Fantômes égarés
Devenus l’ombre de nous-mêmes
Nos âmes, lassées
Répètent ce sombre requiem
Pensée entravée
Liberté oubliée
Au profit d’une stricte « égalité »
Et d’une fausse fraternité
Les ténèbres sont assouvies
Par les palabres sans vies
De nos égos meurtris
Perdus dans un monde aigri
Notre monde s’effrite et se craquèle
Sous le poids des maux de l’humanité
La Lune ronde me guide et m’appelle
À asseoir en moi plus de clarté
Mon esprit s’élève dans la nuit
Les mots s’esquissent sur le papier
Les ombres tapies s’enfuient
Une nouvelle ère est arrivée
Celle de nos nobles rêves
Nimbés de poussière d’étoile
En nous s’écoule la Sève
Promesse d’une vie dénuée de voile