Histoires de taverne

        Le Capitaine, le puant et Mister 3 arrivent à la taverne et s'installent à une table.  Le tavernier s'approche d'eux.

 

 Le tavernier : — Mais ne serait-ce pas ce vieux brigand de capitaine Jérémiah Mac Vinty ?

 

— C'est quoi déjà ton nom à toi?

 

— Tu t'es saoulé ici tellement de fois, vieux fripant, tu me vexes.

 

— Il faut dire qu'après une nuit passé ici, j'ai plus vraiment les idées très claires mais j'avoue c'est toujours un plaisir de te voir Ricky.

 

— C'est pas bien de se moquer des potes, tu mériterais que je te fasse payé plein pot.

 

— Fais moi le prix de groupe mon pote, je t'ai amené du monde.

 

— T'es jamais seul de toute façon, mais vous n'êtes que trois, c'est pas la foule des grands jours.

 

— T'inquiète celui-là boit pour trois et je te prends dix caisses de rhum pour mon navire.

 

— T'as gagné Capitaine, le prix d'amis.

 

— Les gars vous voulez quoi, les verres sont pour moi.

 

Le puant : — Apporte-moi deux bonnes bouteilles de vin, tavernier.

 

Mister 3 : — Une grenadine pour moi.

 

Le puant : — Pas d'alcool!

 

Mister 3 : — Oui, je ne bois jamais d'alcool, je dois garder les idées claires, je suis un tireur d'élite, cela demande une grande maîtrise de soi et une précision dans l'exécution, je suis fière de mon art, donc pas d'alcool pour moi.

 

Le puant : — Quelle idiotie, tu vois mon épée, elle ne rate jamais sa cible et pourtant elle me sert plus quand je bois que quand je n'ai rien bu.

 

Capitaine Mac : — Quand est-ce que t'as pas un peu bu?

 

Le puant : — Pour tout vous dire, Capitaine avant de vous rencontrer je vivais sobrement ayant grandit dans une petite maison dans une prairie, mes parents m'ont toujours fait travailler dure dans les champs ce qui m'a bâti un corps musclé et un jour où je travaillais dans les champs une bande de voyous est venu piller nos récoltes, mes parents ne les ont pas laissé faire, ils se sont défendus face à ces agresseurs et ces monstres ont massacrés mes parents parce qu'ils ont osé réagir face à leurs infamies.

Quand je suis revenu des champs, j'ai retrouvé mes parents morts devant la maison où j'avais grandi avec eux, j'étais fou de colère et je suis allé trouver les autorités locales, pour m'apaiser ils m'ont offert ma première cuite mais ils n'ont rien fait, pourtant ils connaissaient parfaitement les coupables qui avaient endeuillé plusieurs familles dans notre petite ville sans histoire. Soirs après soirs je me perdais dans la bouteille pour oublier ma peine et quelques temps plus tard un vieil homme perdit lui aussi sa famille il vînt dans l'établissement dans lequel je me trouvais et demanda en larmes qui voulait l'accompagné pour le venger de cette bande de voyous, nous fûmes trois gaillards à lui répondre positivement. Il remarqua que je n'avais aucune arme sur moi et il me fit cadeau de cette épée, voyant que j'avais des muscles qui peuvent servir dans ce genre de situation. Nous nous entraînâmes tous pendant plusieurs jours jusqu'à ce que le vieux maître pense que ses élèves soient aptes à la tâche, suite à cela nous partîmes à leurs poursuites tuant un par un ces monstres, la lutte fut rude mais aucun ne réchappaient à nos lames vengeresses. Après quelques temps mon équipe se séparait fière d'avoir accompli notre devoir et moi, je continuais à écumer les tavernes car ma douleur ne s'est pas apaisée avec la vengeance et ceci resta ainsi jusqu'à ma rencontre avec le capitaine Mac qui me proposait de rejoindre son équipage en me promettant qu'on s'amuseraient bien sur les mers et depuis j'avoue qu'il n'a pas menti et pour sûr cette lame ne m'a jamais trahie avec ou sans alcool.

 

Capitaine Mac : — Je peux te l'avouer Mister 3, même quand il boit le puant est d'une extrême dextérité avec son arme.

