Épilogue

Notes de l’auteur : Et voilà, l'épilogue.
J'en profite pour m'excuser pour la mise en page du chapitre précédent, et pour remercier aussi les plumes qui sont arrivées jusqu'ici. Un GRAAAAND merci à vous pour votre soutien !

 

Épilogue

 

 

 

–        Et voilà, jeunes gens ! Après vous !

 

Sans flétrir son sourire Colgate, la commerciale ouvrit grand la porte de l’appartement, et laissa entrer un couple d’étudiants dans la pièce principale. Le garçon sourit franchement à la vue de ce qui lui apparaissait déjà comme l’affaire du siècle. Sa copine, en revanche, ôta ses lunettes de soleil d’un air suspect qui fit déglutir leur accompagnatrice. En effet, c’était au moins le dixième appartement qu’elle faisait visiter à ces jeunes gens, et la dixième fois que cette étrange rouquine refusait fermement l’offre qui lui était faite, trouvant tout le temps une dizaine de défauts à déballer de toute sa hauteur.

 

Sans perdre l’espoir de conclure une location, l’agent immobilier agrandit davantage son sourire vendeur qu’elle adressa à la jeune fille, qui scrutait le salon de son regard perçant, visiblement à la recherche d’un reproche à dire.

 

–        Je me demande bien ce que tu vas trouver comme trucs qui clochent, Camille, ironisa le jeune homme.

–        Boucle-la, Ajacier.

–        Bien, euh… Nous sommes ici rue Mouffetard, en plein Quartier Latin. Les facultés et autres écoles sont à proximité, comme vous le désiriez. Le salon dans lequel nous nous trouvons a été refait à neuf. Voyez comme c’est clair.

–        C’est blanc, commenta Joël, admiratif. C’est simple, mais ça agrandit vachement la pièce, je trouve !

–        Oui, c’est ce qu’il y a de mieux si vous voulez mon avis. Qu’en pensez-vous, Mademoiselle ?

–        Hmm, approuva l’Espionne, peu convaincue, alors que son interlocutrice sentait sa nuque dégouliner de transpiration.

 

La commerciale reprit son souffle et les entraîna au bout de la pièce, jusqu’à une porte-fenêtre qui donnait sur la petite rue où se succédaient commerces et cafés. Elle l’ouvrit d’un geste qui se voulait magistral, et guida le couple sur le petit balcon en demi-lune. L’intérêt plus vif de Camille l’encouragea dans son argumentaire et elle mit tout son cœur dans la suite de sa description.

 

–        C’est calme, comme coin ? demanda Joël, qui fixait les bars d’un œil suspect.

–        Je dirai vivant, jeune homme. C’est une rue commerçante assez fréquentée, mais elle est réputée pour son animation. Vous avez même des petits commerces de tous les genres juste en bas de chez vous ! Je connais des centaines de personnes qui rêveraient d’habiter dans une rue si pratique et si charmante que la rue Mouffetard !

–        Pas possible, ironisa Camille avec mauvaise foi. Et dites-moi un peu, Madame, y a-t-il des marchés dans cette rue ?

–        Bien entendu, répondit la dame sans ciller, les primeurs du coin font leur marché tous les matins. Sauf le lundi.

–        Intéressant.

 

La rouquine fronça les sourcils et leva la tête vers les toits de l’immeuble d’en face. Joël comprit aussitôt à quoi elle faisait allusion : les Espions fréquentaient les marchés comme un cinéphile les cinémas. Il crut que c’en était fini pour cet appartement qu’ils commençaient à peine de visiter. Jamais elle n’accepterait qu’ils fussent à si petite portée de Michaël. Mais à sa grande surprise, elle sourit avec satisfaction et annonça à leur guide :

 

–        J’aime ça. On continue ?

 

Pour l’agent immobilier, c’était une première victoire. N’en croyant pas ses oreilles, elle se hâta de quitter le balcon pour se diriger vers la cuisine. Alors qu’elle se trouvait trop loin pour les entendre, Joël arrêta la jeune Espionne et lui jeta un regard affolé.

 

–        T’es dingue ?!

–        Non.

–        Les Espions vont squatter sous nos fenêtres tous les jours, et ça ne te fait rien ?!

–        S’ils me cherchent, ils me trouveront, répondit Camille, mystérieuse.

