une fois. Du coup je fais un commentaire "standard" pour le moment (c'est à dire dans l'optique où tu voudrais te repencher sur l'histoire), mais hésite pas à me dire si c'est malvenu ou tout simplement pas nécessaire, et je focaliserai mes futurs comms sur mes impressions générales. J'imagine que ça doit être assez pénible d'avoir des gens qui tatillionnent sur des tournures de phrases quand on est déjà passé à autre chose !

Bref ! Du coup - effectivement, quand j'avais commencé ce texte aux HOs, j'avais beaucoup accroché et j'avais quasiment lu tout ce qui était dispo à ce moment-là (peut-être un peu moins - au moins jusqu'à la révélation du lien entre Inès et Chat). J'avais d'ailleurs demandé à mes potes de PA de lire avec moi pour pouvoir parler de certains détails :p

A ce moment-là, je me disais deux choses : "j'adore la manière dont tu écris les émotions et les dialogues, mais j'ai pas compris l'histoire". Effectivement, ce dernier point me posait souci, MAIS comme on était en HOs et que je lisais mille choses en même temps, je me demandais si c'était pas ma faute et si j'avais pas lu un peu en diagonale ou raté de gros détails. C'est pour ça que je suis content de pouvoir lire plus sereinement l'histoire, et j'ai déjà l'impression d'avoir éclairci certains points ! Par exemple, j'avais réussi à ne pas comprendre que les tours étaient en fait des anti-tours (des trous ? Enfin elles pointent vers le bas, quoi). Clairement, je m'étais fait retourner la tête par la photo de couverture, alors qu'en fait dans le texte c'est très clair : l'ascenseur a des étages négatifs, seul le rez-de-chaussée est à l'air libre... Bref, j'avais vraisemblablement pas les yeux en face des trous à ce moment-là et j'aurais sûrement laissé des commentaires tous pourris à base de malheureux malentendus ^^

Enfin bref ! Tout ça pour dire que je vais lire avec plus d'attention, et que malgré tout l'impression qui me restait du texte était très positive. Tu as un style que j'aime énormément, avec une maîtrise de la tension et du mystère que je trouve excellente. En nous catapultant dans le quotidien d'Inès, tu en dis juste assez pour qu'on puisse se poser nos propres questions sans pour autant tomber dans l'explication à outrance, qui gâcherait l'impression de répétition/vide du quotidien. Si les interrogations d'Inès étaient trop présentes, ça donnerait vraiment l'impression que tu t'adresses directement au lecteur, alors qu'ici, on prend le train en marche et je trouve que ça fonctionne très bien !

Inès est d'ailleurs très attachante - je sais que le moment où j'avais commencé à vraiment l'apprécier arrive dans les chapitres suivants, mais déjà ici c'est quelqu'un qui sonne très juste. Le fait que tu n'hésites pas à lui donner des idiosyncrasies ou tout du moins des comportements irrationels qu'elle ne remet absolument pas en doute participent beaucoup à ça (toute la scène de l'ascenseur pendant la panne de courant dans le premier chapitre, par exemple). On comprend qui elle est et son instabilité émotionelle à travers ses actions, pas à travers une narration, et ça marche parfaitement. J'aime aussi beaucoup le personnage de Sandra, ce qui est quelque part un peu paradoxal puisqu'elle est par essence iréelle, mais elle imite assez bien l'humanité pour être attachante (et du coup on comprend tout à fait pourquoi Inès aussi s'y est attachée !) Bref, c'est très bien ^^

Je pense qu'il n'y a que deux passages où j'ai un peu tiqué parce qu'il me semblait que tu aurais pu te permettre d'être moins claire : celui des chambres mémoires du chap 1 où Inès dit quelque chose à Sandra comme "vas-y, réexplique-moi le concept", et le paragraphe à la fin de la scène de rêve de ce chapitre, où Inès se dit qu'elle refait sans cesse les mêmes erreurs. Dans le cas de la première scène, je trouve que la ficelle du dialogue explicatif est un peu grossière (ce n'est pas la première fois qu'Inès tourne dans les chambres, même si elle a tendance à les éviter, ça fait bizarre qu'elle redemande des explications), et il me semble en plus que tu as un paragraphe plus tard qui dit que Sandra avait fouillé dans ses souvenirs pour recréer les scènes, donc l'info passe.
Quant à celle du rêve, elle est (à mon sens en tous cas !) un peu superflue, parce que la métaphore est assez évocatrice et qu'en plus Inès embraye sur Freud lorsqu'elle se réveille : rien que ça, ça appelle le lecteur à se poser des questions et à se demander si son cauchemar n'aurait pas pu avoir une signification cachée. Pas besoin de l'expliquer si clairement, selon moi !