 

Mister 3 : — Tant mieux pour lui, pour ma part, j'ai grandi dans un petit ranche dans l'ouest, cela m'a appris énormément, j'ai gardé des troupeaux de vaches et dés mon plus jeune âge j'ai appris à me servir d'une arme. Les vaches ont une grande valeur dans l'ouest et de nombreux bandits veulent s'en emparer, mon boss avait une règle que j'ai toujours suivi : il faut toujours être en alerte, car celui qui survit c'est celui qui tire le premier et ça je l'ai vu de nombreuses fois, avec le temps, j'ai gagné en précision et cela a protégé ma famille pendant de nombreuses années. Cependant tout a une fin et des ennemis de mon boss ont mis une prime sur ma tête, pour protéger ma famille je me suis éloigné d'eux et j'ai rejoins une bande de tireurs d'élites, ils ont toujours été réglos avec moi et je les suis car nous sommes comme des frères d'armes, nous avons un code d'honneur et cela me convient.

 

Capitaine Mac : — Et j'ai rencontré votre boss dans cette taverne, je voulais recruter de nouveaux gars pour mon équipe et il était avide d'argent, nous avons fait une partie de carte et je l'ai tellement plumé que pour me repayer il a rejoins mon équipage avec ses hommes.

 

Le puant : — Donc t'es compris dans un lot! Ah, ah!

 

Mister 3 : — La vie sur le navire me convient même si la bouffe est infecte.

 

Capitaine Mac : — On voit bien que vous avez toujours eu une vie facile, moi je n'ai pas eu cette chance, mon père était un escroc qui traînait toujours dans des coins peu fréquentables, il était pauvre de naissance et chercher toujours des bons plans qui tournaient souvent à son désavantage il était connu de tous mais pas de la bonne manière et un jour dans un de ces lieux peu fréquentables il trouva ma mère qui était naïve et en quête d'aventures, il lui dit en la croisant quelques compliments sur son apparence et après quelques verres je fus conçu deux heures plus tard, au petit matin ma mère n'avait plus un sous sur elle et mon père avait disparu, ma mère rentra donc en pleure chez son père qui l'a chassa trois mois plus tard voyant son état. Elle décida alors de retrouver mon père pour qu'il l'aide mais qu'elle ne fut pas sa déception elle le retrouva en prison, elle alla donc chercher de l'aide ailleurs et elle se tourna vers dieu ou plutôt ses représentants sur Terre qui l'a traité de pécheresse, toutefois un lui proposa de l'aider et pendant trois mois il abusa de ma mère pour expier de ses péchés par le péché mais ma mère au lieu d'expier ses péchés commis un plus grand péché et tua son bourreau, le tribunal qui la condamna fut clément avec elle. Elle fut condamnée à dix ans de prison. Je naquis donc en prison et l'on me confia à mon paternel qui était sorti de prison un mois avant ma naissance. Mon père, ce filou me vendit une dizaine de fois à des gens qui voulaient des enfants, il me laissait en général deux semaines chez ces gens puis il me récupérait en me volant chez ces gens pour recommencer son arnaque avec d'autres pigeons, ces personnes n'osaient pas porter plainte contre mon père, car l'acquisition d'un bébé n'avait rien de légal surtout sans contrat et mon père le savait bien. De peur de se faire prendre mon père arrêta sa combine pour passer à d'autres combines moins risquées et il me déposa chez ma grand-mère, une femme très brave qui accepta généreusement de prendre soin de moi jusqu'à ce que ma mère sorte enfin de prison et la prison avait changé ma mère. Elle était devenu dure et forte et amère envers la vie, à chaque fois qu'elle posait les yeux sur moi elle avait l'impression de voir mon père qu'elle haïssait plus que tout et ma mère ne m'aimait pas, j'étais devenu son bouc émissaire, elle me hurlait dessus dés que la moindre chose clochait. La maltraitance de ma mère envers moi me donna un cadeau qui m'a conduit où je suis aujourd'hui, une envie de fuir une vie amère pour trouver une vie agréable , ce qui me conduisit à faire un rêve d'évasion et je me retrouve maintenant avec un navire sur les mers, ma vie est magnifique.