 

Joël ne savait pas ce qui devait l’alarmer le plus : l’éventuelle permanence hebdomadaire des Espions dans la rue où ils allaient peut-être vivre ou l’indifférence de Camille face à cette situation. Nul doute : elle avait quelque chose derrière la tête. Sûrement ses fameux projets qu’elle refusait de dévoiler, ni à lui, ni à son père.

 

La visite se poursuivit, et Camille reprit ses grands airs ainsi que son scan de l’appartement. La cuisine, modeste mais propre, plut à Joël mais la laissa insensible. Elle bâilla devant la salle de bain qui, pourtant, possédait une magnifique baignoire. Si elle se montra légèrement intéressée par la chambre à coucher, son compagnon se douta bien que c’était juste parce que ce serait la pièce où elle passerait le plus clair de son temps.

 

Bref, Camille Laurier avait paru si peu enthousiaste tout le long de la visite, que Joël et la commerciale mettaient presque leur main à couper qu’elle refuserait de s’installer dans cet appartement. Toutefois, quand ils revinrent dans le salon, Camille ouvrit la bouche pour les surprendre.

 

–        On le prend.

–        Quoi ?! sursauta Joël.

–        On le prend. Je veux cet appart.

–        Mais...

–        Il te plaît à toi aussi, non ? Alors, on le prend, répéta fermement Camille avant de se tourner vers leur accompagnatrice. Parlons loyer, Madame. Je suppose qu’il doit être hors de prix.

–        Et bien, c'est-à-dire que pour de jeunes étudiants sans gros revenus…

–        Ce n’est pas un problème, je braque des banques, répondit très sérieusement l’Espionne.

 

Alors que l’agent immobilier hésitait à savoir si c’était du lard ou du cochon, Joël leva les yeux au plafond. La vérité concernant le financement de la location était tout autre. Camille possédait ce qu’il restait des revenus de son père et avait travaillé tout le mois d’août à la piscine municipale de Bobigny en tant que maître-nageur pour se faire quatre sous. Elle disait avoir d’autres cartes dans sa manche pour trouver un travail facile à concilier avec ses études, et même s’il n’avait pas plus de détails sur ce sujet, Joël doutait fortement qu’elle eût en tête un braquage de banque. De son côté, le jeune homme cherchait déjà un cabinet d’avocats où il pourrait être secrétaire juridique durant les vacances scolaires. Comme avec tous ces moyens ils ne pourraient pas vivre confortablement sur le long terme, Monsieur Ajacier avait décidé de prendre en charge le loyer de l’appartement le temps que les deux étudiants fussent enfin autonomes dans la gestion de leurs finances. Il leur avait bien précisé que sa grande générosité n’était que temporaire et excluait l’ameublement de leur nouveau logis. Traduction : Camille et Joël devraient se fournir chez IKÉA.

 

–        Je ne suis pas sûre que ce soit très raisonnable pour des étudiants… répéta la commerciale, très embêtée. Le dernier studio que nous avons visité était, je pense, plus approprié à votre situation.

–        Je crois que vous n’avez pas bien compris, objecta Camille d’une voix menaçante. Je veux cet appartement, et je l’aurai. Le reste, ce ne sont pas vos affaires. Faites vos papiers tout de suite, parce que si j’apprends qu’il me passe sous le nez, vous risquez fortement de le regretter, et vous avez ma parole.

–        Vous devriez l’écouter, suggéra Joël, amusé. Elle est très sérieuse, vous savez.

 

Toujours aussi transpirante, la dame voulut ouvrir son attaché-case pour sortir quelques papiers lorsque Camille l’arrêta d’un geste. L’Espionne parut soudainement incertaine de son choix.

 

–        Attendez. Vous avez un accès au toit au moins ?

–        Pardon ?! s’étrangla la commerciale.

–        Camille, non ! gronda Joël.

–        Il est hors de question que je prenne un appartement sans accès au toit.

–        Et il est hors de question qu’un appart nous passe sous le nez à cause d’un détail aussi stupide que le toit.

–        Je veux mon accès au toit ! Madame, y’en-a-t-il un, oui ou merde ?!

–        Euh… Qu’entendez-vous par là au juste ?

–        Bah, un escalier de service, un velux ou n’importe quoi qui permet de monter sur le toit de l’immeuble, ma foi !