Mais en vrai, ça c'est des trucs très tatillons qui n'enlèvent rien à l'ambiance, et concrètement je trouve que le mystère est très bien dosé, donc en vrai c'est pas grave du tout. Bref en tous cas j'ai SUPER hâte de relire les chapitres qui viennent, parce que j'avais vraiment beaucoup aimé la manière dont tu avais décrit les émois d'Inès et ça m'avait fait un vrai coup au coeur - donc tu me reverras dans tes comms bientôt ahah !

Bref, à la revoyure !!
Nanouchka
Posté le 30/12/2022
Bonheur-bonheur-bonheur-bonheur.
Merciiiiiiiiii pour ta (re)lecture et ton commentaire. Je suis très touchée.
Je suis en train de poster une demande de BL justement, donc ta lecture est parfaite et peut être aussi lointaine ou précise que tu le souhaites. Je tiens énormément à ce texte, je l'admets enfin après des années de "ouais bof c'est une erreur de jeunesse quoi" (ahlala).
Tu as tout à fait raison pour les deux passages que tu pointes du doigt, je vais modifier ça.
Ahahahaha le vrai drame de ce roman est effectivement la compréhension de l'histoire, donc ton ressenti est tout à fait légitime. J'ai toujours adoré l'écriture de personnages et émotions, et j'ai toujours été gonflée par l'intrigue, donc c'est sur Verticales que je me suis forcée, réécriture après réécriture, à mettre des "péripéties", des événements, à donner des objectifs à mes personnages, etc. Ce sera donc très utile que tu me soulignes tes points de doute et incompréhensions, parce que si tu les as eus, d'autres les auront, et pour moi ça ne mange pas de pain de les clarifier.
Merci encore <3
Belisade
Posté le 04/11/2022
Bonjour Nanouchka,
Au début du chapitre, on comprend tout de suite que c'est un rêve. Mais en fait quand on retourne dans la réalité d'Inès, j'ai l'impression qu'on voyage dans sa tête. Parce qu'elle tourne en rond, parce qu'elle ne peut pas sortir, comme si elle était dans un rêve permanent. Et les dialogues avec Sandra pourraient faire penser à une sorte de subconscient qui la guiderait dans ses actions.
Alors oui sa sortie de la tour peut surprendre. Mais le monde autour de la tour parait encore plus réducteur que l'intérieur de la tour. D'ailleurs, quand tu dis 'Ses pensées s’éteignirent, comme une pièce dont on viendrait d’éteindre la bougie. ', j'ai comme l'impression qu'elle sort de son rêve et qu'elle se réveille.
Le cheminement de ce personnage est très intéressant.
Merci pour ce moment
Nanouchka
Posté le 08/11/2022
Ahhhhh chouette, tu mets le doigt sur des intentions dont je ne savais pas trop si elles se ressentaient. Je suis hyper contente. Merci pour ton commentaire !
Edouard PArle
Posté le 04/03/2022
Coucou !
Chapitre très sympa, Inès doit ne pas perdre la tête malgré sa solitude. Les descriptions permettent d'instaurer une ambiance très sympa, assez oppressante. Je trouve que l'IA de Sandra est vraiment perturbante, elle parle comme une humaine, au début je ne me rappelais même plus si c'était elle ou Inès la narratrice^^
La chute suggère qu'Inès va rencontrer quelqu'un. Qui ? On en a aucune idée mais quelqu'un est là^^ Je vais lire le prochain chapitre tout de suite pour voir ce qui en est.
Une petite remarque :
"Ça annulerait tout blocage informatique." virgule après tout ?
Je continue...
Nanouchka
Posté le 05/03/2022
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire !

