Jeanne
Jeanne avait la sensation de rêver. Elle se trouvait dans un tourbillon de fumée grise interminable et violent, pourtant, elle ne ressentait aucune douleur, aucune souffrance, aucune peine. Son corps flottait paisiblement entre les bourrasques qui décoiffaient sa chevelure de jais et faisaient voleter sa longue robe pourpre. Alors qu’elle se demandait si cette tornade serait sa prison pour l’éternité, deux larges cercles argentés apparurent devant elle. Une voix douce et mélodieuse se répercuta dans le cyclone :
— Jeanne, je t’offre une chance de te racheter pour me revenir et rejoindre le Paradis. Ne la gâche pas.
Alors que les yeux s’effaçaient lentement, la grande femme intervint :
— Attendez ! J’ai des questions, fit-elle. S’il vous plaît, j’aimerais comprendre.
Les trous blancs redevinrent plus nets tandis que Jeanne crut apercevoir de la curiosité dans le regard du Bien.
— Que veux-tu savoir ? demanda l’Être Supérieur de son timbre cristallin.
Une fois de plus, la voix n’avait pas résonné dans le cerveau de l’ancienne dirigeante. Elle ne l’avait pas fait souffrir, martelant ses tympans, mais s’était répandue tout autour d’elle, apaisante, comme le son des vagues qui roulent sur une plage de sable. Déstabilisée, Jeanne chercha d’abord ses mots.
— Pourquoi me voulez-vous au Paradis ? osa-t-elle demander. Si je me suis rendue dans l’Entre-Deux, c’est que je n’avais pas ma place dans votre monde.
Le Bien sembla se divertir de cette question, ses globes oculaires s’agitèrent doucement alors qu’il répondait :
— Ton âme aurait dû être mienne le jour de ton décès, annonça-t-il, énigmatique. Mais lorsqu’elle a passé les Barrières de la Mort, elle était si accrochée à celle de Louise que nous n’avons pu nous résoudre à vous séparer.
— C’est pour cela que vous nous avez choisies comme Créatrices de l’Entre-Deux ? enchaîna Jeanne qui flottait toujours dans le tourbillon céleste. Parce que nos âmes étaient attachées l’une à l’autre ?
L’entité divine n’affirma pas ses paroles. Mais son silence signifiait que l’ancienne dirigeante avait en partie raison. Elle préféra ne pas insister et poursuivre son questionnement.
— Qu’est-il arrivé à Jacques ? interrogea-t-elle.
L’Être laissa une pause avant de s’exprimer. Ses grands yeux se murent, obligeant la femme à se tourner dans la tornade, toujours en suspension.
— Son âme est bloquée aux Barrières de la Mort, révéla la voix céleste.
Jeanne sentit qu’elle n’en apprendrait également pas plus sur le compte de son ancien ami. Comment avait-il pu sombrer dans le mal à ce point ?
— La réponse est dans ta question, s’amusa le Bien, avant de se déplacer de nouveau.
— Comment… ? commença la Créatrice. Vous m’avez dit que c’était à cause du Mal, exposa-t-elle. Mais que lui a-t-il fait ?
L’Être Supérieur resta silencieux, tout comme la fois précédente, il semblait à présent se désintéresser de cet interrogatoire. Cependant, Jeanne avait davantage de questions.
— Pourquoi nous avoir offert des cadeaux le jour des 472 ans ? tenta-t-elle.
Une once d’impatience voila le regard pâle.
— Il m’est difficile d’expliquer à une simple mortelle ce qu’est l’existence d’un Être Supérieur. Nous nous entreprenons à comprendre les humains tandis que vous cherchez à nous surpasser. Pour cela, nous vous offrons des choix et observons le résultat. Continuellement, nous devons cependant maintenir un certain équilibre dans tous les mondes de la mort.
— Tous les mondes de la mort ? s’étonna Jeanne.
— Tu n’imaginais pas que l’Entre-Deux était le seul monde où se rendent les morts qui ne vont ni au Paradis ni en Enfer ? se moqua la voix divine.
