Le gel mordille mes arêtes.
Dès que je sors, c’est une fête
Interminable qui reprend
Pour me glacer les os, le sang.
Mais sa victime fétiche est
Celui que je ne peux nicher
Sous une écharpe ou un bonnet :
Tu l’as deviné, c’est mon nez !
Le gel mordille mes arêtes.
Dès que je sors, c’est une fête
Interminable qui reprend
Pour me glacer les os, le sang.
Mais sa victime fétiche est
Celui que je ne peux nicher
Sous une écharpe ou un bonnet :
Tu l’as deviné, c’est mon nez !
OK, je ne l'ai pas lu en avril, mais il m'a donné froid et arraché un sourire.
Il reste court, mais percutant. Ce n'est pas la longueur qui fait le talent.