J’aimais bien le bruit que faisaient les roues en traversant la jonction des rails. Je leur trouvais une musique rassurante et je fermais les yeux pour mieux en apprécier la cadence, le mouvement périodique et perpétuel qui rendait le voyage plus apaisant. Le rythme s’accompagnait d’un léger crépitement qui venait de derrière, que je n’arrivais pas à identifier mais qui se mariait bien avec le glissement des roues sur l’acier.
Ce train était rarement bondé. La ligne ne desservait que des stations perdues au milieu des collines, loin des villes qui leur donnaient un nom. Nous étions pratiquement seuls dans le wagon. Ma main droite posée sur l’accoudoir tenait celle de Phil. J’entendais la conversation lointaine de Fred et Carole, assis en face de nous dans le carré de fauteuils. Apparemment, ils étaient comme toujours en plein désaccord. Je ne voulais pas savoir s’ils débattaient de la destination qu’ils prendraient ou d’autre chose.
Nous avions réussi à convaincre Carole de rentrer avec nous, au moins pour quelques temps. J’avais un manteau à terminer pour elle, il l’attendait patiemment depuis cinq ans, même si elle n’en aurait sans doute pas l’utilité avant plusieurs mois. Je ne savais pas ce qu’elle allait faire, maintenant qu’elle avait une vie un peu plus stable que naguère. Peut-être Phil allait-il l’aider à trouver un travail, après tout, lui aussi allait devoir éplucher les petites annonces dans les semaines à venir…
J’ai été sortie de mon état second par la manche rêche du blouson de la personne qui passait dans l’allée. En ouvrant les yeux et en me penchant au-dessus de l’accoudoir, j’ai reconnu Fred qui s’éloignait à vive allure. Je me suis tournée vers Carole avec un regard interrogatif. Elle a haussé les épaules et a ramené les genoux contre sa poitrine.
- Laisse, a-t-elle lâché. Il est bête quand il s’y met. Il ne veut pas comprendre.
Je devinais sans mal ce qu’il n’arrivait pas à comprendre. Un coup d’œil vers Phil m’a confirmé qu’il s’agissait bien de ce que je pensais. Je me suis décidée à poser le sujet sur la table.
- Est-ce que tu le lui as expliqué, au moins ?
Carole s’est immobilisée, me fixant intensément. Elle ne semblait pas comprendre ce qui me faisait dire ça.
- J’espérais qu’il aurait compris, avec le temps, a-t-elle maugréé alors que je soutenais son regard.
J’ai soupiré.
- Carole, tu l’as autorisé à venir avec toi toutes ces années. Tu as quand même bien remarqué qu’il était fou amoureux de toi ?
J’ai eu la surprise de voir un éclair d’incrédulité passer dans ses yeux. Ça s’annonçait plus compliqué que prévu…
- Bien sûr, mais je ne pensais pas que c’était aussi visible, a-t-elle murmuré en baissant la tête.
- Est-ce que tu l’aimes, Carole ? est intervenu Phil en posant sa main libre sur son pied posé sur son siège à côté de lui.
Carole a promené son regard un peu partout à l’intérieur du wagon et par la fenêtre.
- Non, a-t-elle fini par dire. C’est un bon ami mais…
Elle a balayé la fin de sa phrase d’un revers de la main. Elle savait que nous avions compris.
- J’essaye de le convaincre de mettre un terme à son année sabbatique, a-t-elle poursuivi.
- Ah oui ? s’est étonné Phil, d’un air pas étonné du tout.
- Moi j’ai plus envie de marcher, s’est justifiée Carole sans pouvoir retenir un sourire montrant qu’elle voyait clair dans son jeu. Et finalement, j’ai bien l’impression que ce soit l’un des seuls trucs qui nous rapprochait. Je ne sais pas comment j’ai fait pour le supporter tout ce temps, il a un côté casse-pied quand même…
J’ai ri dans ma barbe contre l’épaule de Phil. Lui-même avait l’air de bien s’amuser.
- Dis Marion, a repris Carole après un moment. Ça fait une bonne heure qu’on est parti et ça m’étonne que tu ne sois pas allée voir cette fille, là-bas.
