Fladalf-Khal, dieu du commerce et des transports restait le plus prévoyant des Sept. Pour éviter que les sept présents des Sept ne soit à jamais égarés sur le bouclier-monde, il ajouta à l’objet magique qu’il avait confectionné un pouvoir supplémentaire. D’ordinaire, la boussole qu’il allait offrir à son peuple indiquait le rivage le plus proche. A présent, en appuyant sur un discret bouton, l’instrument de navigation était en capacité de localiser un artefact des Sept le plus proche. Une pression suffisait à passer au présent suivant.
Fladalf-Khal confia la précieuse boussole et son secret à Ziric, le plus sage des gnomes. Le héros donna ainsi son nom à l’instrument qui est désigné à présent sous le patronyme de « boussole de Ziric ». Durant des millénaires, les gnomes profitèrent de l’avantage que procurait cet artefact pour récupérer les présents des Sept perdus au cours des affrontements des guerres lemniscates. Cependant, lors de la bataille des Korrigans, alors qu’il tentait de récupérer un des sept présents des Sept, Ziric tomba dans une embuscade orc, dans une galerie de l’infra-monde, non loin de la cité de Thud. Depuis ce jour maudit, une grande partie des sept présents des Sept ont été perdus sans possibilité de les retrouver.
La boussole de Ziric
Extrait de Encyclopedia Gnomnica
Gal pénétra dans le bureau de Borg. L’ingénieur était en train de compulser un volumineux livre et en recopiait certains passages. Sarlac, le prêtre-sorcier ne devait pas tarder à arriver pour participer à la réunion préparation du voyage à Ladin. Il lui fallait impérativement un prétexte suffisamment crédible pour se rendre dans la capitale de l’Orcania. Le capitaine pourpre avait donc demandé dans un premier temps à son ingénieur et son prêtre-sorcier de rassembler le maximum d’informations sur les sept présents des Sept, et notamment sur cette fameuse boussole. Aujourd’hui, les trois orcs devaient effectuer un point sur l’avancée de leurs investigations.
Gal prenait un grand risque en associant dans sa réflexion ses deux vassaux possédant le plus de ressentiments contre lui. Borg nourrissait peut-être un sentiment de vengeance depuis l’assassinat de Axel, l’hybride qu’il avait pris en affection. Sarlac se retrouvait assigner à des tâches subalternes depuis la nomination de du capitaine pourpre au commandement du village d’Udgog. Les deux orcs étaient donc susceptibles de trahir l’oniromancien, mais ils représentaient ses seules sources potentielles de savoir. L’ingénieur militaire représentait une menace moindre car ils étaient amis d’enfance et que Gal avait favorisé son ascension. De plus, l’espionnage qu’il avait orchestré en confiant ses descendants Nakok et Gadnak n’avait jusqu’à présent laissé transparaître aucune frustration de la part de Borg. Ce n’était pas un mâle alpha, il ne l’avait jamais été et ne le serait jamais. C’était pourquoi, en cas de doute ou d’opposition entre les deux conseillers, le chef de guerre se rangerait à l’avis de son technicien plutôt que celui de son prêtre-sorcier, qui lui nourrissait une haine féroce depuis sa destitution.
Avant même que Gal n’ouvrit la bouche, Borg l’apostropha avec une excitation non feinte.
