Entrainée par ses amis,
Elle sort de l'oubli,
Pour sourire, ravie.
Sans un bruit,
Tous ont fui :
Les profs, les cours et l'ennuie.
Appuyés contre un mur,
On partage les coups durs
On se projette dans le futur...
Les discutions s'emballent.
Parler avec les terminales,
Quel régal !
Quelqu'un lui propose une cigarette
Qu'avec hésitation elle accepte
Pour ne pas avoir l'air d'une fillette
A peine, la clope allumée,
Que s'échappe une douce fumée
Qu'elle finit par humée
L'odeur bien que tolérable
N'est pas très agréable
Et s'infiltre partout comme du sable
Mais ce n'est qu'un petit désagrément
A côté du fait de faire partie des grands
D'avoir l'impression de ne plus être une enfant.
Les problèmes qui la hantaient
Semblent s'être envolés,
Comme mille papillons colorés,
Mais il faut faire attention,
Car toutes ces belles sensations,
Ne sont que parfaites illusions.
J'aime bien le titre de ce poème au vu du sujet traité. C'est vrai que la plupart des actions à la cigarette naissent d'un besoin d'intégration malheureusement.
Le poème est joli comme toujours.
J'ai une petite réserve sur la chute, est-ce vraiment nécessaire de donner la morale noire sur blanc ? Ca se discute.
Quelques remarques :
"Les profs, les cours et l'ennuie." -> ennui
"Qu'elle finit par humée" -> humer
Un plaisir,
A bientôt !
Merci pour ton commentaire et tes corrections. Pour la morale noir sur blanc, c'est surtout que j'avais peur que sans le poème disent l'inverse ce que je ne voulais pas.
A bientôt!
A très vite (=