Everybody Hurts

Peut-être suis-je simplement amoureuse de l’amour… qui sait ?

Quelques paroles avaient suffi à changer nos considérations

Tes messages prêtaient à confusion, une certaine ambiguïté qui me plaisait

Et des petits cœurs violets paraissaient à foison

Mais il se peut que je les interprète mal,

Comme si j’avais ce besoin constant d’être aimée

Au fond, je savais que tous les cœurs se valent

Et qu’il arrive très souvent d’être blessée

Mais pour une fois, je voulais qu’un instant me prête de l’espoir

J’en aurais fait n’importe quoi, un sourire, une étreinte

Ou juste quelques mots qui commencent une histoire :

Une porte un peu trop usée, qu’entre amies on aurait repeinte

Et puis on aurait fini par se regarder, sentir monter un désir en nous

Ton regard allant du mien à ma bouche, ta main se rapprochant,

Tes pupilles dilatées, cette tension de fou

Et nos visages...

Je t’aurais embrassée sur les lèvres, tes mèches rousses entre mes doigts

Tu aurais répondu à mon baiser avec douceur et attirance

Tout ce qui comptait, c’aurait été ce moment là,

Celui où nos bouches se détacheraient, et où nos yeux feraient à nouveau connaissance

Dans une nuit qui en dit long sur nos silences et nos rapprochements

Sur un banc, en haut d’une tour où personne ne pourrait nous atteindre

Dans un songe, au fin fond de mes pensées, sous un soleil couchant

Jusque dans la rosée où le jour viendrait poindre...

Mais le rêve s’achève ici où mon cœurs a ses aspirations

Car l’espoir est illusion là où l’amour a ses raisons

Et si tes lèvres sont déjà prises je ne me verrai point blessée

Puisque l’amour compte pour moi bien moins que toutes les amitiés.

Fy