Douze ans après la chute du faucon
La veille encore, nous chantions en chœur sous les lunes brillantes. Nous savourions ensemble nos derniers instants d’insouciance autour du feu. Le passé se dissipait, le futur importait peu : seule notre camaraderie comptait. Lagorn, ivre mort, avait dansé des heures durant, autant applaudi que raillé. J’avais surpris le taciturne Telwan en train de battre des mains en fredonnant une mélodie envoûtante de sa voix grave. Sans boire une goutte, je m’étais moi aussi laissé emporter par l’euphorie générale. Nous n’avions même pas rejoint nos tentes, nous allongeant à même le sol, sous la splendeur scintillante des étoiles. La froideur des nuits du désert nous avait vite rattrapés.
Les derniers échos de fête s’étaient tus avec l’aube. Alors qu’il me semblait tout juste sortir du sommeil, je trottais en armure d’apparat sous le soleil levant. Avec Lagorn, Telwan et vingt autres hommes, nous escortions notre commandant Tazrim Varlario pour une rencontre diplomatique avec nos ennemis. Ces insaisissables amarins que nous traquions depuis des semaines à travers les contrées arides du sud. Je n’en revenais pas de me trouver sur la selle d’un magnifique destrier, drapé d’une longue cape verte qui masquait mal ma maigreur, une longue épée au fourreau. Je n’étais pas sûr de pouvoir me servir d’une arme aussi imposante en cas de danger. Je jetais régulièrement un regard derrière moi, pour m’assurer que Lagorn me suivait toujours.
Mon ami accordait tant bien que mal le rythme de sa monture sur le mien, le regard embrumé et la trajectoire incertaine. Il avait été difficile de le réveiller à l’aube, lorsque les trompes avaient sonné. Quant à Telwan, il galopait en tête, échangeant avec Tazrim à voix basse. Malgré son inexpérience, sa débrouillardise et sa sérénité constante l’avaient rapidement rapproché de notre commandant. Nous lui devions notre présence dans la garde rapprochée de Tazrim. Sans le connaître, on aurait pu confondre ce dernier avec ses soldats : grand et barbu, il portait la même tunique que ses hommes. Même avec une arme à la main, le frère du comte gardait son regard bienveillant, son autorité naturelle. J’étais heureux de servir un tel maître.
Une fois le camp derrière nous, nous arrivâmes au sommet d’une dune balayée par de fortes rafales. La bouche pâteuse, je crachai et remontai mon foulard au-dessus de l’arête de mon nez. Au loin, d’imposantes colonnes de sable s’élevaient en tourbillons dévastateurs. Il fallait craindre les allures paradisiaques du paysage ensoleillé : dans le désert, on passait vite du rêve aux Abysses.
Le jour se levait et les premiers rayons du soleil présageaient de la chaleur étouffante à venir. Quelques mouches tournoyaient au-dessus de mon visage, comme si elles désiraient s’abreuver de ma sueur. Je devais souvent tirer sur mes rênes pour me désaltérer avant de rejoindre au galop l’avant de notre groupe. Après avoir franchi une petite crête, où je crus perdre Lagorn à maintes reprises, nous fîmes jonction avec le reste des diplomates de notre camp. Bien mieux entretenus que nous, ils daignèrent à peine nous jeter un regard.
Aussitôt, je repérai la chevelure flamboyante et les yeux azur d’Elimsa, la sœur cadette de Tazrim. Sa silhouette élancée, son quotidien humble, son air enjoué et surtout son habileté aux armes nourrissaient autant l’admiration que les fantasmes de nombre des nôtres. Elimsa était la seule femme de notre armée autorisée à manier les armes. Le lui interdire aurait été un crime, elle semblait être née pour cela. De l’aube jusqu’au crépuscule, elle répétait inlassablement les mêmes mouvements pour parfaire sa technique de combat. J’avais alors d’elle l’image d’une créature sans faille, plus ange qu’humaine. Cependant, je refusais de l’imaginer un jour prêter attention à moi. Sans naissance, on connaît les limites de l’espoir.
Après avoir ordonné une pause, Tazrim rejoignit sa cadette. Ils s’étreignirent en échangeant quelques mots à voix basse. Dans cette atmosphère tendue, je trouvai ce simple geste touchant. Comme mes camarades je tournai plusieurs fois la tête pour tenter de deviner parmi les autres hommes qui pouvait être leur frère aîné, le comte. Pourtant aucun visage ne semblait correspondre à celui de Selten Varlario : le maître de notre armée, que je n’avais aperçu qu’à de rares reprises depuis notre départ en campagne. L’homme qui nous avait arraché à notre terre pour sa guerre.
Personne ne rejoignit Tazrim et Elimsa à la tête du convoi. Nous réalisâmes tant bien que mal que le comte ne viendrait pas. Seul Telwan ne s’en émut pas. Lui avait deviné qu’il ne prendrait pas ce risque. Comme toujours, mon ami avait une longueur d’avance sur nous. Nous partîmes en formation serrée le long d’un chemin de pierre doré par le soleil. Lézards et serpents s’y prélassaient jusqu’à être chassés par les sabots de nos montures. Notre chevauchée ne tarda guère à devenir un supplice ; nous étouffions dans nos lourdes armures, la peau brûlante et la gorge desséchée. Pour éviter d’y penser, je me concentrai sur ma respiration haletante. La poussière soulevée par nos chevaux me piquait les yeux, s’infiltrait dans ma bouche et mes narines. En prime, une nuée de mouches tournoyait entre nos visages.
Ces désagréments n’étaient toutefois rien face à la vision de Lagorn, plus épuisé que jamais. Mon meilleur ami, le regard vide, semblait prêt à chuter de selle à chaque instant. Le combattant exemplaire aux longs cheveux noirs ressemblait à présent à un vieillard malade. Je brûlais d’envie de lui venir en aide, de le soutenir comme nous l’avions si souvent fait l’un pour l’autre. Cependant, je ne pouvais me permettre de quitter la position que l’on m’avait assignée. Je lui faisais confiance pour tenir bon malgré tout : nous en avions vu d’autres.
Je m’inquiétais aussi de la plaie de mon cheval à la patte droite. Blessé par un éclat de pierre lors de notre départ précipité, il boitait un peu plus à chaque pas. La pauvre bête devait endurer le martyre. J’avais hâte de descendre de selle pour pouvoir nettoyer sa blessure et le sang qui souillait son poil. Ce n’était pas seulement l’appréhension de devoir marcher qui me traversait mais aussi un profond sentiment de compassion. L’animal ne méritait pas de souffrir pour un soldat aussi médiocre que moi.
Par bonheur, nous parvînmes bientôt à la vue du lieu sinistre où devait avoir lieu la rencontre. Le cimetière des éléphants. Le sol était jonché d’immenses carcasses dépouillées de leurs cornes d’ivoire. Une multitude d’ossements déchiquetés par les éléments entouraient les grandes rangées de côtes encore debout. Certains des crânes faisaient ma taille, leurs larges orbites vides m’horrifiaient. Je n’osais imaginer ce qui avait pu provoquer un tel massacre. Le troupeau avait-il été tué par des chasseurs de la tribu Maitir ? Piégé par des sables mouvants ?
— Soldats, à terre ! ordonna Tazrim de sa voix bourrue.
Une fois le pied au sol, je m’enquis de la santé de ma monture. Par chance, sa blessure n’était que superficielle, il me suffit d’une longue pression pour arrêter le saignement. Je pus aussi m’offrir une rasade d’eau avant que la voix de Tazrim ne résonne à nouveau :
— Deux rangées de dix devant nous, main sur l’épée !
Je me positionnai le cœur battant. Au loin, se profilait une troupe d’une quinzaine de cavaliers : les amarins arrivaient. Nos ennemis galopaient avec une aisance à ridiculiser le plus adroit des nôtres, seulement vêtus de légères cottes de mailles. Ils se placèrent face à nous, le menton relevé et le regard dédaigneux. Seul l’un d’eux descendit de selle pour prendre les rênes des deux plus beaux chevaux, montés par des femmes. Sans doute un palefrenier.
Je guettai la réaction de Tazrim face aux trois arrivants. Il ne bougea pas d’un cil, le regard impénétrable. Le reste de l’ambassade amarine était composée d’archers, pour la plupart des femmes, prêts à décocher leurs flèches. Je savais que les femmes amarines pouvaient devenir guerrières mais c’était la première fois que j’en voyais. Nos adversaires dégageaient la férocité digne de celui qui défend sa terre contre l’envahisseur. Leur détermination sauvage ne me donnait qu’une envie : fuir. En comparaison, nous faisions pâle figure malgré nos armures brillantes.
À ma plus grande surprise, le palefrenier fit un nouveau pas et railla Tazrim :
— Que faites-vous derrière ces soldats, mon cher ? Je vous ai connu moins lâche. N’ayez crainte, nous ne sommes pas des assassins.
— Kelas, salua sobrement notre commandant. J’aurais préféré vous revoir en d’autres circonstances.
Kelas Igis. Comment se pouvait-il que ce jeune homme, à peine trentenaire, vêtu comme un fantassin, soit le redoutable chef de guerre qui commandait les forces ennemies ? Une fois remis de ma surprise, je remarquai sa ressemblance frappante avec l’une des deux cavalières. Il devait s’agir de sa petite sœur, Renzya.
— Où se trouve donc ce cher Selten ? demanda Kelas. Se peut-il que votre frère soit resté à l’arrière ? Le comte, à l’arrière, vraiment ? Quel lâche.
Les traits de Tazrim se durcirent mais notre commandant demeura silencieux. Elimsa sembla encore plus éprouvée par ces mots, comme si elle partageait l’avis de son ennemi. Sans laisser place au silence, Kelas reprit :
— J’ai peine à croire que vous suiviez encore ce dégénéré. Vous conduisez vos hommes au massacre pour satisfaire ses caprices. Votre armée est mal préparée, mal équipée, qu’espérez-vous vraiment ?
À cet instant, Kelas leva le bras dans notre direction et je m’aperçus qu’il lui manquait un doigt à la main droite. Ce geste dévoila aussi une broche bleue et blanche en forme de lion accrochée sur son cœur. Enfin, Tazrim répondit, d’une voix dénuée d’émotion :
— Le comte Selten Varlario avait conclu une alliance diplomatique avec votre famille. Elle prévoyait un mariage entre Anastor Igis et Elimsa Varlario. En refusant ce mariage, Anastor a provoqué le début de cette campagne.
— Ce n’est qu’un prétexte infâme, riposta Kelas. Elimsa s’est mariée peu après, rendant notre alliance caduque. Vous le savez bien.
— Son époux est mort.
En entendant la réponse de Tazrim, Elimsa pâlit légèrement. Elle tentait de le cacher mais cette conversation constituait un véritable supplice. Au vu de sa jeunesse, j’oubliais souvent qu’elle était déjà veuve, déjà mère.
— J’en suis désolé. La Grande Guerre a emporté nombre des membres de votre famille, je déplore cette tragédie abominable.
La réponse de Kelas paraissait sincère. Le dos de Tazrim s’affaissa légèrement, comme s’il portait un lourd fardeau sur ses épaules.
— Pour retirer nos troupes, annonça-t-il, nous demandons l’annulation du mariage entre Anastor Igis et Sarvinie Amaris au profit de ma sœur Elimsa, comme il était convenu.
— Je vois… souffla Kelas. Cette guerre ne pourra se résoudre à l’amiable, j’en ai peur. Cependant, il existe peut-être un moyen d’éviter un bain de sang. Sarvinie a une proposition à vous faire. Si vous tenez à la vie de vos hommes, acceptez-la.
À ces mots, les deux cavalières amarines restées en retrait avancèrent. Si Renzya ressemblait beaucoup à son frère Kelas, avec sa peau pâle et ses bras minces, Sarvinie en constituait l’antithèse. Sa silhouette imposante, son regard hostile, ses cheveux taillés en courtes piques donnaient l’impression d’avoir affaire à une bête ayant pris forme humaine. Son cheval devait peiner à la porter car elle avait un long fléau d’arme attaché le long de sa selle. J’avais peine à croire que cette femme était la petite sœur du roi d’Amarina.
Sarvinie dépassa Kelas, continuant à s’approcher de nous. Elle nous jaugea avec le mépris du prédateur pour une proie facile, puis tira sur ses rênes à ma hauteur. L’amarine me dépassait d’une bonne tête grâce à la taille de sa monture et à sa selle surélevée. Ses yeux marron m’agressèrent par leur hostilité. Face à elle, j’avais l’impression d’être à nouveau ce petit garçon qui se recroquevillait sous la table pour ne pas être vu de son père enivré.
— Un gringalet moustachu couvert de coups de soleil, se moqua-t-elle. Vous auriez pu choisir une meilleure escorte, sire Tazrim.
Je rougis de honte, tandis que Tazrim répondait sans se laisser impressionner :
— Quelle est votre proposition ? Qu’on en finisse.
— Deux femmes pour un seul mari. La solution est évidente : il suffit d’en supprimer une pour tout régler. Il se dit qu’Elimsa est bonne bretteuse. Je veux l’affronter dans un duel à mort. Les dieux rendront justice et je la saignerai jusqu’à ce que son corps soit devenu aussi pâle que de la cire. De tels duels se pratiquaient dans l’ancien temps, à vue des deux armées.
Sarvinie prononça ces mots sans jeter un regard à Elimsa.
— Nous promettons de ne pas mener bataille, ajouta Kelas, quel que soit le résultat du duel. La gagnante désignée par les dieux épousera Anastor.
Je peinais à croire à la générosité de cette proposition et mes camarades semblaient aussi médusés que moi. Ce duel était inespéré. Elimsa pouvait vaincre cette arrogante, c’était indéniable. Nous pourrions gagner la guerre sans avoir à livrer bataille. Malheureusement, le mouvement de tête de Tazrim ne laissait guère place au doute, enterrant nos espoirs.
— Jamais ma sœur ne se livrera à une telle…
— Si, l’interrompit Elimsa. J’accepte ce duel. Retrouvons-nous entre les collines Sini-Hoë et Seïah-Nomê. Demain.
Demain. Ses lèvres chassèrent ce dernier mot très vite, comme si Elimsa refusait d’entendre parler plus longtemps du jour à venir.
Demain se dénouerait enfin cette maudite guerre.
Ravie de découvrir un autre projet de ta main ! Et bien différent de tout ce que j'ai lu jusqu'à présent :O
J'ai assez peu de remarque à te faire sur ce chapitre d'entrée, je le trouve bien mené, les personnage sont bien définis, et on rentre facilement dans l'histoire avec ce côté assez médiéval, d'alliances etc.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ça va mal se passer pour Elimsa. Peut-être pas, hein, mais j'ai le sentiment que les choses ne vont pas aller dans le sens de notre petit protagoniste. Intéressant choix de protagoniste d'ailleurs, j'aime bien qu'il est ce recul sur la situation, concerné sans être tout à fait au premier rang non plus.
Si j'ai une remarque sur ce chapitre, ce serait par rapport à la time-line du chapitre. J'ai un peu de mal à comprendre ce passage "je tournai plusieurs fois la tête pour tenter de deviner parmi les autres hommes qui pouvait être leur frère aîné, le comte". Ils étaient déjà parti la veille, non ? Pourquoi ne se rendent-ils compte qu'à ce moment que le comte n'est pas là ? Enfin je suppose qu'il n'y a pas eu de halte destinée à le récupérer puisqu'ensuite le cheval est blessé, qu'il n'a pas eu le temps de le soigner etc... Mais c'est peut-être que j'ai loupé un élément ?
Voilà, je te dis à bientôt pour la suite ! ^^
Ahhh ca fait plaisir de te voir arriver ici, sur ce projet où je suis resté plusieurs années (= Ce chapitre a été tellement réécrit avant d'arriver à cette version xD Effectivement, c'est très différent de mes projets plus récents, avec plus de narrateurs, d'intrigues etc... Mais avec du recul peut-être moins abouti sur la psychologie des personnages etc... Bref, je te laisse me dire ce que tu en penses dans tous les cas
Top si ce 1er chapitre est efficace et je note tes suppositions pour Elimsa. Je note ta remarque !
Merci de ton retour en tout cas !
Ca fait plaisir de lire ce gentil retour ! J'espère que la suite te plaira (=
A bientôt !
C'est la première fois que j'ai fait le choix d'écrire à la première personne sur un si long projet. Il y a des inconvénients et des avantages mais dans tous les cas c'était un challenge intéressant.
Merci de ton passage et à bientôt !
J'aime ton style d'écriture. L'histoire est prenante. Et si j'ai bien compris, c'est une réécriture. Tu as beaucoup de courage et de patience pour reprendre un livre.
Désole du délai de réponse assez honteux^^
Je suis content que tu aies apprécié ce premier chapitre. C'est tout à fait ça ! En effet, c'était loin d'être évident, j'ai eu pas mal de difficultés à la finir mais c'est chose faite.
Merci de ton commentaire et à plus !
Alors j'avais lu le premier chapitre de la version antérieur et je suis ébahis par l'évolution! On sent que tu as beaucoup travaillé, tant sur le fond que sur la forme. Les mots sont beaucoup plus justes. Et c'est amusant, tu es passé à la première personne.
J'ai bien aimé la phrase : Sans naissance, on connaît les limites de l’espoir.
C'est une bonne idée ce duel de champion(ne) pour éviter la guerre et de conclure le chapitre comme ça. Ça donne envie de lire la suite!
Juste, j'ai pas bien compris pourquoi ils faisaient la fête la veille, c'est une sorte de veillée d'armes ?
Ils devaient être frais le lendemain :)
Allez, à bientôt pour la suite !
Ça fait plaisir de voir que tu as noté une évolution entre les deux versions !
Oui, j'avais envie de tester la première personne, ça implique pas mal de petits changements.
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
Ce premier chapitre met clairement l'eau à la bouche. Le style est fluide, les descriptions réussies et vivantes. Et la fin donne envie de se lancer dans le suivant.
J'ai beaucoup aimé le personnage du pote Lagorn en train de cuver sur son cheval. On imagine bien la scène.^^
J'ai toujours eu un peu de mal à mémoriser le nom des personnages secondaires, surtout quand ils sont nombreux d'emblée (ce qui est le cas ici). C'est très personnel bien sûr, je conçois tout à fait que - pour plein de lecteurs - ça ne pose aucun souci. Mais j'ai souvent besoin d'un petit élément visuel ou sonore reconnaissable pour m'aider à les identifier et à imprimer leur nom.
C'est vraiment du détail et un retour purement subjectif.
Quoiqu'il en soit, j'ai accroché et je vais lire la suite de ce pas.
Bonne continuation.
Artichaut
Ça me fait plaisir de lire ton retour enthousiaste sur ce premier chapitre.