— Vous parlez de l’Autre-Part ? poursuivit-elle, pour ne pas perdre le contact avec l’entité céleste qui s’évanouissait peu à peu. Mais comment l’expédition a-t-elle pu traverser les plaines vides, je croyais que c’était impossible.
Une parcelle d’intérêt revint habiter les yeux du Bien. Ceux-là se déplacèrent une nouvelle fois et Jeanne les suivit, aplatissant sa robe couleur prune le long de ses jambes.
— Ce que tu crois n’est pas forcément la réalité. Si nous vous guidons, vous pouvez franchir tous les obstacles que nous avons créés au commencement.
Avant que la femme réplique derechef, les cercles argentés disparurent pour de bon. Au même moment, la tempête s’arrêta. Jeanne sentit alors son corps tomber dans le vide. Elle poussa un hurlement de terreur tandis qu’elle chutait vers un sol qu’elle n’apercevait pas.
***
Jeanne
Jeanne se réveilla dans une pièce blanche. Ses yeux s’habituèrent difficilement à la luminosité. Battant plusieurs fois des paupières, elle était gênée par ses longs cils. Après un moment d’adaptation, elle tourna la tête vers la droite. Pourquoi son crâne lui semblait-il si léger ? Elle avait le sentiment de ne pas être dans son corps, elle s’y sentait mal à l’aise, à l’étroit.
Une femme se leva près d’elle et se précipita à son chevet. Jeanne remarqua alors qu’elle était allongée dans un lit, elle percevait le tissu fin d’un drap glisser sur sa peau.
— Chéri ! Tu es réveillé, s’écria son interlocutrice. Alain, approche !
Un homme, grand et mince, s’avança à son tour. Le couple se tenait là, radieux, comme si un miracle venait d’opérer. Des larmes de joie coulaient sur leurs joues beiges. La femme était blonde, les cheveux bouclés et mi-longs, tandis que son mari n’en avait plus. Leur regard lui semblait familier. Tout aussi transperçant l’un que l’autre, celui de l’homme était bleu sombre, alors que sa compagne l’avait clair comme une banquise.
Que se passait-il ? Jeanne essaya de se lever, mais le monsieur l’en empêcha. Il posa une main attentionnée et ferme sur elle. Des tubes et des tuyaux étaient enfoncés dans ses bras. Sa tête lui faisait mal, tout comme ses poumons. L’air lui manquait et elle commença à suffoquer. C’est alors que des sons suraigus résonnèrent autour d’elle. Des écrans clignotaient, tandis qu’elle toussait et s’asphyxiait. Des taches noires colorèrent sa vision.
Elle sombrait de nouveau dans l’inconscience lorsqu’une femme en blouse blanche lui posa un masque sur le visage. Sa nouvelle bouffée d’air fut comme un soulagement. L’oxygène pénétrait dans ses poumons, allégeant la sensation de brûlure dans sa gorge. Les machines arrêtèrent de bourdonner, tandis que son cœur se calmait.
Le couple présent précédemment avait été sorti d’urgence de la pièce. Jeanne était seule. Elle garda ses paupières closes quelques instants. Elle ne savait pas où elle se trouvait, elle ne connaissait pas l’homme et la femme, qui semblaient inquiets pour elle. Que lui avait fait le Bien ? Était-elle au Paradis ? Était-elle dans un des autres mondes que l’Être avait mentionnés ? La divinité lui avait révélé tant de choses et pourtant elle se sentait toujours aussi perdue. Son état physique ne l’aidait pas à réfléchir. Pourquoi souffrait-elle autant alors qu’elle était morte ?
Jeanne ouvrit les yeux, décidée à en savoir plus. Mais lorsqu’elle approcha une de ses mains près de son visage, elle ne put retenir une exclamation de surprise. Ses doigts étaient si petits, si fins, si lisses. Elle souleva le drap. Tout son corps avait rapetissé sous la blouse bleue trop large qui lui servait de vêtement. Avec le peu de force qu’elle avait, elle arracha les perfusions de ses bras et les électrodes sur son torse, sans savoir ce que c’était. Elle connaissait sa morphologie pour ne pas être très pulpeuse, mais sa poitrine était entièrement plate. Elle se trouvait dans l’enveloppe d’un enfant.
