Maryam mourut dans sa vingtaine, brûlée comme une hérétique sur un bûcher par Lucie. Par la suite, Abdelhamid l’attaqua en justice, mais faute de preuve, elle avait été acquittée et avait pu retourner à ses vices. Toutefois, profondément chagrinés de la mort de Maryam, son époux, sa meilleure amie et belle-sœur, ainsi que son frère gardaient espoir et priaient pour qu’elle ait une bonne issue. Ils collaborèrent ensemble pour transmettre son histoire, afin qu’elle serve d’exemple, de rappel et d’avertissement, autant pour les dévots exagérés que pour les insouciants. Quant à sa fille, Safiyya, elle grandit en Algérie après la hijra de son père. Il désirait l’élever dans la pureté de la foi islamique, hautement spirituelle et intellectuelle. Même si elle ne l’avait pas vraiment connue, Safiyya aimait plus que tout écouter et raconter l’histoire de sa mère, dont elle était particulièrement fière. Comme pour honorer sa mère, le premier verset que Safiyya insista pour apprendre — même avant Al-Fatiha — était le verset le plus aimée de sa mère : « Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins aux gens, comme le Messager sera témoin à vous. Et Nous n'avions établi la direction (Qibla) vers laquelle tu te tournais que pour savoir qui suit le Messager [Muhammad] et qui s’en retourne sur ses talons. C’était un changement difficile, mais pas pour ceux qu’Allah guide. Et ce n’est pas Allah qui vous fera perdre [la récompense de] votre foi, car Allah, certes est Compatissant et Miséricordieux pour les Hommes ».
Vraiment bravo. Ca a été un plaisir de suivre l'histoire de Marie et son cheminement vers Allah en tant que Maryam.
J'espère que cette histoire sera connue, aimée, partagée car même si c'est une fiction (ou pas) elle mérite d'être découverte !
Encore bravo 👏🏾