3. Diak qui me fait un caca nerveux
(By Victor Carmin)
Une fois en sécurité dans les souterrains du RER, je n'ai pas pu attendre, j'ai appelé Diakité. J'aurais pu lui parler via la boucle d'oreille mais ce serait suspect, les gens croiraient que je parle tout seul.
- Bon travail Fraise des Bois, m'a accueilli mon cher collègue.
J'étais trop excité pour m'énerver :
- Diak, si tu voyais leur leader, c'est u-ne-bombe ! Jamais vu un canon pareil !
- Ah.
- Ce serait du gâchis de l'envoyer en taule. Je pense qu'on devrait plutôt le kidnapper, faire croire à sa mort et l'enfermer chez moi. Je l'attacherai à mon radiateur. Y a moyen que tu convainques le patron qu'on fasse ça ? Je te jure que ça vaut le coup.
- Arrête de dire n'importe quoi.
J'ai froncé les sourcils. Qu'est-ce qui lui prend, d'un coup ? C'est pas son genre de me couper comme ça. Diak est aussi gay que moi (CQFD), je pensais que ça l'intéresserait de savoir que notre ennemi numéro un était un avion de chasse de compétition. Il serait pas jaloux quand même ?
Impossible. Franchement, impossible. Diak et moi on a une relation très pro. Pardon, je me suis mal exprimé : on a une relation professionnelle atroce, mais on est des plans cul très professionnels. On s'attache pas. On est pas jaloux, on s'aime pas. Ça fait quatre ans qu'on s'envoie en l'air dans tous les toilettes, les bureaux fermés, les ascenseurs en panne et les capsules de clones vides de Santorga Cergy (oui bon, pour le dernier ce n'est arrivé qu'une fois et on n'avait vraiment pas le choix) (cela dit c'était une sacrée expérience que je ne peux que recommander). Quand on baise pas on s'engueule. Quand on s'engueule trop ça nous donne envie de baiser. Ça fonctionne, quoi ! Je sais rien de sa vie perso et je m'en fous. Il peut se taper des queues tous les jeudi soirs sur des parkings ou être marié et avoir trois gosses, je m'en bats les couilles avec de la glace pilée. De la jalousie là-dedans, ça foutrait tout en l'air.
- T'es jaloux ou quoi ? Une journée séparé de moi et t'es déjà en manque d'attention ?
- Dans tes rêves. Je ne suis pas jaloux Carmin, mais ces gens sont nos ennemis. Tu n'arriveras jamais à rien avec Kiwi, tout ce que tu risques c'est d'avoir le cœur brisé quand il sera en prison à cause de toi. Je t'aurais prévenu.
Je... merde... Pas cool Diakité. Pourquoi tu joues plus le jeu ?
- Tu sous-estimes mon égoïsme émotionnel.
- Comme si je pouvais.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Rien du tout. Appelle directement Prigent pour lui donner tes infos, moi j'ai déjà tout entendu grâce au micro. Si je n'ai rien manqué d'important ça sert à rien qu'on se parle, on est pas amis que je sache.
Et là comme ça, il a raccroché. J'ai ragé dans la boucle d'oreille mais il m'a ignoré comme un chacal. Je suis rentré chez moi super énervé. J'avais envie de lui parler de Grenade et son masque de parano, je voulais qu'il décortique avec moi à quel point c'était bizarre que KEx m'ait fait confiance aussi simplement. Est-ce qu'ils étaient cons ? Est-ce que Diak avait gagné leur confiance tout seul juste en bidouillant ses mythos sur le net ? Est-ce que j'avais une tête qui inspirait la sympathie ? Je n'arrivais pas à savoir laquelle de ces trois possibilités était la plus terrible.
J'avais bien envie de passer chez Santorga pour que Driss et moi on s'explique en face (wink wink), mais on avait décidé que je n'irai plus, au cas où KEx me faisait suivre. J'aurais pu lui proposer de passer chez moi mais... on s'est jamais vus hors de la boite. Ce serait bizarre, nan ? Est-ce que c'est pas trop se rapprocher ? Est-ce que ça ne risquerait pas de modifier notre dynamique parfaitement rodée de plans cul de bureau ? Et puis même, Diakité pourrait très bien me proposer de passer chez lui, et il le fait pas, je vois pas pourquoi je devrais faire un effort pour lui. Est-ce qu'il est vraiment jaloux ce con ? Juste parce que j'ai dit que Kiwi était craquant ?
