Huitième Partie

Je ne sais pas où je me trouve exactement.

Le temps s’est arrêté au milieu de l’air opaque et nébuleux.

Devant moi la terre se mélange au ciel.

Tout est fondu dans le silence.

Je suis moite. J’ai du mal à respirer. Mes extrémités sont glacées.

J’attends.

Je suis recroquevillé dans un coin et j’attends que la brume se dissipe.

Par moment, je crois distinguer de petites flammes noires qui gesticulent non loin de moi. Je sais qu’elles sont le fruit de mon imagination, pourtant elles me paraissent on ne peut plus tangibles. Elles bondissent, jouent, s’approchent, se figent, reniflent mon aura, puis rebroussent chemin. À chaque fois, je dois lutter pour que s’arrête cet angoissant va-et-vient. Mais bientôt je n’ai plus assez de force pour résister à la torpeur.

D’un coup, j'éprouve cet engourdissement étrange de la pensée, de la volonté, de tout mon être. Mon corps n’est plus qu’un paquet de coton. Grain après grain, mon poids s’éthérise, passe à l’état d’ange ailé. Je crois bien que mon heure a sonné. Alors je m’abandonne à l’inertie au milieu des flammes noires qui forment cercle autour de moi.

Mes yeux s’abaissent. Ma respiration se complique, s’apaise… Se complique, s’apaise...

Doucement le noir vient...

Derrière cette porte anthracite, déjà l’on m’invite. C’est une vapeur opaline qui m’entraîne dans son alcôve la plus secrète, me déplie l’horizon sur d’autres horizons, Crescendo, je me mets à entendre de fines sonorités : adagio d’écume, éclosions d’œuf, murmures de flocon qui me bercent et me bercent.

Plus un souffle ! Silence de plein ciel !

Je crois bien que je ne respire plus.

Et puis, il y a ce saisissement soudain. Il y a cette lumière éblouissante qui m’avale d’un trait et m’aspire à une vitesse phénoménale. Je suis un halo baigné de pureté qui voltige entre les diamants de la Voie lactée.

À plusieurs miles de moi, j’aperçois ce tertre étincelant recouvert d’énormes fleurs de lune. Quelques ruines gallo-romaines scintillent ici, que des mains invisibles reconstruisent pierre par pierre dans un majestueux ralenti. D’une impulsion des yeux, je siphonne l’espace et me propulse en un éclair sur ce site étrange. Au pied d’une colonne, je découvre un animal en position de sphinx. Il brille lui aussi, semble éclairé de l’intérieur. Son regard est d’une ineffable allégresse. Je le reconnais instantanément et je pleure à grosses larmes.

C’est mon chien !

Il veut me dire quelque chose. Il communique par clignements, par frissons. Il me touche en plein cœur : mais que fais-tu ici ? Ce n’est pas ton heure !

Sa voix est Vérité. Docile, je l’écoute.

Et retourne d’où je viens. Dans ma poubelle d’homme.

Et c’est un arrachement.

 

 

Je parviens à rouvrir une paupière. D’emblée, l’émotion m’envahit. Elle m’exhorte : remue, bouge, même imperceptiblement.

Mais je ne ne peux pas. Je suis fossilisé.

Ce retour à la vie me désoriente, me rebute. J’en appelle au « Gritche » qui sait être clément quand il fauche par hasard un innocent.

Un réflexe, « Gritche » !

Juste un réflexe, je n’ai pas besoin de plus !

J’attends.

Et bientôt ma supplique est exaucée.

D’un geste infime, je parviens à rabattre ma couverture de survie sur mon ventre.

J’y découvre mes mains. Mes mains sont écarlates, écorchées. Elles tremblent encore. Je les remonte lentement vers mon visage, vers ce visage que je n’ose pas toucher. Quand je l’effleure enfin, j’y rencontre une larme. Et autour de cette larme, les vestiges de ma détresse. Je suis devenu cette forme incertaine aux traits disparus sous les brèches ouvertes, recouverte d’humeur et de croûtes purulentes. Abruptement, ma figure se souvient de sa douleur, des choses atroces qu’elle a endurées. D’enflures en contusions, tout est lambeaux, plus rien n’est lisse. Un œil est scellé, l’autre conglutiné. Le nez est aplati, brisé. La bouche est tordue, entrouverte et bloquée. L’intérieur me paraît vide. Je ne sens plus ma langue ni mes dents.

