La petite tête à la chevelure blanche monta les étages et courra dans les couloirs. Il alla dans la chambre de son frère aîné et trouva celui qu'il cherchait.
-Arthur ? Pourquoi es-tu essoufflé et semble paniqué ?
-Père sait. Que William c'est entiché de toi.
-Pardon ?!
-Moi ça ne me dérange pas. Tu dégages quelque chose de bizarre parfois mais tu étais là pour mon frère. Mais père, il n'est pas comme ça. Il veut te tuer et après il s'occupera de William.
Caecilius mit sa main sur le crâne du petit garçon qui semblait paniqué. Il s'agenouilla pour être à sa hauteur.
-Ne t'inquiète pas. Entre moi et ton frère c'est particulier. Mais je ne le laissera pas me tuer et encore moins tuer ton frère. Maintenant file avant qu'il n'arrive et te punisse à ton tour.
-D'accord.
Arthur parti en courant et en se relevant les muscles du magicien se tendent. Il va devoir se battre et quelque part cela le satisfait mais il était hors de question qu'on touche à sa proie. Il fit comme si de rien n'était et continua. Durant ce temps William essayait de raisonner son père mais sa haine était plus que grande. Il frappa le brun au visage et il s'écroula au sol près d'Amanda.
-Monsieur William !
-Maintenant il faut que je m'occupe de Caecilius.
Charles sortit de la salle alors queWilliam avait du mal à se relever étant quelque peu sonné. Il réussit néanmoins à détacher Amanda. Une fois les pieds sur terre, même couverte de sang, elle alla voir William.
-Monsieur William.
-Je dois le rattraper. Je sais qu'il ne se laissera pas faire mais tout de même. Toi va te faire soigner.
-Mais...
-Amanda fait le.
-D'accord.
William se remit sur ses pieds et alla sur les traces de son père pour l'arrêter. Il connaît Caecilius, il savait qu'il pourra se laisser submerger par ses pulsions. Il devait arriver avant. Caecilius lui se fit plaquer contre un mur par Charles. Il comprit vite pourquoi il était là.
-Comment as-tu oser ?!
-Si cela vous rassure je me suis également épris de votre fils.
-Cela ne change rien. William avait un avenir tracé en tant que Jones.
-Un avenir où vous le réprimer. Il n'avait aucune envie, aucune émotion. Il n'était qu'une coquille vide bon qu'a tué. VOUS l'avez éduqué comme ça mais cela vous a rattrapé vingt quatre ans plus tard. Car il n'était pas capable de voir les autres. Une chose obligatoire pour avoir une descendance.
-Espèce de !
-Je n'ai fait que ce que vous m'avez demandé. Je l'ai aidé à comprendre les femmes et pour ça il devait comprendre le monde qui l'entourait. Il a trouvé son coin de paradis et à commencé à trouver ce domaine froid et étouffant et pour ça je n'ai rien eu à faire si se n'ai d'ouvrir ma porte. Vous êtes le seul fautif.
Énervé Charles jeta le magicien contre le mur avec force. Tellement qu'il passa à travers et atterrit dans le jardin dans le ruisseau. Il était maintenant trempé. Sa teinture commençait à disparaître. Il plaqua ses cheveux redevenant roux, en arrière.
-Tu mens sur ton apparence ? Tu mens sur autre chose ?
-Sachez que votre fils est pleinement conscient de cela. Il aime ma vraie nature, qui je suis et il semble apprécié.
-La ferme !
-Ah je sais d'où il le tient.
Charles attaqua et Caecilius esquiva en faisant le grand écart et fit un croche-pied à Charles en tournant sur lui-même grâce à ses mains plaquées au sol. Dans la chute, Caecilius assena un coup qui fit reculer le paternel. Le magicien en profita pour sortir du ruisseau. Ses yeux se mettent à briller d'envie. Celle de se battre et de tuer. Un regard que connaissait bien Charles.
-Tu es loin d'être juste un combattant qui à changé de voie. Tu côtoies la mort.
-Erreur je la provoque.
Cette fois c'est le magicien qui lança l'assaut mais il vit William se mettre entre lui et son père. Caecilius se stoppa net en le voyant et en l'entendant.
-Arrêtez !
-Liam ?