Sans attendre les médecins ou le couple, alertés par son cri, elle sortit du lit et courut jusqu’à la porte la plus proche. Jeanne entra dans une salle de bain. Elle reconnut rapidement les toilettes, le lavabo, la douche. Ces installations dataient du XXIe siècle, elle en était sûre. Mais alors, où était-elle ? Tout était si petit, si étroit. Il n’y avait même pas de fenêtres pour s’enfuir, d’autant plus qu’elle se sentait faible. Pourquoi les blessures de ses avant-bras ne se guérissaient-elles pas ?
Elle essaya de matérialiser une arme pour se défendre, n’importe quoi. Mais malgré sa forte concentration, rien n’apparut. Elle pensa alors aux sédatifs qui avaient été injectés dans son corps. Peut-être coupaient-ils son accès à la Création. Elle entendit des personnes entrer dans sa chambre et ferma la porte de la petite salle d’eau à clé.
C’est alors qu’elle aperçut son reflet dans le miroir. Elle recula vivement et se prit les pieds dans le tapis de bain, tombant sur les fesses.
— Comment… ? balbutia-t-elle, et sa voix juvénile la surpris.
Jeanne se releva prudemment. Elle s’approcha, plus doucement, de son image. Sur la pointe des pieds, elle put observer une tignasse blonde claire, de grands yeux bleu foncé et les traits d’un enfant qu’elle avait à peine connu. Elle était prisonnière d’un corps qui n’était pas le sien, dans un monde qu’elle ne connaissait plus depuis 472 ans.
— Tom ! Ouvre la porte, s’époumonait la voix désespérée de la femme. C’est moi, c’est maman !
***
J’ai eu la chance que tu m’offres une version imprimée et je t’ai déjà fait part de mon ressenti suite à la lecture de ton roman mais je tenais malgré tout à te laisser un commentaire sur cette plateforme.
Le fantastique ne fait pas parti de mes préférences de lecture mais j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir les pages de ton livre.
J’ai de suite été embarquée par ce monde, ses personnages et sa description.
J’ai aimé la chronologie de ton récit, les actions.
C’est fluide, et ça témoigne du travail et du temps nécessaire à la rédaction de cette histoire.
Chaque rebondissement est légitime, je n’ai pas eu de mal à me projetter dans chaque péripétie.
En résumé, le rythme est très bien dosé.
Et puis la fin est très réussie, je ne m’attendais pas à ça.
Je tiens donc à te féliciter de nouveau. Tu peux être fière du travail accompli. Trop fière d’avoir une auteure dans mon entourage.
J’espère que ce roman sera le premier d’une longue liste et que ta passion et ton talent seront reconnus.
Je suis très fière de t'avoir offert une version imprimée ! Qui sait, un jour tu auras peut-être toute la saga imprimée !!
Tous ces compliments olala, je ne sais plus où me mettre !
Merci beaucoup, tu le sais déjà, mais ça compte pour moi <3
- Jeanne forcée de partir
- Tom et les autres toujours en enfer
- Lucas qui se fait prendre le contrôle de son cerveau
:-( je m'attendais pas du tout à ça, je pensais vraiment que Tom serait sauvé de l'enfer.
Je comprend pas pourquoi Jeanne a été forcée de partir, comme ça, je trouve ça tellement arbitraire, pourquoi elle ? et je me souviens que quasi au début de l'histoire, le Bien essayait déjà de faire sortir Jeanne de l'entre-deux (en faisant miroiter ça comme une récompense), il aura fini par y arriver... mais pourquoi il y tenait tant ?
Tom... a survécu à l'accident, du coup. Que c'est étrange. Je sais pas ce que le Bien manigance, c'est vraiment louche.
Conan je le sens trop pas è.é De toute façon avec son prénom il part mal, dans Dans étoilée de Audrey Lys il y a un perso qui s'appelle Conan je le trouve aaaaaaffreux xD (et je suis tombée sur lui dans son test de personnalité ! Horreur !). Le tiens, on le connait encore pas trop mais le peu qu'on en sait je le sens pas du tout.