Pourtant, si j’arrive à pleurer, si j’arrive encore à penser que je ne suis plus rien, c’est peut-être parce que je suis encore quelque chose. Est-ce une renaissance ? Puisque manifestement ce n’est pas une mort.

Enfin, l’âme me revient, ce goût poivré d’espoir. Et je remercie le « Gritche » de m’avoir épargné.

 

Autant qu’il m’en souvienne, les choses se sont passées à peu près ainsi.

La fin de partie était vraiment proche.

J’ai beaucoup subi. Je subis encore. Je me pensais être assez robuste pour ne pas me plaindre. Mais la réalité m’a rattrapé. Je ne suis pas de ces vieux soldats qui dégustent et se taisent.

Pour l’heure, je ne sais comment - peut-être en rampant - je suis parvenu à rejoindre ma chambre du motel 6. Je me remets peu à peu. Je cicatrise, en dormant quasiment nuit et jour. Lorsque je me réveille, je mange quelques amandes du bout des lèvres, j’écris quelques lignes jusqu’à ce que mon stylo s’écroule, puis je replonge dans la somnolence.

Il me reste deux ampoules de morphine. J’espère qu’elles seront suffisantes pour que mon calvaire s’achève.

 

Comme je m’y attendais, ce ne sont pas les radiations qui m’ont réduit à cet état de supplicié. Ce sont les hommes.

Ils étaient trois, trois possédés. Vingt-cinq ans tout au plus. Trois nihilistes de l’absurde à en juger par le « No future » et la croix gammée qu’ils avaient tatoués sur leur front. Tout ayant été détruit, ils se sont tournés naturellement vers moi comme si j’étais l’un des derniers autels à abattre.

Je redoutais ce genre de rencontre depuis que j’avais quitté Bigfork. Je m’y préparais mentalement. Mes armes étaient prêtes et bien dissimulées. Comme Meryl, je me sentais prêt à tuer n’importe qui pour protéger ma peau, pour protéger la Vie dont j’étais l’un des derniers remparts.

Si ma paranoïa me lancinait autant, c’est surtout parce qu’elle était d’ordre expiatoire. Quelque chose au fond de moi me disait que j’allais devoir payer le prix de mon indifférence, de cette inhumanité qui infectait toujours mon cœur. J’ignorais juste le lieu et l’heure où j’allais devoir éprouver ma pénitence.

Jusque là, usant de tours et de détours, j’avais toujours réussi à esquiver les « Enragés », comme les nommait Méryl. Mais à force de jouer au vieux renard, de me croire invincible, ma vigilance s’était relâchée.

 

Mon châtiment est tombé il y a une semaine, à Big Springs, Nebraska.

Ils m’ont torturé.

Je ne dois qu’à la providence de m’en être tiré avec ce visage tuméfié, cet épanchement de synovie, ces côtes cassées, ces plaies de cutter et autres brûlures de cigarette.

Ils n’ont pas eu besoin de pousser leurs cris d’épouvante pour me terroriser. Je me suis fait cueillir comme un bleu au Motel 6 où j’avais trouvé refuge. Ils me sont tombés dessus au petit matin, en sortant de la chambre d’à côté. Écrasé de fatigue, je ne les avais pas entendu arriver. Durant la nuit, j’avais bien cru entendre de légers ronflements derrière la cloison, mais je les avais bêtement pris pour les miens.

J’ai vu de suite à leur brusque façon de se gratter qu’ils n’étaient pas dans leur état normal. Très agités, ils venaient certainement d’inhaler un stupéfiant quelconque. Probablement du crack. Ils avaient dû dégotter une jolie planque, se rendre accro à cette merde qui leur procurait à la fois un plaisir d’évasion et la perte de sensation de faim.

Quand nous nous sommes heurtés dans le couloir, ils semblaient encore dans la phase euphorique. Mais celle-ci, je le savais, n’allait pas tarder à disparaître pour laisser place aux hallucinations.

