« Des températures records continuent d’accabler le Royaume-Uni. Londres prolonge son plan canicule pour la cinquième semaines consécutive et interdit désormais le trafic aérien et les... » L’oreillette grésille.
— Fais chier !
Le bruit désagréable m’arrache un grognement et je retire l’objet, le fourrant sans délicatesse dans une de nombreuses poches de mon pantalon de travail marron. Si le Royaume-Uni subit les affres d’une insupportable chaleur, l’Afrique du Sud est bien épargnée. La brise fraîche caresse mes joues et un long frisson parcourt ma peau. Je déteste les hautes températures, ça me met de mauvaise humeur.
Je m’étire et remonte mes jambes sur la caisse où je suis installée. Je suis chargée de superviser le convoyage des ressources dans l’Alecto. Sauf que je place suffisamment de confiance en mes subordonnés pour faire le travail sans que j’ai besoin de rester derrière eux à les surveiller. J’ai plus intéressant à faire, comme lire, encore une fois, les informations qui défilent sur le pad entre mes doigts. La photographie d’une jolie jeune femme aux cheveux rouges reste figée dans un coin de l’écran, mais je m’intéresse plus à ses états de service. Enfin, à sa scolarité.
Son profil me fait rire et la cigarette coincée entre mes lèvres manquent de tomber. « Alors comme ça, on prend un vaisseau pour faire des pirouettes avec ? » Mais si ses frasques et autres coups fourrés m’amusent, je dois admettre qu’elle a un petit quelque chose de très attrayant. Car, au-delà de la sanction qu’elle s’est prise, les remarques des instructeurs sont plutôt élogieuses. Être capable de faire preuve d’une telle habileté est un talent plutôt rare. Reste à savoir ce qu’elle sera capable de faire de productif, une fois à bord.
Et mon dos craque à peine, je me redresse. Un grognement de satisfaction s’échappe de ma gorge. « Oh bordel, ça fait vraiment du bien ! » J’étire mes bras au-dessus de ma tête et un éclat rouge dans le coin de mon œil attire mon attention.
Plus loin, la silhouette un peu courbée d’une féminine à la chevelure flamboyante se dessine. La fumée de ma cigarette continue de s’élever en de subtiles volutes ; aucune difficulté, ici, à savoir de qui il s’agit !
— Aspirante O’Brian ? hélé-je.
Satisfaite de constater que j’ai fait mouche quand l’interpellée redresse le nez, je tire une dernière bouffée de ma cigarette avant de l’écraser et de mettre le mégot dans mon petit cendrier portable. Elle hoche la tête et, souple, je saute en bas des caisses, tapotant au passage l’épaule d’un soldat qui passe juste à côté de moi. Son visage rouge exprime toute la difficulté du chargement en cours, mais le plus important désormais est l’intégration de l’aspirante à bord du vaisseau.
Rapide, je m’approche et remarque au passage le regard pourtant discret d’O’Brian à mon égard. Mes lèvres s’étirent dans un sourire amusé et l’envie d’éclater de rire ne manque pas lorsque je vois la grimace sur le visage de la nouvelle venue.
— Eh bien alors ? lancé-je moqueuse. On n’est pas habituée à voir des Sentinelles ?
Elle pince ses lèvres et je la trouverai presque mignonne si elle ne semblait pas si penaude. Ses iris émeraude se dérobent à ma vue quand elle avoue :
— Il y a de ça… et le fait que j’suis pas certaine d’identifier votre accent, lieutenante.
Au moins, elle a intégré les grades, ça sera déjà ça de fait. J’esquisse un sourire et tapote sur son épaule.
— Russe, de Saint-Pétersbourg. Et je suis la lieutenante Anastasia Mikhaïlovna, votre coéquipière pour cette année à venir.
D’un mouvement ample du bras, je désigne à l’aspirante le vaisseau, dont la carlingue grise brille sous la force des rayons du soleil. Le bâtiment, tout en longueur et en courbes, est autant taillé pour l’exploration spatiale que pour le combat. Du moins, s’il est un défaut que je devais lui donner, ce serait bien son bouclier. Les générateurs sont un peu faiblards, et si on se retrouve dans un combat de grande envergure, la fuite est sûrement l’une des meilleures façons pour nous de préserver l’intégrité de l’Alecto.
Je me détourne très vite de mon observation de la frégate militaire, que je connais par coeur, pour me concentrer sur la jeune femme qui me suit.