Pas de soucis pour les personnages secondaires, normalement tu vas pouvoir les assimiler un peu plus facilement avec l'avancée des chapitres (=
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
Voici quelques notes prises au fil de ma lecture, pour compléter plus en profondeur mon premier jugement, qui n’a pas changé. Les descriptions sont vraiment réussies.
J’ai une petite confusion ici. Qui a finalement enrôlé nos héros ?
« Telwan (…) Nous lui devions notre présence dans la garde rapprochée de Tazrim. »
« Selten Varlario (…) L’homme qui nous avait arraché à notre terre pour sa guerre. »
Les amarines - puisque ce sont principalement des femmes - ne semblent dégager aucun charme féminin et ne susciter aucun fantasme de la part du héros ou de ses coéquipiers. Je me suis demandé pourquoi. Sont-elles plus musclées que des hommes ? Balafrées ? Ou autre.
Cette précision m’a un peu manqué. C'est subjectif ici bien sûr.
Et sinon du tout petit petit détail :
« Ces insaisissables amarins que nous traquions depuis des semaines à travers les contrées arides du sud. »
> Pourquoi pas simplement « Nous traquions ces insaisissables amarins depuis des semaines à travers les contrée arides du sud » ?
« Quelques mouches tournoyaient au-dessus de mon visage »
« une nuée de mouches tournoyait entre nos visages. »
> L’image et les mots m’ont fait l'effet d’une petite répétition.
Je me lance dans la lecture de la suite.
À très vite.
J'avais lu le début de la première version de ton histoire. Quelle évolution! Je ne reconnais rien! Tu as vraiment progressé!
Le style et fluide. Le rythme dynamique. On est bien dans du show don't tell. Tu utilises la première personne ce qui rend le récit immédiatement très immersif. Ça donne vraiment envie de lire la suite.
Je ne me rappelle plus que vaguement de ta première version, mais ici, j'ai eut l'impression de ne pas lire la même histoire ni le même auteur! A l'époque, tu étais plus centré sur le world building, ça se sentait. A présent, ton premier chapitre est équilibré. Le lecteur a des infos et il se pose des questions sans crouler non plus sous les informations. Tu as vraiment beaucoup retravailler ton début et cela a porter ses fruits.
Un énorme merci !! Ca fait ultra plaisir de lire ce commentaire <3
Oui, ce fragment a été énormément retravaillé, il y a eu plein de versions différentes avant celle ci ^^ Je suis content que tu apprécies le switch à la première personne, ça a des avantages et des inconvénients mais j'aime aussi plutôt bien.
En tout cas, ça fait super plaisir que ce premier chapitre t'ait autant convaincu, j'espère que la suite te plaira autant (=
Merci beaucoup !
A bientôt (=
Je viens tout juste de débarquer ici, et ton roman est l'un des premiers sur lesquels je suis tombée ! Si je comprends bien les commentaires, il s'agit là d'une réécriture d'un de tes propres romans. Quoi qu'il en soit, l'écriture est maniée avec une telle expertise et une telle fluidité que l'histoire découle toute seule, et est très agréable à lire !
Je ne suis pas très fan de fantasy, aussi ai-je tout de même essayé de lire un manuscrit pour me faire une nouvelle approche de ce genre. Et je ne suis pas déçue, loin de là. Dès ce premier chapitre, on est captivés par l'histoire, les personnages sont intéressants et attachants alors qu'ils viennent à peine d'être présentés.
J'ai déjà hâte de me plonger dans les prochains chapitres !
Bienvenue par ici (=
Trop cool ! C'est super intéressant d'avoir des retours de lecteurs qui ne lisent pas trop de fantasy, ça permet d'avoir un autre regard.
Merci pour tes gentils compliments, content que les innombrables réécritures se ressentent xD (pour avoir un petit aperçu, ma conversation avec péridotite plus bas ahah).
Je ne sais pas ce qui te dérange dans la fantasy mais si c'est la magie, les elfes... il n'y en aura pas ici, j'ai essayé de construite aussi "réaliste" que possible.
En tout cas merci de ton passage et à bientôt (=
Déjà bravo pour le courage de réécrire tout ton roman! :-)
J'ai beaucoup aimé ce premier chapitre. Tes personnages sont attachants en quelques lignes et tu installes l'ambiance avec brio. Ton style encore plus maitrisé que dans ta précédente version. Bravo.
Bienvenue par ici, merci pour ton très gentil commentaire. Content de voir que tu constates une progression. En espérant que la suite te plaise tout autant,
A bientôt !
Tout d'abord, c'est une très jolie plume que tu as là ! Ce 1er chapitre (ou plutôt ce Fragment !) est très bien réalisé. C'est un plaisir d'entrer dans ton univers, de découvrir ces personnages (attachants) à travers une intrigue politique qui semble assez complexe derrière ces présentations.
Je suis curieux de voir quelle sera l'issue du combat dans la deuxième partie du fragment.
A bientôt !
Merci beaucoup pour ce gentil retour, content que ce premier chapitre t'ait accroché. En effet, j'aime bien les intrigues assez complexes, tout l'enjeu est de rendre ça digeste pour le lecteur^^
J'espère que la suite te plaira tout autant,
A bientôt !
Tu nous présente, dans ce premier segment les bases du conflit et des problèmes que les personnages devront affronter par la suite. Si j'ai bien compris, les Varlario et les Igis sont engagés dans une guerre. Le protagoniste apprend que la guerre a été déclenchée par l'échec d'un mariage entre Anastor Igis et Elimsa Varlario, la petite sœur de Tazrim. Lors de la rencontre diplomatique, les amarins proposent une alternative pour mettre fin à la guerre sans combat. Ils suggèrent un duel à mort entre Elimsa et une représentante des Igis, Sarvinie.
On s'y attend, quand on te lit, mais les intrigues politiques sont toujours extrêmement riches, le worldbuilding est travaillé...
Le duel entre Elimsa et Sarvinie est introduit en grande pompe ; y a une jolie gradation en terme de mise en scène, c'était vraiment plaisant à lire. J'ai trouvé ça intéressant que ton personnage admire en secret Elimsa sans pour autant se départir de sa loyauté envers son commandant et ses camarades.
Bref, comme d'habitude, tu nous présentes une belle galerie de personnages tous marqués par des spécificités intéressantes.
Au niveau du style, c'est évocateur et visuel (peut-être trop ? On peut décrire autrement que par le biais de la vue pour créer des ambiances). J'ai eu l'impression qu'il y avait quelques redondances de syntaxe, ainsi que des formules qui revenaient un peu. A cet égard, le "je" n'est pas aidant, mais pour le coup il permet aussi au lecteur d'être vraiment immergé dans l'histoire.
Les dialogues étaient vivants et plutôt naturels. Je ne sais pas si c'est envisageable, mais je me disais que tu pouvais avoir des style un peu différent en fonction des personnages. Tu avais ce petit défaut dans la partie précédente : malgré le fait qu'il y avait une profusion de personnages, on ne s'attachait pas toujours à ces derniers. Ils étaient bien construits mais comme des personnages, pas comme des personnes. Je ne sais pas comment expliquer : c'était très bien dans la théorie, mais on pour s'attacher, le lecteur peut avoir besoin de ne pas seulement voir un personnage profond, mais aussi tangible, humain. Je ne sais pas si je suis clair. ^^'
En tout cas, pour résumer, j'ai beaucoup aimé ce début. C'était immersif : tu as pu créer une atmosphère particulière dès le début du chapitre, en décrivant la scène nocturne de camaraderie autour du feu et la transition vers la mission diplomatique sous le soleil levant, le tout bien amené par de jolies descriptions. C'était riche, l'univers comme les personnages sont bien construits et bien amenés. Tout est amené de façon progressive et je n'ai pas trop eu le sentiment d'être perdu (à moins que tu ne me dises que je n'ai rien compris ^^'). Y a des petites informations qui flottent et qui semblent intrigantes. Je pense à Selten Varlario qui revient plusieurs fois sans jamais apparaître véritablement.
Le seul truc, ce sera de faire attention à toujours bien caractériser tes personnages, à déterminer clairement leurs motivations pour ne pas en faire juste des personnages cohérents mais aussi des humains attachants. J'imagine que concernant l'univers et les tenants et aboutissants, tu préciseras tout ça au fur et à mesure.
En tout cas j'ai hâte de découvrir la suite !
A bientôt !
Déjà, ça fait super plaisir de te revoir par ici (=
Globalement, tu as bien saisi les enjeux de ce premier chapitre, c'est cool. J'ai réécrit un paquet de fois pour arriver à la version la plus claire et en même temps complète possible ^^
Pour les descriptions visuelles, j'essaie de varier autant que possible, c'est vrai que naturellement je vais plus décrire ce qui est vu plutôt que senti, touché, entendu... Je suis toujours preneur de pistes d'améliorations à ce niveau là^^
Oui, le "je" permet moins de variations que le "il" avec d'autres avantages. Je dois encore le travailler pour limiter les redondances autant que possible (=
Pour les dialogues, j'essaie d'apporter des variations entre persos mais souvent de manière assez subtile. Dans la précédente version, j'avais essayé des persos qui n'utilisaient pas la double négation et les retours étaient mitigés donc je ne sais pas encore exactement où me fixer^^
"Tu avais ce petit défaut dans la partie précédente : malgré le fait qu'il y avait une profusion de personnages, on ne s'attachait pas toujours à ces derniers. Ils étaient bien construits mais comme des personnages, pas comme des personnes. Je ne sais pas comment expliquer : c'était très bien dans la théorie, mais on pour s'attacher, le lecteur peut avoir besoin de ne pas seulement voir un personnage profond, mais aussi tangible, humain. Je ne sais pas si je suis clair. ^^'" C'est vrai qu'il y avait beaucoup de persos dans la précédente version, ce qui explique peut-être que tu n'aies pas accroché avec tous. J'en ai enlevé pas mal de secondaires pour me concentrer sur ceux qui comptent à mes yeux, il y a aussi moins de personnages pdv pour permettre plus de développement des protagonistes principaux. Tu me diras ce que tu en penses dans tes prochains retours, 2k mots c'est peut-être un peu court pour comparer avec l'ancienne version^^
Content que tu aies apprécié ce premier chapitre, j'espère que mes personnages deviendront vite des humaines attachants (ou détestables xD) à tes yeux.
A bientôt !
C'est une incroyable histoire j'ai hâte de lire la suite. Je n'ais beaucoup d'expérience mais je voulais quand même te faire un retour !
Je trouve que tu décris super et franchement écrire au passé chapeau c'est super difficile voilà voilà bonne journée à toi !
Ca fait très plaisir de lire ton retour enthousiaste (= J'espère que la suite te plaira tout autant !
Bonne journée et à bientôt (=
C’est assez difficile d’écrire au passé à la première personne, mais tu t’es sors bien ! J’ai trouvé ce début très intéressant, les descriptions immersives (malgré la mention de plaines vertes à un moment qui ne colle pas avec l’ambiance du désert), et je suis curieuse de savoir ce qui va arriver ensuite à Pellon ^^
C’est assez audacieux d’avoir choisit de le montrer à différentes époques de sa vie, et difficile à ce stade de voir où tu veux en venir, mais j’imagine que ça aura du sens plus tard.
Par contre, je suis un peu inquiète pour Ameldyn quand même… Et assez abasourdie que sa mère n’ait pas l’air de s’émouvoir plus que ça d’avoir emmené une petite fille sur un champ de bataille. Ne craint-elle pas de la voir mourir ? Elimsa est peut-être une grande combattante, mais elle me paraît aussi être une mère très irresponsable.
Quelques remarques :
« J’allais m’en retourner de là où j’étais venu quand je me sentis saisi d’un étrange malaise. En me retournant, je croisai les yeux d’Elimsa. »
> L'enchainement retourner/retournant m'a rendue confuse... Il se retourne dans un sens puis dans un autre ?
« Ses semaines de tranquillité que je savais éphémères touchaient à leur fin. »
> Ces
« Il est porteur d’équipements précieux, nous ne pouvons le laisser entre les mains de ses chiens d’amarins. »
> ces
« La franchise de ma réponse le satisfit et il s’adressa à moi avec une considération nouvelle »
> parut le satisfaire ?
Je suis content que tu apprécies la 1ère personne au passé, surtout que c'est mon premier gros projet où je l'utilise^^
Ahah oui je ne me suis pas simplifié la vie avec les différentes lignes temporelles mais ça aura du sens plus tard (=
Effectivement, Elimsa est meilleure guerrière que mère.
A savoir que j'ai fait une réécriture de ces 4 fragments pour corriger quelques problèmes (notamment la géographie).
Merci pour ton commentaire et tes remarques !
A bientôt (=
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Très sympa ce premier chapitre, j'aime beaucoup ton style d'écriture et le monde est intéressant :). Hâte de lire la suite!
Juste trois petites remarques: cette phrase du début m'a fait buguer, je la trouve un peu lourde: "J’ignorais avant le départ pour ma première campagne que cet ennemi aux allures inoffensives deviendrait ma principale source de préoccupation."
Et aussi: au début tu dis qu'ils sont entourés de sable, et un peu plus tard quand les trente soldats partent en mission, tu parles de plaines vertes? Je suis un peu perdue quant au décor qui les entoure!
Et la mort du chef qui se fait mordre! Très choquante haha. Peut-être pourrais-tu y insérer une ou deux lignes de paroles, pour la rendre un peu plus vivante?
Sinon j'ai beaucoup apprécié le combat de la sœur du comte et sa fille, et le fait qu'elle sourie à Pellon est bien mystérieux comme il faut!
Merci de ton retour encourageant ! Oui, je suis un peu parti dans tous les sens en terme de décor. C'est un changement prévu.
A bientôt !
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
- Que serait ma vie si je n’avais pas fermé la trappe ce soir-là ? ==> j'aime beaucoup cette première phrase ! elle amène tout de suite dans l'histoire et elle pose tout de suite des questions (au-delà de l'interrogation en soi qu'elle constitue ^^) : quelle trappe ? quel soir ? Pas facile de trouver une bonne première phrase, mais là pour moi c'est très réussi :)
- accepter certains de mes deuils, faire la paix avec certaines de mes erreurs ==> répétition de "certains", c'est peut-être exprès mais si c'est le cas je ne trouve pas ça très joli
- Le sable. // Depuis que nous avions pénétré dans les plaines du sud de l’Empire, il était partout. ==> j'adore cet enchainement avec le retour à la ligne au milieu.
- que je me couvrais le visage pour protéger mes yeux, je couvrais mes plats, je couvrais la moindre ouverture de ma tente. ==> je trouve que la répétition de "je couvrais " est bancale comme ça. j'aurais mis carrément "que je couvrais" partout ("que je couvrais mon visage... que je couvrais mes plats... que je couvrais la moindre...") mais c'est sans doute purement subjectif ^^
- que nous en avions affronté une, je crus mourir ==> j'ai l'impression qu'il y a un souci de concordance des temps ; j'aurais mis "j'avais cru"
- je revivais la scène de la trappe ==> je trouve que la formulation "la scène de la trappe" n'est pas très jolie
- Encore et encore. // Les deux lunes brillaient encore ==> toujours à la place du dernier "encore" ?
- et possédait un large panorama sur le paysage aride ==> je dirais qu'il y a un souci avec la fin de cette phrase, quel est le sujet de "possédait" ? si c'est le point culminant, il faut le repréciser (et "offrait" me parait plus judicieux dans ce cas)
- avant qu’une foule s’y assemble ==> manque "ne"
- me félicitai de sa bonne santé ==> pourquoi ? est-ce que c'est son boulot de s'occuper des chevaux ? si oui, peut-être creuser pour le faire comprendre sans forcément l'expliciter, si non, alors je trouve que c'est bizarre ^^
- Après avoir grimpé la colline qui dominait notre camp ==> je suis un peu perdue, il me semblait qu'il était déjà sur le point culminant du plateau ?
- Mal préparés, mal équipés et mal ravitaillés, nous courions au massacre ==> j'aime bien cette phrase, malgré son ton sinistre elle résume efficacement la situation !
- Je restai seul au milieu des mannequins, poupées de chiffons et hommes couverts de sueur ==> la phrase semble bancale ; peut-être en rajoutant "des" devant "poupées" et "hommes" ? sinon j'ai cru que "poupées" et "hommes" étaient là pour préciser "mannequins" donc j'ai galéré à comprendre la phrase (je ne sais pas si je suis claire)
- elle semblait être née pour cela ==> je trouve que ça serait plus joli sans "être" (même rajouter un "tant elle..")
- la mère et la fille constituaient un tourbillon furieux de mèches rousses ==> alors, c'est un détail, mais là j'ai l'impression qu'elles se battent avec les cheveux détachés ; ça me parait très improbable ^^
- Tazrim se déportait une fois de plus ==> répétition "une fois de plus" avec la phrase précédente
- avant de lui murmura ==> typo ;)
- Pourquoi m’avait-on choisi ? Jeune soldat inexpérimenté, je n’étais le meilleur en aucune discipline et loin d’être courageux ==> bah, il ne sait même pas pour quoi faire, si ça se trouve c'est les plus nuls qu'ils prennent pour faire un truc nul ^^ même remarque pour toute la phrase précédente, je trouve qu'il va un peu vite en besogne dans son analyse ; ou alors il nous manque des infos pour comprendre ce qui lui fait penser ça
- Je m’étais parfois même demandé si le fou qui avait provoqué cette guerre sur un coup de tête existait bel et bien ==> ah, j'aime bien cette idée !! ça serait rigolo, tiens
- On nous proposa une pinte de mauvais vin pour nous donner du courage ==> hahaha
- D’un revers de poignet, je repoussai l’alcool. Comme toujours ==> j'espère qu'on aura l'explication plus tard !
- Sans naissance, on connaît les limites de l’espoir ==> j'aime bien
- Chaque anfractuosité des roches ==> ouah c'est un mot compliqué ça ^^ j'ai du chercher sur internet
- J’avais les mains tremblantes ==> "mes mains tremblaient" serait plus joli je trouve
- Je me surpris en même temps que la camarade ==> donc c'est une fille ? pourtant j'ai l'impression qu'après on parle d'un éclaireur garçon ?
- Je fus le seul à demeurer en retrait, inquiet devant l’étrangeté de la situation ==> hum c'est quand même pas très crédible qu'il soit le seul à avoir cet avis
- Le monde continuerait-il sans moi ? Non, comment pouvais-je ne plus être ? Je ne pouvais pas être… rien. ==> j'aime bien ses interrogations
- En mon for intérieur, je ne pus m’empêcher d’admirer le courage ou la folie de cet ennemi qui préférait mettre sa vie en jeu plutôt que celle d’un de ses hommes ==> moi aussi !
- J’aurais subi mille fois pire pour sauver ma pauvre vie. ==> ça le tend très humain ! je n'aime pas les personnages trop courageux :)
Remarques générales :
Les premiers paragraphes (du 3 au 5), sans être tout à fait redondants, en donnent l'impression, et marquent une certaine lenteur (oui, il est partie de chez lui, il regrette, il a des secrets... on a compris). C'est dommage car les 1 et 2 rentraient plus dans le vif du sujet ; donc là j'ai juste l'impression que tu étales ce qui était déjà sous-entendu plus subtilement au tout début.
