Le métal contre mon front me rafraîchit. Mes muscles ankylosés par une nuit de sommeil compliquée m’octroient régulièrement des décharges électriques. Ou alors est-ce à cause du poids de mon sac ? Je n’en ai aucune idée. Les yeux fermés, j’écoute les lents battements de mon cœur, comme une mélodie douce et hypnotique qui chercherait à me rassurer. Comment pourrais-je l’être ? Il y a encore deux jours, j’éclatais d’une franche colère contre le capitaine et me voici désormais à bord de son fichu vaisseau !
Si la situation n’était pas si dramatique, j’aurais fui, ventre à terre, désertant une formation que j’aurais à rembourser. Je souris, sarcastique ; ça ne serait même pas un problème de ce côté-là. Le seul risque auquel je m’expose est celui de me faire arracher la tête par mon amirale de mère. Je claque de ma langue contre mon palais et cogne doucement mon front contre la porte de mon armoire, à un intervalle régulier. Les muscles de ma mâchoire se contractent et je me retiens de bâiller. Le silence. J’ai juste besoin de silence. Besoin de retrouver ce silence qui m’apaise, qui chasse les nuages sombres qui envahissent mes pensées. J’ai besoin de faire taire le bruit dans ma tête, qui résonne et pulse avec violence. Je déteste être comme ça. Mais, cette sensation ne m’a jamais quittée. Cette colère latente a toujours fait parti intégrante de mon être, meurtrissant toujours un peu plus mes paumes quand je ne parviens pas à me calmer.
— Un an, marmonné-je en pressant à nouveau le haut de mon crâne contre mon armoire. Juste une année, à faire ce qu’il veut, à serrer les dents et à ne pas broncher.
Ne pas broncher, être la parfaite petite soldate qu’ils attendent tout et avoir mon fichu ticket de sortie. Je serai sa marionnette, son pantin s’il le veut. Je peux faire bonne figure et même sourire quand ça m’agace ! J’irai jusqu’à récurer les toilettes avec la langue si cela peut amuser mon supérieur ! De toute façon, choisir la provocation ne fera qu’aggraver mon cas, et j’en suis malheureusement bien consciente. Car, si ma situation est loin d’être enviable, ma position l’est. Et je sais parfaitement pourquoi et comment je me suis retrouvée ici.
Le goût désagréable du népotisme envahit ma bouche. Comment pourrait-on reconnaître ma valeur quand la moindre de mes actions est indirectement dicté par un des militaires qui composent mon clan. Mes poings se serrent un peu plus et, dans mes pensées chaotiques, ce sont d’autres pensées moins agréable qui m’obligent à cogner plus fortement mon front contre l’armoire. « Bordel ! » Être ici implique de me retrouver dans la chaîne de commandement, ce qui me forcera tôt ou tard à me retrouver en lien direct avec l’amirauté de la Confédération Terrienne. Et qui dit amirauté dit Moïra O’Brian. Ma mère.
Un gémissement plaintif s’échappe de mes lèvres et je cogne de nouveau mon front contre la porte la commode. Cette soudaine réalisation m’est insupportable ! Je serai obligée d’être en contact, à un moment ou à un autre, avec ma parente. Ce simple état de fait me perturbe et mon pied bat une mesure nerveuse. Puis, comme piquée par une mouche je me redresse comme un diable hors de ma boite pour ranger mes vêtements dans mon armoire. Quand la boucle de ma ceinture cogne contre le métal, le bruit plus intense que d’ordinaire vrille mes oreilles. Je lâche un gémissement, le plat de ma main posée contre mon visage.
Être en contact avec Moïra ne fait pas partie de mes plans. Ca m’angoisse en plus de ne pas m’enchanter. La virulence de la dispute qui nous a opposées il y a cinq ans en arrière éclate dans ma mémoire avec une violence peu commune. Ma mâchoire se serre et je cogne une nouvelle fois mon front contre l’armoire. Je ne lui ai toujours pas pardonné d’avoir osé dire que je faisais honte à mon défunt père. Et quand bien même je puisse tout à fait comprendre son inquiétude et son désarroi son inquiétude et son désarroi quant à un avenir qu’elle estimait que je gâche, elle a été beaucoup trop loin à mon sens. Mon silence est la seule chose que j’ai pu lui imposer ; me retrouver à bord de l’Alecto me forcera à reprendre contact avec elle. Et par tous les saints ! Je n’en ai pas envie.