— Je vous imaginais bien plus en retard que ça, admetté-je dans un soucis de briser le silence pesant qui s’installe. Le kapitan2 Nivens m’a assurée que vous n’arriveriez jamais à l’heure. Je dois admettre être agréablement surprise de voir l’avance que vous avez.
— J’ai surtout bien compris que les sanctions seraient lourdes si j’étais en retard, contre l’aspirante, qui marque le pas lorsqu’un soldat lui passe devant le nez.
— Nous conviendrons que Nivens a toujours eu une certaine tendance à l’exagération.
Le regard sombre que me lance la future officière m’arrache un légère grimace. Je ne veux que la mettre à l’aise, mais l’aspirante montre beaucoup de réticences qu’il me faudra travailler doucement. « Allons bon ! Ca tombe bien, je suis patiente ! »
— Ouais… Bah, ça se sent que vous connaissez mal mes déboires avec le capitaine.
Mes doigts tapotent contre ma cuisse, se glissent dans l’une des poches et je frôle mon paquet de cigarette. L’envie d’en fumer une nouvelle me saisit brusquement, mais je résiste, me contentant de garder ma main contre ma poche.
Je pourrais, sur le ton de la confidence, lui assurer que j’ai une très bonne connaissance de sa mésentente avec l’officier supérieur. Je préfère, cependant, apporter une vague moquerie dans ma voix ; il va falloir que la petite se fasse à un univers aux antipodes de l’ambiance studieuse qu’elle a pu vivre au camp.
— Vous vous doutez bien qu’il n’est pas du genre à retenir ses éclats de colère. Quand il revenait sur l’Alecto, après une période de formation au sein de votre unité, étrangement, votre nom revenait souvent dans les conversations. Qu’il s’agisse d’un entraînement, ou d’un cours, il y avait toujours une anecdote très intéressante à entendre sur vous.
Je me tourne vers elle, et perçois un éclat dans son regard en amande. Impossible de déterminer s’il s’agit de fierté ou d’autres choses, mais quand elle redresse le nez, je coupe toute velléité mal placée. La tête légèrement penchée sur le côté, comme pour la détailler sous un autre angle, je souris, mielleuse :
— Vous n’êtes pas en colonie de vacances ici, aspirante. De ce que j’ai compris, on vous intègre à la chaîne de commandement, pour que vous mettiez en application ce que vous peinez à faire à l’école, visiblement.
Un léger sourire affleure sur les lèvres rouge de la jeune femme, qui baisse finalement la tête et je m’interroge. Elle me donne l’impression de se replier sur elle, de garder jalousement nombre de qualités et de se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. À ce niveau, elle me ferait penser à une huître, qui recèle en son sein une bien jolie perle que seuls de rares élus pourraient voir. Ou alors il y a autre chose de sous-jacent à ce comportement. Reste à savoir quoi...
Sans ajouter un mot de plus, j’amorce une levée de talons pour m’introduire dans la soute de la frégate militaire, suivie de près par l’aspirante. Par moments, je me tourne malgré tout vers elle pour vérifier qu’elle parvient à suivre mon rythme. Dans notre traversée de la soute, il nous faut composer avec nombres de nos pairs, qui travaillent sans relâche dans l’attente du départ à venir.
J’allonge très souvent mes pas pour être plus efficace et ses quelques centimètres de différence avec moi ne l’aident sûrement pas à suivre ma cadence.
Quand je constate que son dos se courbe de plus en plus et que sa nuque forme un angle malheureux, je m’arrête, pile entre les deux chasseurs que transporte l’Alecto en son sein. J’hésite quant à la marche à suivre ; j’aimerai l’aider, même si je suis censée la laissée se débrouiller. Le regard d’O’Brian se perd sur les formes gracieuses du vaisseau face à elle et je prends une profonde inspiration. Que sa fierté soit mal placée ou non, qu’elle s’endurcisse ou non, je m’en contrefous. Si la vie en académie militaire peut être différente de celle à bord d’un vaisseau de la Confédération, ce n’est pas une raison pour qu’elle se blesse avec son paquetage sur le dos..
Je la force à se redresser, remet correctement son sac sur son épaule. Notre proximité nouvelle m’offre une meilleure appréciation de son visage et je note de profonds cernes violacés sous ses yeux.
— Des difficultés à dormir ? interrogé-je.