« Bien le bonjour, mon Capitaine ! Comme tu l’as demandé, j’ai mené mon enquête. Après analyse de l’encyclopédie gnome, j’ai trouvé des éléments concernant les sept présents des Sept. C’est laconique, mais il y a quelques informations sur la boussole. »
« Rrrrr ! Parfait ! Que peux-tu dire sur cette boussole avant que Sarlac n’arrive ? »
« D’après mon analyse, elle s’appelle la boussole de Ziric car elle a appartenu à un héros gnome de ce nom. Et celui-ci est mort lors d’une embuscade orc. »
« Donc la théorie de Sarlac n’est pas stupide. Rrrrr ! La boussole dispose-t-elle de signes distinctifs ? »
« Le seul signe que je pense avoir trouvé, c’est la présence de la croix gnome sur le dos de l’instrument. Mais je lis difficilement le gnome et nous possédons peu d’esclaves capables de le déchiffrer. »
« Rrrrr. C’est déjà mieux que rien. »
Sur ces entrefaites, le prêtre-sorcier entra dans le laboratoire de recherche. Son apparence avait subi une incroyable transformation depuis son retour en grâce. Il ne s’avinait plus à longueur de temps et prenait le soin de porter une bure immaculée. Le religieux afficha sa grande déférence au chef de guerre du Udgog en s’inclinant de manière prononcée et salua les deux orcs.
« Bonjour à vous, capitaine Gal et ingénieur Borg. Qu’Abath-Khal soit avec vous !...Le dieu de la guerre vous a-t-il porté conseil lors de vos recherches ? »
Borg se saisit de sa feuille de notes pour se donner un peu d’assurance avant de s’engager dans une joute verbale avec son nouveau rival. Gal observant cela se satisfit d’avoir trouvé une source d’émulation pour stimuler son ingénieur. La science contre la religion, l’esprit d’entreprise contre la sagesse, Sarlac constituait le parfait contrepoint au conseiller technique privilégié du capitaine pourpre. Borg engagea le débat.
« Bonjour Sarlac. Après analyse, j’ai effectivement trouvé de nombreuses informations sur les sept présents des Sept. Par conséquent, nous avons moult questions à te poser. »
« Hé bien, en tant que détenteur de millénaires de savoir orc, je serais ravi de pouvoir apporter mon obole à votre entreprise...Entreprise qui vous a été dicté par Abath-Khal. »
« Rrrrr ! Que peux-tu dire sur les sept présents des Sept ? Les connais-tu tous ? »
« Abath-Khal tout puissant, non ! Le poème orc sur les sept présents des Sept s’attarde principalement sur les présents du dieu de la guerre. Ce que je peux dire, c’est que les Sept ont chacun offert sept présents à leurs peuples ; une arme offensive, un équipement défensif, un instrument, un outil, un bijou, un accessoire de navigation et un objet du quotidien. Chacun de ces présents possède des pouvoirs spéciaux extraordinaires qui correctement utilisés permettraient de faire basculer les guerres lemniscates dans un camp ou dans l’autre. »
« Rrrrr ! Alors comment sais-tu que la boussole de Ziric existe ? »
« Comment ça ? Vous parlez de la boussole gnome, capitaine Gal ? »
« Oui, c’est exactement ça ! » Coupa triomphalement Borg. « D’après mon analyse de l’encyclopédie gnome, Fladalf-Khal le dieu du commerce et des transports a offert une boussole magique à son héraut Ziric. »
« Rrrrrr ! » D’un grognement, le capitaine pourpre stoppa son ingénieur militaire afin que le prêtre conteur puisse s’expliquer.
« Je connais l’existence de cette boussole par la geste de Patraocla. Le légendaire roi orc à force de torture avait obtenu une information primordiale. Les gnomes possédaient une boussole capable d’indiquer l’artefact le plus proche. »
« Rrrrr ! Sept présents des Sept, cela fait quarante-neuf artefacts. Lesquels connais-tu prêtre-sorcier ? »
« Attends Sarlac ! Je prends de quoi noter pour pouvoir dresser un inventaire des artefacts que nous pouvons identifier. »
Borg retourna à sa table à son bureau et y déposa ses notes sur la droite. Il replongea sa plume dans l’encrier et regarda le prêtre-sorcier pour lui signaler qu’il était prêt. L’officiant commença son inventaire.
« Le poème orc sur les sept présents des Sept dit ceci :
Lorsque les Sept à leurs peuples firent des présents
Abath-Khal comme toujours prouva qu’il était le plus grand.