J’inspire profondément, m’astreignant à retrouver l’illusion d’une sérénité que Nivens aura tôt fait de faire éclater. Alors, mon poing se ferme et s’abat durement sur la porte de fer. Ce n’était pas pour rien que j’avais toujours vertement refusé de rejoindre la Confédération. Je ne veux fournir aucun effort. Appelez ça de la fierté mal placée, peu m’importe !
— Fais chier ! marmonné-je.
Je déteste devoir prendre sur moi, je déteste devoir faire bonne figure. J’abhorre les ronds de jambe et la politique et j’ai une sainte horreur de l’hypocrisie. Hélas ! ma présence à bord de ce vaisseau implique que je m’y force. Je ne suis même pas certaine de pouvoir réagir correctement vis-à-vis de ma mère. Serais-je seulement capable d’être professionnelle ? De ne pas avoir un mot plus haut que l’autre ? Mes dilemmes s’imposent à moi comme des pions sur un échiquier. Me plier aux demandes de ma mère reviendrait à n’être que ce que je déteste et pourtant, me rebeller plus encore me fermerait définitivement les portes de mon rêve le plus cher.
Or, je n’ai pas le droit d’éclater de rage en public, pas plus que je n’ai envie de pardonner à ma mère. Mon cœur danse douloureusement dans ma poitrine ; j’aurai aimé que tout soit beaucoup plus simple ! Même un renvoi définitif du corps militaire m’aurait convenu. Mais, il faut croire que ma Roue de Fortune soit un peu grippée.
Parce que me connaissant, l’envie de la provoquer risque de me titiller, alors que ça n’a aucun intérêt. Au contraire – et j’en suis consciente – je m’expose plus à des nuisances sur mon éventuelle carrière de pilote de chasse au sein de l’Aer Chór na hÉireann. Un autre juron passe outre la barrière de mes lèvres pincées. Je fourre sans ménagement le reste de mes affaires dans mon armoire, dont je referme la porte avec plus de force que prévue. Tant pis s’il y a une revue.
À cet instant, mon ICP m’alerte de l’heure de rendez-vous avec mon officier supérieure. Je ne réagis même pas immédiatement. Mon regard se braque sur l’heure affichée. « Quatorze heures. » Un sourire amusé étire mes lèvres. Tout va bien, ma convocation est justement à cette heure précise.
Je me tourne face à la glace de la chambre pour vérifier que mon uniforme d’apparat est correct. Les brassards lumineux scintillent avec douceur et mes doigts se glissent dans ma fourragère pour remettre les cordes à leur place. Mon reflet renvoie un sourire figé alors qu’une petite voix dans ma tête martèle en boucle l’heure. Les doigts au niveau du deuxième bouton de mon col mao, mon miroir me renvoie le reflet d’un visage crispé par une peur panique et une profonde inquiétude et de peur panique crispe mon visage.
Mon corps réagit quand mon esprit prend la tangente. Mes jambes bougent seule et je me rends à peine compte qu’en sortant de ma chambre, je bouscule une petite brune. Elle me morigène, avec un fort accent italien, mais je ne m’excuse pas. Je ne retiens même pas mon gémissement, semblable au jappement plaintif d’un chiot pris en flagrant délit, alors que je m’élance à toute vitesse en direction de l’ascenseur.
« Quatorze heures. » Je suis dans une merde noire incommensurable. Mes doigts maltraitent le bouton d’appel de l’ascenseur.
— Allez ! Plus vite !
— Aspirante O’Brian, marteler ainsi le pad de l’ascenseur ne vous aidera en rien.
La voix froide et synthétique qui s’est adressée à moi m’aide à reprendre pied avec la réalité. Je cligne des yeux à plusieurs reprises et vois toujours la cabine figée au pont un. Je donne un petit coup contre la porte métallique et un grognement de frustration se bloque dans ma gorge. L’Intelligence Virtuelle décide à cet instant de s’adresser de nouveau à moi.
— Je suis Eithné, l’IV du SSAS Alecto. Si je peux me permettre, la porte qui se trouve à votre droite est un accès secondaire à tous les ponts du vaisseau. Si je calcule le temps nécessaire pour atteindre la cabine du Capitaine, en prenant en compte les diverses…
— Hein ? Non, non ! Pas la peine de faire quoi que ce soit ! l’interrompé-je. Merci !