Kiwi. Je me suis mis à penser à lui, du coup. Avec sa bouille complètement adorable, qu'est-ce qui va lui arriver quand il sera "mis en prison à cause de moi" ? J'espère que Grenade sera là pour le protéger sinon il va en chier.
J'ai eu du mal à m'endormir cette nuit là. Je pensais à Diak qui me faisait la gueule sans aucune raison, et à Kiwi beaucoup trop chaleureux pour son propre bien. Je pensais aux bras en métal, à la lumière de la batterie. Cette image me restait dans la tête. C'est là qu'on arrive aux limites pratiques de Kartrouville Ex : si Kiwi avait eu un clone, on lui aurait greffé ses membres et il aurait été comme neuf, 100% organique. Il m'avait dit que la perte de ses membres était due à un choc septique, je sais même pas vraiment ce que c'est et je n'avais pas pu demander, avec Grenade qui s'était interposé. En fait, en y repensant, c'est Kiwi qui en me montrant ses prothèses avait détourné le sujet. Est-ce qu'il avait fait exprès ? Il était peut-être moins con que je ne l'avais cru.
- Hé Driss, j’ai murmuré dans le noir. Tu savais que Kiwi était amputé des bras et des jambes ? Je l'ai vu en T-shirt... purée. Le pauvre.
Ma boucle d'oreille, je ne sais pas comment elle fonctionne, j'aurais dû demander : était-elle reliée au terminal pro de Diak, et dans ce cas il ne pouvait m'entendre que depuis son bureau, ou bien avait-il lui aussi un récepteur planqué dans un bijou quelconque et m'entendait-il où qu'il se trouve ? Il ne m'a pas répondu en tout cas. Ça m'énervait. Et quand Diak m'énerve, hein...
Du coup je me suis branlé, en faisant plein de bruit. Je pensais aux bras amputés de Kiwi, aux bras noirs et chauds de Diak autour de moi, ses grandes locks qui lui tombent jusqu'aux reins, le chignon tout fragile du leader de KEx. Mais je ne disais qu'un seul nom. Kiwi... fap fap Kiwi. Ça m'excitait de penser que Diak pouvait m'entendre. T'écoutes ce que tu rates ? Voilà ce que tu gagnes à être jaloux.
Aucune réaction. Soit il n'était pas devant le récepteur, soit il s'en foutait, ce qui était plutôt rassurant pour notre statut de plan cul sans attaches. Bordel par contre j'espère qu'il effacera avant que le patron tombe là-dessus, sinon je pouvais dire adieu à ma prime de fin d'année.
Bon, j'aime toujours autant, je n'ai donc pas de tonnes de remarques à te faire ;)
Juste, à un moment je ne savais plus qui était Driss (Driss, Diak, Diakité...). Mais bon, tu n'y ai pour rien si j'ai une petite tête.
A la fin, je me suis dis "mais le patron quand il va écouter la conversation !!" 😱). Et puis au final tu termines sur un commentaire pour me rassurer (moi et les innombrables personnes anxieuses qui auront eu cette même pensée), donc tout va bien 🤣
Haha, Victor s'en fiche bien de se faire choper par son patron (malheureusement pour le patron) xDD
Merci pour ce com <3<3
Un petit chapitre d'apparté.
J'ai trouvé ça bizarre que Carmin appelle Draik. Après tout, ils ne sont pas ensemble. Ce sont juste des plans cul (comme tu le dis d'ailleurs). Cette scène pourrait donc avoir lieu sur leur lieu de travail plutôt qu'au téléphone, du genre personne n'a appelé personne. Vu qu'ils sont dans le même bureau, c'est normal qu'ils parlent de ça. J'aurais fait passer le tout par davantage de sous-entendus.