 

Blasé, Joël se frappa le front. Cette bécasse allait encore tout faire rater à cause de ses exigences trop farfelues. Mais Camille n’en démordait pas : elle voulait son accès au toit, sinon adieu la rue Mouffetard ! L’ennui, c’est que la commerciale ne connaissait rien en accès aux toits et c’était bien la première fois qu’elle entendait parler de ce critère.

 

–        J’ai compris, maugréa la rouquine. Je vais devoir vérifier par moi-même et faire donc le boulot à votre place.

 

Elle quitta l’appartement la tête haute, suivie de près par Joël et l’agent immobilier qui n’en croyait toujours pas ses yeux. L’appartement se situant au troisième étage sans ascenseur, Camille monta le plus haut possible, jusqu’au dernier palier, où effectivement un velux était encastré dans le plafond de l’immeuble. L’Espionne réfléchit un instant, se demandant comme elle allait bien pouvoir atteindre le toit, jusqu’au moment où elle remarqua une échelle de fer rouillée enchaînée au mur. Au grand désarroi de la commerciale, elle ne cacha certes pas sa joie et voulut arracher l’échelle de son support, mais Joël eut tôt fait de la remettre sur le droit chemin.

 

–        N’y pense même pas, Laurier.

–        Allez, Joël, supplia la rouquine, j’aimerais juste jeter un petit coup d’œil là-haut pour voir comment c’est !

–        Hors de question. Tu nous as fait assez perdre de temps comme ça ! Pour l’heure, tu as vu qu’il y avait une échelle, et c’est bien suffisant comme réponse à ta question. Tu iras sur le toit une fois qu’on habitera ici, mais pas maintenant.

 

Il agrippa son bras et la reconduisit sans ménagement jusqu’à l’escalier où attendait leur accompagnatrice estomaquée. Camille grogna pour la forme, puis accepta la triste réalité en se disant pour réconfort qu’elle visiterait le toit une fois qu’elle serait bien installée rue Mouffetard avec Joël. Ils loueraient cet appartement, profiteraient des petites boutiques pittoresques et de la vie qui habitait la ruelle jour et nuit, et vivraient tranquillement dans ce petit nid rien qu’à eux. Cela paraissait même une excellente consolation, rien qu’à y penser.

 

Et c’est ce qu’ils firent.

 À suivre…

 

