Éphémère éternité

Du haut de nos dix-huit ans

Nous étions plus vivant

Que jamais auparavant

 

Bac en poche

Nous étions éternels

Bac en poche

Nous nous sentions pousser des ailes

 

Newton a tort

Je suis plus forte

Que toute la gravité

 

Casque et moto pour deux

Quel effet merveilleux

Le vent dans mes cheveux

 

Pour fêter comme il se doit

Tous nos magnifiques exploits

Nous étions partis avec notre toile

Pour une nuit à la belle étoile

 

Observer les lumières

De ces géantes de l'univers

Dont certaines sont déjà au cimtière

 

Les calcules ont tort

1+1=

Je t'aime à tout jamais

 

Mais nous sommes comme elles

Pas immortels

Juste éphémères

Même si nous nous persuadions du contraire

 

Un autoroutier pas vraiment à l'écoute

Nous arrache à la route

Ne laissant plus que nos doutes

 

Lavoisier avait raison

Rien ne se perd tout se transforme

Et minuscule imprudence 

En tristesse immense

 

 

 

 

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Edouard PArle
Posté le 10/11/2021
Coucou !
Punaise, ça commençait tout tranquillement ce poème, je me disais c'est joli etc...
Mais quelle chute ! Elle m'a arraché un petit hoquet de surprise. "Et minuscule imprudence En tristesse immense" La phrase de fin est vraiment superbe !
Gros coup de cœur pour ce texte ! De loin mon préféré de toi parmi ceux dont je me souviens.
Quelques coquilles :
"Nous étions plus vivant" -> vivants
"Dont certaines sont déjà au cimtière" -> cimetière
"Les calcules ont tort" -> calculs
Je le redis : quel beau texte !
Au plaisir (=
Katsia2003
Posté le 11/11/2021
Merci pour ton commentaire et tes corrections. J'avoue que je suis très fier de ce poème
Edouard PArle
Posté le 11/11/2021
tu as raison, il est vraiment très bon !
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