Tant pis pour l’ascenseur, les escaliers ça sera mieux ! Je m’engouffre dans la cage, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine. Il cogne si fort et si douloureusement que quelques larmes pointent dans le coin de mes yeux. Je monte quatre à quatre les marches.
— Putain de merde, je vais me faire…
Pas moyen de parler plus ! Mon souffle se raréfie brutalement et un hoquet de crainte bloque ma voix qui s’étrangle. Je n’ose à peine imaginer les remarques que Nivens pourrait me faire. Ou pire ! En plus, mon ICP affiche désormais l’heure en rouge, et un petit décompte défile, rajoutant encore plus de secondes à mes cinq minutes de retard.
L’effort complètement insensé que j’ai fourni pour chercher à rattraper le temps me coupe les jambes. La main contre le mur du dernier pont atteint, mon objectif désormais est double : ne pas avoir l’air trop déconfite et ne pas m’écrouler. Pour le premier, on repassera. Le second n’exige que quelques instants de plus pour que je parvienne à retrouver la maîtrise de moi-même.
Et là, quand mon regard se pose sur le rond central rouge, qui indique le verrouillage de la porte du capitaine, je me ressaisis… Enfin, j’essaie ! Parce que c’est bien plus facile à dire qu’à faire ; mon chignon est un peu de travers, quelques unes de mes mèches rouge se sont échappées de ma coiffure auparavant impeccable. Je suis incapable d’amorcer le moindre mouvement :
— Capitaine Nivens, l’aspirante O’Brian est devant votre porte !
Le timbre mécanique d’Eithné trahit ma présence et le rond central devient vert. « Traîtresse d’IV ! » La voix de l’officier, rêche et agacée, claque dans les airs avec suffisamment de force pour que même les moteurs ronronnants de l’Alecto ne parviennent pas à la couvrir.
— Qu’elle entre !
Mon rythme cardiaque s’endiable et je me prépare à rentrer dans l’arène. Chacun de mes pas est difficile. Mon estomac se contracte, ma bouche s’assèche et mon bagout, ma hargne, se refusent toujours à moi. Ne pas courber l’échine devant l’officier supérieur m’offrirait une forme de salut temporaire, mais je dois bien l’admettre : Cameron Nivens m’effraie. S’il m’est impossible d’expliquer les raisons de son sadisme envers moi, je n’ai trouvé comme mécanisme de défense que la provocation, pour me jouer de ses réactions. Et ce, quand bien même je les craigne !
Après, est-ce qu’on peut dire que de notre relation chaotique et ambiguë découle une forme de respect biaisée teintée d’une sourde angoisse ? Alors que la porte se referme dans mon dos dans un chuintement d’air pressurisée et que je suis piégée dans la cage du lion, je crois que la réponse pourrait être positive. Je déteste cet homme autant que je peux l’admirer. J’ai autant envie de lui enfoncer le nez dans son crâne que de lui obéir aveuglément.
Car, Nivens peut être l’homme qu’il est, avec ses indéniables défauts, je n’ai pas le droit de lui dénier ses qualités. Il me terrorise, mais personne n’a oublié ses exploits sur Vénus. Je ne suis même pas certaine d’être née, à l’époque. Pourtant, tous parlent encore de sa résilience face aux mercenaires qui ne rêvaient que de prendre la planète. Personne n’a oublié qu’il a tenu la position, avec une seule section comme appui. Ils n’étaient que trente contre un escadron entier. Il me terrorise, mais il a survécu et a permis que Vénus ne tombe pas entre des mains ennemies. Et rien que pour ça, il mérite sa place. Pour autant, je n’irai pas non plus l’admettre devant lui.
La luminosité basse nous plonge dans une pénombre relative et ma vue requiert de plusieurs secondes supplémentaires pour s’y habituer. Le visage de mon officier supérieur n’est éclairé que de la lumière du pad qu’il tient en main. Inquiète, je déglutit avec difficulté quand son regard glisse dans ma direction. Légèrement tourné vers moi, son profil anguleux se découpe avec une netteté effrayante dans l’obscurité latente.