Elle pointait du doigt un objet derrière moi. J’ai haussé un sourcil, réfléchissant à ce que Carole voulait dire.
Je me suis retournée, quittant à contrecœur l’épaisseur chaleureuse du chandail de Phil. J’ai posé mon regard dans l’allée d’en face, à la recherche de ce qui intriguait tant Carole.
J’ai enfin remarqué une jeune femme blonde aux grands yeux bleus de rêveuse, assise devant sa tablette dépliée, qui équeutait de gros haricots jaunes sur une feuille de papier journal. C’était la source des petits craquements qui m’avaient intriguée lorsque j’écoutais le déplacement du train, mais se fondaient dans le raffut de la machine.
Elle n’avait sur son visage que la sérénité, semblable à celle que j’avais remarquée chez Phil, il y a des années, sans cette contrariété, cette exaspération qui habitait l’expression de la plupart des voyageurs. Elle devait être dans son élément pour oser avoir une telle activité ici, à moins que ce ne fût un moyen de rendre son ouvrage un peu moins fastidieux ; à ce moment-là, se déplacer en train était sans doute une chose très agréable pour elle.
Je me suis aussitôt remise droite contre le dossier avec une irrésistible envie de rire. Carole avait le sourire d’une oreille à l’autre. Phil s’est tourné à son tour, a repéré la fille en question et a repris sa place avec le même accès d’hilarité. La situation était si incongrue qu’en y repensant, la manière dont j’avais rencontré Phil et Carole ne me semblait plus aussi saugrenue. Je me suis dit qu’autant que ces deux personnes que j’avais avec moi et que j’aimais tant, elle devait être quelqu’un qui mérite à être connue.
Je me suis tournée vers Carole.
- Alors, a-t-elle soufflé, penchée vers moi. Tu y vas ou j’y vais ?
FIN
Comme Carole était installée chez sa grand-mère, je ne trouve pas que Marion et Phil ont eu une bonne idée en lui demandant de revenir et pour eux, je ne vois pas à quoi ça rime ; le manteau est plus un prétexte qu’autre chose. Mais il fallait un trajet en train pour rencontrer la femme aux haricots. J’espère qu’elle prendra de l’importance dans la vie de Carole et même qu’elle comblera un vide :-). Avec cette fin, on peut tout espérer.
Il y a quelques confusions temporelles : dans le chapitre 23, tu dis que Carole erre toujours douze ans après le drame, alors que dans le chapitre 30, Carole dit qu’elle crapahute sur les chemins depuis dix ans. Elle dit également qu’elles sont parties à dix-huit ans alors qu’au chapitre 16, Marion dit qu’elle est à la recherche d’une jeune femme d’environ vingt-sept ans. Il faudrait mettre de l’ordre dans tout ça. Cela dit, que ce soit dix ou douze ans, je trouve que c’est vraiment très long pour apprendre à vivre avec l’absence de quelqu’un et prendre sa vie en main, d’autant plus qu’en vivant chez sa grand-mère un peu comme une enfant, Carole ne l’a toujours pas fait. (Toutes proportions gardées, ça me rappelle un peu Hugo dans Ciseaux, qui n’avait toujours pas évolué six ans après sa rencontre avec Lise.)
En ce qui concerne Fred, je n’ai eu aucune difficulté à m’en souvenir quand il est apparu dans l’histoire longtemps après l’allusion du début et je ne me suis pas interrogée sur son utilité. C’est clair qu’il a vraiment mis beaucoup de temps à se rendre compte qu’il n’y avait pas d’espoir que Carole l’aime, surtout que ce ne sont plus des ados. Mais même s’il ne me semble pas particulièrement sympathique, intéressant ou attachant, je trouve qu’il mériterait plus d’indulgence, d’autant plus qu’on ne sait pas grand-chose à son sujet. Tant Simone que certaines lectrices ;-) le jugent sans lui laisser sa chance. Et Carole n’a franchement pas assuré, avec lui ; le simple fait qu’il l’aime sincèrement devrait lui donner droit à plus d’égards. Il ne lui a fait aucun tort, si je ne m’abuse ; c’est un peu facile de s’en débarrasser maintenant qu’elle n’a plus besoin de sa compagnie. Mais une fois de plus, les personnages ne sont pas censés être parfaits et ils peuvent très bien être injustes. Les défauts des personnages ne sont pas des défauts de l’histoire, parce qu’ils font partie de ce que tu as voulu nous raconter.