Le dieu de la guerre offrit une épée capable de trancher toutes les lames
et un oud provoquant des migraines au plus profond de l’âme,
Pour voir dans l’obscurité un heaume de vision
et comme bijou un bracelet de soumission,
une paire de ciseaux coupant toute matière
et équivalent à cinquante rameurs, de rames une paire.
Enfin une marmite qui chauffait sans feu,
voilà quels étaient ses sept cadeaux précieux. »
« Rrrrr ! Mais pourquoi Orokko n’utilise-t-il pas tous ces objets qui nous mèneraient systématiquement à la victoire si ils existent ? »
Borg interrompit à nouveau la conversation.
« Réfléchis capitaine ! La mythique épée de Patraocla correspond parfaitement à l’arme façonnée par le dieu de la guerre. Il faut juste relier les contes et la réalité. »
« Par le fer et la rage, voici la première chose sensée qui sort de la bouche de ce « scientifique » mécréant depuis des lustres ! »
Gal rugit tel un lion. Il ne supportait ni l’humiliation, ni la contradiction. Borg et Sarlac baissèrent les oreilles en signe de soumission. Pourtant, le capitaine pourpre devait admettre que pour une fois, ses deux subalternes démontraient une plus grande acuité que lui. Il calma sa rage débordante et prononça quelques mots d’apaisement.
« Rrrrr ! Vous avez raison. Les Sept existent ! Pourquoi n’auraient-ils pas fait ce que les textes racontent ? Rrrrr ! Mais alors, pourquoi les Sept bannières n’utilisent-elles pas leurs artefacts dans les guerres lemniscates ? »
« D’après mon analyse de l’encyclopédie gnome, comme je te l’ai dit tout à l’heure capitaine, certains objets ont été perdus lors d’échauffourées. Et les vainqueurs ignorant leur importance les ont soit laisser sur place soit placer dans leur butin. Mais reprenons notre liste, Sarlac. »
« Par le sang et la fureur, je connais les sept armes offensives : l’épée qui tranche les lames des orcs, la lance infinie des elfes, la dague incassable des satyres, la hache qui fend la terre en deux des nains, la flèche trouvant toujours sa cible des fées, le fouet qui rend muet des gnomes et l’arc multipliant par cent la force des dryades. En arme défensive, je me rappelle du plastron d’endurance des elfes. C’est lui qui a permis à Sarvalur de vaincre Patraocla en combat singulier et de mettre fin à la domination sans partage de l’Orcania dans les guerres lemniscates. »
« Rrrrr ! Oui, je me souviens de ce conte. Rrrr ! Le roi elfe avait combattu dix jours en tenant à distance Patraocla avec sa lance qui repoussait jusqu’à ce que le roi légendaire s’écroule de fatigue. »
« Par le fer et la rage, c’est pareil avec la seule victoire des fées. Elles ont utilisé leur instrument magique, le tambour-tonnerre pour provoquer des orages alors que les troupes orcs s’engageaient dans les marécages ! Et j’ai déjà parlé du marteau qui transforme le diamant en charbon. Je ne retrouve pas d’autre présent des Sept dans les contes que je connais. »
Borg profita du moment pour montrer la supériorité de l’écrit sur l’oral. Il reprit ses notes et commença à énoncer les artefacts supplémentaires qu’il avait découverts.