Je précise que les éléments que j'ai mis en commentaire sont du chipotage, je trouve que c'est bien écrit, c'est fluide, le vocabulaire est bien choisi, les descriptions imagées... donc vraiment pas des critiques mais plus des pistes d'amélioration selon mon point de vue subjectif et pas du tout professionnel !!
Néanmoins, je reste sur une impression un peu "fouillis" pour ce chapitre, qui part un peu dans tous les sens (à partir du moment où on entre vraiment dans le chapitre j'entends). Je trouve qu'on passe vite du coq à l'âne, et les transitions sont un peu "faciles" (un coup de sonnette, puis un rassemblement curieux, puis un autre coup de sonnette, puis un officier qui l'appelle...) ; peut-être que ça serait plus fluide si tous ces événements ne se passaient pas exactement les uns à la suite des autres ; par exemple tout le début avant qu'il aille à l'entrainement pourrait se dérouler justement pendant son trajet jusqu'au lieu de rdv avec son ami, ça donnerait moins le sentiment d'un chapitre "haché". J'espère que j'arrive à me faire comprendre ^^
Ensuite, il part avec un groupe ; j'avoue ne pas avoir super bien compris ce qu'ils allaient faire (surtout où ils vont en fait) mais il n'a pas l'air de se poser plus de questions de ça !
J'aime beaucoup le dialogue entre Kelas et Pellon, et la franchise de Pellon.
Mon commentaire est immense, à l'image de ton chapitre qui était très long ^^
A bientôt pour la suite !
Désolé de ma réponse tardive, je suis un peu dans une phase creuse en terme d'écriture ^^
Merci de ton commentaire très développé.
"Néanmoins, je reste sur une impression un peu "fouillis" pour ce chapitre, qui part un peu dans tous les sens" Oui, ça résumé plutôt bien. Je pense que je vais raccourcir ce fragment pour en garder l'essence, beaucoup de choses sont un peu de trop.
A bientôt !
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
J'ai ton livre dans ma PAl depuis un petit moment et je me suis "allez, je vais lire cette réécriture" !
Tu nous fais un jeune soldat (pourtant vétéran ? > on ne le ressent pas vraiment je trouve, que ce soit dans ses dialogues ou ses pensées, il me paraît très jeune) qui s'engage et part à la guerre avec deux amis d'enfance.
Le style est globalement fluide (à part 2-3 détails que j'ai relevés plus bas), mais j'ai trouvé que le tout était très détaché, comme si tu ne voulais pas qu'on soit aux côtés des persos, mais un observateur externe de la scène, quand bien même tu utilises le "je". Est-ce voulu ?
Je prends des petites notes à la lecture. Elles me permettent d'écrire le commentaire global. Si je continue plus loin, dis-moi si tu veux que te le partage ou non. Certains préfèrent juste un petit commentaire encourageant, sans entrer dans les détails et je peux m'adapter ? 🙂
Mes notes de lecture :
"Ce drame remonte à plus de vingt-cinq ans"
> Quand tu dis "ce" drame, c'est comme si tu l'avais déjà décrit avant. Je suis revenue en arrière en me disant que j'avais loupé une phrase.
> "Le drame de ma vie", "le drame qui m'agite" ou "cette histoire de trappe fermée" ? Un truc du genre ?
"je sais en moi"
> Un peux maladroit
> Peut-être"Je sais" ou "je sens en moi" ?
"Lors de mes campagnes les plus pénibles, lors de mes missions les plus dangereuses"
> Je choisirais entre l'un et l'autre, tu te paraphrases
Le paragraphe qui commence par "lors de campagnes" est un peu confus niveau fond (à mes yeux du moins, on s'entend). Au début, je comprends tout bien : ses camarades (de l'armée je suppose, car tu parles de campagnes) puisent leur force dans la défense de ceux qu'ils aiment pour trouver le courage de sa battre. Jusque là, tout va bien pour moi. Par contre, après tu dis : "Si je les ai toujours suivis, devancés, c’est parce que je fuyais."
> Là je ne comprends pas bien.
> D'une, je choisirais entre suivi/devancé, mais disons que c'est devancé. Il fuit donc il les a devancés ? Mais devancé où ? Et fuir quoi ?
Puis tu as : "Ma peur de replonger à chaque instant, de redevenir ce moi que je haïssais tant me portait davantage que leurs plus belles causes, que leurs plus beaux espoirs."
> Pareil je choisirais entre quelle peur il a ou alors ça me paraît difficile à suivre.
> Partons sur la 2e proposition : il a peur de (re ?)devenir son moi du passé, et c'est dans cette peur qu'il puise ses forces ? Mais en quoi est-ce lié au début du paragraphe ? Les autres puisent leur force dans leur passé et donc lui aussi, pas dans ses premiers amours donc, mais dans sa peur du passé ? C'est dur à suivre.
> Je pense que ça mérite clarification ou on risque de rester bloqué là-dessus et de ne pas comprendre.
>> Il y a un soucis selon moi : Tu nous aguiches avec cette histoire de trappe, mais tu ne reviens plus dessus de tout le prologue.
Je pensais que tu allais dire ici : "Parmi cette myriade de souvenirs, un fragment de mon existence se détache avec plus de netteté : la trappe fermée".
Mais non, il n'y a plus de trappe 😢
"Soldat signifiait solde"
> Ils n'ont pas de travail ?
"Nous avions confié notre chien"
> Tu parles de ce chien pour la première fois, donc est-ce utile de préciser ?
"Je marchai sur le sol craquelé par la sécheresse estivale en bâillant. Autour de moi, le souffle de l’air faisait claquer la toile des tentes et voler quelques draps déchirés."
> Avant cette phrase, tu fais une très longue exposition où tu nous expliques qui sont les persos et leur passé. Est-ce nécessaire ? Que se passerait-il si en fait tu commençais le livre ici même ? 🤔
"Je mis plusieurs secondes à réaliser qu’il s’agissait d’Ameldyn."
> De qui ? Je n'ai pas suivi les pensées du perso. Il faudrait direct préciser : "d’Ameldyn, la fille d'Elimsa" ou on se demande qui c'est. Tu le dis, mais trois phrases après, ce que je trouve un peu tard, j'ai eu le temps de m'égarer
"mais c’était la première fois que j’en voyais de mes yeux."
> Pas vraiment, car il a vu Élimsa juste avant
"Je aurais subi mille fois pire"
> Typo : "J'aurais"
Oui, j'étais un peu détachée, peut-être parce que tu utilises peu la technique du show don't tell ? Sous cette appellation étrange se regroupent en realité une myriade de petits trucs et astuces pour réussir à placer le lecteur à la place du perso, afin de l'immerger total. Après, si c'est l'effet recherché, ça me va tout a fait 🙂
Bienvenue par ici !
"J'ai ton livre dans ma PAl depuis un petit moment et je me suis "allez, je vais lire cette réécriture" !" Ca me fait plaisir, ton histoire m'attend aussi depuis un bout de temps, il faudra que je passe faire un tour^^
"Tu nous fais un jeune soldat (pourtant vétéran ? > on ne le ressent pas vraiment je trouve, que ce soit dans ses dialogues ou ses pensées, il me paraît très jeune) qui s'engage et part à la guerre avec deux amis d'enfance." Je ne sais pas si ce que j'ai voulu écrire était clair, confirme moi ça dans ta réponse. Tout le passage avant "Partie I : Sous les Lunes" est écrit du pdv du présent, quand Pellon est devenu un vétéran. Tout ce qui suit est son souvenir, du pdv de Pellon plus jeune donc forcément plus immature.
"Le style est globalement fluide (à part 2-3 détails que j'ai relevés plus bas), mais j'ai trouvé que le tout était très détaché, comme si tu ne voulais pas qu'on soit aux côtés des persos, mais un observateur externe de la scène, quand bien même tu utilises le "je". Est-ce voulu ?"
Alors non, ça n'est pas du tout l'objectif. J'écrivais avant à la 3e personne et j'ai changé récemment donc il y a sûrement pas mal de fois ou je peux développer davantage d'introspection de Pellon. Si tu as des idées de passage à développer, n'hésite surtout pas à me le remonter. Je suis vraiment preneur de suggestions.
"Je prends des petites notes à la lecture. Elles me permettent d'écrire le commentaire global. Si je continue plus loin, dis-moi si tu veux que te le partage ou non. Certains préfèrent juste un petit commentaire encourageant, sans entrer dans les détails et je peux m'adapter ? 🙂" Plus tu vas dans les détails, mieux c'est pour moi !
"Quand tu dis "ce" drame, c'est comme si tu l'avais déjà décrit avant. Je suis revenue en arrière en me disant que j'avais loupé une phrase." Que penses-tu de : "Ce geste tragique remonte" qui fait plus directement référence à la première phrase ?
"Il y a un soucis selon moi : Tu nous aguiches avec cette histoire de trappe, mais tu ne reviens plus dessus de tout le prologue.
Je pensais que tu allais dire ici : "Parmi cette myriade de souvenirs, un fragment de mon existence se détache avec plus de netteté : la trappe fermée".
Mais non, il n'y a plus de trappe 😢" Oui, c'est normal qu'il y ait de la frustration, c'est l'effet recherché. La trappe sera traitée d'ici quelques chapitres promis (=.
""Soldat signifiait solde"
> Ils n'ont pas de travail ?" Être soldat paye mieux que leur ancienne situation en gros.
""Nous avions confié notre chien"
> Tu parles de ce chien pour la première fois, donc est-ce utile de préciser ?" A court terme non mais ce serait bizarre de ne pas expliquer ce qu'il devient dans ce fragment en terme de logique. C'est un peu dur à expliquer mais tu comprendras en arrivant aux réminiscences.
"Avant cette phrase, tu fais une très longue exposition où tu nous expliques qui sont les persos et leur passé. Est-ce nécessaire ? Que se passerait-il si en fait tu commençais le livre ici même ? 🤔" Je sais que ce n'est pas du tout recommandé de présenter les personnages de cette façon mais c'était important de montrer dès le début leur importance pour Pellon vu que c'est constitutif du personnage. J'aurais pu écrire une scène pour les présenter en "show don't tell" mais ça aurait encore allongé l'exposition et la scène n'aurait pas eu beaucoup d'impact sur ce fragment.
"Oui, j'étais un peu détachée, peut-être parce que tu utilises peu la technique du show don't tell ? Sous cette appellation étrange se regroupent en realité une myriade de petits trucs et astuces pour réussir à placer le lecteur à la place du perso, afin de l'immerger total. Après, si c'est l'effet recherché, ça me va tout a fait 🙂" C'est dommage, j'espère que la suite t'emportera davantage. N'hésite pas à me faire des suggestions sur les passages que tu trouves améliorables.
En tout cas merci de ton riche retour, j'ai fait pas mal de modifications !
A bientôt (=
J’essaie de répondre à tes questions ci-dessous :
« Tout le passage avant "Partie I : Sous les Lunes" est écrit du pdv du présent, quand Pellon est devenu un vétéran. Tout ce qui suit est son souvenir, du pdv de Pellon plus jeune donc forcément plus immature. »
> Je l’ai deviné plus ou moins, mais pour que ce soit bien clair, peut-être qu’une simple indication temporelle dans le début de la partie 1 serait suffisante, une petite phrase du genre « quand j’étais jeune et impétueux », enfin je sais pas, un truc comme ça 😊
« Alors non, ça n'est pas du tout l'objectif. J'écrivais avant à la 3e personne et j'ai changé récemment donc il y a sûrement pas mal de fois ou je peux développer davantage d'introspection de Pellon. Si tu as des idées de passage à développer, n'hésite surtout pas à me le remonter. Je suis vraiment preneur de suggestions. »
> C’est un ressenti général pour moi, qui concerne tout le texte, comme si tout était narré de façon factuelle. Comme ton perso est un soldat, je me suis dit que c’était peut-être ton choix de mettre les émotions de côté. Après tout, il est peut-être insensible ou quelque chose comme ça ? Mais si ce n’est pas ton objectif, je te conseille de te pencher là-dessus.
> Si j’étais toi, je me tournerais du côté des techniques qu’on range aujourd’hui sous le nom anglais un peu naz de « show don’t tell ». Sur le forum, j’ai lu pleins de remarques de gens qui en ont peur et qui disent qu’il ne faut pas suivre de recettes toutes faites et qui préfèrent en rester loin. C’est méconnaître ce qu’implique réellement le show don’t tell, toutes les petites ficelles et astuces, et les myriades de façons différentes de les appliquer. Je dirais : regarde toujours du côté des techniques des auteurs pros, même quand on les qualifie de « formules toutes faites » même si elles font peur à nous autres, non pas pour les appliquer bêtement (d’ailleurs, comment serait-ce même possible ? C’est hyper balèze à mettre en place cette affaire de show don’t tell !), mais pour se poser davantage de questions et continuellement apprendre et se renouveler. Ainsi, pour quitter ce qualificatif nul, une façon plus jolie de résumer le « show don’t tell » a été donnée par l’écrivain russe Anton Tchekhov : « Ne me dites pas que la lune brille, montrez-moi l’éclat de la lumière sur le verre brisé. »
En gros, ajouter des détails aux scènes et les ressentis des persos face aux situations te permettrait déjà de gommer ce ressenti de choses narrées comme des faits. La peur du perso, son envie de se battre et de faire ses preuves, sa crainte d'être fauché ? La peur d'être seul ? Ensuite, tu peux te demander comment exprimer ces émotions. Par exemple, au lieu de dire « Machin a peur », tu peux le faire transpirer, trembler, avoir les mains moites ? Tu t’éloignerais illico du factuel et le ton serait moins froid.
Après, ce n’est que mon humble avis. N’oublie jamais que tout ce que je te dis là, dans mes commentaires, c’est mon ressenti. Mes conseils sont là pour t’aider, pas pour te faire flipper. Si tu le sens mal, je peux juste repasser en alpha-lecture et te donner un ptit coup sur l’épaule pour continuer, y a pas de lézard ! Et il n’y a rien de graver dans le marbre, c’est ton histoire, et je te donne des conseils, non des directives (je suis pas éditeur quoi !). Concernant mes avis, je te laisse le loisir de garder ce qui t’intéresse ou de tout jeter, pour moi c’est pareil 😊
« Plus tu vas dans les détails, mieux c'est pour moi ! »
> Oula me dis pas ça, j’ai l’habitude d’écrire des pavés ! Avec moi, t’es pas sorti 😊
D’ailleurs, tu veux que je reste focus sur le fond ou que je m’attaque aussi au style ? Quand je lis un premier jet, je reste sur le fond sinon, je risque de passer ma vie à lire le chapitre si je me penche sur le style. En revanche, comme c'est une réécriture, dis-moi ce que tu préfères.
"Quand tu dis "ce" drame, c'est comme si tu l'avais déjà décrit avant. Je suis revenue en arrière en me disant que j'avais loupé une phrase." Que penses-tu de : "Ce geste tragique remonte" qui fait plus directement référence à la première phrase ?
> Oui, ça me paraît bien, vu que tu avais déjà défini le fait de garder la trappe fermée avant.
« Oui, c'est normal qu'il y ait de la frustration, c'est l'effet recherché. La trappe sera traitée d'ici quelques chapitres promis (=. »
> Tu es sûr qu’il ne faudrait pas enfoncer le clou à la fin du prologue, une sorte de cliffangher autour de la trappe ? Sinon on va la zapper cette histoire de trappe.
Au plaisir de lire la suite 😊
Merci de prendre le temps de répondre à ma réponse^^
"une petite phrase du genre « quand j’étais jeune et impétueux », enfin je sais pas, un truc comme ça 😊" Le "je n'avais que 17 ans" ne suffit pas tu trouves ?
" toutes les petites ficelles et astuces" Quelles sont les petites ficelles et astuces que tu utilises de ton côté ?
". Si tu le sens mal, je peux juste repasser en alpha-lecture et te donner un ptit coup sur l’épaule pour continuer, y a pas de lézard !" Non, je ne cherche plus d'alpha lectures sur ce texte.
"Oula me dis pas ça, j’ai l’habitude d’écrire des pavés ! Avec moi, t’es pas sorti 😊" Parfait ! J'adore les pavés^^
"D’ailleurs, tu veux que je reste focus sur le fond ou que je m’attaque aussi au style ? Quand je lis un premier jet, je reste sur le fond sinon, je risque de passer ma vie à lire le chapitre si je me penche sur le style. En revanche, comme c'est une réécriture, dis-moi ce que tu préfères." Plus tu vas loin dans tes commentaires, mieux c'est pour moi. Tant que ça ne te rend pas la lecture pénible, enfin c'est toi qui voit de toutes façons ^^
"Tu es sûr qu’il ne faudrait pas enfoncer le clou à la fin du prologue, une sorte de cliffangher autour de la trappe ? Sinon on va la zapper cette histoire de trappe." Pas trop grave si elle est zappée, c'est plutôt une accroche qu'un mystère constitutif du récit. Enfin c'est mieux de s'en souvenir mais ça n'empêche pas de profiter de la scène.
Par rapport au côté détaché, je me demande si ça n'est pas un peu (pas que puisque tu n'es pas la première à me faire la remarque) lié à l'exposition et au récit du voyage qui a précédé. Est-ce que c'est tout aussi visible dans les prochains chapitres ou il y a plus d'action ? N'hésite pas à me dire.
Au plaisir de voir ce que tu en penseras du coup^^
Le "je n'avais que 17 ans" se situe dans le prologue, pas dans la partie 1. Je ferais un piqure de rappel en début de partie car à mes yeux, rien d'autre n'indique que les deux infos (il a 17 ans et le début de partie 1) sont liées. Surtout il y a un autre truc qui confuse à ce sujet : "Douze ans après la chute du faucon" > tu veux nous emmener dans un flash back. Or, tu utilises le terme "après". Du coup rien n'est moins sûr qu'on est direct dans le flash back. Peut-être va-t-il encore parler dans le présent pour revenir sur ses 17 ans plus tard ? Le lecteur ne le sait pas.
Par rapport au côté détaché, je me demande si ça n'est pas un peu [...] lié à l'exposition et au récit du voyage qui a précédé."
> À mon avis, c'est lié au style, au fait que tu fasses des sauts temporels rapides et que tu inclus peu de ces petits détails qui rendent les persos et les décors vivants
En revanche, dans le chapitre 2, le chapitre commence avec un ton similaire à ici, mais là tu t'étends soudainement énormément dans la scène de la barque. Du coup, je n'ai plus ce ressenti de détachement une fois au bord du lac. En revanche, ça donne l'impression d'avoir deux styles dans un même récit, ce qui est bizarre, comme si tu avais emboîter deux histoires bout à bout.