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Cricri Administratrice
Posté le 17/02/2011
Et voilà Cricri !
J'ai eu ma dose de larmichette et d'éclats de rire avec ce final (enfin... ce faux final puisque, heureusement, il y a the suite) très haut en couleur.
Je dois t'avouer que tu m'as épatée et j'ai été très prise au dépourvu par la tournure qu'ont pris les événements. Et moi, j'adore quand on me surprend.
Oui, je m'attendais à ce qu'il y ait le grand face-à-face-à-face entre Camille, Michaël et Joël. Oui, je me doutais que ça briserait le coeur de Joël et que Camille allait se prendre un mauvais coup. Et oui, j'étais certaine qu'ils y survivraient puisque je suis pas biglouche et qu'il y a écrit "Camille" et "Joël" dans le résumé de deuxième tome.
Mais je crois que là s'arrête ce que j'avais vu venir. Tout le reste n'a été que surprise grandissante.
Déjà, je ne m'attendais pas du tout à ce que Joël réagisse de cette manière à sa brisure de coeur. Je le voyais effondré, dépressif, renfermé, détruit, à peine une ombre d'homme. Et j'ai trouvé un Joël très combattif au contraire ! Très désireux de tourner la page le plus vite fait possible et de reprendre sa vie comme si Camille n'existait plus. Ca m'a déconcertée, et en même temps, ça ne m'a pas si déplu que ça. Il m'a paru un peu plus adulte, un peu plus muri (tout en restant Joël quand même, hein, avec sa Nitendo DS xD) Et du coup, la façon dont il revient vers Camille, plein d'ardeur et presque dominateur, ça m'a soufflée, impressionnée et plutôt séduite. Je trouve que cette épreuve a réveillé chez lui une certaine répartie et beaucoup, beaucoup d'énergie. Il fait plus "mâle" alors que jusqu'à présent, c'était Camille qui semblait clairement dominer l'autre. Là, les forces s'équilibrent davantage.
Quant à Camille, elle m'a époustouflée de bout en bout. Cette fille, elle donne parfois la chair de poule, mais je trouve que c'est la vie incarnée. Elle m'évoque le feu : elle est animée d'une volonté prodigieuse, elle est capable de toutes les audaces, elle surmonte toutes les épreuves et c'est une mécanique de vengeance implacable qui va faire, je le sens, beaucoup de dégâts dans le prochain tome. Je ne pensais vraiment pas qu'elle aurait le culot de harceler Joël au point de squatter son toit et se servir de Douceur pour infiltrer la place... et je comprends l'énorme coup de coeur de Keina pour ce chien, qui m'a fait mourir de rire plus d'une fois. Le coup du je-gratte-l'arbre ou le temps de réaction ralenti avant de reconnaître sa maîtresse : hilarant !
Pour revenir à Camille, parce que j'en ai pas fini, j'ai trouvé tripant le passage où elle rentre de sa campagne de contre-espionnage : elle profère des paroles lourdes de menace cachée et là-dessus elle demande à ce qu'on la réveille à temps pour regarder Bob l'éponge :') Je l'aime.
J'ai été également très, très, très suprise par la relation nouvelle qui s'est tissée entre elle et le père Ajacier. Je m'attendais à ce que les parents de Joël soient plus dur encore que lui suite aux révélations la concernant, et voilà qu'ils sont encore plus conquis par elle ! Le papa, surtout, même si j'aime bien la façon dont il tire son épingle du jeu en lui demandant de mettre ses talents à son service, au final.
Résultat des courses : il finit par régner dans la maison Ajacier une ambiance surréaliste. J'ai adoré la façon dont a été amenée cette cohabitation hyper-complexe et hyper-bizarre entre l'espionne repentie et plus amoureuse que jamais, le fils qui compose avec cette intruse non sans quelque spectaculaire bagarre, le père sénateur qui lit son journal le plus flegmatiquement du monde et la mère qui reporte toute sa tendresse sur Douceur, la seule à faire honneur à sa cuisine :D Merveilleux !!!
Bref, j'ai sans doute oublié la moitié des choses que je voulais dire, mais vraiment Polichinelle compte parmi les petites merveilles de PA et j'ai hâte d'attaquer la suite ! Merci, ma Clo, ce fut déléctable.
D'ailleurs, j'ai fait une sieste après ma lecture et j'ai rêvé de Popo ^^ mais il ne me reste que des vagues bribes, hélas.
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La Ptite Clo
Posté le 17/02/2011
Cricrounette ! *_* Woch, j'avais oublié à quel point tes commentaires flashaient la vue ! O_O" Bon euh, par où commencer ?
Tout d'abord, merci énormément pour ta lecture et ton commentaire. ^^ J'avoue que dans ces derniers chapitres, on passe par toutes les émotions, et puis, tu as vu, ça ne finit pas si mal ! ^^" Pour le moment, parce que comme tu dis, y'a un gros morceau qui arrive derrière.
En ce qui concerne Joël, je crois que ça lui a bien servi, finalement, de se prendre une gifle monumentale en découvrant la véritable identité de Camille. Ca l'a un peu plus fait prendre conscience de certaines choses, et fait mûri également. C'est un atout pour plus tard. Et, comme tu l'as fait souligner, il prend de la répartie (ce qui était ce qu'on pouvait lui souhaiter de plus, vu les études qu'il compte faire) et son côté "mâle" se développe (pourquoi je pense à un lion quand tu dis ce mot ? xD mais franchement, ce côté-là va bien se ressentir (enfin j'espère) par la suite). :)
Et puis, on ne l'y reprendra pas une deuxième fois ! ^^ Oui, il aurait pu être effrondré (mais ça, je lui réserve pour la partie 2 ^^), mais même si c'est un garçon qui a pas mal de défauts, il accorde beaucoup d'importance à l'honnêteté et à la confiance, et il n'accepte pas qu'on s'en prenne à ses parents. C'est ce que Camille, par le biais de Michaël, a fait, donc la pilule est plutôt mal passée et il s'est senti trahi au moins autant que Michaël de son côté. Et d'ailleurs, même s'il s'est remis avec Cam, parce qu'il l'aime malgré tout, il ne lui a jamais pardonné ce qu'elle a fait.
Quant à Monsieur Ajacier, il aurait été probablement moins cordial avec Camille si elle n'avait pas été entre la vie et la mort, et s'il n'avait pas cherché plus loin que le bout de son nez. Mais comme c'est un homme qui n'aime pas juger les gens sans les connaître un peu, et qu'il avait à la base beaucoup d'estime pour Camille, il a mené son petit interrogatoire, et ce qu'il a découvert l'a assez touché pour être clément avec elle. Comme j'ai dit plusieurs fois aux autres plumes, Monsieur Ajacier a construit une relation forte avec elle, et même si on ne l'a jamais beaucoup vu et qu'on ne le verra pas beaucoup par la suite, il aura toujours ce rôle de faire remonter Camille dans l'estime des autres, car c'est le seul qui ait totalement confiance en elle, et au fond, c'est toujours lui son sauveur. Ce que Cam' lui rend bien puisqu'il n'est pas question qu'on touche à un seul de ses cheveux poivrés sous peine de le regretter très amèrement.
Et the best pour la fin (non, Joël, ne le prend pas mal), Camille. Je crois que là, ça se passe de commentaires, elle me blase à moi aussi. ^^" Et tu as admirablement bien décortiqué son profil et sa nouvelle relation avec Joël, si bien que je ne saurais quoi rajouter ! Et concernant Douceur bah... C'est Douceur. Le bouche-trou, de son vrai nom. xD Mais en attendant, elle a du succès... ça doit être ses tendances câlines et son air idiot sûrement. xD
Bref, encore une fois, merci pour ton commentaire Cricri, qui m'a rendue toute chose, et de me suivre jusqu'ici. :) J'espère que tu seras pas déçue par la suite et que tu continueras d'apprécier, même si... ben même si voilà quoi. ;) Tout plein de bisoudoux !
Jupsy
Posté le 06/05/2011
J'ai terminé ! 
Assister à la reconquête de Joël par Camille fut un véritable plaisir. Je suis d'ailleurs contente de voir que les choses se terminent bien pour eux, enfin pour le moment, vu que tout n'est sans doute pas terminé !  (ce qui est confirmé par la présence de Polichinelle II) 
Bref, un tout petit mot pour te remercier pour ce bon moment ! Je jetterai un coup d'oeil très bientôt ! 
 