Mais, ses yeux gris, vifs et acérés, expriment tout l’agacement qui le ronge. Mon esprit me susurre sa volonté de fuir à nouveau et je prends sur moi pour ne pas me laisser aller. Je ne suis plus à Curragh. Je ne suis plus dans un lieu que je connais par cœur, où je connais toutes les issues possibles. Je suis coincée dans cette boîte de métal, à la merci de Nivens. Je le salue alors, et ma voix légèrement tremblante trahit l’émotion qui m’habite :
— Vous m’avez fait demander ?
— Vous êtes en retard !
Sa voix claque dans les airs comme un coup de fouet et je me raidis, imperceptiblement. Une défense, vite !
— Je suis arrivée à l’heure dite sur le quai d’embarquement.
« Peut mieux faire. »
— Mais pas à ma convocation ! souligne-t-il sèchement. Il me semblait avoir dit à Mikhaïlovna que je vous voulais dans ma cabine à quatorze heures et vous accusez de dix minutes de retard !
Un claquement bruyant me fait sursauter. Mes yeux se ferment, mon corps se tend, dans l’attente d’une douleur qui ne vient pas. Mon cœut bat à tout rompre et quand je rouvre les yeux, je ne voit qu’un pad posé sur la table. Cameron ne frappe jamais personne, mais la crainte qu’il m’inspire me trahit.
— Ca fait à peine deux heures que vous êtes à bord que vous me prouvez encore que vous n’êtes qu’une incapable ! Votre inconstance est insupportable ! Vous savez ce que cela signifie ?
Ma défense tombe totalement à l’eau, d’autant que Nivens me coupe l’herbe sous le pied. Je fouille cependant dans ma mémoire une information que j’aurai pu manquer, sans être certaine de comprendre ce qu’il essaie de me dire. Malheureusement pour moi, toute volonté de réflexion s’envole quand un sourire mesquin étire les lèvres de l’officier supérieur. Il s’approche, son pas lent, mesuré. Je suis incapable de bouger, paralysée face à ce prédateur qui ne me voit que comme une proie. Mon souffle se coupe, se hachure, siffle et mes membres tremblent, dans le vain espoir de bouger.
Mes yeux s’assèchent et me piquent, écarquillés depuis trop longtemps. Quand il est à mon niveau, mon être se tend quand il reprend la parole toujours un peu plus irrité.
— Cela signifie que sur le terrain, vous auriez conduit à la mort votre escouade et vous-même, par la même occasion. Vous êtes d’une nullité effarante, aspirante ! Votre mère a déjà suffisamment honte de vous, faites en sorte que ça ne s’aggrave pas.
Son rictus s’élargit, teintant le moindre de ses traits d’ombres toujours plus terrifiantes, et mon souffle se coupe. Mes jambes ne me répondent pas, comme fixées au sol par une chape de béton. Impossible de mettre de la distance entre lui et moi, je suis prise au piège. Cette constatation remue une colère qui ne demande qu’à éclater. Il le voit, ça l’amuse. Il sait que je déteste qu’on me rappelle Moïra de cette façon. Lui mieux que quiconque le sait, c’est un de ses amis ! Qu’il ne fasse pas l’innocent !
Ma mâchoire se contracte et mes dents grincent si fort que les vibrations internes que cela provoque me tendent et me crispent.
— Vous êtes bien plus maligne que ça, aspirante. Maligne et intelligente. Prouvez-le nous sinon…
Il se penche vers moi, annihilant toute forme de decorum ou de notion d’espace vitale. Sa main glisse près de mon cou et ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille.
Cameron, dans son attitude, me prouve chaque jour un peu plus quel soldat dangereux et mesquin il peut être. L’aura malsaine qu’il dégage continue de m’envelopper. Elle m’étreint à la gorge, m’étouffe. Mon esprit me hurle de partir, mais je ne suis toujours pas maîtresse de moi-même L’odeur de son after-shave… menthe poivrée ? Aucune idée. Je déglutis, cherche à bouger. Impossible de me dérober à son aura meurtrière, et je demeure ainsi, étrangère à moi-même, vulgaire pantin de ma terreur. Si l’odeur de menthe poivrée m’agressait, la sensation que celle-ci s’atténue m’effleure à peine.
Son souffle, semblable à du papier de verre, glisse sur ma peau et sa voix, promesse de bien des épreuves, détruit en moi toute volonté de rébellion pour l’année à venir.
— Je vais vous mater, O’Brian. L’Enfer n’est rien à côté de ce qui vous attend.