Au niveau du rythme, je trouve qu’il y a des disparités : il y a des chapitres très intenses et d’autres où j’ai eu l’impression que tu nous baladais, où tu reportais simplement les éléments qu’on attendait, apparemment sans raison. Même si le rythme est lent, il faut que chaque chapitre apporte suffisamment à l’histoire pour que l’intérêt du lecteur ne retombe pas, même si tu le conduis sur des chemins détournés. Il faut trouver un équilibre entre informations, descriptions, actions et émotions et les distiller de manière plus homogène, même si seul l’un ou l’autre de ces éléments est prépondérant dans certains chapitres.
Cette histoire a du potentiel. Les personnages sont intéressants et attachants pour la plupart, ils présentent une richesse de caractère et de sentiments, tu traites leurs émotions et leurs parcours respectifs avec finesse et sensibilité. Tu nous emmènes dans le périple de Marion sur les traces de Carole, où on espère et désespère avec elle jusqu’au dénouement. Je trouve que ce roman mériterait que tu le retravailles ; à l’instar du Cagibi, il contient de très beaux passages et d’autres qui sont quelque peu maladroits, mais il en vaut la peine. Comme tu l’as dit sur l’ancien forum, tu l’as écrit à une tout autre époque de ta vie, mais ton regard d’aujourd’hui peut l’enrichir tout comme il te permettrait de prendre suffisamment de recul pour pouvoir faire les modifications qui s’imposent sans trop de regrets.
Coquilles et remarques :
— au moins pour quelques temps [quelque temps]
— j’ai bien l’impression que ce soit l’un des seuls trucs [que c’est]
— il a un côté casse-pied quand même [casse-pieds]
— sur une feuille de papier journal [« papier de journal » serait préférable]
— à moins que ce ne fût un moyen de rendre son ouvrage un peu moins fastidieux [Cette phrase est parfaitement correcte, mais le subjonctif imparfait est trop châtié pour ce type de narration ; tu peux dire « sauf si c’était un moyen » ou contourner le problème avec quelque chose comme « ou peut-être était-ce un moyen ».]
— elle devait être quelqu’un qui mérite à être connue [qui mérite d’être / connu ; on ne peut pas associer un adjectif féminin à « quelqu’un »]
Voilà. J’ai eu du plaisir à m’attarder chez toi et tu vois, des années après, tes histoires vivent toujours sur PA et on ne t’a pas oubliée.
Je commence par dire que je suis désolée de ne pas avoir commenté tous les chapitres >.< J'avais souvent si peu de choses à dire que je me disais "on fera un commentaire global quelques chapitres plus loin" et puis ensuite j'étais prise dans le feu de l'action et... bref. Pardon ! Sache en tout cas que j'ai beaucoup apprécié ma lecture et que je suis ravie et triste à la fois de l'avoir terminée ! :D
Je me souvenais de ton léger spoil de quand on s'était vues ; tu avais parlé d'homosexualité, mais comme je ne savais pas comment ça se manifesterait, j'étais aussi intriguée que si je n'avais rien su ^^ J'attendais de voir comment ça allait apparaître et j'ai été hyper touchée, en fait, quand Carole a finalement raconté son histoire et celle de sa Marion. Je ne m'attendais pas à ressentir une telle tristesse. Ça m'a comme rappelé toutes les personnes qui meurent vraiment jeunes et dont la vie s'arrête brutalement, alors que ça venait juste de commencer, c'est déchirant, d'autant plus que tu t'attardes sur le ressenti de "celle qui reste", donc Carole. J'ai trouvé ça vraiment beau, après toutes ces années. J'ai l'impression que Carole va aller mieux, maintenant, et ça me replit d'espoir !
