Du haut de nos dix-huit ans
Nous étions plus vivant
Que jamais auparavant
Bac en poche
Nous étions éternels
Bac en poche
Nous nous sentions pousser des ailes
Newton a tort
Je suis plus forte
Que toute la gravité
Casque et moto pour deux
Quel effet merveilleux
Le vent dans mes cheveux
Pour fêter comme il se doit
Tous nos magnifiques exploits
Nous étions partis avec notre toile
Pour une nuit à la belle étoile
Observer les lumières
De ces géantes de l'univers
Dont certaines sont déjà au cimtière
Les calcules ont tort
1+1=
Je t'aime à tout jamais
Mais nous sommes comme elles
Pas immortels
Juste éphémères
Même si nous nous persuadions du contraire
Un autoroutier pas vraiment à l'écoute
Nous arrache à la route
Ne laissant plus que nos doutes
Lavoisier avait raison
Rien ne se perd tout se transforme
Et minuscule imprudence
En tristesse immense
Punaise, ça commençait tout tranquillement ce poème, je me disais c'est joli etc...
Mais quelle chute ! Elle m'a arraché un petit hoquet de surprise. "Et minuscule imprudence En tristesse immense" La phrase de fin est vraiment superbe !
Gros coup de cœur pour ce texte ! De loin mon préféré de toi parmi ceux dont je me souviens.
Quelques coquilles :
"Nous étions plus vivant" -> vivants
"Dont certaines sont déjà au cimtière" -> cimetière
"Les calcules ont tort" -> calculs
Je le redis : quel beau texte !
Au plaisir (=