Épilogue

Notes de l’auteur : C'est le dernier tournant de l'histoire. Nous allons enfin comprendre tous les évènements qui ont eu lieux depuis le début jusqu'à maintenant avant de tirer définitivement un terme sur ce récit.
Bonne lecture !
J'attends vos retours constructifs.

Dans une chambre spacieuse, luxueuse et très lumineuse se trouvaient plusieurs personnes formant un cercle. À priori, ils seraient réunis autour de quelque-chose relativement long et recouvert d'un plastique noir.

À l'entrée de la porte de la chambre, apparu un homme en manteau de fourrure pourpre, aromatisé d’un parfum luxueux. Une signature de grande marque qui représente sans doute le luxe de l'accoutrement du dernier arrivant.

On ne voyait pas bien l'homme grand de taille aux épaules carrés, mais on pouvait déduire que c'était une personne très importante vu qu'à son arrivée toute la foule s'était retournée vers lui avec beaucoup de respect.

 

- C'est bien lui ? demanda l'homme au luxueux manteau en s'adressant à deux hommes en uniforme noir qui s'étaient approchés de lui.

- Oui, monsieur Benson, répondit les deux policiers au vraisemblable propriétaire des lieux.

- Pardieu ! Quelle horreur ! s'exclama l'homme aux épaules carrées.

Une fois son chapeau disparu, on pouvait clairement apercevoir un homme de la petite cinquantaine, les cheveux noirs très foncés, la voie cassée et éreintée par un gros cigare au bec, une petite barbiche grisonnante et des cernes dont on ne saurait en cerner l'expression.

Nul doute. C'était bel et bien le profil du propriétaire des lieux. Lennon Benson.

 

- Ô mon Dieu ! Pourquoi moi, soupira le maître du manoir, le chapeau quittant la poitrine pour retourner caresser ses cheveux soyeux.

Il fit quelques pas en direction de la grande forme en plastique qui était allongée au centre de la pièce. Il fit par la suite quelques hochements de tête et une petite caresse derrière sa nuque presque nue avant de soulever le sachet qui recouvrait la grande forme posée sur le sol de la chambre.

Tout à coup, une odeur insupportable s’empara de l’atmosphère de la pièce. Tout le monde se cacha les narines après avoir toussé de nausée, mais Monsieur Benson, lui, resta placide à fixer la chose au sol, faible et impuissant.

 

- Pourquoi Michael ? Chuchota le quinquagénaire en s'adressant à ce qui été devant ses yeux.

Sous le plastique tapissait le corps d'un homme sans vie. La dépouille de son fils.

 

Le baron se tapota un peu la poitrine en rythme avec quelques toussotements et malgré l'ombre du chapeau qui cachait ses yeux, on pouvait apercevoir une petite lueur qui se démarqua de par sa surbrillance très étincelante. Sans doute une goutte de larmes.

 

- Depuis combien de temps est-il dans cet état ? Chuchota Lennon, la gorge peinant à retenir un sanglot.

- Trois heures, répondit en chœur les policiers. Après avoir causé l'arrêt cardiaque de sa mère, il s'est enfuit à toute vitesse dans le manoir. Et, quand nous avons réussi à le retrouver, il était déjà beaucoup trop tard.

- Pourquoi ? Qu'est-ce-qui s'est passé ?

- Il s'était enfoncé un tranchant dans les tripes.

- Le Honjo Masamune !

- Le vrai katana ?

- Non ! Une pâle copie du sabre japonais que j'ai eu aux enchères pour une misère, il y'a très longtemps.

- Oh !

- La première arme que j'ai appris à maîtriser à ce jeune garçon qui est là étalé devant vous.

- Quelle douleur il a dû subir.

- Vous croyez ?

- On ne saurait le nier. C'est le cri qu'il a poussé avant de mourir qui nous a amené à le retrouver. Ce cri était tellement fort qu'on l'a entendu de l'autre côté de la propriété.

- Miséricorde !

- Mes condoléances encore, balancèrent les judiciaires avant de se décaler pour faire place à la nouvelle arrivante dans la salle.

- Où sont tes frères, adressa Lennon Benson à sa fille.

- À l'hôpital au chevet de maman. Je les ai contraints à y aller parce que je ne voulais pas qu'ils voient le cadavre de Mike.

- Francis est-il avec eux ?

- Oui.

- A-t-il vu ce qui s'est passé ?

- Non, il ne sait rien de tout ce qui se passe.

 

***

L’INFO DU JOUR

LES VERITABLES CIRCONSTANCES DU DECCES DE MICHAEL BENSON

Après plusieurs tentatives mises en œuvre afin d’éviter que la nouvelle ne s’ébruite, nous avons finalement réussi à obtenir les véritables informations sur la disparition de Michael Benson, le fils de Lennon Benson, le fondateur de la marque Lennon. Et oui, le feu beau gosse, héritier de la grande marque de parfum, ne serait pas décédé dans un crash d’avion comme la famille a bien voulue nous le faire croire. Non, la cocluche de toutes les jeunes filles de matte se serait suicidé après avoir provoqué un infarctus à sa mère, Madame Alicia Benson.

Entré dans une colère noire suite à la mascarade de son mariage avec l’héritière des Withers et au despotisme de sa génitrice. Celui qui devait hériter de l’empire de parfum, aurait vécu une crise existentielle de dernier type. C’est ce que révèle le rapport du docteur Robert Flynn Kaufman, psychologue du défunt.

Interviewé par nos journalistes, le fondateur de Lennon a fini par avouer la vérité, prétextant l’avoir masquée à la ville en attendant que la famille fasse correctement le deuil de Michael.

***

 

Fin

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