 

Ricky : — T'es un poche tronc recherché avec une prime énorme sur ta tête, je ne vois pas la vie de rêve.

 

Capitaine Mac : — Tu vois un verre à moitié vide alors que moi je vois un verre à moitié plein.

 

Ricky : — Non, ton verre est complètement vide.

 

Capitaine Mac : — Alors, resserre-moi!

 

Le puant : — T'as entendu le Capitaine : Resserre-nous!

 

Ricky : — Tu me rapportes plus comme clients que si je te balançais aux autorités, c'est ta chance, voilà pour vous.

 

        Ricky resserre le capitaine et le puant, un gars arrive à leurs table.

 

Le gars : — J'ai bien aimé vos histoires Capitaine et si je peux me permettre je vais vous raconter la mienne.

 

Capitaine Mac : — Vas-y mon gars, on t'écoute.

 

Le gars : — Il était une fois, il y a bien longtemps dans une contrée éloignée de tout, un trou perdu comme on dit, un père vivait avec ses deux fils et sa femme aimante, il prenait tout son temps pour apprendre à ses enfants son métier et son métier c'était chasseur de prime et devinez-quoi? Je suis son fils, ce qui fait de vous ma proie Capitaine Jérémiah Mac Vinty.

 

Capitaine Mac : — Ton histoire est franchement nulle!

 

Le puant : — Moi je l'aime bien.

 

        Le gars se jette sur le Capitaine et en une seconde Mister 3 lui tire trois balles en plein cœur.

 

Ricky : — Les mecs va falloir payer les frais pour que je nettoie.

 

Capitaine Mac : — Tu me connais, je paie toujours mes dettes, mais c'est pas moi qui l'ai dégommé demande ton blé à Mister 3. Mais méfie-toi, il a la gâchette facile.

 

Mister 3 : — Franchement, Capitaine j'ai couvert vos arrières, je dois payer.

 

Capitaine Mac : — Non, t'as le choix mais si tu tues Ricky, t'auras des milliers de gars qui voudront ta peau, ce gars a franchement un bon alcool et je sais même pas si nos gars voudront pas te flinguer.

 

Mister 3 : — Je paie mais c'est vraiment pas juste.

 

Le puant : — Parle au gars que t'as dézingué, c'était pas non plus son jour, tu sais si t'avais rien fait le capitaine s'en serait chargé et t'aurais pas du casquer.

 

Mister 3 : — Le prochain je le tue dehors, à l'intérieur c'est plus mon affaire. Je ne le crois pas, que faîtes vous capitaine?

 

Capitaine Mac : — J'agis en pirate, je lui fais les poches si tu avais fait comme moi, tu aurais pas à payer pour le nettoyage de ta poche.

 

Mister 3 : — Mon honneur me l'interdit.

 

Capitaine Mac : — C'est bien dommage pour toi et tu pourrais apprendre des informations sur notre agresseur comme tu te rappels son histoire il a parlé de deux fils.

 

Mister 3 : — Et alors?

 

Capitaine Mac : — Tu vois cette photo dans sa poche y a deux types sur cette photo et le gars derrière toi lui ressemble beaucoup.

 

        Le Capitaine lance un poignard et tue le gars derrière Mister 3.

 

Le puant : — J'adore les soirées à la taverne, on s'y éclate toujours pas vrai les gars.

 

        Le capitaine fait les poches du second gars.

 

Capitaine Mac : — Voilà Ricky pour le nettoyage et en plus une tournée générale c'est les morts qui régalent. Ils étaient bien venus pour ma prime, je leurs ai pas porté chance.

 

Le puant : — Le malheur des uns fait le bonheur des autres. J'ai fait un belle hommage à ces hommes maintenant buvons à leurs mémoires. Au fait Capitaine, on avait pas un truc à faire ici?

 

Capitaine Mac : — Ouais, on doit faire du recrutement, j'attends juste une chose pour commencer.

J'ai donné aux gars ce qu'ils leurs faut pour faire chauffer un peu les esprits.

 

Mister 3 : — Vous attendez quoi exactement ?

 

Capitaine Mac : — L'heure de la baston.

 

Ricky : — T'avais besoin de parler de ça, ça y est, ça commence.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez