Atride aux pieds d’acier, laisse-moi tranquille,
Et cesse de me saucissonner les veines ; le sang, là-dedans,
A besoin de couler.
Je me voyais déjà façonner de ton argile
Des petits pots de terre glaise,
Comme Sylvia Plath, potière émérite, en son temps.
Je peins dans mes rêves des lignes et des lignes de petits dessins
Sur de tendres céramiques aux cous d’autruche,
Dont les corps s’affaissent toujours entre mes mains.
En vérité, la boue s’écoule entre mes doigts, elle ne forme que des filets liquides,
Qui font au bout du compte de jolies flaques autour de mes souliers.