Après il est seul chez lui face à ses sentiments, mais je trouve que tu ne décris pas assez pour nous mettre dans l'ambiance (cf mes notes plus bas)
Mes notes de lecture :
"- Diak, si tu voyais leur leader, c'est u-ne-bombe ! Jamais vu un canon pareil"
> J'imagine ton perso en mode militaire, du genre folle a l'intérieur mais tout de même sérieux à l'extérieur. Le voir dire ça à voix haute m'a surpris. Surtout qu'entre Driak et lui, c'est plutôt froid a part la baise non ?
"J'ai froncé les sourcils. Qu'est-ce qui lui prend, d'un coup ? C'est pas son genre de me couper comme ça."
> Ben si, ils arrêtent pas de s'insulter et de s'envoyer des gnions. Qu'est-ce qui le choque ici ?
""- Bon travail Fraise des Bois, m'a accueilli mon cher collègue.
J'étais trop excité pour m'énerver :
- Diak, si tu voyais leur leader, c'est u-ne-bombe ! Jamais vu un canon pareil !
- Ah.
- Ce serait du gâchis de l'envoyer en taule. Je pense qu'on devrait plutôt le kidnapper, faire croire à sa mort et l'enfermer chez moi. Je l'attacherai à mon radiateur. Y a moyen que tu convainques le patron qu'on fasse ça ? Je te jure que ça vaut le coup.
- Arrête de dire n'importe quoi."
> Je verrais leur dialogue beaucoup plus incisif, en mode amitié virile plus plus, avec un mec de sous-entendus
"- Qu'est-ce tu fous là Fraise des Bois ? demande mon très cher collègue, un sourcil arqué, à peine ai-je fermé la porte du bureau derrière moi. Pas sensé rester avec tes nouveaux copains des forêts ?
- T'as gueule, l'Oreillette, j'aurais bien voulu t'y voir.
- T'as un p'tit bout de mimolette ici, dit-il en rigolant.
- Fais pas chier !
Driak tapote sur son clavier. Moi je jette mon sac sur mon bureau en désordre et à travers la fenêtre, observe les cuves à clones plus bas. Je souris en me rappelant ce qui est arrivé là-dedans, la semaine dernière, avec Driak. Ces capsules sont vraiment étroites, c'est pas le meilleur endroit, c'est sur. Aussi, mon attention se reporte sur notre garçonnière : les toilettes.
Je lance : - T'inquiète, je passais juste récupérer 2-3 trucs.
J'allais quand même pas lui avouer que j'étais venu le voir, lui, et que j'ai terriblement envie de lui, là maintenant.
Je poursuis d'un ton débonnaire : - t'aurais dû le voir, le Kiwi, avec ses mains métalliques... Il en jette quand même, faut lui laisser ça. (J'agite les miennes devant moi). Je les imaginais plus froides, mais c'est de la bonne came de bourge. On s'imagine pas, mais y a un petit chauffage dedans ou je sais pas.
- Si tu savais comme je m'en fous, cingle Dariak. Va voir le dirlo et fous-moi la paix, Fraise des Bois. Je tiens pas à refaire la discussion. J'ai déjà tout entendu grâce au micro.
Avec sa belle mâchoire toute contractée, Driak a l'air vénère. Il ne lève pas les yeux de son ecran lorsque je reprends mon sac et quitte la pièce. C'est mes minaudages avec Kiwi qui l'ont mis dans cet état ? ...Et là tu renchaines sur l'explication de leur relation.
> Désolé, encore une emportée sauvage de Peridotite !!
Après, il rentre chez lui, mais tu n'as pas de descriptions. Or, ce serait super intéressant de découvrir sa maison minable dans la campagne bétonnée et polluée. Est-ce qu'il porte un masque à gaz pour rentrer chez lui ? Et comment c'est chez lui ? Pas rangé et tout sombre ? Ou au contraire est-il du genre maniaque comme c'est une sorte de vigile. C'est quoi sa routine ? À quoi ressemble son appart/maison du futur ? Par de simples gestes, tu pourrais retranscrire son état d'esprit. Tous ces petits détails me manquent.