Au premier regard, je les ai cernés. Ce n’était pas de pauvres gamins en train d’agoniser. Ce n'était pas de pauvres gamins révulsés par le monde en loques que nous leur avions laissé. Non, je pressentais que leurs âmes sèches n’avaient jamais cru en rien, pas même en ce qu’elles étaient, qu'elles étaient déjà pourries bien avant l’hécatombe. Ils étaient nés ainsi, avec le diable dans le cul. Leurs yeux énormes et blancs semblaient se détacher, patibulaires, sur ce monde ravagé qu’ils avaient souhaité voir s’écrouler un jour, jusqu’à un certain point. Jamais ils n’auraient pu envisager que leur fantasme deviendrait leur propre tombeau psychédélique.

Je les ai aussitôt méprisé comme ils m’ont méprisé. Leur jeunesse sacrifiée, le fait qu’ils se soient incarnés sur terre au plus mauvais moment, m’a fait sourire intérieurement. Je les ai aussitôt méprisés parce que je les connaissais bien, parce que nous portions le même fardeau de désespoir : ils étaient mon reflet, en pire.

L’effet de surprise passé, ils m’ont encerclé. Impossible de me dérober.

J’ai cherché la phrase magique pour me sortir de ce guêpier. Singeant la cordialité, j’ai tenté le côté abruti que je maîtrisais assez bien :

- Salut les gars, bien dormi ?

Mais ça n’a pas marché.

Pour réponse, le plus efflanqué m’a arraché mon fusil du sac et m’a pointé le canon sur le torse. Il m’a dit :

- Envoie ton sac. Ton sac, c’est plus ton sac, maintenant.

Avec ses chicots, il avait beaucoup de mal à s’exprimer :

- T’as d’liode, trou du cul ?

- Oui, il m’en reste, je peux vous en donner. J’ai aussi des soupes, ai-je répondu, simulant cette fois la charité chrétienne.

- Ouais, tu vas tout nous donner. C’est mieux pour toi, tu voyageras plus léger.

- Ce sac, c’est ma maison, ma survie.

- On va tous crever. Tu t’accroches à quoi, vieux. Qu’est-ce qui te retient à ta vie de chien ?

- Rien !

- Tu veux qu’on te délivre ? On fait ça très bien.

- Non, je veux continuer. Même sans mon sac, je veux continuer.

- Nous, tu vois, nous sommes les gentils fossoyeurs de Satan. Il nous a donné une mission : faire place nette sur la Terre pour qu’elle retrouve sa joie de vivre.

- Je partage votre avis, nous étions trop inconséquents.

- Tu veux dire tous pourris, aussi dégénérés les uns que les autres. Tous malades. Tous dingues.

- Oui, pas un pour sauver l'autre.

- Ah oui ? T’es beau, toi. T’es beau ou tu chies dans ton froc ? Tu nous dirais pas n’importe quoi pour protéger tes miches ?

- Non, je suis sincère. Je suis misanthrope.

- C’est quoi ça, misanthrope ?

- Je hais le genre humain.

- Ah ouais, tu hais le genre humain ? T’as dû ouvrir le champagne alors ?

- Je n’aime pas le champagne. J’ai ouvert une Budweiser.

- Et toi, comment dire, tu te places au-dessus du genre humain ? Tu te sens meilleur que les autres ?

- Non, absolument pas. C’est pour ça que je vis dans le désert. Pour cacher ma honte.

- Si t’y vois pas d’inconvénient, on va te juger en tant qu'haïsseur du genre humain. Et puis, on se concertera pour décider de ton sort.

- Nous avons la même rancœur, n'oubliez pas. Votre clémence serait la bienvenue.

- On verra. En attendant, offre ton fardeau à Satan.

J’ai obtempéré, j’ai posé délicatement mon sac à terre, leur cédant par la même occasion mon Taser Scorpion et mon poignard de chasse Böker. Soit, deux armes que j’avais imaginées comme des leurres si l’on en venait à me dépouiller.

Si les choses tournaient mal, j’avais prévu tous les scénarios possibles. Ce qu’ils ignoraient encore, c’est que je ne crèverais pas tout seul. Il me restait mon orange au fond de ma poche, cette orange factice que j’avais passé des heures à sculpter. Sa surface granuleuse imitait parfaitement l’aspect et le toucher d’une véritable orange. Afin de lui donner un effet repoussant, je l’avais nappée de moisissure, la garnissant de pourriture verte et bleue. À l’intérieur, se trouvait ma mini grenade à fragmentation M67 composée de 75 shrapnels. 400 grammes de bons plombs ! À tout instant, je pouvais décider d’exploser leurs faces de démons.