Désolé de détailler à ce point mes ressentis, j'espère que ça t'aidera ! N'hésite pas à me poser des questions si je ne suis pas claire 🙂
Je me dis que le 20 ans avant la guerre des larmes clarifie pas mal vu que c'est le titre du livre, sans devoir trop ajouter.
Non, je ne connais pas, merci de la recommandation (=
Bien vu pour la majuscule.
J'ai fait beaucoup de modifications sur cette première partie en me basant notamment sur certains de tes retours (des descriptions en plus pour le manque d'ambiance, des dialogues en plus et plus d'introspection pour la narration détachée...).
Si tu as un peu de temps pour regarder ça, ça m'intéresserait beaucoup d'avoir ton retour.
J'ai précisé dans les premières lignes qu'il s'agissait de la première campagne de Pellon donc ça devrait clarifier la temporalité.
Merci pour ces échanges constructifs !
Oui pas de soucis, je regarde ça ce week-end 🙂
Alors, j'ai relu en mode pinailleuse plus (avec le level au-dessus disons 🙂). J'ai principalement essayé de me centrer sur le show/tell.
Je trouve le début bien meilleur, mais pas encore la fin qui pourrait être améliorée pour deux choses : qu'on comprenne bien les objectifs et les enjeux et qu'on ressente bien les émotions de chacun. Je pense que tu peux encore en ajouter une couche sur les émotions de Pellon. Et surtout sur les descriptions pour qu'on comprenne bien la situation. Que font-ils par exemple ? J'ai pas bien compris ? Quelle est leur stratégie militaire ?
Dans la scène finale par exemple, tu dis que Pellon a peur pour sa vie. Il parle pourtant à Kellas, son agresseur, en faisant de longues phrases pour raconter la situation. Je pense qu'un soldat dans cette situation serait bien plus flippé, avec des phrases hachées et incompréhensibles.
Encore une fois, ce ne sont que mes ressentis persos, ce sont plus des conseils et je te laisse faire le tri 🙂
"Ils voulaient revoir les leurs, mériter ce qu’ils avaient reçu."
> Je ne comprends pas la fin de la phrase. En gros, les soldats sont nostalgiques de leur village. Leur famille leur manque et ...ils veulent mériter ce qu'ils ont reçu ?? Que veux-tu dire par là ?
"Si je les ai toujours suivis, c’est parce que je fuyais mon passé."
> Je trouve que cette phrase est dure à suivre en vu du contexte. En fait, c'est l'opposition (suivi/fuir). Je pense qu'en rappelant qui est "les", ou en rappelant ce qu'il se passe, je comprendrais mieux : "Pour ma part, si j'ai suivi ces soldats/si je me suis engagé, c'est parce que je fuyais mon passé."
> J'enlèverais le toujours car il n'est parti qu'une fois (enfin je crois ?)
La suite n'est pas hyper claire non plus, car on attend une explication, même émotionnelle de pourquoi il fuit son passé. Or tu répètes plus ou moins la même idée. En gros, qu'est-ce qu'il a ce passé qui le fait fuir ? Et tu as une répétition tant/autant et deux "que" qui gâchent du coup c'est pas évident de suivre de manière fluide
"Ma peur de redevenir ce moi que je haïssais tant me portait autant que leurs plus belles causes, que leurs plus beaux espoirs."
> Je reprends : "Pour ma part, si je me suis engagé, c'est parce que je fuyais mon passé. Un passé qui me hantait, peuplé d'échecs, de violence et de mauvaises décisions."
Enfin, tu adaptes en fonction de son passé (je ne le connais pas), c'est juste un exemple
"retrouvé de famille, de maison."
> Je choisirais entre l'un et l'autre terme (ils veulent dire la même chose)
"J’avais quitté ma tente une heure plus tôt, à cause de son atmosphère irrespirable"
> Pourquoi ? Il y fait très chaud ? On ne suit pas car tu parles de nuit la phrase juste avant. Or, il fait froid dans le désert la nuit. Et une heure plus tôt que quoi ? Que l'aube ? (Tu ne le dis pas). Je ne comprends pas l'indication temporelle
(Je continue dans un autre poste)
> Attention, il fait très froid dans le désert la nuit. Je n'ai été qu'une fois dans le désert, en Australie. Je me levais à l'aube et je portais ma veste d'hiver, celle que je mets dans la neige en Europe. Puis vers 9-10h, il commence à faire chaud. À 11h, il fait horriblement chaud.
"Quelques mouches tournoyaient au-dessus de mon visage, comme si elles espéraient s’abreuver de ma sueur"
> Si tu veux ajouter un détail accablant : j'avais choisi de me rendre dans le désert au printemps. En été, il y fait vraiment trop chaud. Or, au printemps, les larves éclosent et les mouches sortent toutes en même temps. De véritables nuées se forment. Elles gravitent autour de toi, de ton visage, essaient d'entrer dans ta bouche. Ainsi, si tu ne veux pas devenir fou, tu te promènes avec un filet sur la tête.
"le cours d’une ancienne rivière"
> S'il y a une rivière, il y a normalement de la végétation, c'est bien ça ? Tu n'es donc pas dans un désert de sable. La rivière serait direct asséchée.
"J’essayais d’imaginer ce que devait être le temps où ces géants vivaient encore.
Soudain, je repensais à Telwan"
> Est-ce que Telwan est un géant ou du moins de grande taille ? Si oui, tu peux combiner les deux phrases et en profiter pour caser une description physique de lui.
> Tu peux enlever le soudain
> Je ne comprends pas bien ce que l'épisode de la flûte apporte. Si Telwan est avec lui dans le camp, il peut se souvenir d'un truc en particulier, quelque chose qu'il lui a demandé la veille par exemple et qui est rattaché à la mission ? Qu'il lui a demandé de le rejoindre à l'aube au terrain d'entrainement ? Pas besoin du son du cor d'ailleurs pour le rappeler à Telwan s'il vient d'y penser ? Il pourrait s'y rendre de lui-même ?
"Je ne tardai guère à remarquer Telwan, en train d’apprendre à un jeune garçon comment tirer à l’arc"
> Si Telwan est très grand, le rappeler ici. Tu ne le décris pas du tout. À quoi ressemble-t-il ?
"Je priai pour une guérison rapide de mon ami le plus cher"
> A-t-il une statuette sur lui ? Un pendentif (comme une croix chez nous) ? Qui prie-t-il ?
"Alors nous sortîmes nos armes et commençâmes un duel à l’épée. Cependant, tout deux inquiets pour Lagorn, nous ne parvînmes pas à y mettre l’entrain habituel. Nous prîmes chacun à notre tour l’avantage sans parvenir à nous départager. L’épuisement eut raison de nous alors que le soleil achevait de se lever. Telwan me quitta pour effectuer ses corvées et je restai seul"
> À quoi te sert cette scène ? Tu ne l'exploites pas assez. Une scène est là pour nous faire découvrir tes personnages et leur lien, amener du lore ou faire avancer l'histoire. Ici, je retrouve le factuel que je décrivais plus tôt. Il rencontre son ami, fait un duel et part.
"La petite sœur du comte Selten était la seule femme de notre armée à être autorisée à se battre"
> Ah ok j'avais oublié. Je pensais qu'il y avait des femmes dans ton armée. Mais dans ce cas, pourquoi est-ce elle qu'on envoie se battre en duel plus tard ? L'armée n'a pas son champion ?
"Je mis plusieurs secondes à réaliser"
> Pourquoi ? Il semble connaître Emlisa et la fillette semble lui ressembler comme deux gouttes d'eau
"Il n’était pas rare qu’Elimsa l’amène avec elle sur les terrains d’entraînement"
> Donc Emlisa n'est pas la seule femme autorisée à se battre : sa fille aussi
"À elles deux, elles ne tardèrent pas à emporter la victoire"
> Pareil ici, tu ne décris pas ce qui se passe et tu résumes la situation en une phrase, donc tu es dans le factuel (qui génère moins d'émotions chez le lecteur)
> Tu ne le décris pas. Comment est-il ? Que porte-t-il ?
"Il s’avança sous les encouragements"
> Attention il s'avance ici (= répétition de avancer et répétition d'idée)
"Son énergie intarissable finit par avoir raison de Tazrim, qui se retrouva la lame sous la gorge après une erreur d’inattention. Après sa victoire"
> Même remarque que précédemment : tu es dans le tell, non dans le show dans cette phrase. Comment se déroule le combat ? Comment en vient-il à avoir un couteau sous la gorge ? On ne suit pas ces mouvements en même temps que ton personnage et déjà, on est "après la victoire"
À mon avis, l'épisode de sa première bataille pourrait être un chapitre 2. Le chapitre 1 est déjà bien chargé, avec trois duels : lui et son ami, Emlisa et un type, Emlisa et son frère. Un duel décrit en détail et chargé d'émotions suffirait à mon sens.
"Privée de chef"
> J'ai du mal à croire qu'il n'y ait pas un sous-lieutenant ou quelqu'un du genre
"Nous résolûmes finalement d’envoyer quatre éclaireurs dans des directions opposées"
> Je croyais que sans chef, ils n'arrivaient a prendre aucune décision ?
"Je surpris me surpris en même temps"
> Typo
"Sa parole emporta l’avis général"
> Qui est ce type qui réussit à prendre le commandement ? Pourquoi tout le monde l'écoute et le suit ??
"nous voulions seulement atteindre notre objectif."
> Qui est ? L'instant d'avant, tous étaient paniqués et souhaitaient rentrer au camp ?
"Mes camarades poussèrent un cri victorieux"
> Pourquoi s'emballent-ils ainsi en trouvant un mourrant ? Est-ce malin de crier si l'ennemi est à proximité ? Leur réaction me semble incompréhensible et démeusurée.
"Non, comment pouvais-je ne plus être ? Je ne pouvais pas être… rien."
> On le dirait athée. Or il priait plus tôt. S'il a une croyance, tu peux le faire réagir en fonction.
"Je ne cherchai pas à fuir, sûr que l’on ne tarderait pas à me rattraper. Je ne cherchai pas non plus à me cacher, sûr d’avoir été vu par le blessé qui servait d’appât."
> Il vaut mieux décrire ce qu'il fait plutôt que ce qu'il ne fait pas.
"mais c’était la première fois que j’en voyais de mes yeux."
> Ben non, puisqu'il a vu Elmira, une femme guerrière juste avant.
"Pourquoi un blessé seul aurait-il allumé un feu au milieu de la nuit ? C’était la meilleure façon de signaler sa présence."
> Je ne ressens pas l'émotion de Pellon. Il ne flippe pas ? J'ai l'impression qu'il n'y a pas d'enjeux et qu'il est en train de boire une tasse de thé avec Kellas en expliquant tranquillement la situation
"Cette réponse faussement déterminée fit vaciller pour la première fois le mépris que Kelas montrait à mon égard."
> Je serais Kellas, je rirais face à cette réponse car elle dénote d'une certaine lâcheté. Or, ce sont des guerriers
En gros, c'est mieux, surtout le début, mais tu as toujours beaucoup de passages factuels. Peut-être que si tu coupais le chapitre en 2 (1. Duel/ennui au camp et 2. Campagne), tu aurais plus d'espace pour bien décrire les scènes et leurs enjeux ?
Merci de prendre le temps de cette nouvelle relecture ! J'espère que je ne t'embête pas trop, je suis toujours demandeur quand il y a moyen d'améliorer mes textes^^
Pour la coupure en deux, ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée, je vais voir selon la taille qu'il prend avec les corrections. Je n'ai pas spécialement réfléchi aux coupures, je les ai surtout faites pour pas que ce soit trop long sur PA, sinon le fragment est une unité.
Tu as raison, Pellon fait une longue phrase pas trop à propos, j'ai corrigé.
J'ai enlevé le paragraphe sur la fuite de Pellon, ses camarades... Parce qu'assez flou comme tu le notes et pas forcément compréhensible à ce stade de l'histoire. En plus la transition se fait bien entre les paragraphes au dessus et en dessous.
"Mais dans ce cas, pourquoi est-ce elle qu'on envoie se battre en duel plus tard ? L'armée n'a pas son champion ?" La question mérite d'être posée. J'essaierai de développer la réponse dans la 2e partie du fragment.
J'ai davantage décrit les différents duels, c'est vrai que je les expédiai trop vite.
"On le dirait athée. Or il priait plus tôt. S'il a une croyance, tu peux le faire réagir en fonction." Il est effectivement plutôt athée. Effectivement l'usage de "prier" pouvait laisser penser le contraire. En écrivant, je pensai à prier dans le sens espérer très fort, il ne prie pas littéralement. J'ai changé parce qu'effectivement ça porte à confusion.
J'ai modifié la plupart des passages que tu as relevé, je vais m'attaquer à la 2e partie maintenant^^
Merci encore !
A bientôt (=
J'ai envisagé de tout supprimer pour commencer directement par le départ en mission de Pellon mais ça enlèverait quand même pas mal d'éléments d'intro importants. Pour l'instant je garde mais bon s'il y a mieux à faire je modifierai^^
Merci pour nos échanges (=
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
J'ai trouvé cette réécriture grave mieux ! Niveau fond y a presque rien à redire. Les actions s'enchaînent bien et on comprend bien ce qui se passe, sans être assomés par les infos pour un premier chapitre.
D'emblée tu décris bien ton heros qu'on devine chétif et peu sur de lui et amoureux de la soeur du comte. On comprend qu'on est dans une société patriarcal avec une armée d'hommes du côté de Pellon, mais ce n'est pas le cas en face et j'ai trouvé ça intrigant. Les femmes ont du pouvoir et c'est intéressant qu'Elminsa se fasse directement défier par une femme pour se battre pour un homme et le mariage qui peut empêcher la guerre. Les enjeux sont posées et les émotions bien retranscrites.
Niveau décor, je n'ai plus de doutes d'être dans le désert, tu as bien raffermi ce point.
Un couac tout de même, j'ai cru pendant tout un bout que le compte et le commandant étaient une seule et même personne.
Maintenant je me suis plus attachée au style qu'au fond qui est bien, avec clarté et suspense. Je dirais : attention aux répétitions d'idées et à la surexplication. Hésite pas à combiner les descriptions et idées qui vont ensemble pour pas les éparpiller entre deux paragraphes.
Parfois un bout de show te permet de virer des explications inutiles pour alléger les phrases et augmenter la fluidité et donc l'immersion.
Encore une fois, je te donne mes ressentis et suggestions, tu ne prends que ce qui t'intéresse et tu jettes le reste.
Mes notes de lecture :
"Le passé se dissipait, le futur importait peu, seule notre camaraderie comptait."
> Ici tu as une opposition passé/futur en gros tu veux nous dire que seul le présent compte. Du coup, je marquerais l'opposition.
Par exemple : "Le passé se dissipait derrière nous [tu peux caser une comparaison ici, en lien avec ton monde, éventuellement], mais le futur importait peu ; au final, seule notre camaraderie comptait."
"Lagorn, ivre mort, avait dansé des heures durant, autant applaudi que raillé."
Ici pareil, tu as une opposition passé/présent.
"Largon qui avait dansé des heures durant sous nos applaudissements et nos railleries gisait à présent la bouche ouverte et les chausses déboutonnées, malgré le froid mordant du désert. Il empestait le X [nom d'alcool de ton monde]. Éclaboussé par les lueurs de l'aube, le taciturne Telwan battait encore le rythme de sa main en fredonnant une mélodie envoûtante de sa voix grave, même si tous les instruments s'étaient tus depuis longtemps et que la plupart des soldats cuvaient dans leur tente."
"Les derniers échos de fête s’étaient tus avec l’aube. Alors qu’il me semblait tout juste sortir du sommeil,
> Le "il" ne renvoie à personne dans cette phrase.
"Peu après, les yeux embués de sommeil et l'esprit surnageant dans les vapeurs de l'alcool, nous réenfilions notre armure, une ... qui m'apparut plus lourde que jamais. Par-dessus, je jettai ma cape verte légère pour éviter que les rayons brûlant du soleil ne tapent directement sur la maille. Les yeux plissés, je contemplais l'horizon rose au-dessus des dunes de sable orangées, en appréhandant la chevauchée à venir. Avec mon couteau, je perçais un autre trou à ma ceinture pour ajuster à ma taille mon ceinturon et mon épée longue."
"quelques autres hommes,"
> Trop vague : "Avec Lagorn, Telwan et trente soldats" ?
"Malgré son inexpérience, il était rapidement devenu le confident de notre commandant.
> Tu peux en profiter pour caser une description de lui du genre "Malgré son inexpérience, sa gouaille et son charme naturel l'avait rapidement rapproché de notre commandant"
"Une fois le camp derrière nous, nous arrivâmes au cœur d’une vaste étendue de sable, balayée par des rafales de vent. Bientôt, je dus me couvrir le visage pour me protéger les yeux."
> Pas se protéger les yeux non ? S'il remonte son foulard sur ses yeux, il ne voit plus rien !
> Pourquoi bientôt ? Ce serait logique qu'il le fasse de suite ?
> On ne dit pas rafales de vent car c'est un pléonasme
> Avec un élément de show, tu n'as pas besoin d'expliquer, le lecteur comprend de suite.
> Par exemple : "Nous arrivâmes au sommet d'une dune, balayée par de fortes rafales. La bouche pâteuse, je crachai au loin et remontai mon foulard au-dessus l'arête de mon nez"
> On comprend qu'il bouffe du sable
"Bien mieux entretenus que nous, ils daignèrent à peine nous jeter un regard.
D’un simple regard, je reconnus"
> Répétition de regard
> Et les yeux azur ?
"D’un simple regard, je reconnus la chevelure flamboyante et les yeux d’azur d’Elimsa, la petite sœur de Tazrim."
> Petite soeur renvoie l'image d'une fillette
> "Parmi eux, je repérais la chevelure flamboyante et les yeux d’azur d’Elimsa, la sœur de Tazrim, unique femme de l'ambassade."
> J'enlèverais "petite" car j'ai eu l'image d'une gamine
> Je m'essaie : "Parmi eux, je repérais la chevelure flamboyante de la comptesse Elimsa, la sœur de Tazrim, unique femme de l'ambassade. Elle était la seule noble de ma connaissance à savoir manier l'épée. À vrai dire, c'était une bretteuse hors pair qui forçait l'admiration. À ceux qui doutaient qu'une femme puisse combattre, elle leur avait fait mordre la poussière. Nombre d'entre nous avions essuyé une défaite contre elle lors des entraînements et à ce jour, plus personne n'osait la défier. Je pense que tous étaient secrètement amoureux d'elle. À moins que ce ne soit juste moi ?
Quand ses yeux azur se tournèrent vers moi, mon coeur s'emballa. Mes sentiments étaient-ils réciproques ? L'instant d'après, alors qu'elle échangeait une plaisanterie avec le compte, je grinçais des dents et déglutis, ravalant mes sentiments au fond de moi. Quel idiot. Pourquoi la compresse s'interesserait-elle à la piétaille ?