Le dernier paragraphe/ la toute dernière phrase pourrait être revue. Ok il ne veut pas que son patron l'entende se branler, on s'en doute. Mais ce n'est pas du tout le focus du chapitre et il n'a pas vraiment peur d'être viré. Sa préoccupation est ailleurs. Ainsi, il pourrait-il se dire :
"Du coup je me branle en faisant un max de bruit. Je serre les dents en imaginant les bras métalliques de Kiwi autour de moi. Je ralentis la cadence en pensant aux douces mains d'informaticien de Driak sur ma virilité. Je sens presque son sexe brûlant en moi, le parfum de ses dreadlocks, la moiteur de sa peau noire. Je me redresse en imaginant le chignon de Kiwi se délacher et je jouis sur les draps avec l'image de Driak en tête. À moins que ce n'ait été avec le visage rond de Kiwi ? Putain ça promet. Après une journée, me voilà déjà dans tous mes états. La poitrine haletante, je me rassois sur le lit.
Va vraiment falloir que je me calme ou je vais tout faire foirer."
> Ainsi, tu as plus de show que de tell. On comprend le désarroi de Carmin. Ça nous dirait ça : il est émotif et il oscillera ensuite entre sa loyauté à sa compagnie et ses nouvelles idées écolos. N'est-ce pas le but du chapitre ?
> Je m'emballe peut-être. Si c'est pas ça, hésite pas à me recadrer et à jeter tous ces commentaires vides de sens !
Mais je parle, je parle. Je dis tout ca, mais c'était sympa. Je me demande vraiment ce qui va se passer par la suite. 🙂
Il dit que c'est pas son genre de le couper parce que d'habitude Diak répond plutôt avec de l'ironie, des petites piques, là il lui dit direct tu te tais, c'est pas comme d'habitude... euh... je me cherche une explication lol, j'ai vraiment aucun souvenir de pourquoi j'ai écris ça en vrai xD
" T'as un p'tit bout de mimolette ici, " please stooooop xDDD Je meurs xDDD + "tes copains de la forêt" OMG hahahaaha
"sa maison minable dans la campagne bétonnée et polluée." Pardon ? Cergy ? La campagne ????? ça va que t'habites à Tokyo, tu es pardonée, lol ! (il est en banlieue dans la grande couronne autour de Paris) C'est vrai tu aurais voulu voir son appart ? Il sera décrit à un moment, mais bien plus loin. Ca n'a pas trop d'importance, si ? C'est un appart de célibataire, avec des machines de muscu et un canapé lit, et pas mal de bordel notamment des goodies Santorga qui trainent un peu partout... ça peut attendre un peu ? Je me vois pas décrire ça, parce qu'à la première personne il a aucune raison de se mettre à décrire son appart et la narration aurait pas trop d'intérêt si elle sert juste de support à la description (genre j'écris qu'il se mate un film pour montrer qu'il a une télé... on s'en fout, non ?)
Ta scene de branlette est beaucoup plus chaude que la mienne ! moi j'ai pas osé, tavu, je suis passée vite j'assume pas d'écrire du NSFW xDDD! Je m'en inspirerai si je dois vraiment monter d'un cran, c'est bien l'état d'esprit !
> Je sais, je me doute que tu veuilles faire ça, mais à mon sens, l’idée est trop assénée et j’introduirais davantage de subtilité.
> Aussi, je ne connais pas encore la suite, juste que Driak est un possible traitre, donc j’imagine que leur relation va se casser la gueule. Donc c’est vrai que quand tu les introduis tous les deux, faut réfléchir à ça. Je pense que c’est pour ça que tu veux que Carmin soit insistant avec lui ? Dans ce cas, une idée serait de plutôt le faire dans ses pensées du genre il voit une bague un moment et se dit qu’il pourrait franchir le pas un jour avec Driak, un truc du genre. Je sais pas, quelque chose m’a dérangée dans cette scène en termes de subtilité, mais je te laisse y réfléchir.