-Regarde toi Caecilius tu as le même regard que quand tu as tué ce groupe de personnes à la sortie du bar. Si je te laisse continuer il y aura des morts.
-La ferme la tapette.
William bloqua le coup rapide venant de son père. Mais il vit dans le regard de son fils de la détermination. Il ne l'avait jamais affronté de la sorte. Il ne l'avait jamais défié et il s'était toujours écrasé en sachant l'écart de force. Pourtant il était munie de cette volonté qui le faisait résister malgré les coups qu'il avait déjà reçus. Il avait gagné en force et cela était grâce au combat qu'il menait tous les jours face à Caecilius. Mais pas assez pour mettre en difficulté son père. Il prit un coup de genoux en plein ventre se qui le mit à terre à genoux. Il se déplaça rapidement dans le dos de Caecilius et essaya de le transpercer d'une lame. Il esquiva en faisant quelques cabrioles élégantes.
-Navré mais il en faudra bien plus.
-Dans ce cas.
Il lança un corps à corps avec le magicien qui luttait plus tôt bien mais si cela continuait il savait que le magicien perdrait la raison et seul le sang le comblerait. Même si son père le rejetait, il restait son géniteur, celui qui l'avait entraîné, celui qui lui avait fait découvrir son métier. Ce qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Il ne pouvait effacer vingt quatre ans de sa vie ainsi. Alors il se releva. Il le devait.
Le combat faisait rage et résonnait dans tout le manoir. Mais Charles prit par surprise le magicien qui allait se prendre un coup tranchant. Mais William prit le coup à la place de Caecilius en plein dans l'épaule gauche.
-Liam !
-Tu es encore debout ?
-Oui et je le serais tant que vous voudrez lui faire du mal. Je suis prêt à tout, même à donner ma vie s'il le faut.
-Les sentiments te font perdre la tête.
Il jeta son fils tombant au sol. Il se traîna sur le sol pour reculer de son père qui semblait perdre la raison.
-Les sentiments sont un frein pour un assassin. Il le font douter et prendre de mauvaises décisions. Tu n'es plus apte à notre famille William. Tu n'es plus apte à rien désormais. Il est temps que tu disparaisse.
C'est à ses mots que l'instinct de Caecilius répondit. Il vit à cet instant un autre prédateur sur le point de tuer sa proie ainsi affaiblie. Il ne pouvait laisser faire ça. Il ne laisserait personne le toucher alors il saisit le poignet du père avec un regard totalement différent. William comprit alors que son père lui était surprit. Le brun assena un coup de pied dans le menton de son père et retomba alors que son géniteur avait reculé sous le coup.
-Voyez père les sentiments peuvent faire perdre la tête mais ils peuvent être source de force et de volonté.
-Qu'est-ce que ?!
-Je ne vous laisserais pas le toucher de nouveau. William est à moi. C'est moi et moi seul qui lui ferait passer l'arme à gauche. Si c'est vraiment ce que tu souhaites alors il faudra me passer sur le corps.
-Caecilius...
Il l'aida à se relever et se mit à ses côtés face à son père.
-Sache que cela est réciproque. Je pense comme lui là dessus.
-Donc je dois régler votre compte à tous les deux pour être tranquille.
Les deux étaient prêts à se battre ensemble s'il le fallait mais un petit garçon à la chevelure blanche qui avait entendu le vacarme ne pouvait plus rester de marbre, il se mit alors face à son père pour faire barrage.
-Arthur écarte toi !
-Non ! S'en est assez de tout ça. S'il y a un seul fautif ici c'est toi père !
-Comment ça ?!
-C'est toi qui à voulu changer William pour avoir une descendance. C'est toi le fautif dans tout ça. Car tu as voulu ça. Si on en est là c'est donc ta faute. S'il c'est éprit de Caecilius et s'il voit les choses différemment. Pour être honnête, j'apprécie le nouvel William. Mais ici il étouffe tout comme moi. Mais je suis prêt à l'endurer si cela peux assurer son bonheur.
-Arthur...
-Donc tu es de son côté.
-Oui et de celui de Caecilius aussi. Alors si jamais tu les tue, je me tue ensuite. Tu perdrais ton successeur. En revanche si tu les laisse partir. Je suis prêt à assumer ma place sans la moindre résistance.