Ce serait génial d'avoir un chapitre du point de vue de Sandra, je me demande à quoi ça ressemblerait. Elle a été codée de façon très, très humaine, en effet.

C'est un "tout" dans le sens de "n'importe quel". Je vais mettre n'importe quel, pour que ce soit plus clair.
eysselia
Posté le 09/01/2022
Salut (faite que je n'ai pas à réécrire ce commentaire une troisième fois)

Les première lire je me suis demandé si j'avais pas loupé un chapitre, quoi ? que ce passe-t-il ? L'ambaince devient angoissante, la ruelle devient infini et là on comprend que c'est un rêve, pas que ça soulage non, brr son cauchemard est horrible. Être acculé sans possibilité de d'agir et pas de fuite réelle possible, c'est l'une des pire angoisse pour moi, comme ça dure pas longtemps ça va, mais j'étais quand même soulagée quand elle c'est réveillée.
En terme d'angoisse, la fin du chapitre n'est pas seulement le gerne de fin qui te fais tournée la page, c'était aussi assez angoissant. Mine de rien, même en ayant lu le résumé et du coup de pouvoir faire l'hypothèqe que c'est pas un danger, on ne peut pas s'empécher de ce laisser contaminé par les peur d'Inès et à ce moment là je ne pouvais que me dire "Oh non, oh nonononon."

*Sort sa casquette d'enquiquineuse* Par contre est-ce vraiment un pinguoin ? Non parce que les pingouins ne vivent pas vers les poles ils vivent dans ce qui bordent l'atlantique de l'hémisphère nord, certe plus vers le pôle. Mais entre son arrivé qui est aurais totalement pu être celle d'un manchot et comme ça réveille chez Iès lls mot terre de feu qui se trouve dans l'émisphère Sud (là ou on trouve des manchot) heu... je doute pas mal. Mais après "Déjà, parce que pour arriver à Samsara," s'il s'agit de la ville de russie alors ça veut dire qu'on est dans l'hémisphère nord donc c'est bien un pingouin, mais pourquoi les pôles ? TT je suis perdue, alors certes y pas grand monde qui vont se paumé à cause de ça, mais là je sais pas. Est-ce que tu pourrais éclairer ma lanterne s'il te plait ? Parce les pingouin il volent, les manchots non, ceci était un message de la société de protection de la différence pingouin/manchot.

Pour parler un peu de Sandra, je l'apprécie de plus en plus, son humour me parle et même si elle est un peu brut de décoffrage par moment (elle n'a même pas laissé le temps à Inès de protester avant de s'éteindre, après j'aime bien ce côté 'elle aussi) elle se soucie d'Inès, et puis vu que c'est une ia elle à un peu une excuse à obéir bêtement les consignes sans reflection. J'adore leur dynamique.
En plus du continues à vraiment être très juste sur ta façon de montrer la psychologie d'inès, c'est subtile la façon dont tu montres qu'elle n'est pas vraiment stable (coucou le chat), mais c'est pas quelque chsoe qu'on peu passer à côté. Sur ce point je me régale.

Au plaisir de te lire encore ^^.
Nanouchka
Posté le 09/01/2022
Aïe, oui, ça m'est arrivé une fois cette histoire de commentaire qui disparaît, et maintenant je copie-colle toujours avant d'appuyer sur publier, parce que c'est beaucoup trop frustrant sinon !

C'est ma pire peur aussi d'être acculée comme elle l'est dans son cauchemar. Je me suis dit qu'autant l'exorciser par l'écriture, n'est-ce pas ?

Ravie et étonnée que la fin du chapitre provoque de la peur !

Alors, bien joué pour les pingouins, et merci de ta remarque ! Je suis hypra gênée, parce qu'en plus je les ai vus sur place, et j'avoue que j'ai vu que ça ressemblait à un pingouin, et je n'ai pas vérifié. Mais tu as tout à fait raison, ils ne volaient pas, et une recherche rapide sur Internet me confirme ce que tu dis : ce sont des manchots. Je vais corriger ça !

Très chouette que la dynamique Inès/Sandra te plaise !