"sa maison minable dans la campagne bétonnée et polluée." Pardon ? Cergy ? La campagne ????? ça va que t'habites à Tokyo, tu es pardonée, lol ! (il est en banlieue dans la grande couronne autour de Paris) C'est vrai tu aurais voulu voir son appart ? Il sera décrit à un moment, mais bien plus loin. Ca n'a pas trop d'importance, si ? C'est un appart de célibataire, avec des machines de muscu et un canapé lit, et pas mal de bordel notamment des goodies Santorga qui trainent un peu partout... ça peut attendre un peu ? Je me vois pas décrire ça, parce qu'à la première personne il a aucune raison de se mettre à décrire son appart et la narration aurait pas trop d'intérêt si elle sert juste de support à la description (genre j'écris qu'il se mate un film pour montrer qu'il a une télé... on s'en fout, non ?)
> Je ne suis pas d’accord, les descriptions dans un livre, c’est comme les images dans un film. Si tu choisis de montrer Carmin dans une pièce blanche, c’est moins parlant que s’il rentre chez lui, dans un appart qui montre sa personnalité. Pas besoin d’y aller en mode réaliste comme Balzac qui décrivait la gueule de chaque poisson mort sur l’étale du marché, mais de créer des descriptions en lien avec la scène et notamment l’état d’esprit du perso. Par exemple, ici je me dis que Carmin est paumé. Il oscille entre la mission des écolos et la sécurité de sa boite. Il oscille entre Kiwi et Driak. Il oscille entre le fait qu’il est sportif/du genre à casser des gueules et son doute quand au succès de l’opération. Je vois ce chapitre avec Carmin comme une sorte de pendule. Du coup, on doit le sentir dans son appart, avec les descriptions de l’appart, s’il y a une pendule tiens, s’il y a des photos, du désordre alors que d’ordinaire c’est bien rangé, ce genre de truc. Il a laissé traîné sa brosse à dent sur sa table de chevet, ce genre de connerie qui montre qu’il est pas comme d’hab, qu’il y a un truc qui cloche. Pas besoin de penser à un truc cliché comme des machines de muscu et un canapé lit, ça on s’en fout en fait. Je pensais plus à des descriptions spécifiques pour nous immerger davantage dans la tête du perso. (je sais pas si ça fait sens tout ce que je blablate là ! 😊 )
> Après, tu as une phrase plus tôt qui dit que Carmin déteste Paris. La banlieue de Paris, c’est encore Paris en un sens, peut-être le dortoir de Paris, mais tout de même. Si tu dis qu’hors Paris, c’est pollué, j’aimerais le voir dans les descriptions. Je te propose de caser un smog comme dans Jack l’éventreur (comme à Londres au XIXe siècle).
Une fois, j’étais en Inde et je suis tombée au moment où les Indiens brulent les champs pour les fertiliser. Ça plus la pollution des voitures, des usines, sans compter les feux d’artifice nombreux car c’était la saison, il y avait un tel brouillard de pollution/fumée que si je tendais mon bras, je ne voyais plus ma main. Après une heure ou deux, t’avais déjà la sensation d’avoir fumé un paquet de clopes. C’est à ça que je pensais aussi, quand je disais des descriptions immersives. Un moment, tu dis que c’est pollué. On s’attend donc à ce que tu nous le montres. Comme tes premiers chapitres servent à ça : poser les persos (leurs objectifs), lancer l’intrigue et montrer des brins de monde, je te conseille d’introduire ton monde en nous montrant des détails par-ci par-là. Pas besoin d’un pavé ni d’explications interminables, on s’entend !
Ta scene de branlette est beaucoup plus chaude que la mienne ! moi j'ai pas osé, tavu, je suis passée vite j'assume pas d'écrire du NSFW xDDD! Je m'en inspirerai si je dois vraiment monter d'un cran, c'est bien l'état d'esprit !
> Bah, avec toutes les allusions sexuelles de partout, à mon avis, tu te places en mode public adulte. Il ne faut pas tomber dans le pornographique, c’est sûr, mais 2-3 lignes de sexe dans un livre pour adultes, je pense que c’est ok. Mais je comprends que tu sois pas à l’aise là-dessus. J’avais écrit une scène de cul dans le Darrain et pour ce faire, j’avais épluché tous les romans qui me venaient à l’esprit et qui en avaient une. Je pense que tu peux aller jusqu’à un paragraphe. Les auteurs décrivent plutôt le avant (type le désir) que l’acte lui-même. Enfin, je m’étais aussi posée tout un tas de questions sur comment écrire une scène de cul non gênante pour le lecteur et c’est vrai qu’il n’y a pas qu’une réponse 😊
Mon dieu, cette fin XD Ouais, j'espère pour lui que le patron ne tombera pas sur ça x)
Bref, c'est très sympathique, tout ça :3
A bientôt !
