Il y a des arbres tout autour,
Et parmi les broussailles
On m’observe comme un vautour
Je le sens dans mes entrailles
Alors j’avance, tristement.
Et mon âme baîlle,
Mon coeur saigne toujours,
Mes sentiments en éventail,
Ils me narguent à leur tour,
Et on m’injure, on me ment.
Cette forêt qui m’assaille,
Ô, je m’y perd tous les jours,
Pour guérir, j’y travaille,
J’attends ton amour.