Frémir

                   

Je ne cherche qu'une seule et unique chose, 
À travers mes mots et au fil de ma prose, 
Faire palpiter l'âme, 
Que ma foi tremblante se damne, 
Pour un brasier, pour un baiser. 

Je ne comprends que les suaves frissons, 
Habiller la trame, l'horizon, de rouges passions. 
Faire se cabrer, le cœur, 
Que mes doutes soudain se meurent, 
Pour un regard, pour un hasard. 

Je m' accommode sans bruit des éphémères, 
Gonfle mes plumes, aiguise mes serres, 
Faire chanter un corps, 
Que les hanches deviennent un port, 
Pour y revenir, pour y frémir. 

Je n'habite qu'un seul et même lieu, 
Celui qui vibre, celui qui rend heureux, 
Faire se construire une chapelle, 
Que ton nom soit une ritournelle 
Pour le fredonner, pour l'espèrer. 

Je ne suis qu'une seule philosophie, 
Abattre les non dits, s'agréger à la vie, 
Faire flancher les scénarios, 
Que les pensées muent en héros, 
Pour les clamer, pour les aimer. 

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Filenze
Posté le 02/10/2020
Ah je retrouve ta plume avec plaisir lorsque je viens faire un détour par ton recueil :). J'aime vraiment le pouvoir évocateur des associations d'images que tu nous donne à voir: les hanches et le port, le cœur qui se cabre, la foi qui se damne, s’accommoder des éphémères ( cette dernière me plonge dans une intense méditation). Il y a vraiment une profondeur suggestive unique :). Et sinon où est passé ton roman de fantasy Le souffle de vie ? (l'as tu retiré? je ne le trouve plus...)
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