Encore merci pour ton passage ici et pour avoir persévéré dans ces trois chapitres même si c'est pas ton genre d'humour ! ça me touche d'autant plus <3!!!
Bon bah ils ne sont pas aussi insensibles à leurs charmes respectifs qu'ils veulent bien le croire les 2 'collègues' de travail ha ! ha !
Mais là on a l'impression que quelque chose de plus grave a dû arriver à Diak pour qu'il ne réponde pas ...
Et trop drôles les fantasmes de Fraise des Bois sur Kiwi avec ses prothèses.
Je plussoie Lyra, le "fap fap" final était plus drôle que choquant, je trouve ça cohérent avec ce que tu nous as montré de Victor jusqu'à présent ces scènes sans filtres... :)
Je cours lire la suite !
Les persos sont-ils aussi bêtes qu'ils en ont l'air... c'est tous l'enjeu de la première partie xD ! (pour Victor la réponse est oui, il y a pas vraiment d'enjeu xD)
en vrai, s'ils font si vite et naïvement confiance à FdB, je t'avoue qu'au départ c'est surtout pour une raison de scénario, si je devais raconter Victor qui gagne progressivement la confiance du leader ça aurait pris des plombes et c'est pas vers ça que je voulais aller... donc j'ai expédié ça, comme ça on peut se concentrer sur les choses sérieuses ! Et puis j'aime bien les persos pas très doués, alors ça me plaisait bien de les faire un peu à côté de la plaque comme ça xD
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, la scène de jalousie de Diak etc et la fin c'est la cerise sur le gâteau qui m'a achevée ! (Le "fap, fap...") Franchement ça m'a plus fait hurler de rire que choquée, ça correspond tellement à ce dont on peut s'attendre de Victor XD (a la lecture de ces 3 premiers chapitres)
Bref, RDV au chapitre 4 :-D
#teamfapfap
La branlette a fait débat, et j'envisageais d'enlever mais tellement la fleeeeeeeeemme... du coup pour le moment elle reste, et ton com m'a conformée dans l'idée de faire comme si j'avais oublié xD
Bon sinon, ce chapitre est moins prenant que les deux premiers mais ça peut être une bonne chose de casser le rythme de l'histoire (c'était surement ton intention).
le fap fap n'a pas convaincu tout le monde, ça me rassure toujours de lire que quelqu'un ne désapprouve pas xD ! merci !!
Olala je ne sais plus qui shiper entre Victor et Diak ou Fraise des Bois et Kiwi xD ! Dis moi que le plan à trois n'est pas exclu xDD
Le chapitre est un peu court, mais je me suis bien marée xD merci !
Le fap fap Kiwi est un peu controversé xDDD ! je devrais l'enlever mais j'ai pas très envie, je suis contente que tu sois pour \o/
Le plan a 3... malheureusement je n'ai pas osé, il faudra attendre les fanfics xD !
J'espère que la suite te plaira aussi ! merci pour ces deux commentaires en tout cas, ils m'ont fait super plaisir !
Pour le reste, j'ai bugué sur les conjugaisons plusieurs fois, mais je vois qu'Ery te l'a déjà signalé donc je ne vais pas en remettre une couche ^^
Du point de vue de l'histoire, rien à dire si ce n'est que du point de vue du rythme ce chapitre tranche un peu avec les précédents, où il se passait plus de choses.
Sur ce, je vais lire la suite !
La négation saccagée, je pense laisser comme ça, ça fait un style oral, je trouve ça plus fluide... cela-dit dans ton exemple, "on est pas amis" je pense que je vais la remettre parce que, d'une ça change rien a la prononciation, et de deux c'est Driss qui parle, et il s'exprime mieux que Carmin. Merci du signal !!