-Tu n'es pas sérieux ?!
-Si.
Arthur amena un couteau à sa gorge et le tranchant il commença à traverser sa chair faisant perler son sang.
-Fait ton choix père.
-Bien mais il quitte les lieux sur le champ et que je ne croise plus jamais.
-Et pour Amanda ?
-Elle n'avait rien avoir avec tout cela alors elle restera aux côtés de Vincent. Maintenant dégagez d'ici.
-Bien.
William alla à sa chambre et prit l'essentiel. Puis il quitta le manoir et enfin le domaine. A l'extérieur l'attendait Arthur et Amanda qui avait reçu les premier soins.
-Arthur tu n'étais pas obligé d'en arriver là.
-Tu es mon frère. Tu as enfin comprit ma vision des choses grâce à Caecilius. Je ne pouvais le laisser te tuer aussi facilement. Même si tu n'es plus officiellement un Jones tu garderas ses valeurs puis quand je prendrais la place de chef de famille crois moi ton blason je le restaurais.
-Merci petit frère. Prends soin d'Amanda durant ce temps.
-Compte sur moi. Caecilius ?
-Hm ?
-Je ne te connais pas très bien. Mais si c'est la vie que mon frère veut tâche de l'honorer. Mais il sera loin de se laisser faire.
-Ton frère est fort petit. Notre combat dura sûrement longtemps. Mais je tâcherais de lui en apprendre pendant ce temps. Compte sur moi.
-Bien je ne peux que vous souhaiter bonne route. William pense à me donner des nouvelles de temps en temps.
-D'accord.
Amanda s'avança et fut un peu triste de rester et de les voir tous les deux partirent.
-Mon frère s'occupera bien de toi. Je t'en fais la promesse. Tu auras de nos nouvelles.
-D'accord. Vous allez aller où ?
Les deux se regardèrent puis sourirent.
-Là où nous nous sentons bien et après nous verrons où le destin nous guidera. Si je pouvais rester assassin cela serait un plus.
-Je me chargerais de ça avec Tristan. Bon allez-y.
Ils se saluèrent et les deux hommes marchèrent vers la ville.
-Je l'aime bien ce petit. Il est empli de courage et de bonne volonté. Il fera sûrement un chef de famille bien différent de ton père.
-Mon frère à toujours été un peu différent de cette famille mais maintenant je n'en fait plus partie.
-Tu es triste ?
-Va savoir. J'ai mal mais en même temps je crois que je ne me suis jamais senti aussi bien.
-C'est bon à savoir. J'ai une faim de loup si on allait manger ?!
-Euh tu as vu notre état ? On n'est pas sortable.
-Alors on prend à emporter. Pour déguster à la maison.
Un drôle de frisson parcourra le brun.
-Tu...ne parle pas de nourriture n'est-ce pas ?
-Exact....master ~
-Caecilius non ! Ne m'approche pas !
-Si je t'attrape je te mange.
C'est dans la joie et la bonne humeur qu'il regagnèrent leur chez eux. Caecilius avait soigné et pansé les plaies de William qui était en piteux état. Il avait quitté à jamais l'uniforme pour reprendre ses tenues particulières.
-Tu avais un air sexy finalement en majordome.
-Je peux le garder pour jouer avec toi.
William ricana en se rallongeant sur le lit. Caecilius arriva à ses côtés et le prit contre lui.
-Tu sais que je vais m'acharner contre toi maintenant. Je prendrais mon temps mais tu as choisi ce combat perpétuel à la vie de famille et d'assassinat.
-Je sais tout ça. Mais c'est ce que je veux. Je vois finalement le monde et je veux continuer d'apprendre à tes côtés même si tu tentes de me faire passer l'arme à gauche. C'est quelque chose de moins ennuyeux je dirais.
-Alors si tu me rejoignais à une adresse demain à midi tapante.
-D'accord.
-Tu es vraiment sans défense face à moi, tu me donnes envie de te lacérer.
-Je passerais cette fois vu que mon corps est presque recouvert de blessures. Tu vas devoir attendre.
-Je sais me montrer patient.
-Oh oui je le sais.
