Epilogue :

La nuit venu Caecilius allongea le brun sur le lit. La fenêtre était ouverte faisant entrer ce courant d'air frais agréable. Ils s'embrassaient avec une douce passion tout en se faisant dévêtir petit à petit par l'autre. On entendait seulement le bruit des vagues au loin et le bruissement des draps. William se retrouva nu alors que le magicien garda son sous-vêtement.

-Comment vas-tu me transformer en friandise ?

-Ah ça.

Il saisit toute son artillerie et commença. Il lui mit de la chantilly sur le corps. Plaçant aussi un peu de sauce caramel.

-Les draps vont être bon à changer quoi.

-Comme à chaque fois. Mais il manque la cerise sur le gâteau.

Il prit la dite cerise qu'il coinça entre les dents du brun.

-Bien à table ma douce friandise.

Il fit glisser sa langue sous la cerise pour l'embrasser et croquer la fameuse cerise qu'il avait dénoyauté. Partageant cet arôme fruité avec son partenaire. Il retraça ensuite le chemin gourmand qu'il avait tracé pour accéder à sa convoitise pour reprendre leur habitude. S'unissant sans compter à leur partenaire. Toujours en se griffant et mordant comme si leur corps cherchait à s’unir par la peau, le sang et la sueur et plus de l'acte. Tenant beaucoup mieux le choque William se leva durant la nuit alors que Caecilius semblait dormir à point fermé. Il ne prit pas la peine de s'habiller et alla prendre un bain de minuit sous les reflets de l'astre lunaire. Cela le piquait un peu suite aux griffures et morsure toute fraîche mais il se sentait bien. Il se sentait vivant comme jamais. Il regarda la bague ornant son annulaire gauche en repensant à tout ce qu'il avait vécu. Il avait connu la phrase de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. Il passa sa main sur la morsure que Caecilius lui avait faite pour le marquer sur sa nuque.

-Tu veux que je la rouvre ?

William se retourna et le vit lui aussi dans l'eau nu. Il lui tendit alors un gâteau avec une bougie avec le chiffre trois dessus. Il comprit qu'il avait oublié quel jour ils étaient. Le brun sourit doucement en s'approchant et souffla sur la bougie et mangea la moitié du petit gâteau. Caecilius en fit de même.

-Comme tous les ans je te dis oui Caecilius.

-Tourne-toi.

Il lui obéit et Caecilius mordit fortement sa nuque. C'était un gage entre eux. Quelque chose qu'il ne pourrait perdre et en trois ans leurs chairs avaient compris qu'elle se ferait rouvrir à chaque fois. Alors leur corps avaient fait en sorte que la cicatrice reste même si elle n'était pas renouvelé tous les ans. William fit la même chose à Caecilius. Une fois fait ils s'embrassèrent passionnément et en reprenant leur souffle Caecilius murmura à William.

-Joyeux anniversaire de mariage. Puisse cette année être encore meilleure.

-Jusqu'à ce que l'un de nous trépasse je t'accepterais, je t'accorderais mon corps et mon cœur.

-Il en va de même pour moi comme tu me l'as juré dans cette chapelle isolée. Mon assassin.

-Oui c'est ainsi mon magicien. Tel est la vie que nous avons choisie ensemble.

Le magicien sourit et embrassa de nouveau l'assassin. Ils savaient tout leur entourage plus ou moins heureux. Amanda, Arthur et même Louise. Ils étaient heureux pour eux et savaient maintenant que leur relation était plus ou moins acceptée de tous. Cette relation était quelque peu étrange aux premiers abords mais cela leur convenait amplement. Pour eux peu importe à quel point la montagne était haute et la rivière profonde. Cela n'avait aucune importance pour eux. Car leurs éprises qu'ils ressentaient pour l'autre étaient si fortes. Elle était alors plus haute que n'importe qu'elle montage et plus profonde que n'importe quelle rivière. C'était tout ce qui comptait et cela leur convenait. Même si jamais il n'avait dit la phrase de leur ressenti. Mais au fond ils savaient que chacun, au plus profond de leur cœur elle s'y cachait sans qu'il ait à le dire de vive voix et malgré la traque perpétuelle. Ce fameux « Je t'aime ».

 

 

The end

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