"Tazrim nous délaissa pour rejoindre sa cadette."
> Comment ça ? N'étaient-ils pas en train de chevaucher ? Où vont-ils soudain ?
"Comme mes camarades je tournai plusieurs fois la tête pour tenter de deviner parmi les autres hommes qui pouvait être leur frère aîné"
> Je ne comprends pas ce paragraphe. Que veux-tu nous dire ici ?
"Nous réalisâmes tant bien que mal que le comte ne viendrait pas"
> Avec l'appelation "le compte", j'ai cru que tu parlais de Tazrim. J'ai mis un moment pour comprendre que tu parlais de la délégation adverse.
"La poussière soulevée par nos chevaux me piquait les yeux, s’infiltrait dans ma bouche et mes narines. En prime, une nuée de mouches tournoyait entre nos visages."
> Attention, tu te répètes, tu l'as déjà dit avant. Je te conseille de regrouper ces passages pour éviter la répétition d'idées.
"blessé par un éclat de pierre,"
> Tu peux rapidement décrire la scène ? Comment a-t-il été blessé soudainement ? Je n'ai pas suivi.
"Nos ennemis galopaient avec une aisance à ridiculiser le plus adroit des nôtres sans armures, seulement vêtus de légères cottes de maille"
> Je passerais "seulement vêtus..." en premier
> Attention "maille" avec -s
"Le palefrenier fit un nouveau pas et prit la parole à ma plus grande surprise
> "À ma grande surprise, le palefrenier fit un nouveau pas et railla le comte :"
"Kelas, répondit sobrement notre commandant."
> Attention, il ne répond pas, l'incise n'est pas la meilleure
> Kelas ! le héla notre commandant" ?
> Le commandant devrait se défendre en lui lâchant une blague. L'autre le traite de lâche devant ses hommes et il ne dit rien ??
Il devait s’agir de sa petite sœur, Renzya.
> Pour moi, le terme petite soeur renvoie à l'enfance. Je ne m'imagine donc pas une femme, mais une fille.
"Se peut-il que votre frère soit resté à l’arrière ? Le comte, à l’arrière, vraiment ? Quel lâche."
> Tu as une répétition d'idée, j'ai l'impression de lire deux fois la même chose. Le type le traité de lache avant déjà.
"Les traits de Tazrim se durcirent mais notre commandant demeura silencieux."
> Je suis confuse : Tazrim n'est pas le commandant de l'expédition ? 🤔
J’ai peine à croire que vous suiviez encore ce dégénéré qui n’a de noble que le sang. Vous allez conduire vos hommes au massacre pour satisfaire ses caprices. Votre armée est mal préparée, mal équipée, qu’espérez-vous vraiment ?"
> Le dialogue sonne peu naturel. Je le ferais plus sarcastique et tailleur.
"Sarvinie n’arrêta pas sa course à Kelas, continuant à s’approcher de nous."
> Phrase maladroite
"Sarvinie dépassa Kelas et s’approcha de nous."
Je viens de terminer le roman que je lisais sur PA donc je m'attaque au tien, à tes risques et périls 😄
Hâte de connaître la suite !
Ah ça fait plaisir que tu sentes une amélioration, après tout le temps consacré à ce chapitre xD Je pense que la scène des diplomates rend les infos bien plus digestes pour le lecteur, ce qui est toujours la difficulté majeure du premier chapitre.
Cool pour le décor et le worldbuilding^^
Merci pour toutes tes remarques de forme, ça me donne pas mal de matière pour améliorer (=
A bientôt !
Je suis un peu occupée au boulot en ce moment, mais j'ai bientôt des vacances (ouf !) et je reviendrai lire la suite à ce moment-là. J'ai hâte de savoir ce que tu nous reserves 🙂
Merci, tes retours m'ont bien nourri pour retravailler ces premiers chapitres.
Courage ! Je suis pas très présent non plus cet été, je suis anim donc j'enchaîne les colos xD
A bientôt !
Une petite visite du côté de cette nouvelle version et quelle agréable surprise. Tu as fait un vrai travail de réécriture, c'est fluide, sa coule et tu nous entraînes dans l'univers de Pellon avec adresse. Franchement, rien à redire si ce n'est un Bravo sincère !!!
Juste une suggestion et une coquillette, on ne se refait pas !
- Je me moquais souvent de lui : tu peux supprimer "de lui"
- Je aurais subi mille fois pire : j'aurais
A bientôt
Je suis très content de te voir passer par ici (=
C'est super que ce premier fragment ait réussi à t'emporter, j'espère que la suite sera à la hauteur !
Merci de ton agréable commentaire,
A bientôt (=
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Comment vas-tu ? As-tu vu passer l'annonce de fermeture de PA ? Je serais intéressé pour garder contact, tu peux m'envoyer un mail à lejournaldoudou@gmail.com
Je découvre ton univers avec cette réécriture et je reconnais avoir trouvé cette entrée en matière très convaincante.
Comme d'autres l'ont souligné avant moi, ta plume est habile et semble expérimentée. Le style est agréable, suffisamment élégant sans en devenir pompeux (encore que l'utilisation de "point" à la place de "pas" par endroits, petit archaïsme un peu lourd à mon sens, m'a fait tilter : peut-être préférer l'emploi de "guère", ou tout simplement s'en tenir à "pas").
Les descriptions sont riches et efficaces, et la narration est très prenante. Je n'ai été chagriné que par certains passages que j'ai été un peu trop rapides. Je m'explique : parfois, la narration passe d'une idée à une autre sans trop de transition, ou d'explication.
Un exemple : le passage avec la vipère. Je trouve qu'on passe un peu trop rapidement du moment où le narrateur décrit le paysage, puis un peu comme un cheveu sur la soupe l'arrivée de la vipère qui n'a droit qu'à quelques mots pour seule description (oui, mais une vipère c'est une vipère à quoi bon ? Je ne sais pas, pour moi une petite description comme tu sais les faire, mêlant du factuel avec un côté plus métaphorique, aurait été la bienvenue pour faire monter la tension), puis la morsure, la mort du chef et la réaction des soldats, dorénavant livrés à eux-mêmes : quelques lignes pour une telle péripétie, je trouve ça un peu trop expéditif. (Mais ça ne reste que mon avis) Et surtout c'était un exemple parmi d'autres pour illustrer le principal défaut que j'ai trouvé à la narration.
Mais cette remarque est, à mon sens, destinée à faire passer un texte très bon à un texte excellent : en d'autres termes, c'est du chipotage.
Cette entrée en matière reste vraiment bonne, et elle a rempli sa fonction principale qui est me donner envie de lire la suite au plus vite !
A bientôt !
Il-Lazuera, le vieux sorcier.
Bienvenue dans cette nouvelle réécriture (=
Content que tu aies apprécié l'univers et l'écriture, je note pour l'utilisation des "point".
Tu as raison pour le passage de la vipère, j'ai essayé de le développer un peu plus. Y a-t-il d'autres passages qui mériteraient d'être davantage développés ? N'hésite pas, tes chipotages sont les bienvenus (=
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Je viens à mon tour poser mon baluchon sur ce projet de réécriture/nouveau roman pour découvrir un peu ton univers. J'avais déjà eu l'occasion de commencer L'attaque des Dragons pendant les HO, mais je n'étais pas allé très loin par manque de temps et tu peux donc considérer que j'ai un regard totalement neuf et ingénu sur ton histoire.
Bien, maintenant que le contexte est posé, venons-en à ce premier chapitre.
Je dois dire qu'il m'a globalement bien plu. Ton style est fluide, ta plume nous emporte et ça se lit sans le moindre effort, on ne voit pas le temps et les paragraphes défiler. Il y a des moments très poétiques, gros coup de cœur pour "Je laisse le navire de mon esprit voguer dans la tempête de ces réminiscences."
Cette phrase est vraiment très jolie, le dialogue avec Annececile a été productif !
La présentation que tu fais des personnages est très sympa elle aussi. L'usage du "je" rend le tout plus immersif, on reçoit vraiment le point de vue de Pellon sur ses amis et la fille du comte, ça donne une vraie plu-value à la relation que tu construis entre eux et à l'image que l'on peut s'en faire.
D'ailleurs, j'apprécie aussi énormément le fait qu'on se retrouve avec un personnage vétéran qui a déjà de la bouteille. Je rejoins totalement ce que disait Louison dans son commentaire : pour une fois, on n'est pas face à un personnage ingénu qui découvre le monde et la guerre en même temps que le lecteur. Il est âgé, c'est un vétéran, il a de l'expérience, il connait déjà ton univers. C'est rafraîchissant d'évoluer aux côtés d'un personnage qui a déjà eu une vie avant l'arrivée du lecteur et de la découvrir progressivement.
Concernant les descriptions, je trouve qu'elles sont très efficaces pour poser l'ambiance et le décor. C'est vivant, pas trop détaillé, mais ça fourmille de petits détails qui nous font sourire et en même temps laissent la possibilité d'imaginer les choses à notre façon. D'ordinaire je suis un amoureux des longues et belles descriptions contemplatives, surtout venant de plumes qui comme toi, insèrent un côté poétique dans leurs écrits. Mais là, ça ne m'a pas du tout manqué.
Je mettrais peut-être un léger bémol en lien avec ton choix d'exprimer ce souvenir à la première personne. Non pas que le choix de la première personne est mauvais, du tout ! Mais j'ai parfois été surpris du peu d'accès aux émotions de Pellon. C'est sans doute voulu, j'imagine que c'est un choix d'écriture de ta part pour rester dans le côté "souvenir" et aller à l'essentiel, mais par exemple quand le guide se fait mordre par le serpent et décède brutalement, on a l'impression qu'il le raconte de manière totalement détaché, comme s'il n'avait rien ressenti du tout. Idem quand tous les autres soldats de son escouade sont abattus par les archers de Kelas : on ne ressent pas sa crainte, sa sidération, la culpabilité de voir ses camarades mourir et pas lui, sa colère, le dégoût du sang, sa surprise... que sais-je ?
"Trois volées de flèches balayèrent l’entièreté de mon escouade. Je ne cherchai pas à fuir, sûr que l’on ne tarderait pas à me rattraper. Je ne cherchai pas non plus à me cacher, sûr d’avoir été vu par le blessé qui servait d’appât."
C'est un récit très factuel que tu nous en donnes, on pourrait presque croire que Pellon est insensible en lisant ça, et cela contraste avec le côté riche de sa relation avec ses amis que tu détaillais auparavant, avec sa joie d'avoir reçu un sourire de la fille du comte, son émerveillement devant son adresse aux armes, etc...
Donc peut-être un petit truc à retoucher à ce niveau-là ? ;)
À toi de voir bien sûr, ça reste ton roman.
En tout cas, un excellent premier chapitre qui donne envie de lire la suite !
À bientôt,
Ori
"C’était ma toute première campagne, mon premier grand voyage. Je n’avais que dix-sept ans."
S'il nous raconte sa première campagne, ça signifie que cette embuscade, c'est son premier souvenir traumatique de la guerre, sa première confrontation avec la mort de camarades, etc... Du coup, le fait qu'il en parle de manière aussi détachée, même si je comprends bien que c'est un vétéran qui raconte un vieux souvenir, ça me surprend énormément. Si justement ce souvenir précis lui revient en tête, c'est qu'il a dû le marquer énormément.
Ca me fait super plaisir de te voir par ici !
Je suis ravi que le style t'ait paru immersif et que tu sois rapidement rentré dedans, c'est toujours délicat d'écrire un premier chapitre sans en donner trop / pas assez au lecteur.
Top que tu apprécies l'usage de la première personne ! J'aime beaucoup ici ce changement.
Ahah oui Pellon a déjà vécu un paquet de choses même s'il est encore jeune. C'est l'avantage d'écrire avec un personnage que je connais bien.
Super ton retour sur les descriptions, j'ai essayé de poser une ambiance particulière dans ce fragment.
Tu as carrément raison sur le côté factuel de certains passages ! Je pense que ça vient justement du passage à la première personne, je suis encore loin d'exploiter tout ce que ça peut offrir en terme de ressentis et d'émotions. J'ai essayé de retravailler ça, notamment les deux passages que tu relèves, j'espère que c'est mieux.
Oui, en effet j'ai peut-être aussi tendance à écrire avec le style du Pellon désabusé et vétéran du présent, et à oublier le jeune homme de 17 an (bon qui est déjà assez désabusé on va pas se mentir, mais pas autant c'est sûr).
Merci de ton retour très intéressant !
A bientôt !
Le petit passage où Pellon se dit qu'il ne veut pas mourir et se demande ce qui lui arrivera quand il ne sera plus est chouette aussi :)
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Curieusement, je n'avais pas eu de notification pour ton message, mais je vais lire tout ça dès que j'ai un moment libre avec plaisir :)
Comme promis, me voici pour lire la nouvelle version du fragment, et en particulier de ce premier chapitre. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a effectivement du changement !
Exit la longue scène de présentation de Lagorn et Telwan où l'on découvrait leur camaraderie avec Pellon, exit aussi le moment où Pellon découvre Elimsa pendant son entraînement et l'admire silencieusement. Exit encore l'embuscade où l'escouade de Pellon se fait massacrer.
Exit surtout ton chapitre 2 avec ce passage émouvant et très bien écrit où ils se retrouvaient sur l'étang la veille du duel pour partager un moment hors du temps.
À titre personnel, je suis très mitigé sur cette nouvelle version.
Elle est plus efficace, on va directement à l'essentiel, on se concentre sur l'action et le duel à venir. C'est toujours bien écrit, agréable à lire, si je n'avais pas eu connaissance de la version précédente, je n'aurais sans doute pas grand chose de négatif à en dire.
Seulement voilà, je l'ai lue, cette version. À plusieurs reprises. Et je l'ai adorée.
Je ne dis pas que la nouvelle est forcément moins bien, qu'il faut faire marche arrière, que tout est à jeter. Mais cet élagage de printemps que tu proposes a, selon moi, plusieurs défauts :
- En ôtant toute la présentation des camarades de Pellon, on s'attache moins à eux (forcément)... et à Pellon.
Ça peut sembler paradoxal, surtout que dans mes remarques plus bas j'évoque l'anecdote du cheval qui est vraiment chouette, mais j'ai le sentiment dans cette nouvelle version d'être moins proche de Lagorn et Telwan, et par conséquent moins proche de Pellon car on les découvrait à travers son regard. Tu évoques ici la camaraderie dans le premier paragraphe, mais on ne la vit plus avec eux. C'est dommage.
- POURQUOI, MAIS ALORS POURQUOI supprimer la scène sur l'étang avec Elimsa ?
Je suis pas un grand fan d'histoires d'amour. Ce n'est pas (seulement) mon côté niais et romantique qui parle. Mais d'un point de vue écriture, je trouve que cette scène apportait énormément à ton histoire. Parce-que tu nous présentais Elimsa plus en détail, on découvrait ses aspirations et ses craintes, sa fragilité, bref... on s'attachait à elle, tout simplement. Et on ressentait du même coup l'attachement de Pellon pour elle. Ce qui, par effet levier, donnait 10 fois plus d'intensité au chapitre consacré au duel.
Là, ok, on a un premier chapitre plus direct et efficace... mais du coup, on va arriver au duel sans être particulièrement attaché au personnage d'Elimsa, sans avoir peur pour elle et forcément... son combat contre Sarvinie sera beaucoup moins intense/émouvant pour le lecteur. Même s'il est toujours aussi bien raconté. J'ai vraiment peur que ça réduise l'immersion du lecteur dans le duel à venir et l'émotion qui s'en dégage, qu'il devienne un simple spectateur. Alors que, bordel, ce passage m'avait collé une énorme baffe. Et ce serait tellement, mais tellement dommage de perdre ça.
- Je trouve vraiment qu'on a perdu en chemin tout le côté poétique de ce début d'histoire qui sublimait ta plume.
Les chapitres 1 et 2 contenaient de très belles répliques qui donnaient immanquablement le sourire à la lecture et qui, je trouve, produisaient un effet "wahoo".
(rip "le navire de mon esprit voguant dans la tempête de mes réminiscences" T_T).
En fait, si je devais résumer, je dirais que ce nouveau chapitre 1 est plus concis, amène le lecteur directement vers l'action, est bien écrit, facile à suivre et agréable à lire. Il a le mérite d'ôter quelques longueurs dont tu souhaitais visiblement te débarrasser dans les introductions passées de tes personnages.
MAIS
En découpant de manière aussi abrupte, je trouve que tu nous prives (presque) totalement de toute l'émotion qu'il y avait au début de ton histoire, on s'attache moins (voire pas du tout ?) aux personnages et ça risque de diminuer l'effet "claque dans la gueule" du chapitre consacré au duel + on y perd aussi de belles descriptions, des scènes de vie du quotidien de l'armée qui rendaient ta plume immersive et des passages très poétiques qui me faisaient dire "waaah, ok. Edouard, il a vraiment une plume magnifique. J'adore."
Alors c'est ton histoire, c'est toi le seul maître à bord. Je ne dis pas qu'il faut revenir à l'ancienne version, celle-ci a de nombreuses qualités aussi. Mais je pense que tu as peut-être coupé de manière trop abrupte certains passages qui auraient mérité une relecture plus fine pour ôter les moments longs/inutiles sans pour autant nous priver de tout ce qu'ils apportaient à l'histoire.
À mon sens, l'équilibre réside sûrement dans un entre-deux, à toi de décider si tu veux te relancer dans des corrections pour l'atteindre.
Quelques remarques de forme sur le nouveau chapitre :
- "Cependant, personne ne vint rejoindre Tazrim et Elimsa à la tête du convoi. Nous réalisâmes tant bien que mal que le comte ne viendrait pas. Seul Telwan ne sembla pas surpris. Lui avait deviné que son frère aîné ne prendrait pas ce risque."
--> La dernière phrase peut induire le lecteur en erreur je pense. Puisque tu as viré une bonne partie de la présentation des amis de Pellon, à ce stade le lecteur n'a pas forcément bien retenu qui est Telwan et qui est Tazrim. Il peut confondre les deux. Or, le fait d'écrire "Seul Telwan ne sembla pas surpris. Lui avait deviné que son frère aîné ne prendrait pas ce risque" laisse à penser que c'est Telwan le frère cadet du comte. À ta place, je serais vachement vigilant là-dessus.
- "Ces désagréments n’étaient toutefois rien face à la vision de Lagorn, plus épuisé que jamais. Mon meilleur ami, le regard plus vide que jamais"
--> Répétition de l'expression "plus ... que jamais"
"Je m’inquiétais aussi de la plaie de mon cheval à la patte droite."