« D’après mon analyse, Génoas-Khal a également offert aux dryades une gourde toujours à moitié pleine. Et les satyres ont été en possession d’un pendentif qui permet de voir un quart d’heure dans l’avenir. »
« Rrrrr ! Ont été en possession ? Ils n’en sont plus propriétaires ? »
« Par le sang et la fureur, capitaine ! Même la bannière d’Abath-Khal a égaré certains des présents du dieu de la guerre ! »
« Rrrrr ! C’est pourquoi il nous faut la boussole de Ziric ! Elle seule peut nous permettre de trouver le marteau diamant-charbon ! »
« D’après mes recherches, les gnomes ont perdu la trace de la boussole de Ziric lorsque celui-ci est mort dans une embuscade orc. Logiquement, cette boussole se trouve soit dans le trésor orc, à Ladin, soit d’un un tunnel de l’infra-monde, dans le royaume Thahar. »
« Grâce aux enseignements de l’ordre des servants dragons, je connais ce conte, capitaine. C’est pourquoi je te propose d’aller à Ladin. Mieux vaut fouiller le trésor d’Orokko que de patrouiller pour l’éternité dans l’infra-monde en misant sur la chance. »
« Rrrrr ! De la chance, il en faudra tout de même ! Orokko ne laisse entrer quasiment personne dans sa chambre forte ! »
Gal tourna le dos à ses deux conseillers. Il ne voulait pas afficher en public son impuissance et éprouvait toutes les peines du monde à juguler sa fureur. Sarlac se rapprocha de son chef de guerre et posa précautionneusement la main sur son épaule avant de susurrer.
« Et si Abath-Khal t’avais donné un moyen d’entrer dans l’intimité d’Orokko ? »
Gal se retourna lentement, le poing serré, prêt à asséner un coup puissant pour laisser exploser sa rage si le prêtre-sorcier se moquait de lui. Mais l’officient continua avec assurance et un brin de théâtralité.
« Malgré la protection d’Abath-Khal, les troupes de l’Orcania ont perdu le heaume de vision. Or, il me semble que tu as rapporté un casque magique, permettant de voir dans l’obscurité, lors d’un de tes voyages dans l’infra-monde. C’est la providence qui l’a mis sur ton chemin. Gal, l’oniromancien de Udgog va rapporter le présent perdu d’Abath-Khal à Orokko ! La voilà ta clef pour déverrouiller la chambre forte du roi ! »
« Rrrrr ! C’est parfait alors. Préparons donc notre voyage jusqu’à Ladin. »
Le capitaine pourpre prononça ces derniers mots à contrecœur. Il rechignait à se rendre à la capitale. Gal savait qu’il n’était jamais bon de se mettre avant dans le régime monarchique absolu instauré pour la plus grande gloire d’Abath-Khal. Gal savait qu’Orokko prenait ombrage de la prospérité de Udgog. Gal savait que le souverain de l’Orcania se méfiait de tout sujet pouvant menacer son hégémonie. Gal savait que le tyran n’hésitait pas à couper les têtes qui dépassaient parce que des purges étaient régulièrement organisées. Jusqu’à présent, l’oniromancien bénéficiait de l’éloignement, implanté aux confins du croissant de l’Orcania. Il était parvenu à se faire oublier et éviter cette menace du couperet. Aujourd’hui, le chef de guerre devait se jeter dans la gueule du loup !
Le parcours que Gal avait réalisé le prouvait. Qui ose gagne ! L’ambitieux chef de guerre en avait fait son credo. Mais audace n’est pas déraison. Il lui faudrait un plan solide pour passer entre les gouttes. Il devrait être aussi éloquent qu’un gnome, aussi fourbe qu’un elfe et aussi obstiné qu’un nain pour parvenir à ses fins. Il prendrait son temps d’avoir une échappatoire avant de s’engager dans cette souricière. Qui ose gagne, se répéta Gal avant de canaliser toute son attention à la préparation du voyage.
On retrouve Gal à la recherche des artefacts magiques offerts par les Sept. Donc les sept dieux ont offert à chaque fois sept présents à chacun des sept peuples (d’ailleurs, côté style, attention à la répétition de « sept » et de « présents » voire de « sept présents des sept » dans le texte, ça peut devenir lourd à la longue).
J’aime bien cet arc, d’autant que c’est uniquement Gal qui croit pouvoir dénicher ces artefacts. Finalement, on voit que chaque peuple a sa stratégie pour dépasser et battre les autres lors de l’affrontement final (les guerres lemniscates). Tous ont d’abord bondi sur l’idée de soumettre en esclavage les derniers Nés.