Elle me lance ce genre d’œillade que je n’aime pas ; un air qui oscille entre le malaise et la colère, comme si j’avais touché du doigt un sujet intime et douloureux. Je note donc ses nuits agitées dans un coin de mon esprit, préférant tirer cette conclusion plutôt qu’une autre, puisqu’elle ne me répond pas.
Je pose une main sur son épaule, pour lui intimer l’ordre tacite d’avancer à travers la soute faiblement éclairée, du fait d’un système d’économie d’énergie. Je lui explique la configuration de la zone. La première partie est réservée à l’entretien du véhicule de transport d’escouade et aux chasseurs. La seconde partie accueille l’armurerie. Du menton, je lui désigne une porte dérobée sur la droite.
— Là-bas, vous trouverez l’accès aux Interfaces d’Entraînements Virtuels3. Par contre, la liste d’attente est longue comme mon bras, parce que les Sentinelles passent leur temps à les squatter quand on n’est pas sur Terre !
— Les Sentinelles ? répète l’aspirante d’une voix absente.
Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule et constate l’ampleur de l’incompréhension sur le visage de ma subalterne.
— C’est une vraie question ou… ?
Elle cligne des yeux, plus lentement, comme si elle réfléchissait et sa tête remue, négativement. Okay, donc elle n’a aucune idée de ce dont il s’agit. J’esquisse un petit sourire amusé et ralentis le pas, pour rester à son niveau.
— Les Sentinelles sont la première ligne de la Confédération Terrienne. Quand on est dépêché sur le terrain, on est un peu comme des tanks, des chars d’assaut. On est tous augmentés pour être plus forts, plus rapides et plus endurants, mais surtout ! On est dotés d’implants neuronaux qui nous donnent accès à des pouvoirs télékinétiques.
La théorie voudrait qu’on puisse contrôler la matière noire, mais même moi ne suis pas certaine de ça. Je préfère ne pas lui en parler. O’Brian est Naturelle, son dossier l’indique très clairement, et je ne connais pas son avis sur le sujet. Celui-ci est suffisamment tendu dans la vie de tous les jours pour ne pas risquer un débat acide en plein travail. O’Brian hoche la tête.
— Vous êtes les bourrins, un peu !
Elle esquive d’une volte gracieuse un soldat qui use justement de ses capacités pour transporter une lourde caisse de munition. L’élégance de son mouvement détonne dans cet univers rigide. À l’occasion, je lui demanderai si elle a fait de la danse. Ma main glissée dans mes cheveux blonds, je remets mon béret en place.
— C’est une façon de voir les choses, en effet. Après les Sentinelles, vous avez les Ingénieurs de combat. Le commandant Morthon en est un.
— Ca, je le savais ! s’exclame-t-elle un peu plus enthousiaste. Ils sont l’appui avec leurs drones d’attaques et de défense. Et si je me rappelle bien, vous avez les… Les…
Je hausse un sourcil, amusé par sa tentative d’avoir l’air plus sagace que les divers rapports laissent à penser.
— Vos snipers… marmonne-t-elle à voix basse. J’ai oublié leur titre.
— Les Tireurs d’élite, tout simplement, soufflé-je pour l’aider. La plupart du temps, ils sont aussi augmentés, mais juste au niveau des yeux. D’autres questions ?
Ses épaules remuent et son regard dévie. Son étrangeté me saute un peu plus aux yeux. Elle montre d’un côté une forme de bonne volonté, et de l’autre, n’affiche rien d’autre que du désintérêt. Je ne sais pas sur quel pied danser avec elle, pour l’heure.
— Nan, ça ira. Je suis là que pour un an, alors… je poserai mes questions au fur et à mesure. La Confédération, elle m’intéresse pas tant que ça.
Quelques soldats nous observent à notre passage ; il n’est pas courant d’accueillir de nouvelles têtes à bord d’un SSAS. Ses propos m’étonnent. Un simple coup d’oeil jeté à la soute que nous avons traversée prouve que la plupart des soldats seraient prêts à s’augmenter de toutes les manières possibles et imaginables pour faire partie ne serait-ce que de l’administration de la Confédération. Eireann O’Brian ressemble plus à une personne en fuite et ça pique ma curiosité. Je veux autant gratter la couche superficielle de son masque de porcelaine que la prendre sous mon aile pour l’aider à s’épanouir.
— Et vous voulez faire quoi, à l’issu de votre formation ?
— Intégrer la Aer Chór na hÉireann, devenir officier volant.