Je trouve que Lucas a oublié la vilaine Sybille un peu vite, il en embrasse une autre, comme ça... peut-être qu'à ce moment là tu pourrais le faire un peu plus désorienté, un peu plus perdu.
Toute la partie baston j'ai parfois eu du mal a suivre, mais je l'ai lu dans de très mauvaises conditions, donc j'ose pas te dire que ça manquait de clarté, je pense que le souci vient de mon côté. Cela dit, j'ai lu le com de Draguel en dessous du mien, et je trouve que amener le climat de guerre dans les chapitres précédents, ça pourrait être une bonne idée, et te permettrait dans la fouler d'avoir de l'espace pour développer Jacques. Juste un ou deux chapitres, ça rallongerait pas trop. Aussi, j'ai vu que tu aimais pas les tanks, je pense que tu peux les supprimer et te contenter des ombres ou inventer autre chose, non ? Les tanks ne m'ont pas dérangée du tout, mais maintenant que j'ai lu que tu voulais faire un truc plus magique, j'adore l'idée ! Et je trouve tout le temps super originales les idées de création que t'as, je pense que tu peux trouver facilement des armes de destructions massives magiques, et j'avoue que j'adorerai voir ça, plus que les tanks ! (je sais plus si je t'avais dit mais les micros qui bougent tout seul quand on lève la main j'étais là : woaaaaaaw<3)
Je vais attaquer la suite sans faire de pause entre les deux je pense. ça se lit vraiment bien et c'est difficile de s'arrêter ! Bravo pour ce chouette premier tome !!
Waw tu l'as enchaîné ! Je suis impressionnée et en même temps ça me fait super plaisir <3 !
Un immense merci pour ta lecture <3
Ne désespère pas trop, certaines choses sont encore possibles ;)
Bon alors concernant Jeanne. Son âme était trop bonne pour être dans l'Entre-Deux alors le Bien veut la récupérer, sauf qu'elle ne l'a pas respecté, alors il l'a récussitée pour la punir. Je ne sais pas si c'est très clair ^^'
Tom n'a pas vraiment survécu à l'accident. Disons que son corps est resté entre la vie et la mort dans un comas, son âme est partie et a été remplacée par celle de Jeanne. Le corps a survécu, mais pas l'esprit en gros.
Roh tout de suite les préjugés sur les Conan ;)
Merci du conseil pour Lucas qui embrasse Louise, tu as peut-être raison ! Après on est du point de vue de Louise et c'est elle qui engage le baiser. Mais je peux faire un petit moment de latence où Lucas hésite !
Ce n'est pas que toi je pense pour la bataille ;) C'est vraiment une partie que je dois retravailler et j'ai une jolie idée qui a émergé ! Quelque chose de plus "magique" ;) Maintenant faut que je l'écrive quoi... xD
Merci pour les inventions ! J'ai toujours l'impression que ce sont des choses vraiment trop banales ^^'
Merci beaucoup encore !! Je te préviens le second tome n'est pas fini et surtout, il risque de changer, j'en suis à mon premier jet donc c'est moyen bof pour l'instant xD
C'est maintenant l'heure du récap' :D
Désolé de commencer par là mais je vais revenir une fois encore sur Jacques. Au delà du fait que sa transformation soit trop radicale et trop rapide, j'ai remarqué que vers la fin tu as précipité l'attaque. Déjà comment a-t-il pu créer autant de tanks dans un laps de temps assez court, comment peut-il les contrôler à distance alors qu'il n'a pas l'air d'être un maître des technologies modernes et surtout ce qui me surprend le plus : comment a-t-il eu l'idée et le pouvoir de créer un champ de force alors que même nous à nôtre époque ce n'est pas possible ? Pour Lucas j'aurais trouvé ça normal mais venant de Jacques c'est une étrangeté que je n'arrive pas à combler. Je pense qu'il aurait fallu nous présenter les préparatifs de guerre pendant que le groupe revenait de l'Autre-Part. Que le conflit soit préparé en amont. C'est comme pour les modifications qu'à reçu la ville de l'Entre-Deux grâce à Lucas. Ils sont plausible mais ils semblent apparaître d'un coup du fait de l'enchaînement rapide de l'action.
