Je ne cherche qu'une seule et unique chose,
À travers mes mots et au fil de ma prose,
Faire palpiter l'âme,
Que ma foi tremblante se damne,
Pour un brasier, pour un baiser.
Je ne comprends que les suaves frissons,
Habiller la trame, l'horizon, de rouges passions.
Faire se cabrer, le cœur,
Que mes doutes soudain se meurent,
Pour un regard, pour un hasard.
Je m' accommode sans bruit des éphémères,
Gonfle mes plumes, aiguise mes serres,
Faire chanter un corps,
Que les hanches deviennent un port,
Pour y revenir, pour y frémir.
Je n'habite qu'un seul et même lieu,
Celui qui vibre, celui qui rend heureux,
Faire se construire une chapelle,
Que ton nom soit une ritournelle
Pour le fredonner, pour l'espèrer.
Je ne suis qu'une seule philosophie,
Abattre les non dits, s'agréger à la vie,
Faire flancher les scénarios,
Que les pensées muent en héros,
Pour les clamer, pour les aimer.