La fouille au corps n’a pas tardé. Le plus stupide des trois a commencé sa palpation, me dérobant au passage mon couteau suisse Victorinox, mes barres de Toblerone, et mes flacons de médicaments. Quand il a découvert mon orange pourrie, il a fait la grimace et l’a aussitôt relâchée dans ma poche.

- On lui prend sa parka ? a t-il demandé à ses comparses.

- Laisse venir, on n’est pas pressé.

- Elle a l’air en plume d’oie.

- Après, t’inquiète !

- Vous allez me tuer ? ai-je marmonné, presque placide.

- T’es bien curieux, mec. Ça dépendra de tes réponses ! Kowalski sera ton avocat. Hein, Kovalski ?

- Oui, je suis un bon avocat. Si le client est cool, je sais trouver les mots justes pour émouvoir le grand jury.

- Les mots justes !?

- Ne flippe pas, j’arrive à en sauver. Hein, les gars que j’arrive à en sauver ?

- Oui, deux le mois dernier.

 

Le premier coup de poing au menton m’a étourdi direct. Puis, ils m’ont balancé sur le lit comme un vulgaire sac de viande.

Ils ont pris tout leur temps. Ils voulaient savoir où se trouvait ma réserve de nourriture, ma planque de sale petit bourgeois. Aussi endiablé qu’affamé, le dénommé Chuck hurlait que j’en avais forcément une. Et comme je n’en avais pas, j’ai eu droit aux premières brûlures de cigarette, aux premiers coups de cutter ici et là.

Ils n’ont eu aucune pitié pour mes cris de souffrance. Le crack submergeait leurs cerveaux d’adrénaline. Il neutralisait leur mal-être, les rendait indifférent à ma douleur.

Une seule question tournait en boucle dans ma tête. Combien de temps allais-je pouvoir tenir avant de dégoupiller ma grenade ? Avais-je envie de mettre fin à leur abjection, en sacrifiant ma vie ?

Au bout de longues minutes intenables, Kovalski a enfin réagi :

- Je dis stop ! Objection, votre honneur ! Si mon client mangeait à sa faim, il ne se baladerait pas avec une orange avariée dans sa poche.

- Objection acceptée. Tu aurais pu dire ça plus tôt, enfoiré. Tu aimes ça, voir couler le sang ?

- L’idée vient de me traverser, désolé !

Ivres de ressentiments, ils m’ont persécuté à petit feu durant une heure. Ils m’accablaient tour à tour d’injures, de crachats, de coups. Ils faisaient pleuvoir sur moi leurs doléances me vouant aux gémonies. Le capitalisme assassin c’était moi. L’immigration hispanique vénale, c’était moi. Le réchauffement climatique c’était moi. Leur lente agonie, c’était moi. C’était moi qui avait appuyé sur le bouton pour déclencher l’apocalypse.

Passée cette heure de pur sadisme, l’efflanqué à porté une main sur mon pouls pour vérifier si je respirais encore. Je l’ai entendu dire :

- Pauvre vieux ! Je sais qu’on a été ignobles. C’est pas nous, c’est le diable, c’est la rage, tu comprends ? T’inquiète, on va te laisser une chance.

Ils ont alors soulevé ma carcasse, et m’ont transporté ainsi sur le toit qui culminait au deuxième étage. Ils m’ont soutenu jusqu’au bord et l’efflanqué m’a murmuré :

- C’est pas si haut. Si tu t’en sors, c’est que tu devais t’en sortir.

 

À une vitesse accélérée, j’ai vu défiler ma vie. Mon père, les chiens, la montagne, le précipice, le fleuve en bas, si près, si accueillant.

En accéléré, j’ai entendu, ou cru entendre, ce que m’avait dit un jour mon père, qu’il avait pioché dans les mémoires d’un vieux chef Cherokee. Ce vieux chef avait enseigné ceci à son petit fils :

- Il y a un grand combat qui se passe à l'intérieur de nous tous. Et c'est un combat entre deux loups. L'un est le mal, il est colère, envie, culpabilité, tristesse et ego. Et l'autre est bon, il est joie, amour, espoir, vérité et foi.

Le petit fils avait demandé :

- Quel est le loup qui gagnera ? 

Et le chef lui avait répondu :

- Celui que tu nourris.

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Larsenac
Posté le 26/06/2022
Très bon chapitre en effet, mais je ne peux pas m'empêcher de remarquer que les derniers commentaires datent d'il y a un an et que depuis, il n'y a pas eu de nouveaux chapitres. La question que je me pose, alors, c'est : va t-il y avoir une suite ?
James Wouaal
Posté le 27/06/2021
Encooooooooooooooore !
Deux petites réflexions (je te fais grâce des compliments mais c'est bien pour épargner ta pudeur)...
1 : Non, je pressentais que eurs âmes sèches n’avaient jamais cru en rien...
Il manque une lettre...

2 Je ne suis pas convaincu par tes (trop ?) nombreuses références au Gritche. Peu doivent le connaitre et peuvent se sentir exclus comme d'une private jok !

J'ai adoré !
Zultabix
Posté le 27/06/2021
Salut mon bon James !
Tu as sans doute raison pour le Gritche. Tout autant, ce sera un petit clin d'oeil pour ceux qui le connaissent. Pour ceux qui ne le connaissent pas, j'ai donné le nom de l'auteur. À eux de voir si ils ont envie de le connaître. C'est une sorte de placement de produit. Si n'était que Dan Simmons ne me verse aucun pourliche !^^

Bien à toi !
AudreyLys
Posté le 23/06/2021
Coucou ! Très bon chapitre, franchement, je crois que c’est un de mes préférés, facilement. Le style impeccable, le jeu avec le temps qui sublime , le contenu même de l’action et des réflexions. Le dosage de la violence est plutôt bien, même j’en aurais fait un peu plus (enfin bon tu ne le sais pas mais je suis assez trash dans mes propres récits donc je n’ai pas les mêmes standards x)). Mais bon ça m’est venu à l’esprit parce que l’autre com’ et ta réponse en parlaient, rien que j’ai noté directement ! Voilà pour ce commentaire très constructif x) À bientôt !
Zultabix
Posté le 23/06/2021
Merci bien AudreyLys pour ton énième passage. Suis très content qu'avec Hortense ce chapitre vous plaise. Comme déjà dit, j'ai passé pas mal de temps pour doser la violence et l'émotion. Mon but n'étant pas de faire une histoire post-apo uniquement basée sur la vacherie humaine. D'après vos ressentis, je pense avoir enfin trouver le bon équilibre.

Bien à vous !
Hortense
Posté le 21/06/2021
Bonjour Zubaltix,

Un super chapitre, j'en suis scotchée. Tu as le chic pour jouer avec nos émotions. L'écriture est belle, chaque élément est à sa place, les transitions sont toute en finesse et la poésie... Je te découvre une âme de poète !
Parfois l'humour affleure, juste la bonne dose pour accentuer le côté dérisoire d'une situation : "je suis misanthrope" - l'ultime parade !
Les méchants, sont bien méchants, avec un esprit atrophié par une over dose
de bêtise et de stupéfiants .
Les dialogues sont ciselés et la violence pudique comme si trop en rajouter aurait diminué l'effet escompté. Ce qui est vrai.
Bravo, vraiment, je suis sincère !

Juste deux annotations pour te chercher un peu des poux :
- Je les ai aussitôt méprisé : méprisés ?
- il est colère, l'envie... : il est colère, envie, ... ?

Ah ! J'oubliais, la fin, elle est parfaite et résume tout !!!
Zultabix
Posté le 21/06/2021
Merci Hortense ! J'en ai un peu baver pour écrire ce chapitre, afin de tenter de trouver le juste milieu entre la violence désabusée et l'émotion ! Je suis donc très content de ton retour ! Écoute, aucune hésitation à avoir, te te gêne pas pour me chercher des poux, comme je le fais avec toi ! On est là pour cela, pour s'entraider à se bonifier ! Nous avons il me semble une rigueur assez semblable concernant notre écriture. Je prends donc le moindre de tes châtiments pour des caresses gratifiantes !!!

Bien à toi !
Vous lisez