Épisode 1, partie 3: Equinoxe

Par Reiko
Notes de l’auteur : Hell'ow !
J'espère que l'histoire vous plaît !
Pourquoi j'ai appelé le Club "Crimson" ?
Par rapport au Comics Sunstone, de Stjepan Sejic. Une histoire BDSM juste superbe qui m'a inspirée mon roman.

Une fois descendus de la voiture, les deux compères passèrent devant la gargantuesque file d’attente du Club, ce qui eut pour conséquences des huées de la foule impatiente. Exaspéré par ce monde si inculte et illogique, le videur gueula :
- Eux au moins sont sur la liste ! Pas comme vous alors on attend sagement son tour !
Ce qui les calma quelque peu.  

Comme s’ils connaissaient le Club depuis toujours, ils se dirigèrent vers leur table sans réellement regarder où ils allaient. La plupart des participants étaient présents. Tout le monde s’embrassa. En tout, il y avait quatre personnes a tablées. Deux hommes et deux femmes.

- Absynthe n’est pas là ? Demanda Equinoxe après avoir fait la bise à un homme blond coiffé d’un catogan.
- Non, elle va arriver, je crois qu’elle gère un problème… Urgent…
- Ahh… D’accord, merci Léo.

Une jeune femme rousse bondit du siège sur lequel elle était assise, à défaut de s’asseoir sur la banquette comme les trois autres.
- Tu veux dire qu’elle télécharge des dossiers… Importants ?!
Celui qui semblait s’appeler Léo souffla de fatigue, les cernes sous ses yeux accentuant la chose.
- Non Charlotte… Faut que tu arrêtes un peu de penser tout le temps à ça. Sérieusement, ça va finir par devenir problématique pour toi…
- Je trouve pas. J’assume totalement ma façon d’être et de pensée, même au boulot, tu sais. Un sourire triomphant de confiance en soi souligna la réponse de la demoiselle.

Tout le monde eut largement le temps de commander leurs boissons quand Absynthe redescendu de sa tour d’ivoire vers la fin du premier spectacle de la soirée. La gérante semblait totalement vidée de son énergie habituelle vue comment elle s’écroula mollement sur la banquette contre l’épaule de Léo.  

- Ça va aller Absynthe ?… demanda Léo avec un regard inquiet qu’il n’avait pourtant pas si souvent pour sa meilleure amie.
- Ouai… Juste que je suis sur le point de refaire toute l’électronique et les lumières de la scène… Et que j’ai dû…  négocier…

Un blanc de quelques secondes se fit entendre. Tous savait à quel point Absynthe avait du mal à discuter avec les gens surtout quand elle voulait absolument quelque chose. Avec ses employés, ce n’était pas la même chose puisqu’ils étaient sous ses ordres, comme si on peut dire, avec des soumis. Mais là… Elle n’était la domina et/ou la patronne de personne dans l’entreprise en question.  
- Mais j’ai réussi à le convaincre...
- Ahh ! Tu vois tu gères tes affaires d’une main de Maître. Encouragea Elliot, puis il ajouta pour une serveuse à la peau caramel qui passait tout près :
- À boire pour notre tavernière préférée ! Prestement !

Hiacynthe avait l’habitude du groupe d’amis de la patronne et s’amusait beaucoup à les observer. Elle alla donc chercher un pichet entier de bière qu’elle ramena devant la face fatiguée d’Absynthe. À peine l’odeur du malt atteignit les narines de la domina qu’elle se redressa, comme revigorée.
- Merci Hiacynthe.
- De rien patronne. Bonne soirée.

Petit bémol de la soirée : malheureusement Absynthe n’avait même pas fait attention aux gants en cuir rose d’Equinoxe qui espérait justement une remarque de sa part dessus. Quelle tristitude mes aïeux...

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Lydasa.
Posté le 26/07/2020
Pouik,
On commence a voire enfin tout les personnages phare de ton roman. Léo je l'adore, celui qui est discret mais qui en faite est le plus "pervers" c'est comme ça que je le voie. Mais bon ma capote rose reste mon Number one, Elliot.
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