--> J'aime ce passage. Je me souviens t'avoir fait une remarque dans la première version sur le manque d'accès aux sentiments de Pellon alors qu'on est à la première personne. Ce genre de paragraphe vient combler ce manque et ça fait du bien au récit. On y découvre en plus la douceur de Pellon qui se préoccupe du bien-être de sa monture. Petite suggestion toutefois : tu dis qu'il s'inquiète parce-qu'il n'aime pas voir le cheval souffrir, ça c'est top, mais je rajouterais quand même un mot supplémentaire sur cette blessure. Pellon est un soldat, il sait qu'il a besoin de sa monture, si le cheval boite trop bas ou si la blessure s'infecte, il risque de devoir l'achever ou l'abandonner et donc de marcher pour le trajet retour. Il devrait donc s'inquiéter de cette blessure parce que le cheval souffre ET parce qu'elle risque de le priver de monture.
- "Le cimetière des éléphants"
--> Bon, ça c'est juste moi hein, mais perso ça m'évoque tout de suite le Roi Lion et ça m'a fait sourire x)
- "J’ai peine à croire que vous suiviez encore ce dégénéré qui n’a de noble que le sang. Vous allez conduire vos hommes au massacre au nom de ses caprices."
--> Top ce passage !
- "Elimsa s’est mariée après l’alliance, rendant l’alliance nulle."
--> répétition de "alliance". Elimsa s'est mariée peu de temps après, rendant notre alliance nulle ?
- "Pour retirer nos troupes, annonça-t-il, nous demandons l’annulation du mariage entre Anastor Igis et Sarvinie Amaris."
--> au profit de ma soeur Elimsa, comme il était convenu ?
Je viens de relire l'avis de CelCis juste en-dessous, et ça m'a fait penser à un autre truc.
Dans l'ancienne version, il y avait un vrai contraste entre :
- le Pellon du présent qui raconte le fragment, mélancolique, nostalgique, presque tragique (avec la beauté du jardin qui faisait écho à son humeur)
- le Pellon avec ses amis la veille du duel, plus détendu, insouciant, rieur.
- le Pellon avec Elimsa sur le lac, qui partageait avec nous un peu de sa fragilité, de son humanité et surtout en écho celle d'Elimsa.
- le Pellon au moment du duel, qui se retrouvait dans le même état d'inquiétude que le lecteur.
Bref, il y avait un effet de contraste super intéressant au niveau des émotions dans la succession des chapitres, et je trouve qu'on le perd un peu ici.
Cette nouvelle version présente un premier chapitre plus dur, plus martial, avec un décor aride, un cimetière de cadavres d'éléphants, ce qui va créer une sorte d'uniformité avec le duel. Ça fonctionne, très clairement, et je pense que les nouveaux lecteurs te complimenteront ! Mais en ôtant ce contraste, tu enlèves là aussi une partie de ce qui faisait la beauté de cette histoire et de ta plume.
Si je devais prendre une (bien piètre) image pour résumer : je dirais qu'on est passé d'un coffre en bois magnifique, avec des dorures, des sculptures et des décorations qui faisaient un vrai effet "wahoo" mais presque trop surchargé au point qu'on risquait de se lasser un peu de le regarder et de perdre de vue sa fonction première, à un coffre en bois super brut, sans fioritures, qui est clairement là pour transporter des trucs. Il est bien fait, il fait le job, mais y'a moins l'effet "wahoo" quand on le découvre. Tu me suis ?
Merci beaucoup pour ton riche commentaire (=
A très vite !
Je découvre pour la première fois ton histoire.
Tout d'abord, je trouve que ton écriture est super fluide. Ca se lit comme du ptit lait! Tu enchaînes, tu décris, tu rajoutes des détails (comme avec la jument et son petit). Bref, je sens la complexité d'un monde que je ne connais pas (deux lunes? Faucon? je suppose que j'en apprendrai davantage après), et la complexité aussi du personnage principal.
Concernant Pallon justement, il y a un poids qui se ressent dans cette première partie (avant le souvenir). Je ressens surtout de la tristesse, de la mélancolie chez lui (on comprend déjà un peu mieux quand on voit qu'il ressort seul vivant du traquenard). Ca m'a l'air d'être un personnage tragique. Est-ce que le roman tient davantage de la tragédie?
Et en même temps, autant il est dur vis-à-vis de lui-même, autant il est charmé par Telwan et Lagorn. J'aime bien la façon dont tu décris la manière dont il les perçoit. Son attachement à ses amis est fort et bien installé dès le premier chapitre (et il le dit à Kelas). Je me demande d'ailleurs ce qui va arriver à Lagorn. Parce qu'avec une telle ouverture du roman, on s'attend à ce qu'il lui arrive des misères :P
Je trouve que c'est une belle entrée en matière, et je lirai avec joie la suite.
Bienvenue par ici, ça fait très plaisir de te lire (=
Je suis très content de lire que mon écriture te plaît et notamment les petits détails (j'adore les petits détails xD)
"Est-ce que le roman tient davantage de la tragédie?" Clairement, Pellon est un personnage de tragédie (surtout dans ses souvenirs) mais je dirais que le roman ne se limite pas à ça. J'essaie de mettre des choses à la fois dramatiques et joyeuses. Je ne t'en dis pas trop, tu pourras le découvrir si tu poursuis l'aventure.
Oui, son attachement à ses amis est super important, constitutif du personnage ! C'était important de le poser dès le départ. Ahah oui, avec cette ouverture on peut craindre le pire^^
Merci de ton commentaire (=
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Contente d’enfin découvrir ton histoire, moi qui m’étais arrêtée aux premiers chapitres avec les HO ^^ Je n’ai que des souvenirs vagues de ma lecture, donc j’ai bien de la peine à faire une comparaison pertinente du début, mais il me semble quand même que ta plume est plus claire et maîtrisée ! L’emploi de la 1ère personne est chouette en tout cas, pourquoi ce changement ? Pure curiosité ahah. Sinon, tes descriptions se disséminent au cours de la lecture sans alourdir le texte, et emploient nos 5 sens donc je trouve topitop pour instaurer des atmosphères.
D’ailleurs ! En parlant d’atmosphère, on sent dès les premiers paragraphes que c’est un univers assez sombre qui nous attend. Je trouve assez bien de faire mourir le guide rien qu’avec une morsure de serpent, tu montres tout de suite que la mort est facile ici, qu’elle ne surprend personne, et que ce genre d’ « accident » n’ont rien d’inhabituel. C’est une bonne entrée en matière !
Concernant tes personnages : j’ai encore trop peu lu pour émettre un jugement sur eux, j’attends de lire la suite pour les apprécier ou les détester huhu. Pellon m’a l’air d’être une personne très pragmatique, maligne et honnête, c’est la chose que je retiens du premier chapitre ^^
Petite remarque concernant leur présentation : je sais qu’il y a plus ou moins deux manières d’introduire un personnage. Soit faire un bref descriptif : x était ça. Soit montrer x agir comme ça. Ton roman me fait un peu penser à des romans à la Tolkien ou éventuellement GoT (lol je dis ça je n’ai jamais vu/lu GoT ahaha mais de ce que j’ai entendu), ou de manière générale, à des romans du XX où on présentait des personnages en en faisant souvent un court (ou interminable x)) descriptif. C’est ce que tu as fait ici, et je voulais savoir si c’était volontaire ? Parce qu’on entend trèèèès souvent (trop souvent) des gens parler de ce fameux « show don’t tell » et bon, je suis pas forcément partisane, plus partisane du : euh on fait comme on veut ? On peut faire les deux en même temps aussi et il n’y a pas de manière « juste » de faire ? J’ai bien lu un bouquin de Steinbeck qui était plus dans le tell que le show bhaha concernant la présentation des personnages. Et bon, c’est Steinbeck ;)
Donc BREF : personnellement, c’est vrai que je retiens plus des caractéristiques sur un personnage quand je le vois agir de manière agressive vs quand on me dit qu’il est agressif, mais c’est un goût personnel :) Donc quand Pellon décrit ses amis, je me dis que je peux aussi découvrir les caractéristiques de ces persos plus tard, quand par exemple Lagorn est amené à se battre et qu’on voit bien qu’il excelle :) MAIS c’est subjectif et si TOI tu veux présenter tes persos en racontant un peu leur vibe, avant qu’on les voit agir/être, ça me va <3 Puisque je sais que c’est une manière de faire aussi valable qu’une autre et que cette manière de faire correspond peut-être bien à un type de récit qui trouve ses inspirations dans de la high fantasy à la GoT ou Tolkien ^^ (surtout que tes descriptions sont brèves et pas du tout barbantes ! Donc ça passe tout bien <3)
AAAH je m’étends déjà trop. Sinon : j’adore quand on a pléthore de personnages, ça me donne l’illusion que tout un monde existe avant mon arrivée et c’est toujours supra satisfaisant ^^
Voiloooou ! Rien de plus à dire, ça me donne très envie de lire la suite ! Hâte, à vite !
(mon com est bien évidemment subjectif tu prends mes remarques ou tu ne les prends pas, je n’ai pas la vérité absolue ;))
Je suis hyper content de te voir ici.
Alors, c'est complètement normal de ne pas voir de similitude vu que ce fragment est entièrement nouveau. Je suis content que tu aies apprécié le style et l'ambiance du premier chapitre.
Pour la première personne, ça a d'abord commencé par la constatation que j'aimais bien lire des histoires à la 1ère personne et puis j'ai eu envie de tester pour juste certaines parties du roman. Et puis finalement, j'aime vraiment beaucoup donc je vais sans doute tout écrire à la 1ère personne xD Bon bah voilà, j'espère que l'explication te va ahah
Oui, je ne me gêne pas pour tuer un personnage si ça a du sens ou si c'est logique. Ceci dit, je ne veux pas écrire un univers uniquement sombre, j'essaie aussi de décrire des lieux beaux, des paysages contemplatifs. Ce sera pas forcément trop le cas dans ce fragment mais beaucoup plus par la suite.
Oui, pour l'instant le plus important est de s'intéresser au personnage de Pellon. Certains autres gagneront en importance plus tard mais ça reste lui au centre du fragment.
Oui, le show don't tell forcément j'ai pas pu le rater xD Je suis d'accord que c'est généralement pertinent mais pour le coup j'ai fait le choix volontairement du tell. Déjà parce que je trouve que ça fait moins forcé avec la 1ère personne, c'est littéralement qui décrit ses potes. Ensuite, parce qu'on a besoin de ses infos ni plus ni moins pour le moment, que le reste de leur introduction sera fait proprement plus tard. Enfin (oula je fais une dissert) parce que une introduction en show aurait nécessité d'écrire une scène supplémentaire avant de lancer l'action que j'avais du mal à imaginer, que j'aurais trouvé un peu forcée et peu intéressante. Voili voilou.
Et oui, c'est vrai qu'on ne retiendra pas forcément énormément de choses après ces deux paragraphes. L'idée c'est avant tout qu'on retienne qu'ils sont importants pour Pellon. Au mieux, si tu retiens que Telwan joue un peu le grand frère et que Lagorn est une sorte de jumeau, c'est top.
Ah oui, effectivement le monde existe déjà ahah Mais j'ai l'intention d'ajouter de nouvelles choses avec cette réécriture, d'aller plus loin.
Tant mieux si l'introduction donne envie de lire la suite !
"(mon com est bien évidemment subjectif tu prends mes remarques ou tu ne les prends pas, je n’ai pas la vérité absolue ;))" Aucun souci, pas besoin de le préciser. Comme je le dis dans le comm' auteur, allez y franco dans les retours tant que c'est constructif !
Merci de ton super commentaire,
A bientôt (=
Okay cool pour la 1ère personne ! J'aime beaucoup aussi les récits à la première personne, souvent ça me permet de mieux m'identifier ^^
Pour le show don't tell : okkkk merci pour l'explication ! Je me doutais bien que c'était volontaire de ta part mais je voulais en discuter pour justement avoir ton pdv sur le sujet ^^ Comme je te le disais, je ne pense pas qu'il faut faire QUE du show, ça dépend beaucoup du ton du récit et ce qu'appelle l'histoire, et là effectivement, introduire tes personnages par le show implique une scène entière, comme tu le dis si bien, et bon, si c'est sa seule utilité, vaut mieux utiliser l'autre technique ! C'est plus efficient et ça passe bien comme c'est Pellon qui décrit ses potos ^^ Donc touut parfait comme t'as fait, laisse comme tel ^^
Ah oui quand je disais que le monde existe avant : je voulais pas dire que je te qualifiais de jardinier ou d'architecte aha, je me doute bien (surtout avec une réécriture) que tu connais ton univers sur le bout des doigts. Ce que je voulais dire, c'est que j'avais l'impression de débarquer dans une histoire "déjà en cours" diégétiquement parlant. Tes personnages ont déjà eu une vie avant et l'histoire commence avec ce premier fragment mais en fait elle a déjà commencé avant. C'est juste le lecteur qui débarque qu'à partir de cet instant-là. Je sais pas si tu vois où je veux en venir, mais c'est un sentiment qui est supra agréable à ressentir quand on commence une lecture (du moins pour ma part). Tu sais cette impression de débarquer "coucou qui êtes-vous et qu'avez-vous fait, ah ok en fait vous avez eu mille vies avant que j'arrive, bon très bien je m'adapte" et pas "coucou, ok l'histoire commence maintenant je découvre l'univers en même temps que vous". Tu vois la nuance où je m'égare ? ahah :') Et bref, comme ton début à toi m'a fait ressentir cette existence d'univers avant mon existence à moi en tant que lectrice, je trouve cool ^^
Voilouuu, je lis la site tout bientôt ! <3
Oui clairement vive les pavés xD
Tant mieux si mes explications t'ont convaincu pour le show / tell ahah
Ouais, je comprends mieux ce que tu veux dire. Et c'est clair que c'est aussi l'idée du fragment un morceau de vie de Pellon au milieu de sa vie justement. Il a déjà vécu beaucoup mais va encore vivre beaucoup. Oui, je suis d'accord pour dire que ça peut être assez lourd parfois le personnage qui découvre l'univers en même temps que le lecteur. Enfin, si c'est fait trop souvent parce que par moments c'est quand même bien sympa et j'utilise aussi la technique^^
Merci de ton retour (=
Petit message pour t'annoncer que j'ai fait une importante modif sur le tout début du chapitre (jusqu'à : Partie I : Sous les Lunes). Ca change quand même pas mal de choses donc je serai très curieux d'avoir ton retour.
Merci beaucoup (=
Si tu aimes la thématique du survivant, tu as être servie xD
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Je découvre ta réécriture, le choix de la première personne est intéressant. Comme le style reste soutenu, ça donne tout de suite une coloration assez solennelle au personnage de Pellon. Un chapitre très soigné. Bravo !
A très vite !
Très content de te voir par ici (= Oui, j'aime bien aussi la 1ère personne. Alors que c'était plutôt un test au départ, je pense que je vais peut-être écrire tout le roman comme ça xD
Content que tu aies apprécié le personnage de Pellon (=
A très bientôt !
Petit message pour t'annoncer que j'ai fait une importante modif sur le tout début du chapitre (jusqu'à : Partie I : Sous les Lunes). Ca change quand même pas mal de choses donc je serai très curieux d'avoir ton retour.
Merci beaucoup (=
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Et puis aussi la coquillette : De l’aube jusqu’au crépuscule, elle répéter => répétait.
A bientôt :D
Merci de ta relecture. Content que tu aies relevé ce procédé, j'étais plutôt content de ma trouvaille, ça sort un peu du miroir / reflet^^
La représentation féminine est quelque chose qui me tient énormément à cœur, je pense que tu le verras en avançant.
Merci pour la coquille !
Bienvenue sur la réécriture de cette histoire. Ca fait plaisir de voir que tu l'attendais (=
Je vais essayer de publier une fois par semaine pour ne pas perdre trop de lecteurs en route xD Et aussi pour me laisser plus de temps de correction.
Merci pour ton gentil commentaire en tout cas !
A bientôt (=
Petit message pour t'annoncer que j'ai fait une importante modif sur le tout début du chapitre (jusqu'à : Partie I : Sous les Lunes). Ca change quand même pas mal de choses donc je serai très curieux d'avoir ton retour.
Merci beaucoup (=
Je suis ravie de pouvoir lire à nouveau ton historie (je l'attendais)
J'ai beaucoup aimé ce fragment de Pellon (et j'espère sans vraiment y croire qu'il se finira d'une autre manière que celui de la précédente version...)
J'ai hâte de lire la suite :)
Les prochains chapitres vont s'enchaîner assez régulièrement (=
Ce fragment est complètement nouveau donc la fin est connue de moi seul pour l'instant^^
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
Petit message pour t'annoncer que j'ai fait une importante modif sur le tout début du chapitre (jusqu'à : Partie I : Sous les Lunes). Ca change quand même pas mal de choses donc je serai très curieux d'avoir ton retour.
Merci beaucoup (=
Bien sur, je ne peux m'empecher d'essayer de raccrocher ce chapitre (ou fragment) a l'histoire que je connais, et en meme temps, je m'efforce de decouvrir au fur et a mesure tout ceci comme si c'etait ma premiere exploration !
Globalement, je trouve ce chapitre tres bien ecrit ! On suit Pellon et ses tourments sans le lacher, et on entre dans la complexite de ce personnage attachant.
Une question que je me pose, puisque tu parles de fragment : est-ce (en tout cas pour le moment) le debut du livre ?
On dirait que la chute du faucon a remplace la guerre des larmes pour les datations, et que la guerre des larmes est devenue le conflit que nous allons suivre. L' histoire est pour le moment toute differente de celle de l'an dernier, j'ai hate de voir les points de "raccordement"
Petits details : (souvent vraiment petits, tu connais mon cote pointilleux ;-)
Sa voix grave avait une sensibilité propre à lui seul > "une sensibilite propre" pourrait peut-etre suffire?
Lagorn était ainsi et je l’aimais trop pour le changer. > pour vouloir le changer? Pour vouloir qu'il soit different? Pellon connait trop bien la vie pour avoir l'illusion qu'il pourrait changer son ami.
Soldat signifiait solde et cela nous avait suffi. > bien vu de rappeler l'etymologie du mot !
Je m’arrêtai quelques minutes près d’une pouliche grise qui avait mis bas la veille et me félicitai de sa bonne santé. Je me promis d’aller voir son poulain dès que possible. > mine de rien, tu decris ton personnage avec cette petite remarque, il aime les animaux. Je suis surprise que le poulain ne soit pas avec sa mere, n'est-ce pas un moment ou ils sont inseparables? Et le mot pouliche pour decrire la mere n'est pas ideal, c'est le feminin de poulain, c'est pltutot une pouliniere?
Cette nouvelle m’émut plus que de raison. > Il a raison d'etre inquiet, me semble-t-il, tout le paragraphe suivant le montre.
Le frère du comte Selten faisait partie de ces gens que je regrettais de ne pouvoir mieux connaître, car j’étais certain que nous nous serions appréciés. > une phrase iinhabituelle, venant de Pellon qui a peu d'estime de soi. Il est sur que le frere du Comte l'apprecierait? Interessant.