La Ptite Clo
Posté le 06/05/2011
Trente ans après, je réponds enfin aux commentaires ! Olééé, record battu ! ^^
Merci énormément pour ta lecture Aresya, je suis vraiment très contente que cette histoire t'ait plue ! Tout se termine bien pour cette première partie en effet, mais l'histoire n'est pas finie... ;)
Tout plein de bisous ! ^^ 
Keina
Posté le 09/02/2011
Ah ah ah, super cet épilogue ! J'ai adoré, il était très drôle. Cette pauvre agent immobllière, avec Camille elle est servie ! Les échanges entre Camille et Joël étaient comme d'habitude savoureux. Et la fin donne tellement de promesses... c'était très beau, snif. 
Bravo pour cette fiction, Clo ! Tes personnages sonnent tellement justes qu'on jurerait les avoir déjà croisés au détour d'une rue. (^o^)
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La Ptite Clo
Posté le 09/02/2011
Et bien que rajouter d'autre, hmm ? Tu es une lectrice de toute première classe Keina, tes commentaires me font toujours grandement sourire ! Merci beaucoup pour ton soutien inestimable, j'espère que je ne te décevrai pas par la suite ! :D
Seja Administratrice
Posté le 03/01/2011
Mwo, l'est chouette cet épilogue *o* De toute façon, j'en suis arrivée au stade du fangirlisme heureux avec Polichinelle, donc je crois que ça serait très dur de faire un truc que j'aimerais pas :P
Cette visite d'appart m'a ramené à toutes mes visites à Paris et ses environs xD Là, j'avoue qu'avec Camille, la pauvre agent immobilière a dû en voir des vertes et des pas mûres :D
Enfin, que dire que tu ne sais déjà ? Que, bien évidemment, tu me retrouveras pour la suite (et comment !), que je ne louperai ça pour rien au monde ! Merci pour cette fiction, Clochette - c'était un régal de bout en bout :))
La Ptite Clo
Posté le 03/01/2011
Mooh me dis pas ça Sej, sinon je vais me relâcher en me disant que, de toute façon, "Sej aime alors Sej ne fera pas la différence". xD
Enfin contente que ce petiot d'épilogue t'ait plu ; évidemment Camille parvient toujours à se démarquer des autres et quand on a pas l'habitude... pauvre Madame Immo. ! xD
Mille mercis Sej' de m'avoir suivie jusque là (*_*) et à très bientôt pour la suite ! Mouwak mouwak partout !
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