Elle se ferme, comme une huître, et me fait comprendre par son mutisme qu’envisager la moindre discussion à ce sujet n’est pas possible. Alors, on continue la visite dans un silence relatif. Je lui montre le pont supérieur, avec les quartiers d’équipages, les douches communes. Bref, rien de bien excitant, ni pour elle, ni pour moi.
D’autant que les différents espaces respectent la composition classique des frégates de la Confédération : un mess au pont deux avec l’infirmerie et un petit laboratoire de recherche. Le poste de commandement et de pilotage se trouve au pont trois. Le dernier pont, celui qu’elle ne verra pas de suite, est réservé au commandant de bord, avec le centre d’opération tactique.
Alors, une fois la visite terminée, je l’emmène jusqu’au quartier d’équipage. La coursive grise et mal éclairé s’étire devant nous après l’ouverture de l’ascenseur. Habituée à évoluer dans ce décor depuis quatre ans, je ne regarde même plus les numéros inscrits sur les cabines et sors un pass lorsque nous parvenons à l’avant-dernière. Je joue avec le badge métallique avant de le glisser dans l’encoche.
— Vous partagez votre chambrée avec le quartier-maître Francesca Mancini et l’officière Audrey Morvan, l’un des pilotes de l’Alecto, cru-je bon de préciser.
Je me tourne vers l’aspirante et lui tend le pass magnétique, un sourire moqueur étire mes lèvres. Je me penche vers la soldate :
— Kapitan Nivens vous attend dans sa cabine pour quatorze heures. Ne soyez pas en retard, aspirante. Il serait dommage de commencer cette année sur une mauvaise note, alors que vous avez si bien commencé avec moi.
Si je m’amuse ? Un peu, mais l’éclat de crainte qui naît dans les pupilles émeraude de la jeune femme m’interpellent ; ses relations avec l’officier de bord sont elles si mauvaise qu’une peur panique semble la clouer sur place ? O’Brian, cependant, ne pipe mot. Elle me salue et disparaît à l’intérieur de sa chambre. Je fronce des sourcils, quelque peu dubitative et inspire profondément.
Les mains enfoncées dans mes poches, je sifflote l’hymne impérial russe et m’en retourne auprès de Nivens pour lui faire un rapport. Et quel rapport ! O’Brian m’apparaît être une bien étrange militaire. Contre le chambranle de l’ascenseur, le regard rivé vers l’ascenseur, je m’interroge. En dépit de toutes ses qualités indéniables, et d’un talent que la Confédération recherche assurément, elle a commis toutes ces insubordinations. Alors, pourquoi intégrer un tel élément dans ses rangs ?
Je m’engouffre dans l’ascenseur à peine les portes ouvertes et joue avec mon paquet de cigarette. Son affection étonnante est loin d’être innocente. Ses frasques et ses déboires dissimulent, à mon sens, quelque chose de plus profond qu’il me plairait bien de découvrir.
Mais, quand Cameron Nivens se tourne vers moi, ma curiosité se transforme en un instinct de protection qui enfle dans mes veines avec force. Parce que la froideur sur le visage de mon officier supérieur laisse présupposer bien des épreuves pour l’aspirante. Il va la pousser à bout, il va la mettre au pied du mur et un coup de main ne sera pas de trop.
Il y a un bout de phrase que je n'ai pas compris, par contre, je préfère te le signaler : "la silhouette un peu courbée d’une féminine". Est-ce qu'il manque un mot ou quelque chose ?
Oui, effectivement, les militaires ont leur propre langage, on ne le soupçonne pas toujours quand on n'est pas dedans. C'est bien joué pour l'immersion, du coup. Je l'aurais bien vu précisé en note de bas de page, mais la plateforme ne permet pas d'en faire, donc c'est pas facile...
En tout cas, je crois avoir vu que tu as féminisé les grades, et ça j'apprécie (je m'étais penché sur la question pour mon propre roman, et de ce que j'ai vu sur certains forums, beaucoup de gens sont trèèèèès fermés sur la question^^'). Alors qu'au final, c'est tout à fait possible :)
Le perso d'Anastasia a l'air vraiment super, et surtout, il nous permet de mieux comprendre les augmentés et leur capacité. Et puis, elle a un petit côté amusant qui n'est pas pour me déplaire.
Oui le côté chorale en P1 est assez tendue, mais par chance, je vais bientôt pouvoir retravailler ça avec mon AL et ça sera plus approfondi ♥
Contrairement aux autres romans qui évoquent le transhumanisme, il ne semble pas y avoir de différence de traitement entre les humains modifiés et naturels.