En vain, je tentai de repousser mes fantasmes, que je savais d’avance condamnés. > il s'agit de reveries, le terme 'condamne' me semble un peu fort Irrealisable plutot ?
Sans naissance, on ne peut pas tout espérer. > 'on ne peut rien esperer' me semble mieux convenir. Car naissance ou pas, personne ne peut 'tout' esperer, non?
Alors que nous commencions à nous tranquilliser, > tranquilliser? ils sont quand meme en plein milieu de danger, dans la nuit. Mieux respirer, peut-etre?
Nous partîmes dès que possible > aussitot? qu'est-ce qui les freine dans ce moment d'urgence?
Je ne cherchai pas à fuir, sûr que l’on ne tarderait pas à me rattraper. Je ne cherchai pas non plus à me cacher, sûr d’avoir été vu par le blessé qui servait d’appât. > repetition de "sur".
dans le fol espoir qu’il m’épargne. > qu'il m'epargnerait?
Tes amis seraient-ils plus important que tes responsabilités ? me demanda-t-il. > comment sait-ils que ce sont des amis qui attendent Pellon? Ca pourrait etre sa famille?
vas dire aux tiens ce que tu as vu. > va
J'ai hate de lire la suite! Bon courage !
Et moi ça me fait un immense plaisir de retrouver tes commentaires toujours aussi riches et encourageants (= Très content de voir ton intérêt pour cette réécriture, ce sera intéressant d'avoir ton regard étant donné que as lu l'intégralité du 1er jet.
Content que tu aies apprécié ce fragment, oui il s'agira a priori bien du début du livre.
"On dirait que la chute du faucon a remplace la guerre des larmes pour les datations, et que la guerre des larmes est devenue le conflit que nous allons suivre. L' histoire est pour le moment toute differente de celle de l'an dernier, j'ai hate de voir les points de "raccordement"" Tu supposes bien xD Effectivement ce fragment est complètement nouveau mais dans de futurs chapitres tu retrouveras des éléments connus.
"mine de rien, tu decris ton personnage avec cette petite remarque, il aime les animaux." Content que tu l'ai relevé (= J'ai essayé de glisser pas mal de petits éléments sur Pellon dans ce fragment.
"une phrase iinhabituelle, venant de Pellon qui a peu d'estime de soi. Il est sur que le frere du Comte l'apprecierait? Interessant." Ta remarque est très juste. Tu penses que ça mérite d'être plus développé ?
"Sans naissance, on ne peut pas tout espérer. > 'on ne peut rien esperer' me semble mieux convenir. Car naissance ou pas, personne ne peut 'tout' esperer, non?" Tu fais bien de relever cette phrase, effectivement il faudrait changer mais je n'aime pas trop le "rien" qui est l'extrême opposé. J'ai du mal à trouver quelque chose de satisfaisant pour l'instant, n'hésite pas si tu trouves une autre idée.
J'ai corrigé toutes les petites broutilles que tu as relevées !
Merci beaucoup pour ton retour !
J'ai très hâte de voir ce que tu penseras de la suite (=
A bientôt !
oui il s'agira a priori bien du début du livre : je te propose de reflechir a la chose suivante. Si c'est le debut du livre, ca peut valoir le coup de donner un peu plus d'information, des faits qui accrochent l'attention du lecteur sur ce que vit Pellon dans le present pour creer une tension, un suspense. Pour le moment, on a cette courte introduction a propos de ses emotions de veterans / contraste avec ses camarades,. puis on plonge dans ses souvenirs de quand il avait 17 ans. Tout ca tres bien ecrit et tout de suite, le caractere de Pellon donne envie d'en savoir plus. Mais je pense que ce serait bien de donner quelques elements de plus, sur ce que le veteran vit au present. Juste une piste de reflexion.
Tu penses que ça mérite d'être plus développé ? (a propos du comte). Ca depend : est-ce qu'il va devenir un personnage important? Ce n'est peut-etre pas la peine d'en dire plus pour le moment.
"Sans naissance, on ne peut pas tout espérer. > peut-etre qqchose comme "sans naissance, si peu de reves se realisent"?
Ou alors "est-ce meme la peine d'esperer quoi que ce soit quand on est sans naissance?"
Bon courage !
Non, pas tant que ça, c'est pour ça que je l'ai peu développé.
Que dis-tu de :
"Sans naissance, on connaît les limites de l’espoir."
Je ne sais pas si je trouverai la formulation parfaite un jour xD
Merci beaucoup, nos échanges m'ont bien inspiré xD
Petit message pour t'annoncer que j'ai fait une importante modif sur le tout début du chapitre (jusqu'à : Partie I : Sous les Lunes). Ca change quand même pas mal de choses donc je serai très curieux d'avoir ton retour.
Merci beaucoup (=
Petits details :
Mais je n’ai jamais pu effacer la culpabilité de cette soirée maudite. Ce fardeau m’a toujours poursuivi. > pour eviter que "jamais" et "toujours" se suivent de trop pres, peut-etre "ce fardeau me poursuit encore"?
Que je suis l’unique coupable. > tu peux alleger "Je suis l'unique coupable".
Ca commence bien, au sens propre ! :-)
J'imaginais s'il pouvait aussi evoquer en quelques mots quelque chose a venir dans son present et futur immediat. Du genre : au moment ou un nouveau defi, plus dangereux et hasardeux que tous les autres m'est impose/propose, c'est charge de ce passe que je vais l'affronter. Va-t-il m'encombrer ou me condamner d'avance? Ou au contraire me permettre d'affuter mes quelques talents et d'etre meilleur que ce que je peux meme imaginer? Sans cela, je ne survivrai pas, c'est l'evidence.
Bon evidemment, tout depend de la suite de l'histoire et la, toi seul sait a quoi t'en tenir !
Mais ce serait une bonne dimension a ajouter : reflexion sur le passe d'un cote, apprehension du futur de l'autre, et il est dans le present, au milieu de ces deux mouvements.
A toi de voir ! :-)
Très juste tes petites remarques. Pour la dimension future, je trouve que c'est une super idée. Que penses-tu de :
"À la veille de mon départ pour Amarina, je profite du parfum des fleurs du jardin impérial. Je refuse de songer au voyage à venir, à ses dangers. Alors, je m’autorise à revoir certains visages, certaines scènes du passé. Je laisse le navire de mon esprit voguer dans la tempête de ces réminiscences."
Merci !
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Comment vas-tu ? As-tu vu passer l'annonce de fermeture de PA ? Je serais intéressé pour garder contact, tu peux m'envoyer un mail à lejournaldoudou@gmail.com
''Ce n'est pas que je crois en un futur idyllique, c'est plutôt'' au lieu de ''Non que je croie en un futur idyllique, mais plutôt'' car cette dernière formulation me titille l'oreille. D'ailleurs je devrais me les laver, ah ah !
'' Je ne sais pas si mes fautes sont la cause de tous mes soucis'' au lieu de ''de mes deuils''. Comme tu veux pour ça car je ne suis pas dans la tête du héros, je ne sais plus exactement de quoi il parle.
'' Parfois, j'ai désiré la mort et pourtant,'' au lieu de mais.
'' C'est ni le plus triste ni le plus gai'' car la double de négation n'a lieu pas ici et mauvaise place du deuxième ''le''.
'' Nous nous étions plus jamais quitté'' car pas de double négation. En plus, c'est difficile à prononcer nous ne nous...
''Quelque mois plus tôt, c'était lui qui'' car cela fluidifie plus la phrase en déplaçant ''quelques mois''.
''Nous n'avions pas tardé à trouver'' car il y a un ''a'' en plus
'' Je ne traînai pas''. Il manque un s. ''Je ne traînais pas''.
''Telwan nous avait sommé'(s)''. Pas de s. COI singulier. Je ne suis pas sûr pour ça.
'' Je marchai sur le sol''. Il me semble qu'il manque un s à marchai. A moins que tu aimes mieux rester au passé simple, comme c'est le cas pour tout le reste du paragraphe.
'' On nous affirmerait sans doute qu'il s'agissait mais je''. Il manque un ou des mots.
'' Chaque anfractuosité'' au lieu de ''chaque infractuosité'' ,''pouvait'' au lieu de ''pouvaient''.
Ce n'est pas départissait , c'est départait, et, c'est bien ''vas'' car on n'utilise pas la troisième personne à l'impératif (va).
'' Sans être bien né, on ne peut pas espérer décrocher une belle étoile'' au lieu de ''Sans naissance, on ne peut pas tout espérer''.
'' Tes amis seraient-ils plus important''. Il manque un s à important.
Il y a encore des répétitions de mais. Il y a des synonymes : pourtant, même si, nonobstant...
Voilà les erreurs que j'ai vu. Rassure-toi. Pour moi, ce n'est pas mieux en plus des oublis de mots. Malgré cela, ton histoire est quand même intrigante.
Effectivement ça rappelle une chanson et tu viens de me la remettre en tête xD Je ne sais pas si je dois être reconnaissant ou pas^^
Content que tu aies apprécié cette entrée en matière, notamment le personnage de Pellon. Bien vu pour la coupe xD
"Enfin, il y a quelques fautes quand même qui nous sortent carrément du récit et nous perdent." Oui, il y aura quelques fautes à chaque fois, j'ai beau me relire une bonne partie m'échappe toujours^^ C'est un des intérêts de publier sur Pa d'avoir des regards extérieurs.
Dommage que ça ait été jusqu'à te sortir du récit. D'autant que certaines fautes que tu soulèves sont des choix volontaires (passé simple au lieu de l'imparfait par exemple)
"Comme tu veux pour ça car je ne suis pas dans la tête du héros, je ne sais plus exactement de quoi il parle." C'est normal que le "deuil" ne soit pas expliqué à ce stade de l'histoire, l'idée c'est de questionner le lecteur sur le personnage de Pellon pour le rendre intriguant.
Bien vu pour les petites coquilles et les répétitions que tu as relevées, j'ai corrigé !
Merci beaucoup pour ton commentaire, j'espère que la suite te plaira (=
A bientôt !
Petit message pour t'annoncer que j'ai fait une importante modif sur le tout début du chapitre (jusqu'à : Partie I : Sous les Lunes). Ca change quand même pas mal de choses donc je serai très curieux d'avoir ton retour.
Merci beaucoup (=
Je suis une nouvelle lectrice de ton récit et la lecture de ce premier chapitre m’a beaucoup plu ^^. Comme tu demandes un avis, je me suis permise de pointer quelques petits passages qui m’ont chiffonnée. J’ai l’habitude de poser beaucoup de questions, mais la plupart sont rhétoriques et ne nécessitent pas forcément de réponses ^^. C’est un moyen pour moi de montrer mon état d’esprit au cours de la lecture et d’indiquer les points qui m’ont marquée, intriguée, passionnée… bref ce que j’en ai pensé.
Avant même de lire, super idée de mettre une carte à disposition :). Ça permet déjà une première approche du monde de ton récit (et un gros plus pour les gens comme moi qui ne savent pas s’orienter dans une pièce de 10m²).
Félicitations à toi et à l’artiste, le rendu est très joli ! J’adore le fait que les blasons soient représentés par des animaux. Une petite préférence pour ceux des Fedron (un frelon ? J’aime les insectes ;) ), Nihos (aigrette ou héron?) et Sudin (très original un blason requin).
La première partie donne le ton de ton récit. On a affaire à un soldat qui a de la bouteille et, de ce que je ressens, un sacré paquet de désillusions accroché à la ceinture. La question centrale étant : mais que lui est-il donc arrivé ? Ma curiosité a été hameçonnée.
« Douze ans après la chute du faucon »
Déjà une question vient me tirer la manche. La chute du faucon. Qui est-ce donc ? Un héro ? Une escouade ? Une période de temps ? J’espère avoir la réponse au fil des récits :).
On sent bien que Telwan a une grande importance pour Pellon. On ressent son admiration de garçon plus jeune pour son aîné, son modèle. De même, l’affection de Pellon pour Lagorn est évidente. J’aime la façon dont tu décris ces personnages, un brin physiquement, mais aussi beaucoup par leurs caractères et leurs actes. Ça les rend très humains et vivants.
« Le comte Selten vouait une haine féroce à la famille royale amarine et après des années de provocations, avait enfin décidé de mettre ses troupes en marche. »
Y a-t-il une raison particulière pour laquelle le compte Varlario déteste tant la famille royale d’Amarina ? Est-elle connue de tous ou seulement sujette à hypothèses par le peuple ? De quel type de provocation a-t-il usé ? Des paroles ? Des messages envoyés ? Des rumeurs ? Des incursions dans le territoire de l’autre ? Je suis curieuse ^^ (mais peut-être est-ce expliqué ultérieurement).
Gros point positif : tes descriptions sont efficaces. Pas trop chargées, mais elles fourmillent de petits détails qui rendent les tableaux très vivants et faciles à visualiser. On a la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat… ah, pas toujours facile de placer le goût en dehors des repas ;). Que ce soit pour les paysages, les environnements naturels ou la vie du camp, on est happé par l’ambiance.
La petite scène de combat amicale entre sœur et frère est très sympa, comme un échauffement aux futures batailles qui, je le suppose, se feront dans une ambiance beaucoup moins chaleureuse. Et on y découvre un personnage qui semble important et qui détonne au milieu de ce parterre de soldats : Elimsa Varlario. Déjà c’est une femme. En plus elle semble plutôt jolie. Et par dessous tout elle se bat bien. Sa mise en valeur me fait supposer un rôle important pour la suite du récit.
Le malaise de Pellon me donne à penser qu’Elimsa a une espèce d’aura. Magique ? Ou s’agit-il de cette sensation, parfois effectivement peu agréable, d’être épié ? Un lien se dessine entre ces deux personnages et j’espère qu’il mènera quelque part :). (Même si, à la lecture des premières phrases de ce chapitre, j’ai le pressentiment que ça ne finira pas forcément bien).
« Alors que je m’en revenais en direction du campement, les cors sonnèrent. Je compris que l’armée amarine approchait. Enfin. »
J’ai du mal à interpréter ce « enfin ». Est-ce du soulagement après toute cette attente ? Pourtant, je n’ai pas eu l’impression que Pellon brûlait d’en découdre avec l’ennemi amarin. Il semble fort bien se contenter de la franche camaraderie de l’armée, et ne m’a pas donnée l’impression non plus de s’ennuyer particulièrement. Mais peut-être que je me pose trop de question pour un seul mot ^^’’
« Comme attendu, j’appris que l’ennemi approchait. Notre groupe avait pour mission de retrouver un important convoi de ravitaillement, disparu la veille. »
J’ai un peu de mal à comprendre le rapport entre le fait que l’ennemi approche et la mission de Pellon et ses camarades. Si l’ennemi approche, ne vaut-il mieux pas regrouper ses forces pour une éventuelle confrontation ? Pourquoi s’embêter à se séparer d’une trentaine d’hommes pour retrouver le convoi ? A moins que son importance soit vraiment de taille (ex : c’est le seul qui leur permettra de se nourrir et de s’équiper pendant plusieurs jours, comme c’est sous-entendu quelques paragraphes avant). Je ne suis pas experte martiale, c’est un peu flou pour moi ^^’’. Peut-être préciser (ou insister), de ce fait, pourquoi ce convoi est si important ?
« D’un revers de poignet, je repoussai l’alcool. Comme toujours. Sa simple vision m’écœurait. »
Tiens, un soldat qui ne boit pas ^^. Ça doit lui valoir quelques moqueries, non ? C’est le goût ou l’idée de l’alcool qui le dérange ? J’ai l’impression qu’il n’aime pas l’ébriété qui rend les gens moins maîtres d’eux.
« Nous parvînmes sur une corniche à proximité d’un gouffre de pierre brune d’où semblaient venir les cris. […] Le piège amarin enfouit la moitié de notre escouade, dont notre chef. »
Durant cette scène, j’ai un petit peu de mal à visualiser comment les camarades de Pellon peuvent dévaler la pente. Quand tu parles de gouffre, je visualise une pente à pic, de laquelle on chute plutôt qu’on peut parcourir en courant. Et comment des hommes à pieds espèrent-ils rattraper des hommes à cheval ? Et comment la pente s’effondre ? Tu mentionnes un piège, mais est-ce qu’il s’agit d’une pente aménagée, des explosifs ?
En tout cas, Pellon semble doué d’une certaine clairvoyance, qui lui sera également utile plus tard ^^.
J’aime la façon dont la nuit est décrite quand les survivants tentent de rentrer à leur camp. Les humains se croient souvent les maîtres de la nature, mais la nuit, ils redeviennent, comme tu le dis si bien, des petits enfants terrifiés.
Il semblerait que nos jeunes soldats oublient toute prudence en se précipitant vers le soldat ennemi blessé, tout malmenés par la nuit et le chemin parcouru. Apparemment, le piège amarin ne leur a pas servi de leçon…
« Ses armoiries représentaient un grand lion bleu et blanc. »
Grand lion bleu et blanc… Blason d’Igis ?
« — Pourquoi un blessé aurait-il allumé un feu au milieu de la nuit ? »
Pour se protéger des bêtes sauvages ? Pour se protéger du froid ? Un blessé pas trop grave peut se débrouiller pour ça, j’imagine. Peut-être qu’il faudrait insister sur l’aspect du blessé, bien décrire qu’il semble gravement blessé, donc incapable de faire un feu. Là, effectivement, ça paraîtrait bizarre qu’un soldat à moitié mourant soit laissé seul avec un feu. Si ses camarades pensaient à lui, il ne serait pas seul. Si ses camarades l’avaient abandonné, alors ils ne se seraient pas souciés d’allumer un feu.
Ou alors, plutôt que dire « pourquoi », dire plutôt « Comment un blessé (un homme dans cet état?) aurait-il pu maintenir un feu allumé au milieu de la nuit ? » ?
« Son expédition est une infamie, il n’a même pas cherché le soutien de son empereur. Votre combat est voué à l’échec. »
Ce qui me fait me demander à nouveau pourquoi le comte en veut autant à Amarina. Peut-être que les soldats l’ignorent, mais dans ce cas ils peuvent légitimement se poser la question ^^. Surtout s’ils sont sans le soutien de l’empereur (ce qu’ils savent j’imagine) et donc effectivement voués à l’échec. Dans ce cas, la paye justifie-t-elle de risquer sa vie avec autant de risques ?
« — Marque-le ! »
J’ai trouvé très intéressant ce petit rituel visant à marquer son ennemi vaincu.
Quelques petites fautes oubliées ^^
Toujours bienveillant et altruiste, il ne se départissait en aucun cas de son sang-froid.
→ départait
On nous affirmerait sans doute qu’il s’agissait mais je redoutais plutôt une mort assurée.
→ ne manquerait-il pas un mot ?
Chaque infructuosité des roches, chaque petite cachette pouvaient abriter un ennemi.