La pauvre Eireann, l'angoisse qu'elle subit est parfaitement justifiée, et en plus très bien décrite.
"Le timbre mécanique d’Eithné trahit ma présence" : mais quel... ! Non, en vrai c'est complètement innocent de la part de l'IV, mais Eireann n'avait pas besoin de ça x')
Wow, et le passé de Nivens m'a bien l'air épique !
Mais mince, elle s'attendait même à ce qu'il la frappe :x
Bravo, tout ceci était très prenant :)
J'ai plusieurs remarques de formes :
- je trouve que la phrase "Cette soudaine réalisation m’est insupportable !" est facultative, car on le comprend très bien avec la réaction d'Eireann, et tu as deux phrases plus loin "Ce simple état de fait me perturbe et mon pied bat une mesure nerveuse.", que je trouve plus efficace.
- "Puis, comme piquée par une mouche je me redresse comme un diable" : répétition de "comme", et j'ajouterais peut-être une virgule après "mouche".
- "Ca m’angoisse en plus de ne pas m’enchanter." : je trouve la phrase un peu bancale, entre l'euphémisme "ne pas m'enchanter" et le "Ça m'angoisse" beaucoup plus direct. Je serais d'avis de ne garder que ce début de phrase et de finir par un point, tu gagnerais en percutant (et ça explicite ce que tu laisse voir avec ses réactions physiques).
- "Je ne lui ai toujours pas pardonné d’avoir osé dire que je faisais honte à mon défunt père." : en l'état ça marche, mais je me permets (simple avis perso) de te conseiller un peu plus de "show, don't tell", avec quelque chose du style : "J'aurais fait honte à mon défunt père ? Comment a-t-elle osé me dire ça !"
- "Et quand bien même je puisse tout à fait comprendre son inquiétude et son désarroi son inquiétude et son désarroi quant à un avenir qu’elle estimait que je gâche" : répétition de "son inquiétude et son désarroi", et répétition du son "qu" avec "quand", "quant", "qu'elle" et "que".
- "que Nivens aura tôt fait de faire éclater" : je pense qu'il y a moyen d'éviter la répétition de "faire".
- "le reflet d’un visage crispé par une peur panique et une profonde inquiétude et de peur panique crispe mon visage" : tu as répétition de "peur panique", ainsi que "visage crispé" et "crispe mon visage".
- "marteler ainsi le pad de l’ascenseur ne vous aidera en rien" : la remarque est très sympa, c'est juste que tu as déjà le mot "ascenseur" deux lignes plus haut. Ça sera peut-être plus dur de trouver un équivalent (peut-être "élévateur" ?) mais je te signale tout de même la répétition ;)
Voilà, désolé, c'était long. Super chapitre encore une fois, j'ai hâte de découvrir la suite !
Je constate que Eireann qui semblait indisciplinée et têtue dans les chapitres précédents, balise un max quand elle se trouve face au capitaine.
Quant à Nivens, terrifiant à souhait. Sauf que l'impression que l'on a de lui vient principalement de ce qu'en pense Eireann, pas de ce qu'il fait, ni ce qu'il dit. D'ailleurs, dans un autre contexte, le geste de remettre la mèche de cheveux en place pourrait presque passer pour tendre, comme s'il voulait secouer l'aspirante, mais qu'il l'aimait bien quand même.
Et oui, Eireann est très inquiète face à Nivens, et pour cause, il est assez terrifiant quand il s'y met
C'est encore moi !
Déjà sache que j'a-dore le titre, détourner comme ça une citation c'est juste génial, ça m'a bien fait marrer avant même que je ne commence le chapitre !
J'ai juste relevé une répétition de "son inquiétude et son désarroi " tu l'as écrit deux fois dans cette phrase : "Et quand bien même je puisse tout à fait comprendre son inquiétude et son désarroi son inquiétude et son désarroi quant à un avenir qu’elle estimait que je gâche, elle a été beaucoup trop loin à mon sens." :33
Il y a aussi : "…mon miroir me renvoie le reflet d’un visage crispé par une peur panique et une profonde inquiétude et de peur panique crispe mon visage." Alors en le relisant deux trois fois, j'y vois un chiasme, mais je ne sais pas s'il est fait exprès pour nous embrouiller ou pour nous faire appréhender la dissociation qui risque d'arriver (selon les TW) (oui j'écris au fur et a mesure que je lis là hihi) avec une structure qui se répète et qui fait un peu "buguer" ou si c'est vraiment une erreur d'inattention ! :33 (En tout cas si c'est une faute d'inattention sache que mon cerveau en a fait une analyse littéraire ne mode c'était voulu et c'était pour embrouiller le lecteur mdrrr)
"Vous êtes d’une nullité effarante, aspirante !" ouch, même moi j'ai eu mal là :x
Sinon mon avis globale du chapitre c'est qu'encore une fois j'adore, et je suis certaine d'une chose j'ai suuuper hâte de lire la suite !