Ils s'endormirent alors l'un contre l'autre après cette journée riche en émotion. Quand William ouvrit les yeux il trouva la place à ses côtés vide. Sur sa table de nuit il y avait un mot avec l'adresse et l'heure où il devrait se rendre. Il regarda l'heure et vit onze heures. Il regarda sur son portable et vit que c'était un peu plus loin de la ville sur une colline. Il y avait vingt minutes de marche. Il se leva et vit le petit déjeuner prêt. Il n'avait plus qu'à déguster. Faisant beau et chaud le brun mit son costume bleu orné d'un dragon et se mit en route. Quand il arriva à destination, il fut surprit de trouver une chapelle en ruine et abandonnée. Il y entra et vit Caecilius là au milieu baignant dans la lumière dans un costume blanc et or dans son style. Ce qui allait bien avec ses yeux. Ses cheveux flamboyants brillent avec les rayons de lumières.
-Tu es venu.
-Tu m'avais demandé de venir non.
-En effet.
William s'avança et alla rejoindre Caecilius. Il évita un coup de sa part sans grande difficulté.
-Si tu m'as fait venir pour lancer la traque tu pouvais le faire à la maison.
-Je vais être claire, je stoppe la traque quand tu es dans mon lit ou quand on fait l'amour. Le reste du temps j'ai la possibilité d'essayer de te tuer et toi aussi. Est-ce que cela te va comme termes ?
-Oui.
-Alors pour sceller cela en plus de nos morsures j'ai fait retravailler la gemme que tu m'as donné. Donne ta main gauche.
Il le fit et il lui fit glisser une bague noir avec une bande violet rose. Caecilius mit également la sienne.
-Voilà maintenant William Jones.
-Oui.
Caecilius lui asséna un coup qu'il bloqua mais qui le fit reculer.
-Jure de devenir mon partenaire. Mon partenaire de combat pour la vie tant qu'elle continue de l'être.
William disparu et apparu face à lui et lui mit une fine lame sur la gorge.
-Juré.
Caecilius ricana et repoussa William avec force.
-Et si on allait manger maintenant. Je t'invite au restaurant.
-D'accord.
Caecilius releva le menton du brun et l'embrassa. Puis ils quittèrent les lieux. Le magicien l'amena dans un bon restaurant et ne se gêna pas pour lui faire du pied durant le repas.
-En fait tu n'as aucune manière.
-Quand il s'agit de toi, non. Mais bon c'est souvent comme ça entre les jeunes mariés. Tu es à moi et rien qu'à moi Liam.
-Il en va de même pour toi.
-Je sais.
Ils finirent leur repas et marchèrent en centre ville et achetèrent plein de choses dont William avait envie depuis un moment. Maintenant il pouvait se lâcher et faire ce qu'il voulait quand il voulait. Tout en déjouant les attaques de Caecilius parfois traître. C'était une drôle de relation qui les unissait mais ils étaient plus qu'heureux ainsi.
-Liam et si on déménageait ? Qu'on parcourait le monde voir au-delà. J'ai encore beaucoup à te montrer à t'apprendre.
-Ce n'est pas comme si j'avais le choix avec toi.
-Non en effet.
-Alors allons préparer les cartons.
-Yes master.
-Ne commence pas.
C'est ainsi que commença leur vie à travers le monde. Laissant passer les jours, puis les mois et enfin les années. Comme promis William donnait souvent des nouvelles à Arthur et Amanda qu'il avait d'ailleurs en visio en ce moment.
-Tu es où en ce moment ?
-A la plage. C'est agréable je dois dire. L'air est différent. J'ai tendance à préférer la montagne sûrement par nostalgie mais c'est reposant.
-Liam tu fais quoi ? Ah pardon tu es en visio avec Arthur et Amanda. Salut à vous, j'espère que ça va.
-Père aimerait que l'on ai plus de contact avec vous mais je m'en fiche. D'ailleurs tu as reçu les contrats William ?
-Oui je t'enverrais les preuves des assassinats quand je les auraient terminés.
-Puis Tristan te fera le transfère bien que cela l'ennuie.
-Monsieur William, j'espère vous revoir bientôt avec monsieur Caecilius.
-Je vous ferais savoir quand on reviendra dans le coin. J'ai hâte de vous revoir aussi. Je vais vous laisser à la prochaine.
-Salut William.