→ anfractuosité je suppose ^^ ; pouvait (au singulier avec chaque)
Quand ma lame frappa la pierre, je levai les mains doucement, comme Telwan me l’avait appris. L’amarin marcha vers moi sans me quitter des yeux. Je levai doucement les mains, tenu en joue par une dizaine de flèches.
→ attention, il lève doucement les mains en deux lignes, ça fait un peu répétition
— Tes amis seraient-ils plus important que tes responsabilités ? me demanda-t-il.
→ importants
— Pellon, vas dire aux tiens ce que tu as vu.
→ va (impératif)
Pour conclure, ce premier chapitre fut fort prenant :). Il me tarde de découvrir la suite !
J’espère que mes questions ne t’ont pas découragé, parce que ton récit m’intéresse beaucoup et que j’ai trouvé cette lecture très agréable ^^. On s’attache vite aux personnages, on se pose des tas de questions, l’ambiance et le cadre sont posés. Vivement le chapitre suivant :).
Sache que ton commentaire m'a vraiment fait très plaisir, je suis gâté pour un 1er comm' sur cette réécriture (= Je l'aime beaucoup parce qu'il allie tout ce que je cherche : des points positifs / encouragements, des remarques pertinentes et des questions (c'est vraiment précieux pour voir ce qui marche ou pas, ce qui doit être développé). En bref, j'espère que tu continueras ta lecture parce que ce genre de commentaires m'aident beaucoup à avancer !
Oui Gina a géré, les rendus sont incroyables ! Les Fedron c'est une abeille. Je trouve que tu as vraiment bon goût, les trois que tu as cité sont aussi dans mes préférés xD
"La question centrale étant : mais que lui est-il donc arrivé ? Ma curiosité a été hameçonnée." C'est le but de cet avant-propos, pour avoir envie de lire la suite, tant mieux si ça a fait effet.
"Déjà une question vient me tirer la manche. La chute du faucon. Qui est-ce donc ? Un héro ? Une escouade ? Une période de temps ? J’espère avoir la réponse au fil des récits :)." La réponse viendra et sera développée au fur et à mesure, content que ça t'ait intriguée !
Oui, c'est vrai que l'apparence physique je me contraint un peu à la décrire, j'aime beaucoup plus parler de leurs caractères, psychologies, passés. Je suis content si l'affection que Pellon a pour ses amis se ressent tout de suite. Elle est vraiment constitutive du personnage.
"Y a-t-il une raison particulière pour laquelle le compte Varlario déteste tant la famille royale d’Amarina ? Est-elle connue de tous ou seulement sujette à hypothèses par le peuple ? De quel type de provocation a-t-il usé ? Des paroles ? Des messages envoyés ? Des rumeurs ? Des incursions dans le territoire de l’autre ? Je suis curieuse ^^ (mais peut-être est-ce expliqué ultérieurement)." Pour le coup, c'est pas développé dans l'immédiat, j'ai pas vraiment développé la géopolitique dans ce chapitre comme on est du pdv de Pellon et que je ne voulais pas que cette entrée en matière soit trop lourde. Tu trouves que ça manque vraiment ?
"Gros point positif : tes descriptions sont efficaces. Pas trop chargées, mais elles fourmillent de petits détails qui rendent les tableaux très vivants et faciles à visualiser. On a la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat… ah, pas toujours facile de placer le goût en dehors des repas ;). Que ce soit pour les paysages, les environnements naturels ou la vie du camp, on est happé par l’ambiance." Merci beaucoup ! Je travaille pas mal depuis quelques temps pour incorporer d'autres sens que la vue. J'ai déjà écrit des petits passages sur le goût plus tard dans l'histoire mais c'est sûr que ce n'est pas facile à caser^^
Oui, évidemment je ne présente pas Elimsa pour rien, c'est bien que tu aies senti son espèce d'aura. Il se passe effectivement quelque chose avec ce personnage et Pellon mais je n'en dis pas plus (=
Tu as raison pour le enfin, c'est en contradiction avec ce qui est dit plus tôt.
"Peut-être préciser (ou insister), de ce fait, pourquoi ce convoi est si important ?"
Carrément, je vais rajouter une petite phrase !
"Tiens, un soldat qui ne boit pas ^^. Ça doit lui valoir quelques moqueries, non ? C’est le goût ou l’idée de l’alcool qui le dérange ? J’ai l’impression qu’il n’aime pas l’ébriété qui rend les gens moins maîtres d’eux." Je te laisse penser ce que tu veux mais ce petit élément n'est pas anodin ^^
Effectivement le passage avec le piège est pas très clair et dispensable. J'ai coupé pour qu'on arrive directement à Kelas, qu'en penses-tu ? (si tu as le courage de relire ce passage xD)
"« Ses armoiries représentaient un grand lion bleu et blanc. »
Grand lion bleu et blanc… Blason d’Igis ?" C'est une bonne réponse !
"« — Pourquoi un blessé aurait-il allumé un feu au milieu de la nuit ? »
Pour se protéger des bêtes sauvages ? Pour se protéger du froid ? Un blessé pas trop grave peut se débrouiller pour ça, j’imagine. Peut-être qu’il faudrait insister sur l’aspect du blessé, bien décrire qu’il semble gravement blessé, donc incapable de faire un feu."
En fait, l'idée que je voulais faire passer c'est que c'était peu prudent, avec la possibilité d'être repéré par des ennemis. Est-ce plus clair comme ça ?
"— Pourquoi un blessé seul aurait-il allumé un feu au milieu de la nuit ? C’était la meilleure façon de signaler sa présence."
"Ce qui me fait me demander à nouveau pourquoi le comte en veut autant à Amarina." Sans développer trop les explications, j'ai ajouté une piste de réponse : "Son expédition est une infamie, il n’y a que les fous qui envoient des milliers d’hommes à la mort pour des histoires de famille. Il n’a même pas cherché le soutien de son empereur, votre combat est voué à l’échec."
"Dans ce cas, la paye justifie-t-elle de risquer sa vie avec autant de risques ?" Rationnellement probablement pas, mais pour beaucoup de soldats dans l'histoire je pense que oui. Il y a pleins d'autres facteurs qui peuvent rentrer en compte, la haine d'un ennemi, le charisme d'un chef, les phénomènes de groupe, les risques de déserter... Bref, ça me paraît justifiable qu'il participe à cette expédition.
Merci pour les petites fautes, certains piquent les yeux, c'est incroyable que j'en rate autant en me relisant. Heureusement que PA existe xD
Merci pour ton super commentaire ! Au contraire tes questions sont très encourageantes. J'espère que la suite te plaira au moins autant, elle ne va pas tarder à arriver, promis.
A très bientôt (=
Contente que mon commentaire t’ait plu ^^. Je n’ai eu aucun souci pour le relire et constater tes modifications, c’est un chapitre assez court.
« Le comte Selten vouait une haine féroce à la famille royale amarine et après des années de provocations, avait enfin décidé de mettre ses troupes en marche. »
« Son expédition est une infamie, il n’y a que les fous qui envoient des milliers d’hommes à la mort pour des histoires de famille. »
Je suis tout à fait d’accord pour le petit ajout « pour des histoires de famille » dans la deuxième phrase. Et je pense qu’il ne serait pas choquant d’ajouter ce même genre de petite chose dans la première phrase. Effectivement, tu n’as pas besoin de dérouler des pavés de géopolitiques d’entrée de jeu, ce qui serait indigeste. Mais une phrase ou deux, je pense que ça peut éclairer les choses sans les alourdir. Je me permets quelques propositions (à modifier évidemment selon ta patte), en fonction du rendu que tu veux donner ^^
→ On murmurait dans les rangs qu’il n’avait pas digéré tel affront
→ Il était de notoriété publique qu’il abhorrait tel membre de sa famille
→ Toutes les familles, même les mieux nées, avaient leurs querelles
Quelque chose de simple qui justifie le fait que ce n’est pas qu’un banal caprice.
« Alors que je m’en revenais en direction du campement, les cors sonnèrent. Je compris que l’armée amarine approchait. Que nos semaines de tranquilles touchaient à leur fin. »
→ Ça remplace beaucoup mieux le « enfin » :)
« Comme attendu, j’appris que l’ennemi approchait. Notre groupe avait pour mission de retrouver un convoi de ravitaillement disparu la veille. Porteur d’équipement précieux, il n’était pas question de le laisser entre les mains amarines. »
→ De même, c’est plus explicite ainsi.
« Un soldat de l’armée du sud, sans doute abandonné à cause de ses blessures. Notre chef poussa un cri victorieux, heureux de découvrir cette proie offerte si généreusement par les dieux. Il courut vers l’amarin, entraînant tout mes camarades avec lui. »
→ Par contre, ici, je vais de nouveau t’embêter. Tu expliques que le chef est un vétéran qui a connu toutes les batailles de la Grande Guerre. Et qui y a survécu. Je ne suis pas sûre qu’un survivant de cet acabit se laisserait avoir par ce piège. Les soldats survivants sont plutôt, à mes yeux, des types tortueux, qui imaginent assez bien les ficelles ennemies pour les avoir déjà mises en place eux-mêmes de leur côté. Qui ont vu des camarades mourir sous leurs yeux à cause de ce genre de choses et qui ont appris par la suite à les éviter.
Ton idée de départ était intéressante : le piège amarin te servait à faire disparaître le chef de l’escouade pour laisser les jeunes recrues démunies. Si tu ne souhaites pas garder le piège, plusieurs solutions s’offrent à toi. L’idée du glissement de terrain d’origine naturelle (tu évoquais dans la précédente version que Pellon et Lagorn avaient déjà assisté à ce genre de chose). Le chef qui fait partie des malades sans le savoir au début de leur expédition et qui développe de violents symptômes en cours de route, le rendant moins efficace dans la gestion de son équipe (voir inexistant s’il est évanoui et que ses hommes doivent le transporter). Ça peut d’ailleurs être aussi une raison qui explique que les soldats sont à fleur de peau, car « abandonnés » au milieu du territoire ennemi par leur meneur. Pourquoi pas une morsure d’une bestiole venimeuse ?
On peut discuter de tout ça si tu le souhaites :). Ce ne sont que des suggestions, il y a sans doute encore beaucoup d’autres possibilités.
Je compte bien lire la suite de ton récit ^^
A bientôt :)
C'est adorable d'avoir relu ce chapitre et de prendre le temps de m'écrire ce nouveau commentaire sur les modifs, il va m'être très utile !
"Et je pense qu’il ne serait pas choquant d’ajouter ce même genre de petite chose dans la première phrase. Effectivement, tu n’as pas besoin de dérouler des pavés de géopolitiques d’entrée de jeu, ce qui serait indigeste. Mais une phrase ou deux, je pense que ça peut éclairer les choses sans les alourdir."
Bien vu, j'ai fait un autre ajout assez court qui permet d'écarter la thèse du caprice :
"Comme ses ancêtres, le comte Selten vouait une haine féroce à la famille royale amarine. Après des années de provocations, il avait enfin décidé de mettre ses troupes en marche."
Très très juste ce que tu dis sur le chef, c'est vrai que j'avais cette idée d'une troupe déboussolée sans chef au moment de l'écriture que j'ai un perdu de vue en corrigeant. Je pense que la morsure de serpent est une excellente idée ! J'ai corrigé ça, ça m'a fait réécrire encore une fois une bonne partie de la fin de chapitre xD
Merci de ton super retour !
A très vite (=
Petit message pour t'annoncer que j'ai fait une importante modif sur le tout début du chapitre (jusqu'à : Partie I : Sous les Lunes). Ca change quand même pas mal de choses donc je serai très curieux d'avoir ton retour.
Merci beaucoup (=
Une modification d'importance, en effet, mais qui est un gros plus pour la mise en contexte et les motivations de Pellon ! Ça donne tout de suite une introduction plus sombre à ton récit. Dans la version précédente, on supposait que la vie de Pellon n'avait pas été drôle, mais l'impression générale restait du type "Pellon a subi les aléas du destin".
Avec cette nouvelle version, le tableau s'assombrit davantage. Maintenant, on suppose fortement que Pellon a commis un crime. Peu importe les raisons, il a visiblement condamné quelqu'un à la mort. Et cette culpabilité n'a cessé de le ronger depuis, au point qu'il souhaite lui-même en finir. Le drame du personnage est d'autant plus fort.
Saura-t-on jamais ce qu'il a fait ? Il semblerait qu'il n'ait jamais révélé le secret à ses proches, mais j'espère que nous, lecteurs, auront cet honneur (ou ce malheur).
Cette nouvelle introduction est une bonne idée en tout cas :)
Ca me confirme dans ce que j'ai réécrit de lire ton commentaire puisque c'est effectivement l'idée que je voulais transmettre : Pellon se sent coupable.
C'est d'ailleurs la principale différence avec le premier jet du roman où il subissait beaucoup sa vie avec une malchance extraordinaire. Là, j'ai ajouté des mauvais choix et des erreurs qui le rendent (j'espère) plus tragique.
"Saura-t-on jamais ce qu'il a fait ? Il semblerait qu'il n'ait jamais révélé le secret à ses proches, mais j'espère que nous, lecteurs, auront cet honneur (ou ce malheur)." Tu t'imagines bien que je ne vais pas répondre à cette question mais je suis très content que tu te la poses (=
Merci de ton retour !
J'ai réécrit le fragment, ce premier chapitre notamment a beaucoup changé, je serais curieux d'avoir ton retour (=
A bientôt !
Je viens seulement de voir que tu avais envoyé un commentaire pour prévenir de ta réécriture... Olala j'ai honte de ne pas avoir fait attention... Je voulais prendre le temps de relire le début avant de lire la suite, bien m'en a pris !
Et effectivement ça a bien changé par rapport à mon souvenir ! J'ai l'impression que tu as retiré des passages pour te recentrer sur l'essentiel. Il me semble également qu'il n'y avait pas d'histoire de mariage lors de ma première lecture. Je vais donc prendre le temps de bien relire ces trois nouveaux fragments et y revenir, si tu le souhaites :)
A très bientôt !
Ca fait longtemps ! Oui, pas mal de modifs mais c'est surtout le premier qu'il est important de relire, les autres gardent la même idée générale (=
Merci de ton passage !
A bientôt (=
Me revoici donc pour lire cette nouvelle version des premiers chapitres ^^. Et du travail, il y en a eu !
J’avais beaucoup aimé certains passages qui ont disparu, mais il faut reconnaître que cette nouvelle version est efficace :). On comprend immédiatement les enjeux, les antagonistes, on repère les personnages principaux, les problèmes et comment ils peuvent se résoudre. C’est une bonne entrée en matière, qui donne envie de lire la suite.
En un seul premier paragraphe, en début de chapitre, on réussit toujours à bien cerner les trois compagnons. Pellon qui vit l’instant présent, entouré de ses camarades. Lagorn qu’on devine plus enjoué, Telwan plus réservé mais charismatique. Même sans avoir lu le passé de Pellon, on cerne bien la personnalité de chacun :)
De même, en quelques phrases, via le point de vue de Pellon, on imagine sans mal à quel point Elimsa semble évoluer sur un autre plan, un peu plus enchanteur que la simple réalité.
« L’homme qui nous avait arraché à notre terre pour sa guerre. »
→ De mémoire, dans la version précédente, Pellon était heureux et enjoué d’être membre de l’armée. Ici, il semble bien plus conscient d’être un simple pion sur l’échiquier militaire et politique. On oublie aussi le côté « vétéran » qui transparaissait dans la première version, pour retrouver le jeune homme maltraité par la vie, mais encore un peu innocent, qui subit la situation parce qu’il faut bien vivre.
Jolie description du désert et de son environnement hostile:)
« Nos ennemis galopaient avec une aisance à ridiculiser le plus adroit des nôtres, seulement vêtus de légères cottes de mailles. »
→ On constate que les amarins sont mieux préparés que la troupe de Pellon, vestimentairement parlant du moins. Ils sont chez eux. Ça renforce le côté « Selten a tout décidé tout seul », une décision prise un peu sur un coup de tête.
« — J’ai peine à croire que vous suiviez encore ce dégénéré. Vous conduisez vos hommes au massacre pour satisfaire ses caprices. Votre armée est mal préparée, mal équipée, qu’espérez-vous vraiment ? »
→ J’aime bien ce dialogue. Il fait un parallèle intéressant entre Kelas et Tazrim. Tous les deux s’habillent comme leurs soldats, ils ne sortent du lot que par leur charisme et leurs exploits. Pas de chichis, du concret. Ils ont des postes similaires au sein de l’armée. Ils pourraient très bien être amis, dans d’autres circonstances. Kelas semble dire « mon pauvre vieux, pourquoi tu subis encore les directives stupides de cet idiot ? ». Idée que Tazrim semble penser également, aux vues de son comportement. Mais il n’a pas le choix, en tant que frère, en tant que haut placé et en tant que militaire.
Quelques détails :
Je n’en revenais pas de me trouver sur la selle d’un magnifique destrier, drapé d’une longue cape verte qui masquait mal ma maigreur, une longue épée au fourreau.
→ attention, tu emploies le mot « longue » deux fois ^^
Je m’inquiétais aussi de la plaie de mon cheval à la patte droite.
→ Pour un cheval, on dit plutôt « jambe » :) (travers d’ancienne cavalière)
Le cimetière des éléphants. Le sol était jonché d’immenses carcasses dépouillées de leurs cornes d’ivoire.
→ il s’agit plutôt de défenses (dents) que de cornes (sur la tête) (travers d’animatrice nature)
Son cheval devait peiner à la porter car elle avait un long fléau d’arme attaché le long de sa selle.
→ la remarque de Pellon montre son affection pour les animaux, néanmoins, quand on voit les amarins bien préparés, j’ai du mal à les imaginer laisser à Sarvinie un cheval qui n’est pas à sa mesure. Les chevaux de bataille sont grands et massifs, ils sont fait pour porter des armoires à glace en armure et bien armés ^^
L’amarine me dépassait d’une bonne tête grâce à la taille de sa monture et à sa selle surélevée.
→ je n’ai pas bien compris ce que tu voulais dire par « selle surélevée ». Il ne me choquerait pas que Sarvinie dépasse Pellon en taille juste par sa stature ^^.
— Un gringalet moustachu couvert de coups de soleil, se moqua-t-elle. Vous auriez pu choisir une meilleure escorte, sire Tazrim.
→ autant le gringalet, je comprends l’affront, mais moustachu ? Est-ce qu’elle parle plutôt d’une espèce de duvet de jeune homme qui montre bien la jeunesse (et donc le manque d’expérience) de Pellon ?
En tout cas, c’est un premier chapitre bien posé :). Les descriptions ne prennent pas trop le pas sur l’action, on situe bien le contexte, c’est aéré et dosé juste comme il faut, pour ma part ^^. Je m’en vais de ce pas relire ce combat épique entre nos deux dames !
A bientôt :)