Une fois cela fait, les Nains ont décidé de coloniser tout l’infra-Monde, de soumettre ses peuples et de s’emparer de ses ressources.
Les Elfes tentent de faire la même chose en surface.
Les dryades, gnômes et satyres tentent de créer une alliance capable de renverser tous les jeux, voire de monter les uns contre les autres.
Et Les Derniers Nés subissent (pour l’instant), même si je devine qu’Olme va tenter quelque chose pour que son peuple s’impose et participe aux guerres lui aussi. À voir comment…
Gal essaie quant à lui d’acquérir plus de pouvoirs, d’abord par une démographie importante, quitte à utiliser des Humains esclaves pour se reproduire plus vite, puis en s’emparant de ces artefacts, pour dominer par la force et écraser les autres par leur nombre. Un peu en mode Zerg de Starcraft 😊
Je me demande si tu ne devrais pas introduire sa recherche d’artefacts plus tôt. Là, elle arrive un peu tard et on se demande à quoi lui auront servi toutes ses actions précédentes. Ils pourraient déjà en avoir un ou deux sous le coude et préparer des plans. Sinon, on ne comprend pas bien comment les orcs comptent utiliser ces objets et lequel Gal désire le plus.
Mes notes : attention aux participes passé, sinon il y a des coquilles d’inattention.
« le plus prévoyant des Sept. Pour éviter que les sept présents des Sept »
> Attention à la répétition « des sept »
« des sept présents des Sept »
> Je suis pas convaincue par l’appellation, trop répétitive
« à la réunion préparation du voyage »
> de préparation ?
« depuis la nomination de du capitaine »
> Typo
« le chef de guerre se rangerait à l’avis de son technicien plutôt que celui de son prêtre-sorcier »
> Plutôt qu’à celui de… ?
« qui lui nourrissait une haine féroce depuis sa destitution. »
> « qui nourrissait une haine féroce contre lui depuis sa destitution. » ?
« Avant même que Gal n’ouvrit la bouche »
> Avec cette tournure, tu as besoin du subjonctif présent « qu’il n’ouvre » ou imparfait « qu'il n'ouvrît », les deux vont.
« détenteur de millénaires de savoir orc »
> « détenteur d’un savoir orc millénaire » ?
« Entreprise qui vous a été dicté »
> -ée
« Ce que je peux dire, c’est que les Sept ont chacun offert sept présents à leurs peoples »
> Vu qu’ils n’arrêtent pas de répéter « sept présents des sept », je pense qu’on a compris…
« Chacun de ces presents”
> “chacun d’eux” pour éviter la répétition ?
« si ils existent”
> “s’ils existent”
“les vainqueurs ignorant leur importance les ont soit laisser sur place soit placer »
> -és (cf les objets > avant le verbe)
« la bannière d’Abath-Khal a égaré »
> -é
Alors d'abord, qui te dit que Gal ne possède pas des artefacts depuis le début? Il est vrai que cet arc des sept présents arrive un peu tard. Mais je l'ai développé au début parce que je n'avais plus rien à faire faire à Gal. D'ailleurs, dans ma réécriture, je m'interroge sur le fait de lancer tout le monde dans la chasse aux artefacts. J'aime l'idée de lier un peu plus l'histoire aux dieux.
Maintenant, j'ai plus conceptualisé mon histoire. Elle parle des manières de conquérir le pouvoir. Et chaque personnage le fera d'une manière différente.
Ugmar par la manipulation,
Gal par son talent militaire et la guerre (comme Napoléon)
Nomrad par l'argent
Ome et les derniers nés par la révolte (tu t'en doutes!)
Et Epiphone, je ne dis pas pour l'instant, il faut laisser de la surprise!
> C'est pas impossible en effet, mais l'existence de ces artefacts est en soi révélée un peu tardivement. Mais tout dépend la place qu'ils occuperont dans le récit ?