Je te conseille de créer une ambiance d'Avant-Guerre en parlant comme je l'ai dit un peu plus haut des préparatifs des deux camps, en parlant peut-être plus tôt des suicidaires qui vont voir Jacques (et pourquoi pas le rejoindre dans son camp), et en nous montrant une évolution de la situation qui mène à l'état de couvre-feu permanent de la ville. Parce que la simple apparition de Jacques qui a fait disparaître 2 individus en enfer me parait un peu léger pour créer une situation de panique générale.
Sinon ce qui m'interpelle c'est le baiser de fin entre Louise et Lucas qui fait revenir Conan. Pour le coup ce n'est que mes goûts mais pour moi ça fait trop conte de fée où les rôles de prince charmant qui réveille la princesse sont ici inversé. ^^' Mais si l'effet conte de fée était voulu, ba c'est réussi ^^
Pouah, l'épilogue il fait mal ! xD L'idée est cool surtout que tu avais annoncé que Jeanne aurait droit à une réincarnation mais c'est terrible ! Qu'elle se réincarne dans le corps de Tom ça va lui peser sur la conscience de prendre sa place alors que le petit est en enfer :o Je trouve l'idée très bien trouvé sachant que ça peut amener à une évolution du personnage beaucoup plus psychologique :D Là je tire mon chapeau :D
Je ressort de la lecture de ce tome 1 avec l'envie de lire la suite ! Il y a encore plein de questions sans réponses et j'attend surtout de voir les futures interactions entre l'Entre-Deux et l'Autre-Part si les Entités supérieures les autorise à se revoir :D Je te souhaite bon courage pour la suite et pour l'amélioration de ce tome-ci qui est déjà très bien :D
Je suis super contente que tu sois allé jusqu'au bout ! Ça me fait plaisir, merci !
Bon tout ton retour est d'une très grande aide !
Même si forcément ça montre qu'il y a encore pas mal de choses qui pêchent, mais ça ne me décourage pas (ou peu xD). Tu ne relèves pas trop ce que j'ai corrigé (de ce qu'on m'avait relevé) entre la V2 à la V3 donc ça veut dire que j'ai quand même amélioré des choses pfiou !
Il y a quand même quelque chose qui revient toujours et c'est bien Jacques... Je n'arrive apparemment toujours pas à faire quelque chose de lui grrr
Pourtant je l'ai travaillé, mais bon faut que j'en fasse plus.
De ce que tu dis, il va falloir que j'augmente encore plus la taille de mon livre. Déjà que je le trouvais long ^^'
Mais tu as raison (et pour le coup ça m'embête) la bataille à la fin, je ne l'aime pas non plus, mais plus j'y pense, moins je trouve d'idées pour la réécrire, parce que ça ne correspond pas trop à ce que je voulais faire tous ces chars, je voulais plus quelque chose de magique comme avec les ombres :(
Il faudrait que je reprenne, mais c'est tellement de travail T_T
L'idée d'avant guerre est intéressante et pourrait peut-être m'aider à changer des choses.
Pour le baiser xD Ce n'était pas trop le but conte de fée, ou alors pas dans le sens que je l'entends en tout cas. Ce n'est pas ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
C'est plus Louise oublie finalement Conan en "tombant amoureuse" de Lucas, sauf que padbol, Conan se réveille et ça va créer des problèmes puisqu'il se trouve dans le corps de Lucas.
Super je suis contente si l'épilogue fait son effet ! C'est le but ! :D
Merci beaucoup pour ce retour encore une fois, et que tu aies envie de lire la suite ça me fait plaisir :3 J'espère que je répondrai à tes questions, sinon n'hésite pas à les poser, comme tu peux le voir, j'ai parfois du mal à prendre du recul :/
Pour l'Autre-Part, je ne veux pas te spoiler, mais ça trotte dans ma tête ;)
Encore merci merci et merci !