Il raccrocha et profita du paysage en se posant sur le sable, écoutant simplement le bruit des vagues.
-Ils te manquent ?
-Un peu.
-On pourrait aller les voir bientôt. La dernière fois c'était quoi il y a un an ?
-Oui c'est ça. Dire que tu es toujours vivant.
-Ça c'est parce que tu m'aimes trop.
William ricana en s'allongeant sur le sol. La bague brillait sous le soleil couchant. Mais le répit fut de courte durée car le téléphone du brun sonna à nouveau. Il se rassit et regarda qui l'appelait. Il fut surpris et montra le nom de Louise.
-Tu lui avait donné ton numéro ?
-J'avais pas vraiment trop le choix.
-Bah décroche. Elle va peut-être te dire que tu es papa.
-Ahah très drôle Caecilius après trois ans. Puis tu sais que je n'ai pas couché avec elle.
-Je te taquine. Décroche.
Il décrocha et vit qu'elle avait elle aussi lancé une visio.
-Ah super tu as décroché.
-Ravis de te revoir Louise.
-Ravis de te revoir William. Je...je t'appelle pour te remercier.
-Me remercier ?
-Il y a trois ans quand tu m'as brisé le cœur tu m'as dit que tu avais sauvé mon avenir. Qu'il serait mieux qu'avec toi en soit.
-Ah oui c'est vrai. J'en conclut donc que tu es heureuse.
-Oui. J'ai eu un peu de mal à faire confiance mais un homme à été très patient et compréhensif. Je me suis donc marié et nous avons eu un fils. J'ai décidé de donner ton nom à mon fils. J'espère que ça ne te dérange pas.
-C'est gentil. Je suis touché que ton premier enfant porte mon nom. Tu sembles heureuse.
-Tu as l'air de l'être aussi. J'espère que cela n'a pas été trop compliqué après mon départ comme je devais une raison à ton refus.
-Cela à été compliqué père c'est acharné et a torturé Amanda.
-C'était donc elle.
-Ah non il y a erreur. Ce n'était pas elle. Mais après ça c'est mon frère qui a dû intervenir et j'ai perdu mon nom.
-Oh je suis désolé.
-Ça va. Je suis heureux même si la personne dont je me suis éprise n'est pas sortable.
-Je te permet pas !
Caecilius poussa William et lui mit la tête dans le sable. Louise put alors voir la tête du magicien.
-Ah salut Louise.
-Euh on se connaît ?
-Ah oui c'est vrai. Imagine moi les cheveux tombés sur mon visage et avec une couleur rosé.
-Euuuh.
-Je suis la première personne qui t'a présenté à Liam.
-Caecilius ?!
-Bingo.
-Alors la personne dont William c'est éprise c'était toi ?
-Il l'est toujours.
-Ah en effet je ne pouvais pas lutter contre toi c'était impossible.
-Merci.
-Vous semblez heureux et je suis contente. J'avais peur que cela ai mal fini mais mon compagnon qui connaît l'histoire m'a dit qu'il était temps de se lancer alors voilà. Je me sens soulagé. Venez à la maison de temps en temps.
William se relava et retira le sable qu'il avait sur lui.
-On verra car Caecilius et les enfants c'est compliqué.
-Dit pas de bêtise j'aime bien les enfants.
-Mouais. Mais on sera ravi de te revoir un de ces quatre.
-Tu as mon numéro donc appel moi quand tu veux. Bon j'y vais on m'appelle. A plus !
L'appel se termina ainsi et William soupira en se rallongeant alors que le soleil commençait à se coucher. Caecilius s'assit sur son bassin.
-Alors comme ça je ne suis pas sortable et je n'aime pas les enfants ?
-Tu sais très bien pourquoi je dis ça. Tu fais pervers à leur proposer des bonbons à tout va. Tu as la tête de l'emploi en plus.
-J'y peux rien si j'aime les friandises.
-Bon pour me faire pardonner fait de moi ce que tu veux durant un round ce soir.
-Tu m'intéresses. Je crois que je vais faire ce dont j'ai toujours rêvé.
-Et c'est ? Car tu m'as déjà attaché dans toutes les positions possibles et avec tout un tas de trucs déjà.
-William Jones ce soir tu seras ma friandise gourmande.
-Ah...