J'ai beaucoup aimé qu'on retrouve le point de vue de Eireann parce que je peu dire que c'est sûrement ma personnage préférée pour l'instant !
Ensuite, pour ce qui est en du commandant Nivens : je le hais. Au début j'avais une p'tite hésitation, si je l'aimais bien, si je l'aimais pas mais là c'est clair, même la description de son odeur m'a parut désagréable.
Je suis hyper sensible aux odeurs et là beurk, j'ai eu mal au crâne juste avec sa description ;; (Mais du coup elle est super parce que bah elle me fait ressentir des trucs quoi x))
Du coup je l'aime pas et j'en suis sûre ! xD
BREF merci de nous partager ton histoire et j'ai vraiment trop hâte de lire la suite !!
Oh et petit mention spéciale à la fin du chapitre qui claque ! Ce dialogue là, rah, j'adore !
En tout cas je suis contente de voir comment tu réagis à mes personnages (je vais bien sûr m'abstenir de dire quoi que ce soit krkr, avec une saga tout ça, bref !)
En tout cas, vraiment, je suis super contente ! Ton retour me fait super plaisir et j'ai hâte de te voir réagir sur la suite ♥
Je continue de te lire (et le fait que je sois une novice de tes écrits me permets de découvrir tout maintenant). J'aime toujours te lire, mais j'ai remarqué plus de défauts dans ce chapitre que dans les précédents (des choses assez mineures)
Je vais procéder dans l'ordre d'écriture, et te donner les bon points et les erreurs que j'y ai vu.
"Petite soldate qu'ils attendent touS" et pas tout.
la porte DE LA commode (sinon je trouve que ça fait bizarre^^)
il y a deux fois "son inquiétude et son désarroi"
que je gache -> gaché (me parait mieux)
répétition de pour panique
le terme gémissement, répété plusieurs fois. Alors là c'est personnel, parce que gémissement, une fois, pour moi, peut avoir les deux sens : plaintif et bah euh... qui fait du bien quoi. Mais quand on répète gémissement, le premier sens n'existe plus, c'est forcement le deuxième... enfin je pense qu'il y a d'autre terme plus adéquat que gémissement ("je pousse une plainte")
Je n'ai pas trop compris la première fois qu'elle voit qu'il est quatorze heure, si elle ne se sent pas concernée, si c'est ironique où si c'est une sorte de défi d'autorité (qui finalement la rattrape)
"Pour le premier, on repassera" j'ai trouvé cela extrêmement drôle et bien représentatif de son caractère :).
Vous accusez DE 10 min (je pense que le "de" est de trop)
Je n'ai pas non plus aimé les répétitions de "claquement", je pense qu'un synonyme par ci par là rendrait la scène plus jolie (cela m'a couper de son tranchant)
Il manque un point avant "l'odeur de son after shave" (mais ce passage est très cool, on sent qu'elle est totalement perdu, presque marabouté par le charisme d'un homme de pouvoir, à la fois effrayant et attirant)
La dernière phrase est GENIALISSIME; elle rapporte au titre du chapitre, elle permet de mettre en exergue toute la tension et la peur que peux et va provoquer Nivens. J'ai ADORE;
Les petites remarques ne sont pas très graves (c'est juste pour t'aider à améliorer des points), ton récit me plait toujours, et j'ai bien envie d'en savoir plus sur les relation d'Eireann et de sa mère ;)
Bonne continuation !
Eh oui, Nivens n'est pas un tendre 🤭 mais je suis contente que l'effet que j'ai voulu donner ait fonctionné !
Oui l'after shave de monsieur c'est sur suggestion d'Onir ! TMTC pourquoi les odeurs + le fait qu'elle dissocie
Quant à l'asyndote, je le fais pas souvent mais ça vient à force de travail ♥ Merci à toi pour ton soutien ♥