Dans le texte, tu as oublié des chiffres, peut être un reliquat de notes de bas de pages aujourd'hui disparues.
Me revoilà donc, et je peu déjà te dire que j'adore Anastasia ! J'aime beaucoup son caractère, sa façon d'être, et j'imagine déjà un peu la relation un peu distante et protectrice qu'elle va développer avec Eireann et j'aime beaucoup ;;
Aussi, j'adore le faite d'alterner de point de vue de personnage en changeant de chapitre, c'est un truc que j'aime beaucoup dans les romans en général, mais d'autant plus ici que chaque point de vue montre l'avancée d'Eireann qui est pour moi la personnage principale (c'est ça, hein, c'est la protagoniste non ?)
Bref, le faite qu'en voit son avancée à travers les yeux d'une personne différente à chaque fois, ça permet d'amener du mystère sur le personnage et aussi de ne pas tout savoir et ça c'est trop trop cool parce que j'adore Eireann et en même temps je comprend pas toute ses réactions ET ÇA ME DONNE ENVIE DE SAVOIR !
Bonus : j'adore l'ambiance de ton roman, les chapitres sont super immersifs je trouve et ma lecture était super agréable !
Bref, encore une fois j'ai adoré ! uwu
Je suis vraiment très contente qu'Eireann et Anastasia te plaisent, tout comme la dynamique que tu commences un peu à entrapercevoir en effet (mais sur les 8 tomes prévus de la saga tu te doutes bien que les lignes vont finir par bouger haha)
Je continu la lecture, et c'est fort agréable.
L'écriture à la première personne, mais compté par différents protagoniste, permet devoir différents points de vue de la situation, un peu comme dans Game of Throne, et je trouve cela cool! (Même si tout début, cela me perd un peu x) )
La description d'Eilaan est toujours charmeuse, sa beauté est presque palpable, ce qui détonne un peu avec son caractère, et c'est cool, car ça donne de l'épaisseur au personnage avec peu d'informations. La comparaison avec l'huitre m'a bien faite rire (Les huitres sont en grande partie mes études/mes jobs en plus x) ).
Je ne sais pas si je me trompe, mais je sens comme une tension amoureuse entre Anastasia et Eireann (enfin, plus Anastasia qui succombe au charme). La main glissant (d'ailleurs il y a une faute, à la place de glissant c'est glissée, où alors j'ai mal compris le sens de la phrase) pendant qu'elle regarda sa volte gracieuse... Dis donc Anastasia :P .
Anastasia est d'ailleurs bien rigolote, elle a un peu les mêmes oppositions qu'Eireann (la mannequin Russe qui est en fait un veritable garçon manqué, et en plus un tank).
Certaine descriptions sont bien cool (Carlingue grise brille sous la force des rayons du soleil), il n'y en a pas trop, c'est assez limpide.
Au rayon des petites erreurs, tu es comme moi, tu as de S se baladant tout seul (cinquième semaineS, Une deS)
Et Mon dos craque à peine (je n'ai pas compris le "Et")
Un légère grimace
réticenceS (je suis désolée, je n'ai pas noté la ligne).
"Mais surtout!" ?. Quand elle parle des Sentinelles, je ne comprends pas la tournure de la phrase, pour moi c'est une virgule, pas un point d'exclamation?
Bon tout ça ce n'est que du chipotage, parce que le chapitre est cool, et on a hâte de lire la suite :).
Petit astuce au fait, pour faire un ç majuscule, c'est Alt + 128 (pavé numérique, sur windows en tout cas).
J'avais commencé à faire un pavé de commentaire pour toi mais PA m'a déconnecté en cours de route ça m'a tuée 😭
Merci pour les retours et... Alors non j'avais pas prévu de tension particulière entre Anastasia et Eireann mdr mais Anastasia est TRÈS tactile aussi xD
Quant à son allure de mannequin j'adore le fait que tu aies repérée ce détail, parce que c'est pas innocent en vrai !
Et je note autant les fautes que l'astuce pour le Ç ! Merci 💚
Le chapitre est très bien mené, et je trouve ça très bien d'avoir un point de vue féminin sur notre héroïne. J'aime beaucoup le caractère extraverti et garçon manqué de Nastia. C'est un de tes meilleurs perso, avec un fort caractère, des convictions, de la loyauté à en revendre et de la badassitude en barre !
Merci pour ton retour, ça me fait toujours autant plaisir ♥