Voilà, donc je trouve vraiment la fin parfaite, touchante comme il faut, avec des révélations dont on aurait pu se douter un peu mais qui surprennent quand même, des questions qu'on se posait abordées et réglées (notamment les sentiments que Carole a pu éprouver pour Phil et Marion, je m'étais posé la question et j'étais contente que tu ne passes pas ça sous silence !), et un épilogue ouvert sur le futur, pile poil comme je les aime <3
J'ai tout de même quelques remarques à te faire ; évidemment, tu en fais ce que tu veux ! Déjà, une grosse question : alors, j'ai lu cette histoire en plusieurs fois donc il est possible que je sois passée à côté de certains trucs, mais l'apparition de Fred m'a beaucoup surprise. Je ne me souvenais pas que Carole ait fait mention de lui (j'ai fouillé dans quelques chapitres, sans pouvoir retrouver), donc j'étais un peu perdue quant à son personnage. Pour tout t'avouer, je me suis même un peu demandée à quoi il sert ; mais je me dis qu'il a servi de déclencheur pour que Phil aussi se mette en route, et que même sans ça, il est la preuve que Carole n'est pas restée complètement seule toutes ces années, ce qui est bien je trouve. Voilà, en tout cas je ne sais plus si tu le mentionnes et où, et j'ai peut-être simplement oublié, alors ça pourrait être une bonne chose d'insister un chouia dessus !
Ensuite, alors, je t'ai dit que j'avais adoré la fin, je la trouve extrêmement réussie, mais à côté de ça, certains chapitres m'ont laissé une impression de longueur. Je ne saurais pas lesquels précisément. Le début des recherches de Marion est bien, parce qu'elle patauge un peu et que je trouve ça crédible ; mais je me dis qu'il y a peut-être moyen de resserrer certains passages qui suivent. C'est toujours la question du rythme, quoi, je me bagarre avec aussi, je trouve ça super compliqué, mais voilà, je préférais te le signaler quand même !
Sinon, je continue à trouver plein de qualités à ton écriture <3 C'est simple, c'est beaucoup d'immersion dans la tête de Marion sans que ce soit trop, c'est de belles images de montagnes et de trains (et de feuilles mortes), et le cliquetis des vélos qui roulent en bande-son ! J'aime cette histoire et je suis encore plus ravie de t'avoir accompagnée pour la glisser dans les boîtes aux lettres depuis que je l'ai finie ^^ J'espère vraiment qu'elle trouvera chaussure à son pied, elle le mérite.
Plein de bisous, Mimi, bravo et merci pour cette histoire, et à très vite !! <3
Je suis VRAIMENT désolée de t'avoir spoilée x'D Je suis trop nulle ^^ ou alors c'était l'émotion… Bref, dans tous les cas je suis rassurée que ça ne t'ait pas gâché la lecture ! J'ai mis énormément de moi dans cette histoire…alors ça me touche, forcément !
Merci pour tous ces bouquets et merci encore plus pour ces remarques pertinentes ! On m'a souvent fait la remarque pour Fred…j'ai peut-être modifié l'histoire, je ne me rappelle pas, mais je sais que je l'évoque rapidement pendant un passage de Carole chez Marion et Phil. Peut-être que ce n'est pas assez… J'ai le défaut de mettre des années à écrire des histoires, et on me l'a fait remarquer, je traîne souvent en longueurs… je n'ai aucune idée comment y remédier :'( j'ai relu plusieurs fois et je n'ai pas réussi à raccourcir.
Merci encore pour ton soutien, tu ne peux pas savoir à quel point j'étais heureuse de t'avoir avec moi, et même si ça ne marche pas pour les deux qui restent (plus ceux à qui j'ai envoyé par mail), je t'en suis vraiment reconnaissante, merci d'avoir donné de ton temps :) Et merci d'avoir aimé cette histoire, c'est la première dont je sois vraiment fière donc voilà, toute émotionnée la Mimi de recevoir les compliments d'une Personne si talentueuse !