Je m'étais dit purée, c'est quoi cette fille qui a carrément le talent pour écrire le nouveau Des souris et des Hommes, et qui bousille tout avec une scène de branlette dès le chapitre 3! Non non non! Faut que j'aille l'aider (et j'avais mis des coms à rallonge sur ton JDB, qui en fait servaient à rien)
ça me fait rire maintenant que je me suis habituée au côté subversif extrême de KEM. Alors des mois après: chapitre toujours aussi génial, et scène de la fin… je sais pas XD
je penche autant pour la virer que pour la garder !
Merci pour ce com <3 !
Et à mon avis t'auras pas le souci des grosses corrections. KEM c'est déjà un diamant brut dans sa première version, donc soit tu décides de t'auto-éditer comme tu le dis, et tu le laisseras tel quel, tel qu'on l'aime tous déjà
soit tu passes par l'édition standard et c'est ton futur éditeur qui te bougera pour d'éventuelles modifs.. XD
(perso je suis sûre que ça sera le second scénario )
Par contre, on m'a dit que cette scène n'était pas crédible... du coup je ne sais pas encore si je vais la garder.
Oui FdB n'est pas quelqu'un de très sympa, surtout avec son plan cul xD
un grand merci pour ces 3 coms !!
j'ai moins aimé ce chapitre, je ne vais pas te le cacher, peut-être parce qu'il s'y passe moins de choses...? En fait je bug un peu parce que je ne suis pas habituée à ce genre d'histoire, ce qui ne m'empêche pas d'aimer. J'ai dit que j'aimais moins ce chapitre, mais je l'aime quand même rassure toi^^
D'ailleurs je vais m'empresse de lire la suite^^
je rigole ! merci d'avoir commenté alors que t'aimais moins ! ce chapitre est un peu creux, j'avais envie de le mixer avec le chapitre 5 qui est un peu creux aussi et avec les memes persos... mais j'ai la fleeeeeeme xD on verra plus tard!
J'espère que mon chouchou ne fera pas la tête trop longtemps, ces deux là sont fait pour être ensemble, c'est trop nul qu'ils ne soient que plan cul D:
J'ai bien aimé la scène de fin, Philip (j'ai du mal avec son prénom donc je vais l'appeler Fraise des bois, ne m'en veut pas) Fraise des bois va tellement se faire griller auprès de son boss, c'est magnifique :'))
La narration est toujours aussi fluide, j'ai tout lu d'un trait et c'est vraiment très difficile d'arriver à la fin des chapitres (JE N'EN AI PLUS QU'UN A LIRE)
Celui-ci était plus court que les autres, il est passé super vite !
J'espère que Fraise des bois se laissera un peu pousser les cheveux, je suis sûre que ça lui ira bien et qu'il sera beau gosse. C'est mignon les roux #teamroux
"Philip" ne s'est pas du tout fait griller par son boss, au final xD !
Je te le redirais jamais assez alors encore merci pour tout ce que t'as fait pour KEM et pour moi <3 !
Des petits détails sur le texte d'abord :
- quand-même > quand même
- ... dans tous les toilettes, les bureaux... > Vu que la liste comprend des noms masculins et féminins, le "tous" est correct, mais ça me fait drôle d'avoir "tous les toilettes". Peut-être qu'en inversant avec un des noms suivants ça passerait mieux ? Ou alors en mettant plutôt "tous les WC" ? (mais là c'est du chipotage, fais pas trop attention ^^)
- Tu sous-estime > sous-estimes
- en bidouillant sa propagande sur le net > le mot "propagande" me paraît mal choisi. C'st peut-être juste moi, mais ça m'évoque quelque chose de large, à destination d'un vaste groupe de personnes. Là j'aurais plutôt mis quelque chose comme "en bidouillant des mythos sur le net".
- J'aurais pu lui proposer à de passer chez moi
- ... limites pratiques de Kartrouville Ex : Si Kiwi... > si Kiwi (sans majuscule après les deux points)
- C'est Kiwi qui (...) avait détourné de sujet > détourné le sujet OU changé de sujet ?
- T'écoute ce qu tu rates > T'écoutes
- La dernière phrase me paraît présenter un souci de cohérence des temps : vu que tu commences au présent "j'espère qu'il effacera...", c'est un peu bizarre d'avoir ensuite "sinon je pouvais dire adieu...", je crois qu'il faut maintenir le présent.