Et incroyablement rassurée que ce soit clair qu'Inès n'est pas stable. Bizarrement, je crois que j'avais peur que ce ne soit pas clair, parce que tout le roman dépend de ça, au fond, c'est le sujet principal, le seul, le vrai. Bref, yay !

Merci pour ta lecture <3
Makara
Posté le 08/01/2022
Coucou ! It's me again <3
C'est un bon deuxième chapitre ! J'ai ressenti beaucoup d'oppression dans la première partie car, pour moi, c'est mon pire cauchemar d'être seule dans une tour sans lien avec la nature :/ donc je me suis totalement mise dans les chaussures d'Ines (mais porte-elle des chaussures ? Tu ne le dis pas :p)
Le chapitre est bien mené, il se finit sur une envie de tourner la page immédiatement :D
Je ne m'attendais pas que les grattes-océns soient en Terre de feu, c'est original et plutôt pertinent étant donné que ce sont des territoires peu peuplés et aménagés par l'Homme.
Quelques remarques :

"Quelques instants plus tard, elle atteignait la lumière bleue : l’océan. Elle fut si choquée par son immensité et sa férocité blanche et bleue qu’elle resta immobile, à cligner des yeux". => Tu as utilisé plusieurs fois l'adjectif bleu, je suis sûre que tu peux trouver pleins de synonymes ;)

Alors c'est juste une idée, mais je pense que tu pourrais encore développer les descriptions de l'extérieur avec un vocabulaire qui utilise davantage les sens, les couleurs. Tu le fais déjà mais j'attiserai le contraste :p

"Inès n’en doutait pas. Déjà, parce que pour arriver à Samsara, il avait bien fallu que les êtres humains fassent une série d’erreurs catastrophiques. Et puis, parce que planter quelqu’un dans une tour vide sous l’eau, ça tenait du sadique et du monstrueux." => Je n'ai pas compris pourquoi ces raisons font qu'elle n'envisage pas de rencontrer un autre humain. Moi je ne penserai qu'à ça ! Je trouve que ce sont plus des raisons qui poussent les humains à vouloir se rencontrer.

Quelques passages que j'ai beaucoup aimés :
Le tronc semblait mendier de l’affection = j'aime beaucoup cette phrase <3

T’as peur que je revienne pas, c’est ça ? T’as peur que je trouve le chat et que ce soit un mutant qui m’assassine ? T’as peur que le vent me torde comme les arbres ?— C’est ta liste de peurs, ça. => Trop drôle ce dialogue !

Bref, ton histoire est une belle découverte !
Elle arrive quand la suite ?? :p
bisous volants
makara
Nanouchka
Posté le 09/01/2022
Et bonjour de nouveau, et merci un million de fois <3

Je me suis ratatinée dans mon canapé de gratitude et de timidité en lisant ton commentaire, c'était bien.

Je n'avais pas du tout imaginé que ce monde puisse provoquer de l'angoisse, ce qui, je me rends compte en l'écrivant, est aberrant. Je l'ai tellement parcouru que c'est un peu la maison pour moi. Grâce à ce que tu me dis, je comprends mieux la réaction de mon beau-père, quand il me disait que ç'avait été angoissant de lire mon roman.

OUI, je suis méga soulagée que tu comprennes pourquoi la Terre de Feu.

Merci pour bleu ! Je vais remplacer ça.

Tu as tout à fait raison pour les descriptions de l'extérieur. C'est vraiment quelque chose que je veux travailler en plus, je me suis mis en note pour cette réécriture de bosser "l'immersion sensorielle", donc je vais fignoler le contraste tour/dehors, en effet.

Pour les raisons de rencontrer des humains, je vois ce que tu veux dire. Il faudrait que je clarifie qu'Inès vit dans la peur et l'évitement, qu'elle ne va jamais au-devant du conflit ou des choix forts. Ça expliquerait mieux pourquoi elle ne veut pas de contact social peut-être. Je vais trouver une façon de glisser ça là-dedans.

Yay, j'aime beaucoup la phrase du tronc qui mendie de l'affection aussi.

Ahaha, j'adore l'amitié entre Inès et Sandra.

La suite arrivera vendredi... Suspense.

Merci pour ton passage et ta lecture attentive !
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