Tout le monde, peut-être pas, mais ce serait intéressant qu'il réalise la course des artefacts contre quelqu'un. Sinon, il n'a pas d'ennemis à sa quête et n'a qu'à se baisser pour les ramasser, ce qui n'amènerait pas beaucoup de tension.
Je vois Nomrad et Épihone comme des manipulatrices elles-aussi, tout comme Nomrad. Et je pense que tous visent la guerre (et la victoire) - quoique peut-être pas Epiphone ?-, en tout cas pas que Gal, non ? Sans argent, ils ne feraient rien, cela inclut tout le monde en fait, d'où la volonté de s'étendre de Nomrad, pour gagner de l'argent pour in fine développer les meilleures armes et gagner la guerre, mais c'est aussi le cas des Elfes. Je pense qu'Olme aura aussi à trouver de l'argent s'il veut monter une armée. Je ne sais donc pas si ce que tu as listé ici constitue vraiment les caractéristiques et les stratégies spécifiques de chaque personnages ?
J'ai beaucoup aimé ce chapitre sur les présents des sept. Je trouve toujours le concept aussi intéressant.
Par contre, je trouve que Borg arrive un peu trop vite à tirer des conclusions juste en lisant l'encyclopédie gnome. J'imagine que les reliques sont plus ou moins égarées depuis des centaines d'années, voire des milliers, et nombre de personnes ont pu lire l'encyclopédie avant Borg. Il faudrait que tu expliques pourquoi Borg réussirait là où tant d'autres ont échoué. Je ne trouve pas que ce soit si exceptionnel de faire le lien entre l'épée qui tranche les lames et l'épée de Patraocla. Certains ont déjà dû faire le rapprochement par le passé. Ce n'est pas assez subtil et recherché. Il manque selon moi, l'explication, le concours de circonstances, qui fait que Borg réussi.
Tu le fais d'ailleurs très bien par la suite, quand Borg recoupe ses informations avec le poème de Sarlac. L'enchainement d'idées est fluide et cohérent. Il amène assez naturellement à la conclusion que tu poses.
Je suis content aussi que finalement, le heaume de vision soit une relique. Il sortait un peu de nul part quand tu l'avais présenté, et ca poussait à se demander si le monde ne foisonnait pas de ce genre d'objets. Finalement, ce n'est pas le cas, on avait alors affaire à un objet légendaire.
J'aime le fait que Gal se mette en danger en s'entourant de deux personnes pouvant potentiellement le trahir à la moindre occasion. Il doit sans arrêt être sur ses gardes et la moindre erreur pourra lui être fatale. Ca correspond bien à l'image que je me fais de lui: Prêt à prendre des risques calculés et à se mettre en danger si la situation l'exige, sans pour autant être inconscient. Comme par exemple aller voir Orokko. Je ne vois par exemple absolument pas Ugmar se mettre dans des situations pareilles.
C'est une bonne chose, ca veux dire que tu arrives à imposer les personnalités de tes personnages au lecteur.
Encore une fois, l'apparition de ces reliques, que ce soit avec Gal ou Ome, est très intéressante, et donne un souffle nouveau à ton histoire!
A bientôt!
Au moment de l'écriture du chapitre, j'étais encore dans quelque chose d'empirique, mais là j'ai rebossé toute la structure de la fin de mon histoire.
Pour la découverte de Borg, je n'ai peut-être pas assez insisté sur la culture oral des orcs. Ils ne cherchent pas dans les livres et ont donc oublié la boussole. Et je ne voit aucun non-orc tenté d'entré dans la salle du trésor du roi Orokko. Le passage est donc à retravailler. Je le note.
Et que penses-tu du prêtre-sorcier? Il arrive comme un cheveu sur la soupe car je l'ai créer au moment du chapitre. Je pense que je vais l'inclure dans les précédents chapitres lors de ma réécriture.
C'est la fin des vacances! Demain, je pourrais me remettre à la lecture de ton histoire. (Je lis pendant ma pause déjeuner.)