Mille bisous d'amour <3
L'histoire de Carole qui a continué à chercher Marion sans réel espoir de la retrouver est affreusement dure. Je me doutais qu'il y aurait un lien entre elles deux quand tu as commencé à parler de cette jeune fille disparue et que notre Marion à nous (la vivante) s'est posé des questions, mais sans avoir d'idée précise. Tu as aussi un don pour mettre en valeur des petits détails qui en disent long et pour décrire les choses dans une teinte douce-amère, qui donne envie d'espérer et de désespérer en même temps :'D (moi aussi je suis très poète). C'est bien que Carole commence à fermer ce chapitre, et tout le monde par la même occasion. C'est une fin cathartique en fait ^^
Il y a peut-être eu un moment où le rythme baissait et où les choses n'avançaient pas trop, vers le milieu de l'histoire. Mais ce serait le seul "reproche" que j'aurais à faire.
En tout cas je te souhaite vraiment d'être éditée parce que oui, cette histoire le mérite et plutôt deux fois qu'une <3
Pour le milieu, c'est vrai qu'on m'a déjà fait la remarque plein de fois :'( j'ai essayé de reprendre un peu mais je n'ai jamais réussi à arranger ça…
Merci encore Jam et désolée d'avoir mis autant de temps à répondre, j'ai trop honte… Bisous <3
Comme la grosse méchante que je suis je ne laisse qu'un seul commentaire après avoir lu ton histoire d'une traite ce soir.
Par un mauvais hasard, c'était encore une histoire terrible de gens qui perdent la vie en montagne et après mon histoire de wingsuit autant dire que j'ai pleuré comme une grosse merde sur l'épaule de mon copain.
En dehors de cette anecdote cocasse, j'ai beaucoup beaucoup apprécié cette histoire. Je trouve que le rythme est très bon, les personnages sont beaux et cohérents. Carole est extrêmement touchante.
Je me souviens de t'avoir dit que le titre m'évoquait une histoire d'amour entre Marion et Carole et finalemen j'avais cmplètement faux et complètement vrai à la fois. Surtout grêce au double-sens de ton titre mais pas seulement.
Enfin, l'écriture est très bien, je l'ai trouvée plus aboutie que dans ciseau, je ne me rends pas bien compte de la chronologie des écritures.
Enfin, je te souhaites de tout coeur d'être édité, c'est un livre qui en vaut bien la peine!
Des poutoux!!
Lou
Pas de problème, c'est tellement gentil d'avoir lu <3 Je l'ai relu récemment et je me suis détestée d'avoir écrit cette histoire xD
Effectivement avec la triste histoire de ton patient ça a du résonner :'( Je suis désolée…
Merci infiniment pour tes compliments et tes encouragements <3 Ça me fait très chaud au cœur. Et d'énormes bisous et des câlins pour toi, je te dois bien ça…
Mimi
J'aime ces fins ouvertes où on peut continuer à imaginer un peu du futur des personnages auxquels on s'est attachés. Un grand, grand, grand bravo pour l'ensemble de cette histoire, tu as un talent incroyable pour raconter des histoires sensibles, touchantes, pour décortiquer l'esprit humain et t'attarder sur la beauté du quotidien.
Cette histoire, plus encore que "Ciseaux", je l'ai trouvé magnifique d'un bout à l'autre. D'ailleurs, dès qu'une catégorie adéquate apparaîtra, je l'inscrirai aux "Plumes d'or", il n'y a pas de raison. :) Et je pense que je la relirai d'une traite un de ces jours, c'est une de ces histoires qui méritent une deuxième lecture à la lumière des révélations de fin !
Bravo, et merci pour toutes ces émotions que tu m'as données ! <3
Oh là là, Keina, c'est moi qui te remercie pour avoir tenu jusqu'au bout et m'avoir livré tes états d'âmes, tes remarques, tes émotions, tes compliments…bref, merci beaucoup !!! Je suis imprégnée de l'odeur de tous ces bouquets de fleurs que tu m'envoies ;) Je suis vraiment très heureuse que tu aies autant apprécié ce récit, et que tu en parles avec des mots aussi élogieux… c'est moi qui suis toute émue là :')
J'étais persuadée de son potentiel de best-seller lorsque j'ai eu l'idée, j'y crois un peu moins maintenant ^^ mais c'est vrai que je suis satisfaite de ce que j'ai écrit, je pense avoir retranscrit ma pensée et avoir dit tout ce que j'avais à dire !!!
Merci encore du fond du cœur :)