Voilà, ce ne sont pas des choses très importantes mais ça peut servir ! :)
Maintenant au niveau du contenu, déjà je tiens à dire que ce chapitre est trop court :( Je suis bien embarquée dans l'histoire et curieuse de voir ce que KEx prépare. Ça m'a étonnée qu'ils soient si peu nombreux et en apparence si naïfs, je soupçonne une ruse de leur part. Et si ce n'est pas une ruse, j'ai hâte de voir comment ils se débrouillent, m'est avis que ça va être rigolo !
À propos de la narration, j'ai lu dans ton introduction que tu étais préoccupée par le statut de cette histoire : roman, pas roman ? Si je peux me permettre de sortir ma science ès lettres, je dois te dire que le roman est le genre le plus difficile à définir. Ses critères sont très "lâches" et peu nombreux : le principal est qu'il s'agit d'un RÉCIT en PROSE. Après, il y a des gens qui ajoutent une dimension psychologique (personnages, points de vue...) et divers schémas actanciels (situation initiale, élément déclencheur, péripéties, blabla) mais ce ne sont pas des trucs bien ancrés et plein d'auteurs ont justement joué avec ces "codes". Bref, il n'y a absolument rien qui t'empêche de qualifier ce récit de roman si tu le perçois comme tel ! Personne n'a jamais dit (enfin, si, mais on leur a fait fermer leur gueule) qu'un roman devait être "bien écrit", joli, politiquement correct et moral ou je ne sais quoi encore. Le roman permet une grand liberté mais peut-être que le mot "roman" fait peur, genre "mon dieu si Flaubert c'est du roman est-ce que j'ai le droit de qualifier de roman mon histoire écrite en mode je me prends pas la tête" ? Eh bien, la réponse est oui !
Tout ça pour dire, surtout n'écris pas plus sérieusement, je me délecte de ce ton ^^ Si c'était libérateur à écrire, eh bien, c'est aussi libérateur à lire. Il faut voir ce que ce style donne sur la durée et dans diverses situations : est-ce qu'on restera dans le comique/cash même quand il y aura de l'action ou de l'émotion (si, si, j'y crois xD), est-ce que le narrateur évoluera dans sa façon de parler... Ce sont ces questions-là qui m'intéressent !
Sur ce, bravo pour ce début et vivement la suite ! La prochaine fois, j'espère un chapitre plus long et riche en événements <3 (euh je dis ça mais j'ai beaucoup aimé ce chapitre hein, la jalousie de Diak est savoureuse, ça augure que du bon pour la suite, hihi)
Je vais garder ton "en bidouillant des mythos", ça colle bien a la façon de parler de Philip !
C'est vrai que c'est pas très crédible que les terroristes soient aussi naïfs... étant moi-même le premier pigeon, j'ai du mal a écrire des persos futés ! Mais on verra plus tard qu'ils se sont retrouvés embarqués dans leur organisation un peu malgré eux, ils n'avaient pas ça dans le sang... j'essaie de justifier comme je peux :D ! <br />Le fait qu'ils soient aussi peu nombreux, c'est pareil : c'est pour des raisons de narration plus que de scénar. Quand j'écris j'essaie toujours de mettre le moins de personnages possible, sinon je gaspille des pages et des pages de développement inutile et ça noie la trame ! pourtant j'adore les histoires avec plein de persos ! mais je sais pas faire, hélas. Sans compter que j'ai vraiment pas le cerveau calibré pour orchestrer des scènes d'action hyper scénarisées type casa de papel ou chaque personnage a son rôle a jouer ! avec seulement 5 persos, ça rend les plans d'actions plus simples pour moi a imaginer.
Merci pour ton point de vue sur le roman ! Kiwi ex machina est donc un roman, comme madame Bovary ! au secours 8D !
Le prochain chapitre sera plus long, oui... mais pas vraiment riche en évènement ! Etant une brêle pour les scènes d'action, j'en mets un minimum (c'est ballot, pour une histoire de terroristes), la première sera au chapitre 6 !
Encore un grand merci pour tes encouragements et ton attention !!! ça m'aide tellement !!